Petite fic pour l'anniversaire 2010 de Calinou...
Préambule : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Ann Donahue & Anthony E. Zuiker. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
Personnages : Mac/Don
Genre : Angst – romance
Résumé : Scènes manquantes de l’épisode 224 : Peur sur la ville. Une bombe explose dans un bâtiment où Don et Mac mènent l’enquête. Don est grièvement blessé. Mac doit faire face à ses sentiments.
La peur au ventre
Mac ouvrit les yeux et mit quelques secondes à rassembler ses esprits. Que faisait-il là parmi ces décombres ? Que s’était-il passé ?
Une douleur sur le côté du cou attira son attention et il vit le sang qui maculait sa chemise, au niveau de l’épaule. Et soudain la mémoire lui revint : la scène de crime… l’homme poignardé… la bombe… et…
- Flack !!!!
La peur déferla sur lui comme la vague submerge la jetée les jours de tempête. Oui, il se souvenait. Le lieutenant était avec lui. C’était ensemble qu’ils avaient suivi les traces de sang qui maculaient le sol, ensemble qu’ils avaient découvert la bombe, ensemble qu’ils avaient fait évacuer l’immeuble.
Et puis il y avait eu cet homme, cet inconscient avec ses écouteurs sur les oreilles. Flack s’était dirigé vers lui et là…
- Don !!!
Non… Il ne pouvait pas imaginer que son partenaire gisait mort quelque part sous ses gravats. Un arc électrique le fit sursauter mais il avança vers la dernière position où il avait vu le jeune policier. Un appel à l’aide retint son attention : l’homme… Il se devait de lui porter secours avant toute chose. Il l’aida à se redresser, s’assurant qu’il n’était pas blessé. Mais la chance des inconscients devait être de son côté : il n’avait même pas une égratignure… Et Don, lui, ne donnait aucun signe de vie.
Et soudain il le vit : il eut l’impression que son cœur s’arrêtait de battre à la vue du corps inerte et de la blessure béante qui s’ouvrait sur son torse. S’efforçant de garder son calme, il s’agenouilla près du lieutenant. Celui-ci était à peine conscient, le visage couvert de sueur et marqué par la douleur, une respiration laborieuse s’échappait de ses lèvres pâles.
- Ca va aller… ça va aller… accrochez-vous !
Il se revoyait, des années plus tôt, murmurant les mêmes mots au caporal qui gisait dans ses bras. Mais cette fois-ci ils ne seraient pas vains ! Cette fois-ci ils n’étaient pas sur un aéroport de Beyrouth mais au centre de New-York.
Non ! Il ne revivrait pas une nouvelle fois une perte aussi cruelle !
- On va vous sortir de là.
Il saisit une bouteille qui se trouvait là et se lava les mains. Il voyait le sang gicler d’une artère rompue au milieu de ce chaos qu’était le torse de cet homme. Il devait agir… Arrêter de penser au pire et faire en sorte que le meilleur arrive.
Il dispensa les soins les plus urgents, ligaturant l’artère avec un lacet, faisant un tampon d’un morceau de sa chemise pour faire pression sur la plaie interne.
- Restez avec moi Don. Restez avec moi.
D’autres mots se pressaient sur ses lèvres mais il ne pouvait pas les dire : pas ici, pas maintenant. Il y avait ce civil et son devoir était de le protéger, de l’empêcher de paniquer, de le rassurer. Et il devait garder la tête froide pour sauver Don.
Un nouveau flasback traversa sa tête. « Si tu m’entends serre ma main, serre ma main ». Mais le regard de Stan était soudain devenu vide tandis que son visage se détendait. Et le vide qui l’avait envahi alors, il avait cru que jamais rien ne pourrait le combler.
Puis il y avait eu Claire et de nouveau cette impression d’infinie solitude lorsqu’elle avait disparu dans l’effondrement des deux tours.
Alors aujourd’hui il était inconcevable que Don, à son tour, parte.
Parce que Mac savait depuis longtemps maintenant qu’il ressentait pour le jeune policier bien plus que de l’amitié. Sans qu’il s’en rende compte, l’intérêt qu’il portait à son collaborateur s’était petit à petit mué en un sentiment bien plus intense. Pourtant il avait lutté, de toutes ses forces, de tout son être. Il ne voulait pas s’attacher à nouveau, risquer encore de souffrir. Et puis, rien n’indiquait que Flack puisse être susceptible d’accepter une relation homosexuelle. Il était policier, un milieu où on acceptait mal ce penchant encore considéré par des arriérés comme une déviance ou une maladie. Il savait que Flack n’était pas au nombre de ces imbéciles, mais pour autant il n’avait jamais semblé attiré par les hommes en général, par lui en particulier.
Alors depuis des mois il se taisait, cachant son secret à tous, veillant scrupuleusement à ce que personne ne puisse deviner les affres qu’il traversait quand Don se tenait près de lui, se retenant de l’embrasser lorsqu’il lui souriait de ce sourire éclatant qui faisait étinceler ses magnifiques yeux bleus… Oui… Il était amoureux à en crever de Don Flack.
Et aujourd’hui, il semblait qu’à nouveau le sort veuille lui reprendre la personne qu’il aimait. Mais cette fois-ci il se battrait ! Il se battrait et il gagnerait !
- Mac, Mac, vous êtes là ?
La voix de Danny le fit sursauter.
- Oui Danny. Flack est blessé !
- On est là, on arrive.
Mac poussa un soupir de soulagement : les secours étaient arrivés. On allait transporter Don à l’hôpital et il allait s’en tirer ! Il fallait qu’il s’en tire !
Il aurait aimé l’accompagner, mais les ambulanciers l’avaient repoussé : ils avaient besoin de place pour s’afférer auprès du blessé. Et tandis qu’un infirmier s’occupait de l’ausculter, il ne pouvait retenir le flot d’images qui l’épouvantaient : Don gisant sur le sol, son torse béant sur l’effroyable blessure, sa respiration hachée, ce masque de douleur sur son beau visage…
Stella était là qui lui parlait de l’avancée des recherches. Il la coupa, d’un ton un peu sec :
- Pour définir la bombe on doit réunir….
- Le plus grand nombre de fragments, je sais, répondit l’experte d’un ton calme dans lequel transparaissait cependant un léger reproche de se voir traiter comme une débutante.
– Désolé, s’excusa Mac, je suis légèrement tendu à cause de … Flack.
- Oui. Les médecins font tout leur possible, le rassura Stella.
Mac ne répondit pas, de nouveau plongé dans ses pensées. Il vit la jeune femme poser les yeux sur la cicatrice de son pectoral gauche et les souvenirs le submergèrent.
Beyrouth… Lui, jeune lieutenant, pas encore vraiment aguerri, un peu paumé dans ce pays inconnu. Et il y avait eu le caporal Stan Witney… ses yeux bleus, ses cheveux blonds, son rire qui réchauffait les cœurs. Ils étaient devenus très vite amis, se racontant leurs vies, leurs amours, se réconfortant l’un auprès de l’autre quand le mal du pays devenait trop lourd.
Et puis l’amitié avait fait place à quelque chose de plus tendre, de plus doux… Deux solitudes qui se complètent, deux corps qui se cherchent, deux cœurs qui se rencontrent…
Bien sûr ils avaient été très prudents : personne ne devait savoir que le lieutenant Mac Taylor et le caporal Stan Witney étaient amants. Et personne ne l’avait jamais su.
Puis il y avait eu ce jour-là, 6 h 22, l’entrée de l’aéroport et l’enfer qui s’était déchaîné…
Et Stan… Stan qui ne riait plus… Son visage crispé par la souffrance… Et sa main qu’il n’avait pas serrée…
Stan… Claire….
La malédiction s’arrêterait bien un jour ?
Il fixa Stella dans les yeux : elle semblait maîtriser parfaitement la situation. C’était une bénédiction que d’avoir un second comme elle. Une amie… rectifia-t-il en son fort intérieur. Et tout de suite la question qui le hantait fusa dans son esprit : serait-elle encore son amie s’il décidait d’avouer son amour pour le lieutenant Flack ? Ou bien lui jetterait-elle un regard désapprobateur, voire dégoûté ? Non… pas Stella. S’il y avait dans son équipe une personne sur le soutien de laquelle il croyait pouvoir compter, c’était bien elle.
Mais à quoi pensait-il donc, se morigéna-t-il soudain. Il était là, à se demander quelle réaction aurait Stella s’il lui avouait qu’il aimait Don alors que celui-ci ne se doutait même pas de son attachement pour lui, alors que celui-ci, peut-être, n’était même plus en vie.
Il devait aller à l’hôpital ! Sur le champ ! Il devait parler aux médecins, savoir ce qu’il en était, voir Don ! Après tout Stella dirigeait les opérations depuis le départ, rien ne s’opposait à ce qu’il aille prendre des nouvelles du lieutenant.
*****
Le médecin se voulait rassurant, mais en le suivant dans le long couloir, Mac se demandait quelle était la part de vérité dans les mots qu’il prononçait.
- Le lieutenant Flack est sous sédatifs puissants pour le stabiliser avant de pouvoir l’opérer. Les débris dus à l’explosion sont logés dans son thorax.
- Il nous faudra ses vêtements et tous les débris que vous aurez récupérés.
- Ne vous inquiétez pas. J’enverrai tout au labo.
- Je peux le voir ?
- Il vaut mieux le laisser tranquille pour l’instant.
- Alors tout de suite après l’opération, avant que vous lui mettiez les pansements.
- D’accord.
*****
Et il était là : devant le corps inerte, si pâle qu’on aurait pu le croire mort… Un instant d’ailleurs il eut l’impression que c’était le cas, que Don n’ouvrirait plus jamais les yeux, qu’il n’aurait jamais la chance de lui dire ce qu’il ressentait vraiment pour lui.
Les larmes lui vinrent aux yeux à contempler les blessures qui déparaient le corps de l’homme qu’il aimait. Oui… Dans le secret de sa tête il avait bien le droit de prononcer ces mots : l’homme qu’il aimait. Parce que s’il n’était pas capable de se l’avouer à lui-même, comment pourrait-il être un jour en mesure de prononcer ces mêmes mots à haute voix d’abord devant l’intéressé, puis, dans le meilleur des cas, devant le reste de l’équipe ? Parce qu’il était très clair dans sa tête que, si Don répondait à ses sentiments, et déjà cela était loin d’être évident, il n’était pas question de vivre une relation clandestine. Mac Taylor n’était pas un homme qui se cache, qui a honte. Cette relation, si elle existait jamais, il voulait la vivre au grand jour, devant les yeux de tous, et tant pis pour les fâchés et les handicapés du cœur !
- Redescend sur terre Mac… Quelles sont les chances que ton rêve se réalise un jour ?
La petite voix détestable qui retentissait à son oreille le ramena au présent. Et le présent c’était cette salle d’opération où, sous la lumière puissante des scialytiques, Don paraissait mort, nu sur la table, ses blessures apparentes, attendant qu’il les fige sur la pellicule… Il s’efforça de dominer le tremblement de ses mains, de reprendre son masque professionnel et il prit les clichés nécessaires.
- Je vais vous sortir de là Don.
C’est tout ce qu’il pouvait dire à cet instant précis, tout ce qu’il avait le droit de dire.
Il aurait voulu prendre le lieutenant dans ses bras, le couvrir de baisers, le supplier de tenir bon, de s’en sortir, pour lui… pour eux… Il aurait aimé lui dire tous ces mots qu’il ne lui avait jamais dits, mais il ne pouvait pas. Il se tenait là, devant lui, vêtu d’une tenue de chirurgien, un appareil photo dans les mains, et il devait être le lieutenant Mac Taylor, chef de la police scientifique de New York. Il avait une enquête à mener, un coupable à arrêter : quelqu’un qui avait mis cet homme dans cet état. Quelqu’un qui devait payer !
Il quitta l’hôpital, tenant à la main, dans un sac de preuves, les débris qu’on avait enlevé du torse de Don. A les regarder, il se demandait comment le jeune homme pouvait être encore en vie : comment pouvait-on survivre à un tel choc ? Quelle force surhumaine lui avait permis de résister ?
Au laboratoire, il vit Lindsay, penchée sur ses analyses :
- Ca va Lindsay ?
- Oui, je vais bien. Des nouvelles de Flack ?
Que pouvait-il répondre à cela ? Il savait qu’il risquait de se trahir s’il commençait à détailler l’était du policier. Flack… Don… Non, il n’avait pas la force de commenter pour le moment. Après un léger silence, il laissa simplement échapper un laconique :
- Non.
Ensuite il fut prit dans la frénésie de l’enquête : Sheldon, Danny, Lindsay, Stella, l’agent de la DHS… et puis Dean Lessing… Dean Lessing qu’il haïssait de toute son âme pour ce qu’il avait fait à Don… Dean Lessing dont, pourtant, son sang froid avait sauvé la vie.
Et maintenant il était là, face à la chambre de Don, se sentant épuisé au-delà de l’imaginable et le cœur toujours étreint de ce poids qui semblait ne plus vouloir le quitter.
Il fut soudain conscient que Stella s’asseyait à ses côtés, qu’elle lui parlait :
- En réalité, je crois qu’il n’a jamais voulu tuer qui que ce soit. Je crois qu’il voulait nous montrer qu’on est toujours vulnérable aux attaques.
Quelque part en lui une voix hurlait à l’entendre défendre, en apparence, celui qui avait cloué l’homme qu’il chérissait sur ce lit d’hôpital. Mais le Mac intègre ne pouvait pas écouter la voix de la vengeance. Lessing était avant tout un malade, pas un homme mauvais.
- Vous n’allez pas être de son côté ?
Stella semblait étonné, choquée presque de sa remarque.
- Sa méthode était mauvaise. Mais sur le principe, c’est dur d’être contre l’idée
qu’il faille protéger notre pays.
- Cette affaire vous a secoué hein ?
- Ca m’a rappelé certaines choses. Le caporal Stan Witney, soldat de garde à l’aéroport de Beyrouth. J’étais là, jeune lieutenant, à 6 h 22. Je surveillais l’entrée et puis j’ai été blessé, grièvement. On a perdu 220 marines et 21 personnes d’autres services la même matinée. Le caporal Witney est mort dans mes bras.
Le reste… Tous les souvenirs de Stan, son rire, ses plaisanteries, ses gémissements lorsqu’ils s’aimaient, et mille autres petites choses que lui seul connaissait, tout le reste n’était que pour lui…
- Il est stable ?
Mac, étonné, leva les yeux vers Sheldon. Perdu dans ses pensées, il ne l’avait pas vu arriver. Il aperçut alors Lindsay et Danny qui se tenaient devant la fenêtre de la chambre de Don, contemplant leur ami qui luttait pour sa survie. C’est Stella qui répondit à la question du légiste :
- Oui. Son évaluation neurologique sera faite demain. Les médecins font preuve d’un certain optimisme.
- D’un certain optimisme… Une autre façon de dire « Les miracles de la médecine moderne ».
- Il est sous surveillance constante. On n’est pas obligé de rester tous là à attendre, reprit Stella.
- Rien ne nous y oblige, affirma Mac.
Deux envies combattaient en lui : celle d’avoir ses amis auprès de lui pour traverser ce moment et celle d’être juste seul avec Don, d’avoir peut-être enfin l’occasion de lui dire les mots qui l’étouffaient. Stella le regarda et il eut l’impression qu’elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, et qu’elle voulait être là, près de lui, au cas où…
- C’est juste. Café noir avec deux sucres, c’est ça ? demanda-t-elle avec un sourire.
Il acquiesça de la tête et elle sortit, très vite suivie par Sheldon qui annonça :
- Je vais aller voir son neurologue pour savoir à quelle heure il passe son scan.
- Bien.
Soudain il avait envie d’être seul, envie de mettre de l’ordre dans ses pensées, dans ses sentiments. Envie de savoir ce qu’il devait faire, maintenant, après… Il entendait Danny et Lindsay discuter, comme un fond sonore auquel on ne prête pas attention :
- Bon… Tu veux que je te ramène ? disait Danny.
- Oui. A demain.
Mac s’aperçut que c’est à lui qu’elle parlait tandis que son compagnon ajoutait :
- Téléphonez s’il y a un changement.
Le lieutenant se contenta d’un signe de la main. Il n’avait pas envie de parler, trop peur peut-être de dire des choses qu’il ne pouvait pas dire, pas encore…
Et puis Stella fut de nouveau là, lui tendant un café chaud et il lui sourit :
- Je suis content que vous restiez.
- On veille les uns sur les autres et ça continuera, rétorqua son adjointe.
Oui… Ils veillaient les uns sur les autres, depuis le début. Et désormais il allait veiller sur Don, il se le promettait. Il fallait que le jeune policier vive, qu’il lui donne l’occasion de lui prouver combien il tenait à lui.
*****
Stella avait fini par s’endormir sur l’inconfortable banquette et il était entré dans la chambre de Don, le cœur serré.
L’homme qu’il aimait gisait là, sur ce lit, branché à toutes ses machines qui surveillaient ses constantes. Il semblait calme, apaisé, son souffle était régulier et Mac se prit à penser que les choses allaient bien se passer.
- Don…
Il se tenait debout, à la tête du lit et sa main gauche alla saisir la main gauche du blessé. Il tenait cette main inerte dans la sienne, il fixait ce visage inexpressif et la peur le submergea de nouveau : et s’il devait le perdre ? Et si Don mourait sans jamais savoir combien il tenait à lui ? Don… Stan… Ils ne se ressemblaient pourtant pas vraiment physiquement, à part pour leurs yeux du même bleu, mais les visages se superposaient…
Non… L’histoire ne pouvait pas recommencer.
- Si vous m’entendez serrez ma main.
Ce vouvoiement stupide !!! Il n’osait pas l’abandonner, comme si le fait de changer les choses unilatéralement allait provoquer un désastre. Il n’avait pas le droit d’afficher une sorte d’intimité qu’il souhaitait de toute son âme mais qui n’existait pas… pas encore… Pour que Don ait envie de revenir parmi eux, il devait s’apercevoir que rien n’avait changé, que son monde l’attendait, identique. S’il percevait les mots de Mac, une familiarité inhabituelle pouvait lui faire croire que son état était désespéré… ou lui faire tout simplement peur. Non… Tant que Don ne serait pas assez fort, il n’avait pas le droit de changer son attitude.
- Serrez ma main Don.
Il y avait un accent de désespoir dans sa voix tandis que lui-même pressait doucement la main immobile et flasque. Et puis le miracle eut lieu… Les doigts de Don se resserrèrent doucement sur les siens. Oh !! Ils ne risquaient pas de lui faire mal tant ils étaient faibles et sans forces, mais c’était une pression ! Une vraie pression ! Don l’entendait ! Don lui répondait ! Don allait vivre !
Mac adressa une courte mais fervente prière au ciel et il vint réunir sa main droite à leurs deux mains enlacées, abritant ainsi celle de Don dans une étreinte chaleureuse. Juste lui faire comprendre qu’il était là, qu’il l’attendait…
Juste lui donner l’envie de vivre…
Et dès qu’il serait sorti d’affaire, dès qu’il serait assez fort alors oui il lui parlerait…
Parce que la vie était trop courte, trop précaire pour perdre du temps. Il en avait assez perdu et il était prêt désormais à affronter la vérité.
A son réveil, le lieutenant Flack saurait que Mac Taylor lui avait donné son cœur et qu’il voulait partager sa vie.
FIN