Stargate SG1 - Si je t'aime - Sam/Jack - G

Une fiction pour l'anniversaire de Captain... quoique je me demande si je ne m'étais pas gourée sur ce coup-là...  

Préambule : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Brad Wright & Jonathan Glassner. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.

Personnages : Jack/Sam

Genre : P.O.V. – Romance – Songfic

Résumé : Au chevet de Sam, Jack pense à elle.



Elle s’était endormie et il la regardait, le sourire aux lèvres.

Dans cette bataille qu’elle venait de mener, il avait reconnu sa pugnacité, sa volonté de vaincre et les cris qu’elle avait poussés, ils retentissaient encore dans sa tête : s’effaceraient-ils jamais ?

Seigneur, comme il aimait cette femme !


Il ne se souvenait pas d’un jour où il n’avait pas eu envie d’être près d’elle. Depuis toujours il l’admirait ; tout chez elle lui plaisait : son intelligence, sa bravoure, son entêtement, sa capacité à toujours rebondir, mais aussi son sourire radieux, ses prunelles bleues…

Sans cette loi stupide, ils auraient été ensemble depuis bien plus longtemps…
L’avoir dans sa vie était la plus belle chose qui lui soit jamais arrivée et rien au monde ne pourrait jamais la séparer d’elle.


Le jour où enfin elle l’avait laissé pénétrer dans son monde avait été l’un des plus beaux de sa vie. Ils avaient tant de premières fois à explorer ensemble : la première sortie en amoureux, rien que tous les deux, les mains qui s’étreignent et les regards qui se parlent…, le premier baiser si chaste et si torride à la fois, la première nuit ensemble, juste dans les bras l’un de l’autre, à sentir son corps souple se détendre dans sa chaleur et la première étreinte, celle qui l’avait amené au ciel, qui l’avait comblé au-delà de ses attentes.
Il y avait eu la première dispute, les premières larmes…

Tellement de souvenirs, tellement d’amour partagé…

Et puis il y avait eu cette nouvelle, son visage à la fois inquiet et heureux, et lui, lui qui l’avait simplement regardée sans comprendre, sans être sûr d’avoir bien entendu, avant de la serrer contre lui tandis que son cœur débordait de joie, d’amour, de gratitude…


Leur enfant, leur miracle…

Il était là, si petit et tenant déjà une telle place dans leur cœur.

Leur enfant, leur bataille…

Ou plutôt sa bataille…

Cette bataille qu’elle avait menée durant plus de trente heures, refusant l’anesthésie, se cramponnant à lui lorsque la douleur se faisait trop assassine, criant lorsqu’il lui fallait l’extérioriser.

Et lui, tout ce qu’il avait pu faire, ça avait été de l’encourager, de baiser ses lèvres sèches, d’essuyer la sueur qui perlait sur son front, de lui susurrer des mots tendres à l’oreille…

Il avait eu peur comme jamais auparavant, peur de la perdre, peur de perdre le fruit de leur amour…

Et puis il y avait eu ce cri, ces pleurs…

Papa ! Par la magie de son amour, elle l’avait rendu père.

Désormais ils étaient une famille.


Elle s’appuyait sur ses oreillers et lui souriait de son sourire lumineux, fatigué cependant. Ils avaient dû recevoir toute l’équipe, supporter les sourires, les compliments, les traits d’humour pas toujours drôles…

C’était la rançon à payer lorsqu’on a des amis, lorsqu’on est un dirigeant aussi charismatique que chacun d’eux l’était.

Et maintenant ils étaient là, juste tous les trois : elle tenait leur fils dans ses bras, et durant une seconde il eut la vision de la maternité éternelle, cette vierge à l’enfant que toutes les civilisations ont louée.

Et l’amour déborda dans les larmes qui inondèrent son visage avant qu’elle ne lui ouvre les bras et qu’il s’enfouisse dans sa poitrine pour se rassurer à sa chaleur, à son odeur, tandis que ses doigts venaient se poser sur l’enfançon qui représentait la pérennité de leur union, quoi que leur réserve l’avenir.


- Jack…

Elle avait posé sa main douce sur ses cheveux et le caressait et son cœur se gonflait de bonheur.

Il aurait pu rester ainsi contre elle jusqu’à la fin des temps.

Et puis Jonathan s’agita, déjà exigeant, cherchant à son tour le sein de sa mère, leur rappelant que désormais leur monde se conjuguait à trois.

- Petit tyran… Je crois qu’il veut déjà sa maman pour lui tout seul.

- Alors il faudra qu’il apprenne à partager, rétorqua calmement Sam, les yeux amoureusement fixés sur ceux de son époux. Parce que personne au monde ne me fera renoncer à toi.

Quelques mots si simples et qui le rassuraient à cet instant où il se demandait si désormais il devrait toujours passer en second. Par quelle magie avait-elle ressenti son hésitation, cette question qu’il n’osait pas poser de peur de paraître ridicule ?

Sans doute la même alchimie que celle qui lui faisait savoir quand elle avait mal, quand sa journée s’était mal passée, quand quelque chose la perturbait.
Ce miracle qui tenait en cinq lettres : amour.


Oui. C’était ça.

Elle et lui.

Eux.

Et ce petit être qui vagissait entre eux, qui avait les yeux de sa mère et le front de son père et qu’ils couvaient d’un air attendri.

La vie les avait gâtés, il en était conscient.

Ce fut à cet instant précis, dans cette chambre d’hôpital, que le général Jack O’Neill se fit le serment que rien jamais ne pourrait le séparer de cette femme et qu’il tuerait quiconque tenterait de salir leur amour.


Chanson de Daniel Guichard

Très belle songfic Cissy, :j\'aime: :j\'aime:

Belle songfic Dame Cissy Un petit bout de chou qui vient combler de bonheur ses parents

Trop mignon :j\'aime:

C'est trop mignon

Merci Marguerite...

magnifique OS et tres belle chanson

Merci Tsunade

C'est très mignon. Très romantique aussi :)

Merci Loveoscar!