Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13

Invité

j'imagine à quel point c'est difficile pour alex. ce n'est pas son père, ni sa mère qui est morte mais tout de même.
mais la réciproque est tout aussi vrai.
et alex fait la connaissance de personnes, les jumeaux, que dans son monde elle ne connait pas!
ça doit être vraiment étrange tout de même!

Oui ça doit être étrange et j'aimais bien l'idée de créer à Alex une famille alternative avec des têtes connues mais de grosses différences ;)

Merci pour ton message, à bientôt :j:aime:

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Invité

Alex et ses compagnons ont atterri sur une Terre bien éprouvée. Un sort qui probablement ne sera jamais celui de leur Terre. Et forcément les êtres humains ont suivi l'évolution de cette Terre en reconstruction. William a eu un destin hors du commun. Aucune Alex pour profiter d'un père président, mais deux fils qui lui rappellent les jours heureux avec sa femme.

Notre Alex va de surprise en surprise, c'est un voyage qui laissera des traces importantes dans son coeur. Jack bis se sent déjà comme chez lui. Que ce soit ici ou ailleurs, Jack et Sam semblent être inséparables.

En effet, la famille Roslin est un peu différente mais Alex se rendra sans doute compte de la chance qu'elle a :)
En tout cas, ce monde lui a permis de rencontrer son "frère" disparu, c'est cool pour elle.

Et Jack bis, en effet sera bien à l'aise avec une autre Sam Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 10 3625688270

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CHAPITRE 46

Je suis restée avec ma ”famille” encore un peu puis Jack décida qu’il était temps de partir.

”Ce fut un plaisir de te connaitre Alex” me dit Edward.

”Moi aussi, vraiment ! Je pourrais dire à mon frère que son jumeau est aussi agréable que lui.”

Mes deux ”frères” m’embrassèrent, puis le Président Roslin me serra dans ses bras. Je le sentais ému mais il ne pouvait se permettre d’être trop démonstratif. Jack bis nous fit également ses adieux et me confia une lettre pour ma Sam.

Je trouvais étrange de venir dans ce monde et de repartir sans un des membres de l’équipe si rapidement… Mais Jack avait raison, on ne pouvait pas se permettre de rester trop longtemps, notre univers nous attendait, avec notre lot d’obligations.

Daniel proposa au Dr Carter de le contacter en cas de besoin, maintenant qu’un lien pouvait s’établir entre nos deux réalités. Cependant, elle semblait penser, comme Sam, qu’il ne fallait pas trop mélanger les mondes au risque de créer des… trucs pas cools - enfin, leurs termes étaient bien plus précis que ça mais… Je n’y comprenais toujours rien !

Nous sommes rentrés finalement chez nous.

Une Sam fébrile et un Teal’c.. égal à lui-même nous attendaient de l’autre côté du miroir.

”La Sénatrice nous a conviés à un dîner de dernière minute dans sa demeure de Georgetown” s’exclama Carter en nous voyant revenir, les uns derrière les autres.

”Du calme, Carter. Elle sait que nous sommes en mission, si nous arrivons un peu en retard, elle comprendra.”

”Certes, mon Colonel, mais tout le gratin du gouvernement sera présent, ça serait bien de ne pas se faire remarquer.”

Jack ne put contenir un léger gloussement moqueur.

”Vous n’avez pas l’habitude des réceptions de ce genre, je me trompe Carter ?”

Elle secoua la tête pendant que je les observais. Je savais que Jack avait raison, pour avoir assisté à quelques événements mondains.

”Personne ne se réunit dans une pièce en pointant du doigt les retardataires. Chacun arrive à son rythme, on se sert une coupe de champagne et on parle de la pluie et du beau temps avec les invités. C’est chiant comme pas permis mais on va y aller, parce que nous sommes bien élevés” dit-il, en tournant le buste vers moi.

”Jack a raison, c’est hyper chiant mais… on est obligé d’en passer par là.”

”Admettons, mais on se change où ?”

”C’est la maison de ma famille, on peut rentrer par derrière et monter se changer dans les chambres que Maman a fait préparer pour nous” dis-je.

Tout le monde accepta cette proposition et notre petit groupe prit la direction de Georgetown.

SJSJSJ

La voiture nous guida vers le très célèbre et très chic quartier de Georgetown. Même pour ceux d’entre nous qui connaissaient, le décor était magnifique et chargé d’histoire. C’était presque comme si nous le découvrions pour la première fois - sauf Teal’c, car pour lui c’était nouveau en effet.

J’étais toujours émerveillée par le décor très inspiré de l’Europe du XVIII ème siècle - époque d’ailleurs à laquelle les villes et quartiers alentour avaient été bâtis. On y sentait les griffes de architectes fraichement débarqués du Vieux Continent.

Ma surprise s’arrêta en reconnaissant la demeure familiale mais mes compagnons ne purent cacher leur émerveillement.

”Cette maison ressemble étrangement à une autre, beaucoup plus grande, très connue, symbole de notre gouvernement…” souligna Jack avec malice.

”Oui, je vois ce que tu veux dire Jack” commenta Daniel, nettoyant ses lunettes avant de les remettre afin de mieux voir la maison. ”C’est une copie plus modeste de la Maison-Blanche !”

”Oui je sais, tout le monde a la même réaction” soupirais-je. ”C’est également Pierre L’enfant qui a dessiné les plans de cette maison. Mes ancêtres Adama étaient des proches du Président Washington et voulaient la même demeure que leur puissant ami.”

”Donc, ils ont demandé à l’architecte de la Maison-Blanche de leur faire la même ?” demanda Jack, pour confirmer.

Mon hochement de tête positif lui donna sa réponse.

La nuit était déjà tombée sur la capitale et quelques voitures étaient déjà dans l’allée de la maison. J’ai indiqué au chauffeur le chemin vers l’arrière de la maison, pour entrer plus discrètement.

Bobby était dans les parages, à superviser le traiteur et les serveurs, quand la voiture s’est arrêtée.

Il est sorti nous accueillir. Il demanda de l’aide afin qu’on nous aide à monter nos bagages.

”Je vais dire à vos parents que vous êtes arrivée, Alex” me dit le secrétaire de ma mère.

Une chambre avait été attribuée à chacun et je savais que maman ne laissait rien au hasard, ce n’était donc pas surprenant que Jack et Sam aient hérité de chambres communicantes mais j’étais la seule de notre petit groupe à le savoir - et je ne comptais pas le dire à Daniel, ni Teal’c.

Ma chambre était intacte depuis que je l’avais quittée et une robe du soir, noire et assez sobre, m’attendait sagement, accrochée à la porte de mon armoire. Je pris une douche rapide et je me suis préparée rapidement : coiffure simple, maquillage discret mais élégant et la robe que ma mère avait choisie pour moi. J’avais sélectionné quelques bijoux légers pour parfaire la tenue. J’étais presque prête quand on frappa à ma porte.

”Entrez” dis-je, en terminant de mettre mes boucles d’oreilles.

Je reconnus Sam, dans le reflet du miroir face à moi.

”Alex, quelque chose à déteint sur ma chemise d’uniforme” commença-t-elle, paniquée. ”Est-ce que tu sais si on peut trouver l’équivalent ici ?”

”Viens avec moi, on va voir si ma mère a ça dans sa garde-robe, tu es un peu plus grande qu’elle mais ça ne devrait pas poser de problèmes.”

En me rapprochant d’elle, je pus constater par moi-même que sa chemise était bleue, la couleur plus ou moins prononcée par endroits. Et je savais que Sam ne pouvait pas porter de tenue qui ne soit pas impeccable, même si sa veste pouvait masquer le problème.

Je l’ai conduite vers la suite parentale qu’occupait la Sénatrice et l’Amiral et après m’être assurée que personne n’y était, nous sommes entrée. Sam parue fascinée par le décor car ma mère aimait les choses simples mais élégantes. Tout dans la pièce avait été choisis avec soin, des rideaux crème aux tais persans. Tout y était d’un goût chic et distingué, sans être trop lourd ou chargé.

”Ta mère sait s’entourer de bons décorateurs” dit Sam.

”Elle choisit elle-même les couleurs, les meubles ou encore les accessoires de décoration, aussi bien pour la maison que pour son bureau au Capitole ou en Californie.”

”Je sais d’où tu tiens ton souci du détail et ton perfectionnisme.”

Elle me sourit et je ne pus m’empêcher de rougir. Etre comparée à une femme comme maman était toujours plaisant.

Mes parents disposaient chacun de leur dressing, de part et d’autre du lit king size. Dans celui de ma mère, une collection de chemise attendait patiemment que Sam fasse son choix.

”Tiens, essaie ça” dis-je, en lui tendant une chemise en coton, toute simple mais parfaitement amidonnée et d’une blancheur presque éblouissante.

”Il faudra par contre éviter de te regarder en face” dis-je en riant.

Sam ôta sa chemise tachée et enfila avec soin celle de la Sénatrice. Elle semblait avoir été coupée pour elle.

”Parfait, merci Alex.”

Les chambres des garçons semblaient vides quand nous sommes sorties et nous avons donc décidé de les rejoindre, en bas, là où tous les invités étaient réunis.

Au bas des escaliers donnant dans le hall d’entrée, orné de lourds tapis d’Orient, nous attendaient les membres de notre équipe ainsi que mes parents et James. Ils levèrent tous la tête en entendant le bruit de pas sur les marches.

Ils nous sourirent et je notais que Jack dévorait Sam des yeux. Il semblait hypnotisé, incapable de voir autre chose qu’elle sur cette Terre.

Nous rejoignirent nos amis et ma famille. J’embrassais mes parents et complimentais mon père, toujours si élégant et impressionnant en uniforme.

Je félicitais ma mère pour sa réception. Elle me sourit et déposa un baiser sur ma joue.

”On fête seulement mon poste de Présidente du Sénat, ce n’est pas grand-chose mais Henry a tenu à ce qu’on fête ça.”

”Le Président va venir ?” demanda Daniel.

”Il va sans doute passer me féliciter un peu plus tard. Les Services Secrets doivent arriver pour inspecter la résidence d’un moment à l’autre.”

Comme nous allions passer dans la grande salle pour faire le tour des invités, j’eus juste le temps de dire à ma mère que j’avais emprunté une de ses chemises pour la prêter à Sam.

Ma mère sourit puis elle accrocha le bras de Sam et lui murmura ”cette chemise vous va à ravir, Major. Gardez-la, je vous l’offre.”

Invité

la présidence au sénat valait bien une réception. chacun s'étant mis sur son 31, cela va de soit
jack lui de ce fait ne quitte pas sam des yeux! $clin d\'oeil$

C'est clair que la tenue de soirée est de rigueur dans ce genre de cas ;)

Merci pour ton message, à très vite pour la suite :j:aime:

Invité

Jack bis ne sera plus Jack bis désormais, mais le seul Jack de ce monde, et nul doute qu'il y face son trou très vite.

Voilà nos voyageurs à peine revenus qu'ils sont déjà conviés à une soirée. Tenues impeccables de rigueur pour fêter comme il se doit la promotion de la nouvelle présidente du sénat.

Des chambres communicantes, hein ! rire démoniaque

Jouer les entremetteuses fait aussi partie des attributions de la présidente du sénat ? Et elles communiquent bien ces chambres communicantes ? Non, parce qu'il ne faudrait pas que la porte reste coincée s'il prenait l'envie à Jack de l'ouvrir. A moins que cela ne soit Sam qui fasse le premier pas... $clin d\'oeil$

Je pense que pour le coup, le clone va vite trouver ses repères :p

Petite soirée habillée et weekend charmant à Georgetown... Avec en prime, comme tu l'as souligné, l'intervention de Mary qui se prend pour "Emma l'entremetteuse" rire démoniaque

Tu sauras bien assez vite si ce type de portes fonctionnent aussi bien que la grosse qui passionne Sam... sadique

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CHAPITRE 47

Nous étions rentrés depuis environ un mois quand la nouvelle tomba : le Sénat allait bel et bien faire voter une loi pour autoriser les officiers de grades équivalents à se fréquenter.

”Pas plus d’un grade d’écart ne sera permis” précisa Daniel, qui nous lisait le communiqué du gouvernement, envoyé par ma mère.

”Nous avons donc dû faire bonne impression” déclara Jack, radieux, me faisant un clin d’oeil au passage.

La réception donnée par ma mère à Washington avait en effet été un franc succès. Nous avions rencontré de nombreuses personnalités influentes, que ça soit au Capitole ou à la Maison-Blanche. Certains chefs d’Etat-major étaient présents et le duo Jack/Sam avait fait forte impression.

Teal’c était resté en retrait pendant que Daniel papillonnait d’un invité à l’autre. Il parlait avec ferveur de musées et de découvertes archéologiques.

J’étais, pour ma part, restée proche de James, ne voulant me mettre dans les pattes ni de SG1 ni de mes parents. J’observais cependant mes équipiers et c’était agréable de les regarder évoluer comme ça dans un monde nouveau pour eux, ils semblaient à l’aise malgré tout.

Le lendemain avait été consacré à un peu de repos, ce qui n’était un luxe pour personne. Nous étions tous allongés sur des chaises longues, au bord de la piscine à lire ou écouter de la musique, à faire des mots croisés ou à papoter. Le soleil avait été au rendez-vous, ce qui était plutôt agréable. Nous avions partagé nos repas en toute simplicité, comme une grande famille réunie pour le week-end. Jack avait aidé mon père et James avec les grillades, pendant que Sam et moi aidions ma mère avec les salades et les desserts. Daniel et Teal’c allaient et venaient, d’un groupe à l’autre et aidaient à mettre puis à débarrasser le couvert.

Le dimanche, nous avions été obligés de repartir, le coeur un peu serré, vers le SGC et nos obligations.

Nous avions repris notre routine, enfin au calme, sans clone, sans artéfact étrange à récupérer en mer ou toute autre catastrophe du genre.

Tout se passait bien, jusqu’à ce qu’arrivent les nouvelles envoyées par la Présidente du Sénat. La réaction de Sam fut surprenante : elle se leva et quitta précipitamment le mess, où nous étions en train de déjeuner, en compagnie de Fred.

Je pouvais comprendre sa détresse, entre elle et Jack il n’y avait pas qu’un grade de différence, mais deux.

Nous l’avons tous regardé quitter la table d’un pas décidé.

”Je pense qu’il est temps pour Carter d’obtenir une nouvelle promotion” dit Jack, d’un ton neutre.

”Oui, c’est vrai, elle le mérite après tout” dit Daniel, entrant dans le jeu de son ami.

Teal’c cligna des yeux un instant avant de déclarer : ”Je pense, en effet, que le Major Carter devrait obtenir une promotion.”

Ils se tournèrent vers moi et attendirent que je dise quelque chose. Fred ricanait, sa cuillère de pana cotta en main.

”Hé, ne me regardez pas comme ça, si ça ne tenait qu’à moi, elle serait déjà Général depuis belle lurette !”

Ils me sourirent.

”C’est vrai, après tout, elle vous supporte tous les trois depuis des années, sans jamais se plaindre !”

Si j’avais été plus jeune, je pense que j’aurais tiré la langue après ma tirade mais leurs visages figés parlaient pour eux : ils hésitaient en le rire et la colère.

Même Teal’c semblait pensif avec son sourcil haut perché.

J’ai donc décidé de suivre l’exemple de Sam et de quitter le mess. Elle travaillait sur d’importantes recherches et avait besoin de mon aide pour traduire des textes.

En passant devant les toilettes des dames, j’ai entendu renifler et j’ai aperçu Sam, car la porte n’était pas bien fermée.

Elle semblait sortir d’une cabine et elle se passait de l’eau sur le visage.

”Ne t’inquiètes pas Sam, je suis sûre que cette histoire de grade ne sera pas un problème pour toi bien longtemps” dis-je en entrant.

Je lui avais fait peur sans le vouloir car elle sursauta et sembla gênée d’avoir été surprise, mais elle se détendit quand elle se rendit compte que ça n’était que moi.

”Hum, de quoi ?” me demanda-t-elle, en se tamponnant les yeux.

Depuis le temps que je la fréquentais, j’étais arrivée à la connaitre assez pour la décrypter et elle ne mentait pas, elle ignorait de quoi je parlais… Ainsi, la première question qui me vint fut ‘pourquoi est-elle donc dans cet état, si ça n’a pas de rapport avec la loi ?’

”Je te disais que si la loi est votée par le Sénat, tu auras deux grades d’écart par rapport à Jack mais que je pensais que ça ne serait pas un gros problème. Es-tu sûre que ça va, Sam ? Tu as à peine touché à ton repas.”

Sans parler du fait qu’elle n’avait même pas entamé sa gelée…

Sam sembla retenir un haut-le-coeur. Elle posa sa main sur son estomac et inspira longuement, avant de faire pareil pour expirer.

”Oui, ça va, je te remercie. Je suis sans doute un peu fatiguée mais ça va passer.”

J’étais sceptique vu la mine défaite qu’elle avait mais… si elle le disait !

Nous sommes retournées à son labo, où elle continua ses travaux sur une arme à antimatière. C’était ce que le clone de Jack lui suggérait dans la lettre qu’il m’avait remise. En rentrant de Washington, ça m’était revenu et je lui avais donné.

Il lui expliquait rapidement qu’il avait été enchanté de la rencontrer mais que clairement, elle ne lui était pas destinée, elle appartenait à Jack. Son sort auprès d’une autre Carter lui conviendrait sans problème et il s’estimait chanceux.

Puis, il lui révélait quelques secrets bien gardés des Asgards, dont l’utilisation d’armes à rayons X et gamma. Cependant, vu l’instabilité des composants mais surtout à cause de l’antimatière, ces armes devraient être pilotées à l’aide de drones, pour éviter les pertes humaines.

Alors oui, on pourrait penser que créer de l’antimatière était simple mais, en réalité, ça ne l’était pas du tout. Nous avions mis un peu de temps à déchiffrer les textes que Thor avait bien voulu nous fournir, en échange de son artéfact. Nous lui avions bien caché que nous avions créé un clone par accident mais Jack avait tenu à négocier un remerciement digne de ce nom, après ce que nous avions vécu pour récupérer son engin de malheur, comme disait le Colonel.

Donc quand Sam lui avait fait lire la lettre du clone, il avait immédiatement su quoi demander à son petit ami gris : le détail de leurs travaux sur l’antimatière, et Thor avait accepté.

Nous nous retrouvions maintenant avec un texte traduit et ”compréhensible” mais sans aucun moyen de stocker l’antimatière que Sam arrivait à produire. Elle avait même lancé un site internet, dédié aux plus grands scientifiques et chercheurs du monde afin d’avoir leur avis, dans l’hypothétique cas où un laboratoire serait en mesure d’arriver à en créer.

Elle était à présent en phase de test afin de vérifier quelle solution, parmi toutes celles proposées, serait la plus adaptée à notre cas.

Si tout se passait bien, les prochaines phases seraient plus marrantes : tester les armes dans l’espace mais Sam disait que ça ne se ferait, au mieux, que d’ici quelques années.

Dans sa lettre, le clone lui disait aussi d’orienter ses recherches sur les sursauts gamma et leur possible relation avec la naissance des trous noirs. Comme j’étais perdue, Sam m’expliqua que les astrophysiciens pensaient jusque-là que les sursauts gamma étaient toujours liés à la naissance des étoiles.

Nous étions en plein travail quand Jack passa nous voir.

”Hé Carter, le distributeur de boissons a encore été mal rempli ! Je voulais un Canada Dry mais cette foutue machine m’a refilé un Ice Tea, vous le voulez ?”

Sam, perdue dans ses notes, tendit le bras pour prendre la boisson. Elle ouvrit la canette et après une gorgée, elle attrapa sa poubelle pour rendre ce qu’elle venait de boire.

”Quoi ? Il n’est pas bon ?” demanda Jack inquiet.

Je les dévisageais, passant de l’un à l’autre et la lumière se fit dans mon esprit :

Depuis environ une dizaine de jours, Sam ne buvait plus de café et avait réduit sa consommation de coca light. Elle touchait à peine à ses repas et commandait maintenant ses steaks à point. Elle prenait beaucoup de précautions dans la manipulation d’éléments chimiques au labo. Et ce midi, la mention de sa gelée préférée lui avait soulevé l’estomac et maintenant, le thé glacé venait de la faire vomir… Et Jack venait également nous voir plus fréquemment que de coutume.

Quand il croisa mon regard, je pus y lire la panique. Je l’entendais presque m’implorer de tenir ma langue - ce que bien entendu, j’aurais fait de toute manière.

Pour donner le change, il caressa doucement son dos, alors qu’elle tenait la poubelle à deux mains pendant que son estomac cherchait encore à se vider.

”Ce n’est rien, Carter, ça va passer. Saleté d’intoxication alimentaire !”

J’entendis Sam renifler comme si son excuse la faisait rire.

Invité

Hou ! J'ai comme l'impression que les chambres communicantes ont bien communiqué. Nos tourtereaux semblent enfin avoir osé un rapprochement. Rapprochement qui ne sera plus un souci auprès de leur hiérarchie dès qu'un petit problème de grade sera résolu, à présent que la petite loi qui fait tant défaut à leur relation est en passe d'être votée.

Mais notre chère Sam a quelques petits soucis de santé. Cela ne devrait pas durer très longtemps à mesure de l'avancée de sa grossesse. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'est-ce pas ? Notre Sam est enceinte. Et Jack ne semble pas perturber par son état. Ces deux là ne font jamais les choses à moitié. $clin d\'oeil$

Quand je te disais que tu saurais vite si les portes communicantes avaient été efficaces sadique

Oui on peut envisager à ce stade que Jack n'est pas surpris parce qu'il sait de quelle "maladie" souffre sa petite Carter rire démoniaque

Et en effet, ils ont profité de l'avancée du texte de loi pour se rapprocher donc ça devrait aller :p

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CHAPITRE 48

J’avais couru au mess pour préparer quelque chose pour Sam : eau + jus de citron avec un zeste de gingembre.

En revenant vers le labo, je pus voir le Général Hammond entrer dans la pièce et la panique me gagna à mon tour. S’il découvrait leur secret, leurs carrières étaient finies.

”Sam !” dis-je en criant presque, depuis le pas de la porte. ”Bois ça, ça va te faire du bien.”

Je lui ai ensuite collé le verre dans les mains, en l’encourageant à boire. Elle tenait toujours sa poubelle avec ses deux mains.

”Major Carter, un problème ?” demanda Hammond, visiblement inquiet.

”On a dîné ensemble hier” mentis-je, ”et je pense que les crevettes n’étaient pas fraiches.”

A la mention des fruits de mer, Sam rendit encore le peu que contenait son estomac. Une fois redressée, elle but le verre que j’avais préparé pour elle, d’une traite.

”Rentrez chez vous si ça ne va pas, Major !” ordonna Hammond, toujours soucieux du bien-être de ses hommes.

Elle hocha la tête mais je savais qu’elle n’en ferait rien. Puis, le Général quitta la pièce. Nous ne savions pas ce qui l’avait amené ici mais nous étions tous les trois soulagés de le voir partir.

”Qu’est-ce que tu m’as donné, Alex ?”

”Un peu d’eau avec du citron et du gingembre, pour calmer les nausées. C’est naturel et efficace. Tu devrais manger quelque chose par contre, la nausée vient généralement avec la faim, tu sais.”

Sam me dévisagea et elle comprit que je savais.

”Alex…” commença-t-elle.

”Votre secret est bien gardé mais si ça venait à se savoir, même ma mère ne pourrait rien pour vous…”

”Je sais…” soupira-t-elle, en posant son front sur ses mains.

Jack quitta la pièce pour se rendre également au mess. Il revint avec des pancakes.

”Ca va vous remplir l’estomac, Carter ! Aller, on mange c’est un ordre !” dit-il face à la mine sceptique de Sam. Puis à son tour, il quitta le labo pour reprendre ses activités de Colonel.

Une fois repue, Sam se sentit beaucoup mieux et elle fut capable de reprendre ses recherches sereinement.

Comme à chaque fois que je travaillais avec elle sur l’antimatière, elle fermait la porte du labo, nous protégeant des oreilles indiscrètes. Nous pouvions donc discuter entre nous et le sujet du jour était bien entendu sa grossesse.

”Je serai bien obligée d’avertir le Général Hammond d’un moment à l’autre” me dit-elle. ”Imagine qu’il me demande de partir je-ne-sais-où en mission et que je doive passer la Porte… On ignore quelles conséquences ça pourrait avoir sur l’embryon.”

”Je suis d’accord avec toi Sam et il pourra sans doute s’arranger pour aménager tes horaires.”

Elle acquiesça en silence avant de dire ”mais s’il me demande qui est le père, qu’est-ce que je dis ?”

”Ca relève de la vie privée, il me semble. Donc tu trouves une formule polie pour lui faire comprendre que ça ne sont pas ses affaires !”

Elle garda le silence un moment, penchée sur son microscope, puis elle releva la tête comme si quelque chose venait de lui traverser l’esprit.

”Tu parlais d’un aménagement d’horaires ? Je pense que je pourrais gérer, sauf vers la fin.”

Comme Jack n’était pas présent, je me permis de glousser.

”On en reparlera dans quelques semaines, Sam !”

Et elle réalisa peu après que j’avais eu raison. Le matin, elle venait un peu plus tard, prenant le temps de dormir un peu. Même son organisme avait besoin de repos - malgré les forces transmises par Jolinar.

SJSJSJ

Arriva bien entendu le moment où Sam fut contrainte d’avertir Hammond de sa grossesse. Elle fut surprise qu’il ne cherche pas à savoir qui était le père, mais j’étais persuadée qu’il savait et qu’il garderait le secret. Jack en était arrivé à la même conclusion que moi et il fut bientôt évident que le Général se doutait de l’identité du père du bébé à naitre.

Tant que ça ne se verrait pas, Sam comptait bien rester discrète sur sa grossesse. Pour le moment, ses treillis lui allaient encore mais elle commençait à garder sa blouse blanche sur ses vêtements, même en dehors du labo, de temps en temps. Elle anticipait de devoir cacher ses rondeurs et la blouse était un bon moyen de dissimulation. Personne ne serait surpris au bout d’un moment de la voir très très souvent dans cette tenue au mess ou même en salle de briefing.

Nous n’étions pour le moment que très peu dans la confidence : SG1, Hammond, Fred et moi. Sam eut cependant la surprise de voir son père passer la Porte des étoiles un matin, le jour où Hammond lui donna le grade de Lieutenant-Colonel, réduisant ainsi l’écart, puisque Jack se trouvait à présent à seulement un niveau au-dessus.

Pendant la petite fête qui suivit sa promotion, Sam s’arrangea pour faire semblant de boire du champagne et elle nous donnait ses coupes pleines, successivement à Jack et moi, parfois à Daniel mais il tenait moins bien l’alcool que nous !

Elle prit son père à part et après une petite conversation, je vis Jacob la serrer dans ses bras. Il jeta un regard vers Jack et lui fit un signe de tête, que le Colonel lui rendit. Les deux hommes s’étaient compris.

Harriman vint murmurer quelque chose à l’oreille d’Hammond et le Général, d’une voix autoritaire, réclama le silence puis il fit signe à son sergent de passer la communication.

La voix de ma mère résonna dans la pièce, grâce au haut-parleur du téléphone de la salle de briefing, où nous étions nombreux à fêter le nouveau grade de Sam.

”Lieutenant-Colonel Carter, toutes mes félicitations pour votre promotion !”

Sam, toute émue, répondit : ”Je vous remercie, Madame la Sénatrice, c’est un honneur de recevoir vos félicitations. Merci d’avoir pris le temps de m’appeler, Madame.”

”Soyez fière du travail que vous avez accompli pour arriver à ce grade par votre travail et votre ténacité, vous êtes un exemple pour toutes les femmes de ce pays. Et ne croyez pas de que le Président Hayes l’ignore, il m’a chargé de vous présenter également ses félicitations.”

Je vis Sam essuyer une larme discrète au coin de son oeil. Jacob leva un sourcil surpris et me regarda.

”Quand à vous Colonel O’Neill, félicitations, vous avez ben formé votre Second.”

”C’est trop d’honneur, Madame, je n’en mérite pas tant.”

Nous pouvions entendre ma mère glousser au téléphone.

”Et il ne lui dit rien à elle !” me glissa Daniel à l’oreille, me faisant rire.

Ma mère raccrocha peu après, rappelée par ses obligations de Présidente du Sénat.

”Je vois que tu es dans les bonnes grâces d’une Sénatrice, mon petit” dit Jacob à Sam.

Jack nous regarda un à un, ses proches, ses amis autrement dit sa famille et déclara ”Carter sait s’entourer des meilleurs !”

Ces quelques mots nous touchèrent tous : Teal’c s’inclina face à Sam, Daniel se retint de se jeter dans les bras de Jack - trop de champagne ! - et Fred fit un petit signe de tête tandis que Jacob déposait un baiser sur la tempe de Sam, son bras en travers de ses épaules.

C’est ce tableau magnifique et intime qu’Harriman immortalisa d’une photo, prise sur le vif. On pouvait lire un échange silencieux entre Jack et Sam alors que je semblais simplement fière de faire partie de leur famille.

Invité

sam et enceinte?
bien sûr que le général se doute de qui est le père. mais il ne dit rien, ne pose pas de question et c'est vraiment appréciable!

George Hammond est un homme intelligent et discret, c'est vrai que c'est agréable ;)

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Sam est donc enceinte
j'aime la discrétion dont ils sont tous capables

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C'est une grande famille, ils sont solidaires :)
Merci pour ton message, à bientôt pour la suite $clin d\'oeil$

CHAPITRE 49

Quelque temps après sa promotion, alors que ses hanches semblaient s’élargir et que son ventre commençait à gonfler juste sous le nombril, Sam entra dans son labo alors que je jurais, seule dans la pièce.

”Alex, que se passe-t-il ?” me demanda-t-elle, inquiète.

”Ma mère vient d’appeler, elle va venir me rendre visite avec mon père à la fin de la semaine !”

”Quel est le problème ? Tu devrais être contente.”

”Je suis ravie de voir mes parents, seulement… J’ai sans doute un petit peu oublié de leur dire que Fred avait emménagé avec moi…”

”Oh, Alex, c’est trop mignon !” me dit-elle, émue aux larmes.

”Je te jure Sam, si tu te mets à pleurer, je quitte ton labo !”

”Désolée, les hormones…”

”Ouais, je sais” grognais-je.

Je ne lui en voulais pas mais j’étais assez émotive pour deux en temps normal, pas besoin qu’elle en rajoute une couche. C’était même d’ailleurs étonnant de voir la transformation, non pas physique mais morale de cette femme.

Depuis toujours, elle avait dû se battre avec les hommes pour faire valoir son intelligence et son intégrité au profit de sa féminité. Elle avait dû prouver qu’elle était tout aussi capable, voire plus méritante que certains hommes sur le terrain, sacrifiant une partie d’elle-même, cette part d’elle qui aurait aimé être coquette, garder ses cheveux longs, se maquiller un peu plus et fréquenter qui elle aurait souhaité.

Elle avait fait des concessions et elle avait rencontré l’homme de sa vie - sans pouvoir s’autoriser à avoir des sentiments pour lui, ni même d’y songer. Tous deux avaient été obligé de s’avouer l’un à l’autre, devant témoin, qu’ils s’aimaient. Jack avait même déclaré préférer mourir plutôt que de la perdre… laissant voir à Sam à côté de quoi elle passait. Elle avait été contrainte d’enfermer dans une pièce, dans un coin de sa tête, ses fantasmes de vie à deux avec lui.

Elle avait dû vivre à ses côtés des moments intenses de joie, de peine, de bonheur et de de tristesse, de vivre ce que tous les couples vivaient à deux, dans l’ombre de la cour martiale.

Elle n’était pas froide mais elle devait donner cette impression que tout glissait sur elle. Elle n’était pas insensible mais devait donner le change et faire croire à chacun ici, au SGC, que ça n’était qu’un travail et que les pertes humaines importaient peu, alors qu’elle pleurait souvent dans l’obscurité des vestiaires sur l’épaule de Teal’c.

Elle avait toujours fait passer son devoir avant sa propre vie. Elle était partie en mission à l’autre bout de la galaxie quand son père était mourant à l’hôpital, elle avait travaillé sans relâche près de trois mois quand Jack était resté coincé sur une autre planète, etc.

Mais aujourd’hui, un élément chimique infime rattrapait cette part de Carter ignorée de tous et même d’elle : les hormones de grossesse. Janet Fraiser la suivait et d’après ce que j’avais compris, tout allait bien, côté maman et côté bébé.

Sam était étourdie et avait du mal à se concentrer, elle passait ses journées à bailler et partait dès qu’elle en avait l’occasion. Mais même Hammond ne pouvait rien lui dire, elle avait accumulé depuis son arrivée au SGC plus d’heures supplémentaires que quiconque sur la planète - et à mon avis, il faudrait vivre deux vies pour les rattraper…

Elle était devenue maladroite, elle qui savait habituellement démonter et remonter un P90 dans le noir, les yeux bandés, un lendemain de cuite avec une main dans le dos…

Elle passait du rire aux larmes, elle qui était d’ordinaire d’humeur si égale et joyeuse.

Et pourtant, malgré les changements qui s’opéraient, c’était un rayon de lumière. Elle était rayonnante et semblait heureuse, comme si c’était la première fois de sa vie.

J’entrais parfois au labo et Sam parlait avec Jack. Ils discutaient à voix basses… et je savais qu’ils faisaient des projets d’avenir. Elle avait parfois le regard dans le vide et un sourire sur les lèvres et lui, il l’admirait. Il semblait la trouver plus belle encore, jour après jour.

Il couvait du regard cette femme qui portait en elle une nouvelle vie, cette étincelle de vie qui lui offrait une seconde chance, dans une existence jusque-là bien remplie et à la fois si vide.

Il ne la touchait jamais à la base, gardant ses distances comme toujours et pourtant, ils semblaient plus proches. Jack gravitait autour de Sam, comme la Lune autour de la Terre. Il répondait à la moindre de ses envies ou de ses exigences. A peine avait-elle formulé un souhait ou une idée à voix haute, qu’il avait déjà tout mis en oeuvre pour la satisfaire.

Peu de monde au SGC n’était vraiment dupe, et pourtant quand ma mère se présenta, en compagnie de mon père, pour une visite officielle, personne ne dit rien. Tout le monde agissait comme si la routine instaurée depuis des années était à la limite de les tuer. J’entendais presque Harriman, dire d’une voix rauque et un peu blasée ”Oui bon ça c’est le truc sur lequel je pose ma main pour ouvrir l’iris, y’a rien d’exceptionnel… Pff, c’est quand l’heure de la pause café ?”

La visite guidée pour ma mère fut un peu plus courte que la précédente car elle connaissait déjà les lieux mais mon père en fit une autre, celle qui n’est jamais inscrite dans les guides touristiques. Il avait croisé Jack et Daniel, pendant que Teal’c était en salle de sport. Le tour de la base fut donc un peu moins classique mais les hommes semblaient ravis de mon montrer à l’Amiral l’endroit où nous passions tous le plus clair de notre temps.

Bien entendu, arriva le moment fatidique où Fred croisa leur route. Il essaya de faire bonne figure mais il était stressé et gêné.

”Fred, enchanté de vous rencontrer” avait dit mon père - enfin d’après le compte-rendu de Daniel. ”Vous dinez avec nous, bien évidemment ?”

Comme on peut s’en douter, j’avais avoué à ma mère que je voyais quelqu’un et elle avait deviné qu’il s’agissait de Fred. Mais étais-je prête à dire à mes parents que je vivais avec lui ?

Pour me sauver de l’embarras, Jack avait réussi à s’occuper de l’organisation du dîner. Nous serions donc tous réunis chez lui pour un repas classique, nous rappelant notre weekend à Washington.

En milieu d’après-midi, Hammond nous donna congé et Sam prit la direction de sa maison afin de s’y reposer en attendant le dîner. Le reste du groupe, en plus de mes parents, se retrouva chez Jack.

Depuis qu’elle avait été promue Présidente du Sénat, ma mère bénéficiait d’un service de sécurité renforcé - ordres du Président Hayes en personne. Ainsi en arrivant chez le Colonel, ils demandèrent à faire le tour de la maison et une fois rassurés, ils sécurisèrent le périmètre pour la soirée.

”Et dire que mes voisins me trouvent étrange” soupira ironiquement Jack.

Sam finit par nous rejoindre en début de soirée, elle semblait sereine et reposée. Et c’est le plus naturellement du monde qu’elle serra mes parents dans ses bras et qu’elle déposa un baiser sur les lèvres de Jack. C’était la première fois que je les voyais si ouvertement… ensemble !

Visiblement, la présence de mes parents ne sembla pas les gêner, au contraire. Ma mère renouvela même ses félicitations.. Euh, comment ça, renouvela ?

”J’ai eu ta mère au téléphone cette semaine, Alex, pour le boulot et je lui ai annoncé la bonne nouvelle” m’expliqua Sam.

”Le projet de loi avance bien et je pense que le Sénat sera en mesure de voter à ce sujet lors de la prochaine assemblée. J’avais besoin d’un oeil neuf mais surtout féminin pour quelques points, disons, militaires à clarifier.”

Ma mère était radieuse et confiante face à son projet et mon père paraissait fier comme un paon de la réussite de sa femme. Il lui tenait la main et la monta à sa bouche pour y déposer un baiser.

Après une soirée des plus agréables, chacun reprit sa route sauf Sam qui passa la nuit chez Jack. Pour donner le change, Fred me proposa de me raccompagner.

”Oui et puis surtout, où dormirais-tu Fred sinon ?” lança ma mère en riant.

Fred et moi avons dévisagé mes parents.

”Pardon ?”

”Nous savons que Fred vit chez toi, Alex, pas la peine d’en faire un secret” déclara mon père.

”Comment avez-vous su ?”

Ma mère se tourna vers mes amis de SG1 et dit ”les jeunes, ils s’imaginent toujours être plus malins que nous mais ils oublient que nous aussi, nous avons été jeunes avant eux !”

les parents ne sont évidemment jamais dupes
Sam semble tellement rayonnante

Invité

les parents savent toujours tout, dommage pour les enfants rire démoniaque

quant aux hormones de sam, c'est les montagnes russe, y aurait il du vécu dans l'air demetra? $clin d\'oeil$

En effet, les parents savent toujours, c'est dingue ça sadique

Pour les hormones, j'avoue que oui... Passer du rire aux larmes en un quart de seconde ou encore faire tomber tout ce que je touche... Là c'est un sujet que je connais, à la différence de la physique quantique XD

Merci pour vos messages les filles arigatou

CHAPITRE 50

Comme l’avait prédit ma mère, le projet de loi Roslin avait été voté et approuvé par le Sénat. Les militaires, qui le souhaitaient, pourraient donc d’ici quelques semaines, le temps de mettre en place les conseils compétents, déposer une demande officielle afin d’obtenir le droit de se marier entre officiers de grades équivalents, même au sein de la même base, voire de la même équipe. L’écart autorisé entre deux officiers était donc toujours maintenu à un, au moment de la demande. La promotion de l’un ou l’autre, par la suite, ne remettrait pas en cause l’union des militaires.

Dès que cela fut possible au SGC, le Colonel Jack O’Neill et le Lt-Colonel Samantha Carter déposèrent une demande officielle auprès du Général Hammond. Puisque Sam faisait partie du conseil désigné par Hammond pour étudier les demandes du SGC - du fait du caractère secret de nos activités - elle fut remplacée exceptionnellement par l’Amiral Bill Roslin. Mon père était dans la confidence du projet Stargate et était, officiellement, un homme impartial.

La grossesse de Sam était déjà bien entamée quand la réponse arriva sur le bureau d’Hammond et personne ne fut surpris : c’était positif.

Le couple avait décidé de se marier après la naissance de leur petite fille. Mais ils avaient d’ores et déjà le droit de vivre ensemble et Sam mit sa maison en vente. Jack avait déjà un peu anticipé et commencé des travaux d’agrandissement pour sa maison. Rien d’extraordinaire, juste une chambre supplémentaire pour le bébé.

Le temps passait vite et nous étions, tous, plus que ravis de leur bonheur. Nous avions cependant notre lot de problèmes à la base et Sam, pendant le second trimestre de sa grossesse, retrouva un peu d’énergie. Elle avait bien avancé sur les canons à antimatière mais elle ne pouvait pas les tester en conditions réelles.

Lorsque la réalité nous rattrapa, Anubis frappait déjà à la Porte ou plutôt, à l’iris…

Nous avions tellement été absorbés par nos vies personnelles et nos projets que nous n’avions pas vu les signes de l’attaque imminente.

Nous devions réagir et vite avant qu’il ne soit trop tard. Nos alliés Tok’ra, Jaffas et Asgards avaient été avertis de la menace mais suite aux récents événements, peu avaient répondu.

Seuls les plus fidèles avaient tenu à nous venir en aide, conscients que la survie de leurs peuples dépendait de celle des Tauris.

Bra’tak et quelques Jaffas avaient passé la Porte, tout comme Jacob Carter. Mon père était venu en renfort avec des hommes de confiance, pour partir chercher des alliés et du Naquadah pour les canons de Sam.

Elle avait finalement trouvé un compromis, suite à des suggestions trouvées sur son site. Grâce au minerai dont était faites les Portes des étoiles, elle pouvait enfin stocker de l’antimatière. Mais elle consommait énormément de ce minerai rare : entre le stockage, ses réacteurs et les drones que le Général avait réquisitionnés auprès du Président des Etats-Unis, ce que nous recevions n’était plus suffisant.

Ma mère, en charge du budget du SGC, avait fait débloquer des fonds d’urgence et j’avais l’impression que l’oeil de Washington était braqué sur nous en permanence, et que nous ne pouvions et ne devions pas échouer.

Quand les vaisseaux d’Anubis furent en orbite autour de la Terre, nous étions aussi prêts que possible.

Toutes les équipes SG avaient été réquisitionnées et n’avaient pas quitté le SGC depuis des semaines. Le Dr Fraiser et sa fille, Cassandra, étaient aussi présentes, comme tout le personnel médical.

Toutes les demandes de mutation ou de départ en retraite avaient été mises en stand-by, sauf pour les personnes qui devaient intégrer le SGC. Nous avions besoin de toutes nos forces pour survivre à cette attaque.

Vu la situation, les plus hauts membres du gouvernement avaient été rapatriés à Cheyenne Mountain, dont le Président, bien entendu et ma mère.

Sam s’était inspirée d’une technologie qui m’était inconnue, venue d’une planète appelée Euronda avec qui pourtant nous n’entretenions pas de commerce. Elle avait créé des interfaces neuronales pour piloter les drones, chargés de canons à antimatière.

Je m’étais cependant heurtée à un mur quand j’avais posé des questions au sujet d’Euronda à mes équipiers. J’avais trouvé, comme toujours, mes réponses auprès de Fred. Il m’avait expliqué quel genre de peuple était celui qui contrôlait la Porte sur cette planète et le type de guerre que ces gens menaient.

”Des nazis du bout de l’Univers, en quelque sorte” résuma mon ami.

Mais Sam avait été assez futée pour copier les informations des dispositifs contrôlant leurs drones et elle avait réussi à utiliser l’eau lourde - ce que demandaient les habitants d’Euronda - pour les faire voler. Elle avait tout de même besoin du Naquadah, en plus de l’eau lourde, pour les boucliers leur permettant de voyager dans l’espace.

SJSJSJ

Même si Sam n’était pas la plus gradée, elle prit quand même la tête des opérations.

Cinq appareils avaient mis en place rapidement pour permettre de contrôler les drones. Aucune pièce n’était assez grande pour accueillir les fauteuils, sauf la salle d’embarquement. Comme nous ne comptions pas nous servir de la Porte, tout fut réaménagé. Sam et le Général Hammond se tenaient dans la salle de contrôle, d’où le Lt-Colonel Carter pouvait donner ses ordres, grâce au micro.

Ainsi, l’Amiral Bill Roslin, le Colonel Jack O’Neill, le Colonel Albert Reynolds, le Général Jacob Carter et Teal’c prirent place dans les fauteuils. Ils s’étaient entrainés sur des simulateurs et Sam les estimait prêts pour la bataille.

Quand la Porte s’activa, Sam garda l’iris fermée. Elle attendait justement qu’Anubis se fasse connaitre pour lancer l’assaut des premiers drones. Elle ouvrit le silo à missiles, où reposait la Porte des étoiles, afin de les libérer et ils quittèrent rapidement l’atmosphère terrestre. Hammond occupait Anubis, en tentant de négocier avec lui un traité de paix.

Tous les télescopes militaires du pays étaient braqués sur notre orbite, surveillant la progression des drones. Ils s’étaient déjà approchés des vaisseaux Goa’uld et tenaient de percer leurs défenses, sur les conseils de Bra’tak.

Anubis s’en aperçut et lança ses chasseurs de la mort.

”Très bien, profitez que les boucliers soient au plus bas pour le lancement des chasseurs et tentez de pénétrer dans les vaisseaux mère !” ordonna Sam.

Teal’c fut le premier à réussir, car plus habitué sans doute aux vaisseaux Goa’uld. Son drone pénétra au coeur de la pyramide et explosa. Toute matière entrant en contact avec de l’antimatière fut désintégrée, en produisant des flashs lumineux. Sam avait prévenu les observateurs des télescopes de protéger leurs yeux des rayons. L’énergie dégagée par cette réaction était un million de fois supérieures à un bombe nucléaire.

Jack avait observé le chemin emprunté par Teal’c et eu autant de succès que lui, en appliquant la même tactique. Mon père et Reynolds furent moins chanceux, leurs drones n’explosèrent pas au coeur du vaisseau ciblé mais créèrent assez de dégâts pour les déstabiliser. Les deux vaisseaux touchés foncèrent droit sur la Terre mais furent désintégrés en entrant dans l’atmosphère.

Jacob Carter fut abattu bien avant d’atteindre sa cible mais comme nous disposions d’autres drones, chacun put faire un nouvel essai.

Anubis revint au SGC, sous sa forme holographique et demanda un cessez-le-feu. Hammond fit mine d’étudier sa demande mais Sam faisait déjà armer d’autres drones. Nous connaissions tous la nature fourbe des Goa’uld et personne n’était disposé à leur faire confiance.

jacob carter est donc mort?

Non, son drone.
Ils sont tous à la base, en sécurité sous Cheyenne Mountain ;)

Invité

Tout va bien pour Jack et Sam. Ils nagent dans le bonheur et tout semble leur sourire. Il en est de même pour la jeune Alex. L'amour au SGC est tout à fait possible et avec quelques ajustements et quelques bonnes volontés, il a l'assentiment de tous.

Il fallait bien que ce ciel sans nuage vire à l'orage. Personne de coule des jours calmes bien longtemps au SGC. La planète est en danger et les voilà tous, terriens et alliés, à tenter de sauver la race humaine, encore.

La force est avec la Terre, pourvu que ça dure.

Pour de l'action, il a de l'action ! rire démoniaque

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