j'avais oublié de les poster , voici les deux derniers chapitres.
''Je l'aime''
Le médecin écossais n'en revenait pas.
- vous l'aimez ? Vraiment ?
- plus que tout
- et depuis quand ?
- le lycée
- vous mentez !
Sheppard n'avait toujours pas relevé la tête
- je l'ai aimé du moment où j'ai croisé son regard.
La voix du militaire était si rempli d'émotions que l'écossais le crut enfin.
- pourquoi n'avoir rien dit ?
- j'avais peur. Je sais c'est idiot. Et après ça, je ne savais pas comment lui dire. Dix sept ans s'étaient écoulés.
- il a souffert par votre faute
- je sais
- retrouvons-le
- oui, ainsi que votre Lorne
- comment ?
- je suis jaloux de lui vous savez, il n'a pas eus peur d'aimer
- vous pouvez remédiez cela
- j'y compte bien.
John lève enfin la tête et fait un léger sourire à Carson, qui lui rend.
- Zjistil jsem!
Le cri de Radek les surprenne. Ils courent dans le laboratoire du tchèque. Ce dernier les voyant
- j'ai trouvé, je sais où se trouve Rodney et le major Lorne.
Un mauvais sourire étire les lèvres de Sheppard. Il pensait comment trucider ce maudit génii.
- il faut prévenir Elisabeth dis Beckett
L'accent écossais fait sortir John de ses idées de torture.
- vous avez raison, allons y vite, comme ça nous pourrons partir dans l'heure.
Du côté de Rodney et Lorne...
Ils étaient enfermés dans une minuscule cellule. Après plusieurs essais infrectueux d'ouverture de porte, les deux prisonniers étaient assis près l'un de l'autre contre le mur.
- dites docteur Mckay
- Rodney
- pardon?
- vue ce que vous avez fait pour moi, il est légitime que vous m'appeliez par mon prénom
Le major sourit
- Rodney, puis je vous demander pourquoi vous dîtes toujours que Carson fait du vaudou?
Le canadien sourit à son tour.
- nous étions enfants. Onze ans me semble-t-il. Nous avons fait un exposé sur La Nouvelle Orléans. Dont le vaudou. Peu de temps après j'ai du aller à l'hôpital. Carson est venu me voir, et m'a dit que nous avions eus la meilleure note. Le médecin qui était dans la chambre nous a félicité et à demander sur quoi été notre exposé. Nous lui avons répondu bien entendu.
Rodney émis un petit rire
- la raison est ridicule au fond, mais ce médecin était de la Nouvelle Orléans. J'ai donc fait le lien dans ma tête de onze ans, étant donné que ce médecin était de là-bas, il devait faire du vaudou. Et c'est resté comme ça. Enfin quand j'ai grandi j'ia compris, mais c'est resté en Carson et moi.
Evan souriait au scientifique. Il voyait vraiment un homme différent de ce qu'il avait pensé avant.
-dîtes moi Major
- Evan. Je vous appelle par votre prénom, faites en de même.
- bien. Evan. Comment êtes vous tombez amoureux de notre bon Carson.
Le militaire rougit un peu.
- du jour où je l'ai rencontré, je l'ai apprécié. Il était si gentil, doux, quand il nous soignait, on aurait dis que c'est lui qui avait le plus mal. Je trouvais ça adorable. Mais j'ai été séduit le jour où j'ai eus une déchirure à l'épaule. Il m'a dorloté. C'est bien le mot. Quand il posait ses mains sur moi, mon coeur battait la chamade. Quand son regard bleu se voilait devant ma douleur, je n'avais qu'une envie, le prendre dans mes bras pour le rassurer. Mais étant membre de l'armée américaine, je ne pouvais pas tenter quoique ce soit. J'ai voulu prendre des distances, enfin, essayer de ne plus fondre quand il étai présent, mais ce n'était pas évident. Jusqu'au jour où il est venu me faire la leçon. Ce jour là j'ai craqué, et je ne le regrette pas. Je suis prêt à quitter l'armée pour lui.
- viendra le jour où vous pourrez vous aimez sans craindre pour votre carrière, et puis cette loi est pour ce de la terre, vous êtes sur Atlantis.
Un sourire, une forte pression sur la main de l'autre. Un tendre moment amical mais qui prit fin quand un garde entre et amène le canadien sous les cris du militaire.
dernier chap
Il ne sait plus depuis combien de temps il cri le prénom du canadien quand il entendu du bruit de l'autre côté de la porte. Il se tient prêt à frapper quand la porte s'ouvre sur le colonel Sheppard et son amant.
Sans tenir compte de son supérieur, Lorne s'approche de Beckett, le prend dans ses bras et lui vole un baiser. Carson caresse son visage blessé
- ça va ?
- ça ira mieux quand nous rentrerons sur Atlantis, mais te voir me fait énormément de bien.
Sheppard n'avait rien dit, il comprenait qu'ils avaient besoin de quelques minutes à eux. C'est Lorne qui coupe le moment tendre entre son amant et lui.
- Colonel, un garde a amené Rodney. J'ignore depuis quand, mais je pense savoir où.
- nous vous suivons major.
Sheppard lui donne une arme.
Ils avancent lentement, retrouvant sur le chemin Ronon et Teyla.
- c'est là murmure Lorne
Sheppard voit devant une porte deux gardes. Il fait signe à Ronon et Teyla de s'occuper des gardes.
- à trois, murmure à son tour Sheppard.
Le décompte arrive au final. Ronon et teyla font ce qu'ils ont à faire pendant que John, Evan et Carson entre dans la pièce.
Il n'y avait que Kolya qui frappait Rodney qui était torse nu. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les deux militaires avait mis en arrêt le génii. Ils l'avaient ligoté. Carson lui était près de son ami.
- Beckett, pouvez vous faire sortir Rodney demande Sheppard
Le médecin regarde son amant. Ce dernier le regard déterminé acquiesce.
- je vais vous aider propose le satédien qui était à l'entrée de la pièce. Teyla les suit vers la sortie. Ils n'ont rien demandé, ils ont entendu. Plusieurs coups de feu ont été tiré à peine étaient-ils éloignés de quelques pas.
Cette fois, les deux équipes entières et SGA4 qui était venu en renfort, tous rentre sur Atlantis.
Allongé sur les lits de l'infirmerie, Rodney et Evan se sourient.
- vous croyez qu'il prépare ses potions vaudou ? demande Evan
- je pense plutôt qu'il prépare le sacrifice d'un poulet athosien
Carson qui était à un mètre d'eux à écrire leur dossier
- vous n'avez pas finis
- maintenant que j'ai un camarade de jeu pour taquiner mon écossais adoré, pourquoi j'arrêterai ?
- et tu sais bien, mon cœur, je t'aime
Le médecin ne répond rien
- ah, je crois que vous l'avez fait rougir à un point où sa voix est bloquée
- Rodney !
- ah non, il a encore sa voix
Evan riait, en plus d'un petit ami adorable, merveilleux et la liste serait trop longue, il avait aussi trouvé un ami en la personne de Rodney.
John ne savait pas comment faire, il avait envie d'aller voir son scientifique, mais il avait peur que le rapprochement qu'ils avaient soit effacé de nouveau à cause de Kolya.
En entendant le cri de Carson et le rire de Lorne, il se décide à entrer.
- eh bien docteur, vos patients vous en font voir ?
- colonel, je suis heureux de vous voir.
- comment ça tu es heureux de le voir ? demande Lorne
Le médecin le boude
- pouvons-nous aller dans mon bureau ?
- je vous suis répond le colonel
- Carson essaie une autre fois Evan, mais rien
- allez, ne vous en faites pas, un petit câlin et des mots doux et il est tout à vous
- vous croyez demande Lorne avec une moue triste
- oh oui, je le connais bien
Dans le bureau de l'écossais.
- qu'y a-t-il docteur ?
- je me suis dit que vous appréhendiez la rencontre avec Rodney
Le militaire acquiesce.
- vous pouvez y aller sans crainte. Par contre, je vous conseille d'attendre demain, à sa sortie pour lui parler sincèrement, il a besoin d'une bonne nuit de repos.
- je vous remercie.
Ils sortent et retournent auprès de Rodney et Evan. Ce dernier prend la main de son amant et la serre
- colonel, je me doute que vous aviez compris en nous voyant sur cette planète, mais même si ça doit mener à une suspension, je m'en moque. J'aime Carson, Monsieur, et rien ne pourra m'en empêcher.
Le colonel lui sourit.
- vous avez raison, l'amour est le plus important, et puis le DADT est une loi terrienne, nous sommes dans la galaxie de Pégase.
- merci monsieur.
Carson les larmes aux bords des yeux se penche sur son amant et l'embrasse tendrement. Un tel geste prouve combien il l'aime.
Rodney les regardait, il les enviait, il aimerait connaitre cela.
- Rodney ?
Le canadien regarde John qui venait de l'appeler
- avant qu'il ne le remarque
Rodney fronce les sourcils puis sourit en voyant la barre de chocolat.
- merci John, pour tout.
Un geste, un début. La main qui tenait la barre chocolatée avait lâchée cette dernière pour prendre la main du militaire.
Au bout d'une petite heure, le colonel laisse son scientifique et le major.
Le lendemain, le médecin avait libéré de bonne heure le canadien. Ce dernier s'était arrangé avec le militaire. Ils étaient les deux seuls patients, malgré cela, Carson était de garde. Pour profiter de son amant, Lorne devait rester. Et vu ce qu'avait fait le militaire pour lui, Rodney était heureux de laisser les amoureux entre eux.
Le canadien allait donc au mess, quand il y vit le colonel, il s'avance vers lui
- bonjour John
- Rodney, vous êtes déjà sorti ?
- j'avais besoin de café et Carson me l'interdit quand je suis à l'infirmerie.
Sheppard sourit.
- Rodney, je pourrai vous parlez,
- bien sûr
- en privé
- allez y
- non, après le petit déjeuner, dans mes quartiers ?
- euh oui, d'accord
John baisse la tête pour cacher con sourire, et Rodney fait de même pour cacher ses rougeurs.
Leur gêne est coupée par l'arrivée du satédien et de l'athésienne de leur équipe.
Après le petit déjeuner, comme convenu, le militaire et le scientifique vont dans les quartiers du premier.
John demande à Rodney de s'asseoir. Le seul endroit est sur le lit. Il s'assoit à ses côtés.
- je dois vous dire quelque chose depuis longtemps, mais la peur m'en a empêché. Ne pensez pas que j'ai joué avec vous car c'est faux. Jusqu'à il y a peu, la peur m'habitait toujours, mais le risque de vous perdre m'a fait comprendre que ma plus grande peur, c'est de ne plus vous avoir.
- John ?
Le militaire lui prend la main et le fait tourner pour que leur regard s'accroche.
- je sais qui tu es. Ce sourire ne voulait pas dire ''quel idiot'' mais '' lui aussi m'aime''.
Rodney comprenant essaie d'enlever sa main, mais John la retient fermement.
- ne me fuis pas Meredith, je t'en supplie. Ça fait dix sept ans que j'attends pour te dire cela, dix sept ans que ton regard de la première fois ce soir là à la bibliothèque m'obsède.
La vois légèrement tremblante
- je t'aime. Du jour où je t'ai vu sourire à Beckett, je t'ai aimé, j'étais jaloux. Je voulais ce sourire pour moi. je t'aime Meredith Rodney Mcskay.
Des larmes silencieuses glissent le long des joues du canadien. Le militaire relâche la pression sur les mains de son scientifique. Il passe une de ces mains sur le visage de son canadien, avançant légèrement son visage, laissant le temps à Rodney de refuser ce qui allait suivre. Mais Rodney attendait cela depuis trop longtemps pour fuir.
C'est ainsi que dans un moment tendre salé, qu'ils eurent leur premier baiser, enfin pour Rodney. Car pour John, c'était la deuxième fois qu'il touchait les lèvres de son canadien, mais cela, ça restera son secret.
Ce soir là, dans les bras de John, après de tendres étreintes, et de doux bisous, Rodney s'accordait à dire pour une fois, que les contes de fées peuvent exister.
FIN