Voilà un nouveau tome de la collection ouin-ouin du soir. Pas de cochonneries donc ça peut être mis devant l'horizon.
Je préviens toutefois, le vocabulaire employé est parfois "cash et direct" mais le tout dans un but humoristique.
Pour la lire en pdf
http://fr.quozpowa.com/QuozUpload/12253189601357728036Florian_et_le_banc.pdfLes personnages ne m'appartiennent pas et je ne tire aucun profit de leur utilisation dans cette fanfiction et dans ce montage--------------------
Florian et
Thomas étaient en vacances. Le barman avait convaincu son compagnon de lâcher ses dossiers pour un week-end et ils étaient partis se ressourcer en amoureux dans un endroit calme où ils pourraient se reposer et profiter l'un de l'autre.
Ils se baladaient main dans la main en pleine nature au bord d'un lac et respirant à pleins poumons
-Aaah qu'est-ce qu'on est bien ici.
-C'est vrai, c'est bon d'être rien que tous les deux.
-Regarde le lac. Avec cette chaleur, ça ferait du bien un petit plongeon.
-Oui dommage
-Dommage quoi?
-Qu'on ait laissé nos maillots au pavillon
-C'est pas grave ça, il n'y a personne.
Florian dévisagea
Thomas en craignant d'avoir compris ce qu'il voulait dire.
-Et alors?
Thomas, un sourire coquin aux lèvres, prit Florian par la taille et colla son bassin au sien d'un air aguicheur.
-Beh, on ne risque pas d'être vus, alors on pourrait peut-être
-
Thomas, non! Pas question
-Pourquoi?
-Parce que...........ça ne se fait pas, si quelqu'un arrive, je n'ai pas envie d'être arrêté pour attentat à la pudeur.
-Oh mais personne ne nous verra.
-ça t'en sait rien..........En plus, elle doit être glacée.
-Justement il fait chaud, ça nous rafraichira................Allez Flo, s'il te plait, pour me faire plaisir
-
Thomas.......Tu sais que je n'aime pas trop ça
-Quoi? Te baigner?
-Non m'exhiber!
-Tu ne le feras que devant moi parce que, en fait, tu peux ne pas me croire mais ça me plairait pas trop non plus qu'il y ait des mateurs, tes fesses, elles sont qu'à moi
-C'est ça oui. Je suis certain que tu te marrerais comme une baleine si on se faisait choper le cul à l'air.
-De toutes façons, on risque rien, regarde, il y a personne.........Allez mon amour
Le barman avait glissé sa tête dans le cou de Florian et lui mordillait l'oreille, alors que ses mains malaxait ses fesses pardessus le tissus.
-Bon, ok, mais je te jure qui s'y on se fait choper, t'es pas près de revoir la couleur de mes fesses.
Un large sourire éclaira le visage du plus jeune.
-Yes!................En parlant de couleur, elles vont en changer si tu les mets au soleil, ça sera encore plus bandant, des fesses toutes dorées. Miam!
Florian haussa les épaules devant cette réplique de son compagnon et ôta ses vêtements et les plia soigneusement avant des les déposer sur un banc en bord de lac.
Thomas qui était déjà dans l'eau l'appela.
-Flo, bon sang, tu viens?
-Oui oui j'arrive.
Il se dirigea à son tour vers le lac, en prenant soin de cacher ses attributs avec les mains, et y pénétra lentement en s'aspergeant la nuque d'eau.
-Mais qu'est-ce que tu fiches?
-C'est pas bon d'entrer dans l'eau d'un coup, on ne te l'a jamais dit.
Thomas envoya une petite vague d'eau avec le bras et nagea en direction de son compagnon, auquel il se colla.
-
Thomas arrête!
-Quoi t'aimes pas que je vienne près de toi.
-Je parlais du fait de m'éclabousser. Bbrrrr, en plus elle est pas chaude, je ne pense pas que je vais y rester très longtemps.
-Oh mais ne t'inquiète pas mon amour, on va pas tarder à avoir beaucoup plus chaud.
Pour joindre le geste à la parole,
Thomas embrassa son compagnon. De sage et amoureux, le b**** se fit rapidement plus langoureux et les mains glissèrent sur les corps humides. Sentant le désir monté en lui, Florian s'écarta.
-On devrait peut-être se calmer
-Pourquoi?
-Comment ça pourquoi? Déjà être découvert à poils en pleine nature, j'aurais du mal à m'en remettre mais alors être surpris en train de faire l'amour, là, je meurs direct!
Thomas pouffa de rire et se rapprocha à nouveau de son homme. Et cette fois, il noua ses jambes autour de sa taille avant reprendre leurs baisers.
-J'ai envie de toi Florian
-
Thomas, je suis sérieux. On peut pas faire ça ici.
-Mais moi aussi je suis sérieux! Je le suis toujours quand il s'agit de faire l'amour avec l'homme de ma vie.........En plus t'en as envie.
Et pour prouver à Florian qu'il ne pouvait cacher son véritable désir, il plaqua sa main sur son entrejambe déjà bien durcie et commença à lui caresser doucement. Mais le juge lui prit la main et lui plaça sur la tête.
-Tu sais c'est quoi ça?
-Euh........une tête
-Oui parfaitement! Et tu sais à quoi ça peut servir?
-Non
-A raisonner quand une autre partie de notre corps veut imposer ses envies, en l'occurrence la partie où tu avais ta main. Et ce raisonnement me dit: on ne peut pas faire l'amour ici.
Thomas regarda son compagnon avec un air éberlué, parfois ils n'étaient vraiment pas sur la même longueur d'ondes. Sa difficulté à se lâcher et à faire preuve d'un peu de fantaisie contrastait avec son caractère beaucoup plus ouvert et spontané. Mais cette façade sérieuse était une des choses qui l'avait en fait, fait craquer et il adorait par dessus tout le titiller pour qu'il laisse tomber ses barrières et qu'il perde alors toute retenue.
Ce fut au tour du barman de prendre la main du juge et de la placer sur sa poitrine.
-Bon et ça c'est quoi?
-Des pectoraux?
-Non! Un coeur Florian et peu importe ce que nous dit la tête, celui qu'il faut toujours écouter c'est son coeur parce qu'il n'y a que lui qui sait vraiment ce dont le corps et la tête ont besoin.............Et mon coeur à moi, il me dit que seuls au milieu d'une nature magnifique, dans un coin des plus paisibles, c'est le moment idéal pour nous aimer.
Florian agita la tête de gauche à droite en souriant.
-Que veux-tu que je réponde à ça?
-Rien, juste que tu m'aimes et que tu as envie de moi.
-Je t'aime
Thomas ............et j'ai envie de toi.
Satisfait de lui,
Thomas embrassa son homme, ravi d'avoir une fois encore eut raison de lui.
Ils s'engagèrent alors dans une étreinte des plus amoureuse bercée par le chant des oiseaux que seuls venaient interrompre leurs râles de plaisir.
Quand ils eurent savouré le plaisir ultime de leur deux corps en fusion, ils restèrent un moment dans l'eau à se prélasser, chahuter, s'embrasser bref se laisser aimer et profiter de ces instants à deux.
-
Thomas, je commence vraiment à avoir froid dans cette eau, je vais sortir je crois.
-Du veux encore que je te réchauffe.
-Non ça suffit, on va sortir, sécher au soleil, se rhabiller et rentrer. T'es pas d'accord?
-Si ça me va, en plus comme ça, il sera tout juste l'heure d'aller manger un bout.
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois et sortirent donc du lac.
-Bbbrrr, t'as raison qu'elle est pas si chaude que ça, ça va nous faire du bien de nous laisser lécher par le soleil. Viens on va se mettre sur le banc....................Allez couche-toi
-Si je me couche, il n'y aura plus de place pour toi
Thomas.
-Pas grave, je vais te faire un p'tit massage
-Aaah ça je dis pas non.
Florian s'allongea donc sur le ventre et son compagnon entreprit de le masser. Encouragé par les doux gémissements de son homme, le barman s'adonna à sa tâche pendant de longues minutes.
-Mmmh pourquoi tu arrêtes?
-ça va faire un quart d'heure que je te masse
-Et alors? Encooore
-Non, gourmand, ça suffit, allez hop debout
Thomas claqua les fesses de son homme et se leva pour se rhabiller.
-Non, je reste là, je suis trop bien
-T'es bien les fesses à l'air toi maintenant.
-Oui, ça fait du bien le soleil. Laisse-moi encore un peu en profiter.
-Ok, 10 minutes monsieur le juge, pas une de plus.
-D'accord.
Thomas s'allongea lui, à même le sol et se relaxa également en se laissant caresser par les rayons du soleil.
Ils étaient tous les deux si bien, qu'ils s'assoupirent et ne s'éveillèrent qu'une demi-heure plus tard,
-Flo, debout, faut qu'on rentre maintenant.
-Oh mince, je me suis endormi
-Moi aussi..........On y va?
-Oui.
Florian voulut se lever mais blêmit en n'y parvenant pas. Il réessaya sans guère de succès.
-Qu'est-ce que tu fous Florian, lève-toi
-Je peux pas
-Comment ça tu peux pas?
-Je suis coincé
Thomas-Tu t'es coincé le dos? Tu veux que je t'aide?
-Non, c'est pas le dos. J'ai mon...........enfin mes...........Je peux pas me lever
Thomas-Bon Florian, je ne comprends rien, qu'est-ce qui t'empêche de te lever.
Florian était à la fois gêné et apeuré de la situation.
-Pppffff, j'ai mes parties intimes qui sont coincées entre les deux planches du banc, c'est clair comme ça?
-Quoi?............Non!
Thomas eut beau se mordre la lèvre, il ne parvint pas à se retenir d'éclater de rire malgré le regard fusillant que lui lançait son compagnon.
-
Thomas, c'est pas drôle!
-Excuse-moi, mon amour. Mais tu peux vraiment plus bouger?
-Beh non, je peux plus bouger, tu crois quoi!
-Ok, ok, t'énerve pas..........Je vais essayer de voir ce qui ne va pas, attends.
Thomas s'allongea sous le banc et constata qu'effectivement les attributs de son homme ne pourrait jamais repasser entre les planches du banc vu leur taille et l'espace dont ils disposaient.
-Bon sang, Florian, comment c'est possible ça? Le banc ne peut pas avoir rétréci.
-Ah bravo, Sherlock, je confirme que ça ne peut pas être le banc.
-T'as grossi des couilles et de la queue en dormant?
-
Thomas!
-Beh quoi? Si c'est pas le banc qui a rétréci c'est forcément toi qui a grossi.
-L'eau
Thomas!
-Quoi l'eau? C'est de l'eau magique aromatisée au viagra?
-Mais t'es idiot ou quoi, réfléchis! Elle était froide et on y est resté un moment, donc mes...........enfin tu vois, c'était un peu diminué en sortant ce qui a dû leur permettre de passer et là tout a repris sa taille.
-Ah m****!............Bon, restons calme, ça va aller.
-MAIS NON ÇA VA PAS ALLER!!!!
-Flo, relaxe, si c'est passé, ça repassera, faut juste trouver comment faire.
Alors que Florian s'énervait de plus en plus et tentait désespérément de se relever,
Thomas se triturait l'esprit pour trouver une solution.
Soudain, il se remit sous le banc et entreprit de caresser le membre flasque de son homme.
-Mais ça va pas
Thomas, qu'est-ce que tu fais?
-Beh je me dis que t'as peut-être les couilles un peu pleines, donc que si je te les vide avec amour, ça te décoincera peut-être.
-Mais t'es malade! Arrête ça tout de suite!
-Mais..........
-
THOMAS!
-Ok monsieur je sais tout, t'as une meilleure idée?
-Non, enfin si peut-être, va chercher de l'eau et tu m'asperges, comme elle est froide, ça ira peut-être.
-Et je la prends comment cette eau?
-Cherche un truc.
-Je vais la prendre dans ma bouche et je...........
-Non! Ne le dis pas! ............ça n'ira pas.
Thomas pouffa à nouveau de rire en se rendant compte que son compagnon avait lu dans ses pensées concernant la manière dont il comptait s'y prendre.
Après un long moment de réflexion, les deux hommes durent se rendre à l'évidence qu'ils ne parviendraient pas à libérer Florian et après maintes discussions, ce dernier accepta que son compagnon appelle de l'aide. Ne sachant qui appeler étant donné qu'ils étaient loin de chez eux, il téléphona aux pompiers qui malgré leur professionnalisme eurent bien du mal à garder leur sérieux en découvrant le pauvre malheureux.
Le banc fut finalement scié et Florian, le rouge aux joues et la tête basse, se précipita sur ses vêtements, tandis que son compagnon remerciait chaleureusement ses libérateurs. Ceux-ci repartirent en leur promettant qu'ils n'enverraient aucune facture pour le déplacement étant donné, les bonnes parties de rigolade qui allaient découler de cette intervention, une fois rentrer à la caserne.
-ça va mieux mon amour?
-Toi, tu ne me parles pas!
-beh tu vas pas m'en vouloir quand même, j'y suis pour rien.
-Bien sûr que si, je voulais pas me déshabiller, c'est toi qui a insisté, je me fais toujours avoir avec toi.
-Oh Florian, c'est pas bien grave et tu verras nous aussi, on finira par en rire.
-Toi surtout, vu que tu en ris déjà! Mais moi jamais! Tu te rends compte quelle humiliation, je viens de subir.
Thomas se rapprocha de son compagnon et l'enlaça.
-ooh mais c'est rien du tout, c'est des pros les pompiers, ils n'en parleront pas.
-Bien sûr que si, ils l'ont dit qu'ils allaient bien en rire avec leurs collègues.
-Mais c'est pas grave, aucun ne te connaît de toutes façons.
-Oui c'est vrai.............Mais quand même...............En tous cas, je te préviens, je suis pas près de me refoutre à poils ailleurs que chez nous.
-D'accord mon amour, plus jamais je ne te ferai l’amour ailleurs que dans notre lit douillet.
Mais le sourire en coin de
Thomas traduisait sa certitude qu'en laissant passer un peu de temps, il ferait à nouveau faire ce qu'il voudrait à son juge quand l'envie, lui prendrait.
FIN
Je vous mets aussi l'article qui a inspiré ce tome 'ouin-ouin"