Navarro - On ira - Blomet/Auquelin - G

Un couple un peu à part sur une série française qu'aimait Annetie à qui cette fiction était destinée.

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de Pierre Grimblat. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.

 
 
- Mon amour, reviens… J’ai besoin de toi, comme de l’eau que je bois ou de l’air que je respire. Il faut que tu ouvres les yeux, que tu me souries, que tu me dises que tout va s’arranger ! J’ai tellement besoin de toi !

Auquelin posa sa tête sur le lit, juste à côté de la main de son amant et il laissa couler ses larmes.
comment avaient-ils pu en arriver là ? Pourquoi ?

Il se reprit, se releva et serra de nouveau la main inerte entre les siennes :

- Tu sais, lorsque tu iras mieux, on partira tous les deux en vacances. Je sais qu’il y a longtemps que
tu en rêves…
 

Et tandis qu’il racontait les plages de sable blanc et les cocotiers, il repassait inlassablement les événements dans sa tête, se demandant ce qu’il aurait pu faire de plus ou de moins pour éviter que son amant se retrouve couché dans ce lit, relié à des tas de machines.

Il avait mis du temps à accepter leur amour : lui, l’homme à femme, le joli cœur qui butinait de fleur en fleur, craquer pour un mec ? C’était tout bonnement impossible ! Il avait souvent été dur, injuste avec Joseph à cause de cela, pour se persuader qu’il n’était pas attiré, qu’il ne pouvait pas être amoureux.
Mais petit à petit l’évidence s’était imposée.

- Tu te souviens amour… Tu te souviens de notre première fois ? J’avais une trouille monumentale. Et ensuite… Comme le gros con que je suis-je ne t’ai pas adressé la parole pendant trois jours ! Et toi tu n’as rien dit. Tu attendais que je finisse ma crise de connerie comme tu m’as dit plus tard.

Je crois bien que je n’ai jamais été aussi heureux qu’avec toi. Et je veux l’être encore, ici, ailleurs, n’importe où ! Si tu ne veux plus vivre à Paris, si le métier ne te plaît plus, on partira ensemble… Tant que tu seras prêt de moi je serai heureux.
 
Il avait si longtemps eu peur que l’on s’aperçoive de leur liaison. Joseph avait accepté le secret, bien que sa nature droite et entière le réprouve. Mais finalement l’amour avait été le plus fort et lorsque ce nouveau flic arrivé dans l’équipe avait commencé à tourner autour de son mec, Auquelin n’avait pas tardé à lui mettre les points sur les i.

Il se souvenait que Bain-Marie avait bien ri de la scène qu’il avait faite au malheureux bleu, et des remontrances amusées de Navarro ensuite. C’est seulement alors qu’il s’était aperçu qu’il venait de mettre au jour leur liaison aussi sûrement que s’il avait placardé un avis sur le tableau d’affichage. Et à son grand étonnement, finalement, il s’en foutait ! Et même, il en était heureux : ainsi il n’y avait plus de malentendu, plus de cachotteries…

- Tu n’étais pas si content que ça sur le moment, parce que tu m’as dit que j’aurais pu te faire confiance. Mais finalement, tu m’as avoué que tu étais touché que j’ai osé franchir le pas. Ce soir là on a fait l’amour pendant des heures ! C’était si bien… je suis sui bien avec toi… Tu n’as pas le droit de partir maintenant qu’on est ensemble. Et si tu t’en vas, alors je viendrai avec toi…


Et puis il y avait eu cette affaire, l’enlèvement de ce gamin, le meurtre de sa nourrice et la course contre la montre pour le retrouver vivant.

Il y avait eu les coups de feu, Joseph qui soudain se dressait devant lui en le poussant sur le côté et, lorsque la fumée s’était dissipée, il avait vu son amant au sol, perdant du sang. Il se revoyait courant à lui, pressant de toutes ses forces sur sa poitrine pour empêcher le sang de couler, le suppliant de ne pas fermer les yeux, de rester avec lui.

Et depuis il y avait la longue attente, les médecins au regard pessimiste, la mère de Blomet qui pleurait, et cet immense désespoir dans son cœur.

Mais il n’abandonnerait pas ! Jamais !

- Tu dois t’en sortir tu m’entends… J’ai pris des billets pour les Baléares… C’est ce que tu voulais non ? Et même si je t’ai dit qu’on n’avait pas le temps… Etre avec toi au soleil… Je pourrai t’aimer sur la plage… Ton corps nu sur le sable blond… Mais pour ça il faut que tu te réveilles…
 
- Les Baléares….

La voix faible le fit sursauter et son regard voilé de larmes remonta au visage de son amant, à ses yeux ouverts qui le fixaient.

- Jo… Mon amour… Tu es là… Tu es réveillé ! balbutia-t-il, ivre de joie.

- Je n’allais pas rater les vacances, depuis le temps que je te tanne pour que tu acceptes, plaisanta le blessé d’une voix à peine perceptible.

- Idiot ! Je t’aime ! rit Auquelin à travers ses  larmes.

- Je t’aime aussi…

Blomet referma les yeux, épuisé, mais René était apaisé : il savait que son amour allait se remettre, qu’ils auraient encore toute une vie à vivre à deux.

- Repose-toi mon amour… Repose-toi, je ne vais nulle part sans toi, murmura-t-il avant de poser un baiser léger sur les lèvres aimées.

Et Joseph sourit dans son sommeil, prouvant à son compagnon qu’ils étaient à nouveau réunis.
 
 
Chanson de Jérôme Cotta

J'ai du regarder un ou deux épisodes de Navarro il y a très longtemps donc je ne vois pas très bien les personnages, mais ta songfic est tellement touchante que cela n'a pas d'importance.

   Cissy et merci   pour cette nouvelle découverte.

Merci à toi de toujours lire et commenter mes songfics, quel que soit le fandom, que tu le suives ou non...  

  

Merci Homer  

coucou
merci Cissy j'adore je viens seulement de le voir oui je suis une gourde  
je ne connaissait pas du tout ce chanteur je vais découvrir ces chansons
enorme merci Cissy

Hello Cissy,

Alors, je suivais Navarro tout au début, quand j'étais gamine, oui déjà, j'aimais les intrigues policières et j'avais beaucoup apprécié cette série française de bonne qualité. Je ne connais pas ce chanteur non plus mais le texte est vraiment joli. C'est drôle parce-que le début, m'a fait penser à l'été indien. Bref! Un lien amoureux touchant, en effet, cette déclaration sensible confessée au pied du lit de son amour. Cela m'a fait sourire, si je puis me permettre, lorsque le blessé se réveille, répondant avec ce soupçon d'humour concernant les Baléares. Avec n'importe quel fandom, tu parviens à attirer mon intérêt. Je me sens chaque fois confortable lors de la lecture.
Très agréable!

Mieux vaut tard que jamais Annetie... Je te croyais disparue depuis le temps.  
Merci beaucoup de ton commentaire et à toi aussi Allis, je suis vraiment touchée de tes compliments.

Et je le pense bien.

Pas sûre que ce soit bon pour mon ego tout ça...   Mes casquettes ne vont plus m'aller.

Au pire, tu pourras acheter une casquette à cette taille.

Non, sérieusement, parce-que c'est mérité.

coucou cissy
disons que j’étais prise entre un bébé et une mauvaise dépression mais je suis revenue
enfin j'expliquerais plus longuement quand j'aurais le courage d'en parlais
passais une bonne soirée les filles

Ravie que tu ailles mieux et félicitations pour le bébé!!! Et n'hésite pas à parler quand tu le souhaiteras...
Et encore merci Allis.