[Poème] - Acrostiches FFF - G

Toujours suite à mon reclassement, j'ai aussi retrouvé ces acrostiches offerts à chacune de celle venue à notre barbecue en juillet.

Avec l’âge, parfois, arrive la sagesse,
Cependant pour certain’s, il n’y a rien qui presse :
Toujours ell’s sont tentées par d’autres expériences ;
Alors ell’s vont oser venir défier la chance,
Rencontrer d’autres gens, voler vers d’autres lieux
Utiliser leur cœur, s’ouvrir à d’autres cieux,
Savoir prendre le bien pour en faire le mieux.

(Celui-ci était pour Imaë D.Zéro, à l'époque non inscrite sur le fofo, venue accompagner Sergeï's et qui, à son retour, s'est inscrite sous le pseudo qu'on lui connait).
Amie, c’est un beau nom, le seul qu’on lui connaisse :
Membre de la famill’, qui seul’ sait nos faiblesses,
Il ya toujours un’ place à la table pour elle.
Elle est dans notre nuit notre ultime étincelle.

Au fond de ses marais résonnent tant de cris !
Rien ne peut ressortir de ce qui entre ici.
Amer est le destin des pauvres créatures
Guidées par la passion, l’envie et la luxure.
On chercherait en vain à retrouver leurs traces :
Nul ne revient jamais de la funeste place…
Excepté un Gallois qui a la vie tenace.

Ah ! Combien de Gallois, combien de capitaines,
Vont être torturés tout au long des semaines.
Ils ont beau implorer pitié de leur bourreau,
Vaines sont leurs suppliques, ignorés sont leurs mots.
Ainsi, de ces deux là, voici le triste lot.

(Celui-ci était pour le seul homme de l'assemblée, mon meilleur ami que j'avais invité)
Bien des mots permettraient de vous parler de lui.
Résumer ce qu’il est pourrait tenir ainsi :
Un homme droit, honnête et un fidèle ami,
Ni héros, ni paria, quelqu’un sur qui compter,
On l’aime simplement d’être celui qu’il est.

La spécialiste en chef des couples improbables,
Il vaut mieux ignorer, ce dont elle est capable :
Les contraires l’attir’, les opposés la tentent,
Les contre-pieds la charm’, l’impossible la hante
Il ne faut pas l’attendre sur les voies pré-construites
Elle fuit l’évidence. et étreint l’insolite.

Cas unique qui vaut qu’on en fasse l’étude
Avec une attention mâtinée d’inquiétude
Les psys ont renoncé à sonder sa psyché
Intersection de vice et de perversité

Durant combien de temps tiendra-t-elle sa plume ?
Où va-t-ell’ s’arrêter, dans quel pays de brumes ?
Ballotée par les flots de ses pensées bizarres,
Brûlée par le chaos de ses songes hagards,
Y a-t-il quelque part quelqu’un pour la comprendre ?
Jadis qu’a-t-elle surpris ou qu’a-t-elle pu apprendre ?
Un choc peut expliquer l’état de son esprit :
Nul ne peut s’y risquer sans croiser la folie.
Il y a dans sa têt’ quelque ver facétieux,
Ou bien quelque inconnu au pouvoir sulfureux.
Rentrera-t-elle un jour parmi les gens sérieux ?

Juste un chouillat perverse, à peine un brin sadique,
Utilisant les mots comme d’autres la trique,
La voilà qui déjà torture, occis, tourmente,
Il n’y a pas d’abri pour celui qui la tente :
Aucune échappatoire, aucun havre de paix,
Bienheureux ceux que sa plum’ n’a pas effleurés…
Avec maestria elle entasse gaiement,
Kilos de désespoir et tonnes de tourments :
Un coktail épicé à boire lentement.

Le yaoï est sa drogue, son pêché, sa passion
Ah ! Qu’il est délicieux d’accoupler les garçons !
Une liaison ardente, tourmentée, compliquée
Rimes ou proses qu’importe, Naruto, Sasuke
Et quelques autres aussi finiront par s’aimer.

Mi ange, mi démon, comme on est à son âge,
Il ne faut pas juger d’après son entourage,
Si la valeur n’attend le nombre des années,
Habituellement pour les âmes bien nées,
Il faudra très bientôt sur son talent compter :
Killer sans état d’âme, romantique un peu folle,
Où se placera-t-elle pour prendre son envol ?

Ni raison, ni remords, sa plume extraordinaire
A ses propres démons, ses folies, ses colères,
Tous ses chouchous blottis dans un coin de sa tête,
Attend’ anxieusement le destin qu’ell’ leur prête.
Si souvent malmenés, ils sont las de souffrir,
Ils cherchent vainement sans jamais réussir
A se faire oublier pour échapper au pire.

Peut-être un peu poète, ou peut-être déesse,
Est-elle une amazone ou bien une prêtresse ?
Guerre ou paix, lie ou miel, quelle est sa préférence ?
Gris ou blanc, chaud ou froid, rigueur ou indulgence ?
Y a-t-il dans sa voix douceur ou impatience ?
Week-end des premièr’ fois, des premières rencontres :
On va se découvrir, au jeu du pour ou contre ;
Le meilleur ou le pir’, qui sais ce qui sera ?
Faire enfin connaissanc’ c’est aller, pas à pas.

Sadique patentée, à tendance perverse,
Elle aime que les rôl’ évidents se renversent,
Rien ne l’arrête jamais ni ne lui fait peur :
Gouffre de son esprit, insondable noirceur…
Elle aim’ la tragédie, les larmes, la souffrance :
Il ne fait pas bon vivre dans son coin de France !
Ses mots justes et forts racontent sans détour
Des histoires de vie, des histoires d’amour.
Romancière déjà, à la plume acérée,
Elle a, c’est évident, une route tracée.
Avec l’âge viendra bien la perversité :
Malheur aux personnag’ à sa plume rivés.

Timide et rayonnante, souriante ingénue,
On se demand’ souvent de quel charme inconnu
Sa mère a pu un jour décrocher le gros lot
Hasard de la natur’ quand ell’ fait un cadeau.
Il y a tout de même eu contamination :
Ken et Barbie n’ont pas place en son Panthéon,
Où on trouve plutôt Gallois et Capitaine,
Sans oublier bien sûr une informaticienne,
Amoureuse transie d’un jeune médecin,
Tout cela qu’ell’ tricot’ sans avoir l’air de rien :
On risque de l’élire Miss Sadisme, demain !

Les autres participantes m'ayant fait remarquer qu'il n'y en avait pas pour moi, l'auteur, que j'ai réussi à joindre, m'a donc envoyé ceci (et je décline toute responsabilité sur le contenu de ceci):

C'est un ange que la destinée
Ici un jour vint égarer
Sensible, douce, romantique,
Sa modestie vraiment unique
Y est un exemple à copier.


J'en ai aussi écrit trois autres depuis, dont un tout récemment, et peut-être, si vous aimez, continuerai-je à commettre ce type d'écrit. Mais vous pouvez évidemment vous lancer aussi.

Donc, trois acrostiches pour deux lâcheuses et une nouvelle venue...

Au début il y avait un couple bienheureux
Ni frayeur, ni regrets, ils étaient bien à deux
Guerrier et scientifique, ils allaient leur chemin
Elle a donc décidé d’y mettre un peu la main
Las ! Dès lors pour eux deux, les choses périclitent :
Grève des ascenseurs, bombe, agression, cystite,
Y a-t-il un ennui qui leur ait échappé ?
Mariés pour le pire, les voilà condamnés.

C’est la spécialiste des amours incestueuses,
Avec elle null’ passion ne se veut vertueuse
Ses héros se consumm’ à ce feu qui les ronge
Ses amours se sulfurent entre aveux et mensonges
Sa plume aime flirter avec les apparences
Hors des sentiers battus elle s’encre et s’élance
Elle court à son gré sans avoir de frontière
Là quelque faux semblant, ici quelque faux frère
Les Dean ou bien les Sam, les Don et les Charlie
Y respirent enivrés le parfum d’interdit.

Le matin, quand elle se lève
On voit fleurir sur ses lèvres
Un drôle de rictus sadique :
Zéro pitié en boutique
A ses pauvres personnages
N’épargne aucun outrage
Et sa plume diabolique
Se réjouit de leurs suppliques.

Cela vous inspire-t-il? Dois-je continuer?

Joli même si il y a une énorme erreur à la fin

Une erreur? Où ça?

C'est un ange que la destinée
Ici un jour vint égarer
Sensible, douce, romantique,
Sa modestie vraiment unique
Y est un exemple à copier.

Ceci est une énorme erreur

Le matin, quand elle se lève
On voit fleurir sur ses lèvres
Un drôle de rictus sadique :
Zéro pitié en boutique
A ses pauvres personnages
N’épargne aucun outrage
Et sa plume diabolique
Se réjouit de leurs suppliques.

et là c'est carrément la fin du monde tant s'est erronnée

les souvenirs de ces journées reviennent d'agréables moments partagés en espérant avoir d'autres au cours de l'année

C'est vrai que ça rappelle de bons souvenirs.
Louzanes, tout cela n'est pourtant que la stricte vérité: tu as des difficultés à le reconnaître c'est tout...

Oh oui continue ces acrostiches, moi je me régale, j'adore ça... Je trouve cette figure de style géniale et je trouve cet exercice très difficile en plus... Un régal sous ta plume...

Merci Catouchka

C'était vraimen très bien trouvé et tournée, mais avec ta plume, on ne saurait en douter Merci encore.

Merci Dame Aviva