Les experts Manhattan - Toi et moi - Don/Danny - G

Je continue à reclasser les vieilleries: ici celle de l'anniversaire de Finleysf (qui, elle, n'est pas encore tout à fait une vieillerie...  )

Préambule :
Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Ann Donahue & Anthony E. Zuiker. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.




Simplement tous les deux, loin du labo, loin des collègues, loin de New York.

Simplement tous les deux, ne plus vivre cachés, se promener sur la jetée, main dans la main, s’enlacer, s’embrasser…

Simplement tous les deux, juste quelques jours… Faire le plein de souvenirs, le plein d’amour.


Six mois. Six mois aujourd’hui que nous avons sauté le pas, que d’amis nous sommes devenus amants.

Six mois.

Six mois de joie et de frustration, six mois de bonheur et de déception, six mois de fous rires et de colères, six mois d’aveux et de mensonges.

On s’est parlé à cœur ouvert, on s’est découverts, jour après jour, nuit après nuit. Tu m’as fait connaître d’autres désirs, d’autres plaisirs…

Près de toi je me sens enfin entier : j’ai trouvé cette paix qui me manquait, cet épanouissement dont je rêvais.

Tu me les as dit ces trois mots dont je rêvais… et je te les ai renvoyés en écho.

Pourtant tu continues à vouloir cacher notre amour à nos amis, à nos collègues… On arrive et on repart chacun de son côté…

Parfois j’en arrive à douter qu’il y ait un « nous ».


Je voudrais avoir le droit de t’embrasser si l’envie m’en prends, de te dire les mots que je retiens…
Je voudrais cesser de jalouser tous ceux et celles qui s’approchent de toi, toutes ces femmes qui te font les yeux doux, qui n’attendent qu’un geste de toi. Je sais bien, au plus profond de moi que ce geste tu ne le feras jamais, mais ce serait tellement plus simple si elles savaient, si tous savaient que tu es à moi, rien qu’à moi…

Non… Tu n’es pas ma chose, bien sûr… Jamais je ne t’enfermerai dans une cage dorée. Mais simplement je voudrais passer de l’ombre à la lumière, que chacun sache que nous sommes deux, et que nous sommes heureux.

Laissons-nous le temps, c’est ce que tu dis toujours…

Le temps pourquoi ? Le temps d’être sûr ? Mais je le suis et je sais que tu l’es aussi.
Le temps d’avoir le courage ? Quel courage ? Aurais-tu honte de nous ? Honte de moi ?

J’ai besoin de vivre au grand jour, de vivre près de toi sans me soucier des autres.


Ici ou ailleurs… Qu’est-ce que ça change ?

Partons ensemble si tu veux, là où personne ne nous connaît, là où personne ne nous sait.

Partons ensemble pour nous aimer, pour profiter de ces petits riens qui sont si importants : prendre ta main dans la mienne, partager le même cornet de glace, te passer de la crème sur le dos pour que le soleil ne te brûle pas, pouvoir te taquiner sur tes ronflements, pouvoir t’embrasser si l’envie m’en prend.

Partons pour quelques jours ou pour toujours… Vivre au grand air, vivre au grand jour.
Le grand amour ne peut survivre derrière une porte fermée…
Partons pour essayer…

Et au retour… Au retour… J’espère simplement que tu ne pourras plus accrocher notre amour dans ce placard où il dépérit, j’espère qu’enfin tu l’enfileras fièrement pour prouver combien il est beau, combien il est grand !


Tu vois, aujourd’hui je t’écris… Je t’écris parce que j’ai peur… Peur que tu me dises non… Peur que tu ne m’écoutes même pas jusqu’au bout… Peur que ta propre peur me paralyse, me bâillonne, m’étouffe…
Mais réponds-moi… Un mot, un geste, un signe…

Dis-moi que nous allons partir là-bas, ensemble, rien que toi et moi… Tenter l’aventure loin des nôtres si tu préfères, mais au moins essayer…

Et après…
Et après…

Quoi qu’il en soit je t’aimerai…


Danny laissa tomber la lettre qu’il avait trouvée sur sa paillasse et son regard mouillé de larmes accrocha, au-delà de la paroi vitrée, le visage de son amour, qui le regardait, inquiet.

Il s’en voulut de lui faire vivre ça, de l’obliger ainsi à se cacher, d’être trop lâche pour avouer leur liaison au grand jour. Qui y trouverait à redire ? Leurs collègues semblaient avoir l’esprit assez large pour accepter leur relation. Et ceux qui ne l’auraient pas, qu’importait : de toute façon ceux-là ne comptaient pas parmi ceux qu’il aimait ou qu’il respectait.

Il savait qu’il avait trouvé la personne avec laquelle il voulait partager le reste de sa vie, celle sans qui il ne serait pas entier : alors pourquoi hésiter ?

Alors il sourit et il articula un « oui » muet tout en envoyant un baiser du bout de ses doigts, peu soucieux qu’on puisse le voir.

Le visage de Don s’illumina à cette réponse et à son tour il répondit d’un baiser envoyé.

Et tandis qu’il se détournait pour se rendre à son enquête, son cœur bondissait de joie : demain ils seraient là-bas, ensemble, au grand jour.

Demain pour eux, la vie à deux commencerait vraiment.


Chanson de Guillaume Grand

Magnifique texte, très belle déclaration d'amour heureusement partagée par un Danny qui est enfin prêt pour vivre une relation amoureuse au grand jour...

Merci Cat'!

une lettre toute en émotion , l'envie d'un amour reconnu

magnifique

ce soir c'est la tendresse ça réchauffe belle déclaration,

Merci à vous deux!

Joli, bien écris bon c'est du Don/Danny et pas du Don/Mac mais ça se laisse lire ......

Un très joli texte qui réchauffe le coeur en cette période glaciale.

Cissy.

:j\'aime: :j\'aime: :j\'aime:
Texte que j'avais beaucoup aimé et qui est bien au chaud dans mon pc :j\'aime: Don et Danny, je craque toujours autant pour ces deux-là


Merci encore et merci de remarquer que je ne suis pas encore, j'aime bien le "tout à fait", une vieillerie

T'inquiète Finleysf, tu arriveras bien à l'être tout à fait un jour!!!
Merci à vous toutes!

Magnifique texte Cissy !!

Ravie que tu l'aies aimé Captain!

Merci pour ce joli songfic!

:j\'aime:

Et merci de ton commentaire...