Stargate SG1 - Je t'aime à la folie - Sam/Jack - G

REclassement de la songfic destinée à Démétra quand elle était encore jeune!

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Brad Wright & Jonathan Glassner. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
Jack avait pris sa main et l’entraînait derrière lui à travers la prairie. Elle suivait, le visage rayonnant, arborant un sourire radieux. Cela faisait tellement de bien de pouvoir enfin s’abandonner à la paresse, se détendre aux chauds rayons du soleil, se déconnecter des vicissitudes quotidiennes de leurs tâches harassantes.

Lorsque son supérieur et ami lui avait proposé cette escapade, elle n’avait pas hésité bien longtemps, et tant pis pour la loi de non fraternisation. Passer quelques heures en sa compagnie autrement que pour les besoins du service était un luxe trop peu souvent offert pour qu’elle ait le courage de le décliner.

Ils arrivèrent en bas du grand champ, là où serpentait un petit ruisseau et il se retourna vers elle, un sourire éclatant éclairant son visage parfois trop sévère.
 
- Sam… La première fois que je t’ai vue, j’ai pensé que tu étais un sacré bout de bonne femme, et j’ai pensé aussi que tu étais sacrément jolie, commença-t-il un peu embarrassée.

Elle rit à ces mots. Soudain elle avait l’impression d’avoir seize ans et de vivre son premier amour d’adolescente. Il y avait déjà longtemps qu’elle savait que son cœur battait pour son beau colonel, mais il y avait aussi tellement d’obstacles à une histoire entre eux que jamais elle n’avait osé franchir le pas.

Et jusqu’à présent, jusqu’à ces mots qu’il disait maintenant, elle n’avait même jamais osé s’interroger sur une possible réciprocité de ses sentiments.
- Jack… Nous n’avons pas le droit… C’est…

- C’est quoi ? C’est merveilleux, c’est magnifique ! La journée est splendide et je suis avec la femme que j’aime ! Pourquoi devrais-je me soucier d’une loi édictée par un fonctionnaire aigri, vraisemblablement vieux garçon, puceau de surcroît, et déterminé à faire payer sa frustration à des personnes en pleine possession de leurs capacités physiques et mentales ? Pourquoi devrais-je faire les frais de la mauvaise humeur d’un mal baisé ? J’en ai assez de me cacher, assez de me mentir, assez de passer à côté de l’essentiel.
Elle l’écoutait lui raconter les tempêtes qu’il avait traversées, sachant parfaitement ce qu’il avait pu ressentir parce qu’elle avait vécu les mêmes choses : l’obligation de se taire, la peur d’être découvert, le tiraillement entre le cœur et la raison, les soirs solitaires à se demander dans quel but continuer, la colère après un règlement injuste qui leur interdisait le bonheur quand ils donnaient tant pour leur pays…

Oui, elle avait tout connu elle aussi et elle savait exactement quelles blessures, quelles fêlures cela avait ouvert en eux.

Alors même si ce n’était que pour un jour, elle décida de s’abandonner elle aussi au soleil et au ciel bleu, à la beauté des lieux, à la joie simple d’être deux sans se poser de questions.
Ils avaient roulé dans l’herbe, s’étaient embrassés, s’étaient aimés et elle reposait contre lui, sa tête sur sa poitrine, écoutant les battements de son cœur.

Il avait mis son bras autour de sa taille pour la garder contre lui, respirer son odeur, laisser ses cheveux blonds chatouiller agréablement son visage.

Il en avait rêvé depuis si longtemps ! Elle l’avait attendu depuis une éternité !

Au moment précis où leurs corps s’étaient unis, ils avaient su qu’ils venaient d’arrêter le temps et que leurs âmes avaient fusionné. Désormais ils ne faisaient plus qu’un.
- Mais que diront les autres ? Et que…

- Chut ! Je me fous des autres, de tous les autres ! Nos amis comprendront et même ils nous soutiendront. Nos supérieurs, s’ils ne sont pas contents, je leur présenterai ma démission et comme ça ils n’auront plus rien à dire !

- Non ! Je ne veux pas que tu sacrifies ta carrière pour moi ! Ce ne serait pas juste !

- Ce qui ne serait pas juste, c’est que je ne puisse pas tenir la femme que j’aime contre moi, c’est que je ne puisse pas l’embrasser chaque fois que j’en aurais envie, c’est que je ne puisse pas lui faire l’amour ! Ma carrière ne suffirait pas à remplir ma vie, ta présence si !
 
Le ciel était bleu, se soleil était chaud, l’herbe était verte et l’eau fraîche et Jack était là, magnifique, viril, plein de fougue et d’amour. Alors non… Sam ne voulait surtout pas se poser de questions. Elle voulait vivre cet instant, le vivre pleinement, le croquer à pleines dents.

Lorsqu’on vous offre l’amour, rien ne justifie que vous le refusiez, et elle n’avait pas l’intention de refuser celui qu’on lui offrait et qui répondait à tous ses vœux.

Et tandis qu’ils s’aimaient de nouveau, leurs corps inassouvis de leur première fois, cherchant à mieux se connaître, à mieux s’imbriquer, elle se jura que cet amour serait sa prochaine bataille, une bataille qu’elle gagnerait, parce qu’avec Jack à ses côtés, elle était invincible !


 
Chanson de Serge Lama
 
Paroles originales :
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie la vie

Bien on dirait que Sam a eu raison d'accepter cette belle escapade.
très joli texte

:j:aime:belle songfic dame Cissy 

C'est très beau

Merci à vous trois!