NCIS - Ma préférence - Tony/Ziva - G

Reclassement du cadeau de Marguerite R-Jones

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Donald P. Bellisario & Don McGill. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
Tony regardait Ziva et il sentait son cœur battre la chamade : qu’elle était belle la jeune Israélienne, elle que d’aucuns auraient trouvée dure, voire implacable et dont lui connaissait la douceur et la fragilité.

Elle était belle et il l’aimait… Pourtant il savait que, s’il osait révéler cet attachement, il ferait rire bien des gens, incapables de comprendre que lui, le Don Juan de pacotille puisse craquer pour l’ex membre du mossad. Nul doute qu’on prendrait des paris sur combien de temps durerait cette passade, à supposer  bien sûr que l’agente ne réponde pas à sa déclaration par une prise de judo ou une balle à un endroit stratégique de son individu, histoire de décourager ses ardeurs.

Oui… Tony ne se faisait aucune illusion sur ce que penserait son entourage…
 
Il pouvait comprendre que les autres soient dubitatifs s’ils venaient à savoir ce qu’il pensait. Lui-même n’était pas sûr… Non pas de son amour, ça… il avait passé assez de temps seul avec lui-même, à débattre, à nier puis à abdiquer pour savoir qu’il aimait Ziva comme il n’avait jamais aimé personne avant, à supposer qu’il ait d’ailleurs déjà su aimer…

Mais il doutait de la manière dont la jeune femme pourrait répondre à cet amour. Bien sûr il y avait eu cette nuit où elle s’était donnée avec toute la fougue qui la caractérisait en tout. Mais jamais elle n’avait prononcé les mots qui l’auraient conforté dans ses certitudes, et surtout elle avait très vite repris ses distances.

Mais c’était elle ça : rester à l’écart plutôt que de se mêler aux autres. Sans doute était-ce dû à tout ce qu’elle avait traversé pour en arriver là. Mais pour ceux qui ne la connaissaient pas, cette distance passait facilement pour de la défiance.
Elle avait dit oui… Elle avait accepté sa main tendu et son cœur en prime. Désormais ils ne se cachaient plus et chacun pouvaient voir combien il était heureux, heureux et fier.

Pourtant, il lisait dans les regards des autres ce doute qui avait si longtemps tourmenté la femme qu’il aimait. Pour eux, nul doute qu’il ne s’agissait que d’un passage et que tôt ou tard le Don Juan en lui se réveillerait, le poussant à poursuivre une jolie blonde ou une rousse sexy, oubliant là sa belle amoureuse…

En regardant McGee, il savait que celui-ci supputait le nombre de semaines ou de mois que durerait l’idylle. Abby, elle, n’y était pas allée par quatre chemins, comme à son habitude, l’avertissant de ce qui l’attendait s’il faisait du mal à Ziva. Gibbs bien sûr, n’avait rien dit de tel, mais DiNozzo savait qu’il le surveillait et attendait qu’il dérape… parce qu’à tous ça paraissait inéluctable.
Pourtant ils se trompaient, tous autant qu’ils étaient. Ziva avait accepté de prendre le risque d’une histoire avec lui, elle qui avait tellement peur de s’attacher, peur de perdre l’être aimé, peur que celui-ci se lasse…

Il était bien déterminé à lui rendre ce qu’elle lui avait donné au centuple : il voulait qu’elle soit heureuse, vraiment heureuse pour la première fois depuis son enfance. Il voulait qu’elle prenne conscience, qu’elle sache qu’elle pouvait se reposer sur lui en toute confiance.

Il savait la fragilité qu’elle cachait sous ses airs bravaches et pour rien au monde il ne lui ferait du mal un jour !
Elle était devant lui, vêtue de cette robe blanche et le regard qu’elle attachait sur lui lui demandait simplement de ne pas lui faire de mal, de ne pas trahir cette confiance qu’elle avait mis en lui, elle qui ne faisait plus confiance depuis si longtemps…

Elle était là, leurs amis autour d’eux, tous ceux qui s’étonnaient qu’il en soit arrivé là, mais qui se réjouissaient sincèrement qu’il ait franchi ce pas.

Qui l’aurait dit quand elle était arrivée dans le bureau, protégée de leur chef d’alors ? Qui l’aurait dit lorsqu’ils se disputaient comme chien et chat ?

Mais avec ce oui, ce jour-là, il s’engageait à prendre soin d’elle, à jamais…
Cinq ans… Cinq ans déjà qu’elle enchantait ses jours… Cinq ans qu’ils partageaient une vie qu’on ne pouvait certes pas qualifier de calme et  routinière, mais qui n’en était pas moins heureuse !

Tant pis si certains ne comprenaient pas ! Tant pis si les uns disaient que c’était une mésalliance, les autres qu’ils iraient dans le mur, tôt ou tard.

Tant pis pour les regards de ceux qui doutaient…

Eux il savaient… Ils savaient combien ils s’aimaient, combien ils avaient besoin l’un de l’autre. Et les gens qui comptaient pour eux le savaient aussi.

Les autres…
Elle était belle son amie, son amante, son épouse…

Elle était belle dans ce lit…

Elle était belle avec ses cheveux répandus sur l’oreiller, ce sourire si doux sur son visage fatigué.
Elle était belle la femme qu’il aimait, qui embellissait ses jours et illuminait ses nuits…

Elle était belle comme personne…

Elle était belle avec cet enfant sur son sein… Cet enfant qui était la personnification de leur amour.
 
- Je t’aime Ziva… Je t’aime plus que tout au monde. Tu as fait de moi un autre homme, plus sage, plus responsable… Tu as fait de moi un homme heureux.

Et le baiser qu’ils échangèrent avait le goût de cette première fois toujours renouvelée parce que leur amour n’était, ne serait jamais, une habitude.
 
 
Chanson de Julien Clerc

Merci Homer!

J'ai bien aimé ce texte, merci

Merci Démétra!

C'est vraiment très beau ! j'ai beaucoup aimé ! Merci 

Merci Looley!