Indochine- Une révélation ... Innatendue- Pairing : ???/???/??? Rating: G

Je ne savais pas où mettre cette histoire car c'est un mélange entre histoire de famille ,histoire d'amour et amitié et de songfic.
'ailleurs dès qu'il y aura une chanson dans le chapitre, je vous posterais vers le lien youtube correspondant :)
Donc si les maîtres de ce forum veulent changer de section je les y autorise

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Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucun bénéfice.




Nicola était inquiet. Oli avait une nouvelle petite amie. Sauf qu’il connaissait cette femme. Bien. Très bien même. Ce n’est pas qu’il avait peur d’Olivier.. Il avait confiance en lui. Mais quand il s’agissait de Léa, il était toujours méfiant. Il la connaissait depuis une vingtaine d’année , et il l’avait toujours protégée. Même un peu trop. Mais il ne pouvait s’en empêcher… Même s’il devait se douter qu’un jour, Léa finirait par être amoureuse d’un de ses musiciens et d’Oli particulièrement. En effet, depuis que Nicola avait fait la connaissance de Léa, elle traînait souvent avec lui dans les studios ou pendant les répétitions. Et quand Oli était rentré au sein du groupe, cela se voyait déjà qu’entre ces deux-là , il y allait avoir une amitié sincère. Ce n’était pas pour déplaire à Nicola au début. Léa allait avoir une épaule aimante quand lui ne serait pas là pour la réconforter ! Mais depuis que Léa était en couple avec son musicien, le chanteur avait des palpitations dans le cœur, et ne pouvait s’empêcher de les surveiller du coin de l’œil ! Olivier n’avait pas intérêt à faire du mal à Léa. Sinon Nicola ne répondrait plus de lui ! Puis, il avait hébergé Léa sous son toit ,et chaque fois qu’elle découchait pour aller chez Oli, il ne pouvait s’empêcher de se demander si tout se passait bien. Il avait peur, peur qu’ils se disputent ou qu’un truc se passe mal ! Il adorait Léa et …

-P ….. Nico, arrête de nous regarder comme ça ! fit Léa.
- Qu’est-ce que tu veux , fit Oli , c’est le chef, il surveille tout le monde !
- Oli …….répondit Nicola
- Ben quoi ….
- Je vous surveille pas, je .fit-il soudain stréssé.

En effet, par habitude, ou inattention ,il ne savait pas, Léa pouvait révéler leur secret, qu’ils gardaient précieusement depuis des années.

A suivre ...

Début accrocheur... Nicola en protecteur de son amie d'enfance, heureux pour elle mais inquiet... c'est intéressant comme point de vue!  

Par contre, compte-tenu de ce que tu décris, je pense que cette histoire aura plus sa place en friendship. Je l'y déplace donc. Facture suivra...

Qu est ce qui te fait croire que c'est est son amie de enfance?
Peut être faudra la re déplacer après mais je peux pas trop dire pourquoi vous verrez la suite :)
Merci de me lire

Chapitre 1 :Un matin chez Nicola…..

Nicola avait mal dormi. Olivier et Léa avaient dormi chez lui. Et il se demandait comment aller se passer le réveil et le petit-déjeuner. Il avait peur……Peur de faire une gaffe. Bon, d’accord ,c’était pas la toute première fois que Léa ramenait un garçon chez eux……. Mais là ,c’était un de ses musiciens et un de ses amis, et il appréhendait cette situation. Comment allait-il faire pour ne pas révéler ce secret qu’ils préservaient depuis des années ? Arriverait-il à ne pas avoir ces gestes affectueux envers Léa ? Cette situation pouvait vite devenir invivable, pensait-il. Soudain, il entendit Léa et se dirigeait vers la cuisine. Il hésita à les rejoindre .Mais ne le fit pas .Il entendit, et lorsqu’il entendit la douche coulait, se leva enfin. Il alla directement à la cuisine, brancha la bouilloire, et prit son thé habituel. Il posa tout sur la table, et enfin, alla dire bonjour à Léa ,qui était encore à la cuisine.

-Bonjour.fit-il
- Bonjour , répondit Léa, se ravisant au dernier moment de dire autre chose.
- Ça va ? Bien dormie ?
- Oui, et toi ?
- Ça va …….
- Oli déjeune pas avec toi ?
- Tu le connais. Il mange comme et à la vitesse d’un ogre !
- Léa ……..
- - Ben quoi ,tu le dis toi-même !


Olivier s’en voulait d’avoir expédié aussi vite son petit-déjeuner alors qu’il était avec Léa. Il aurait quand même pu être galant ! Mais en même temps, se retrouvait en caleçon devant Nicola était une situation qu’il rêvait peu de connaître ! Déjà qu’il était pudique ,là …. Alors, il s’était dirigé vers la salle de bains. Il avait fait couler de l’eau qu’il espérait assez froide pour calmer ses ardeurs matinales. C’était dingue l’effet que Léa lui faisait ! Raison de plus pour ne pas traîner ainsi devant Nicola ! D’ailleurs, qu’est-ce qu’il avait avec Léa ? Il avait tendance à les surveiller de près comme de loin. A la limite du supportable. D’accord , c’était son amie mais quand même …Il fallait pas exagérer non plus ! Il commençait vraiment à se demander si Nicola n’était pas jaloux de lui. Après tout, Léa et lui avait fait connaissance assez vite, et avait été de très proches amis, jusqu’à cette année où leur relation avait évoluée. Qui sait ? Il décida de ne plus se poser de question, et termina sa toilette. Il se frotta avec énergie et conviction ,puis enfila caleçon ,pantalon et t-shirt. Puis il prit des accessoires dans sa trousse de toilette, et se dirigea vers le lavabo. Il devait se raser, car Léa n’aimait pas trop que sa petite barbe pique, et là, c’était le cas. Et il avait envie de se faire beau pour elle ! Une fois son rasage terminée, il s’essuya ,et sortit de la salle de bain.



De leur côté, Nicola et Léa nettoyait la vaisselle du petit-déjeuner à la main .La bonne humeur régnait dans la maison, et suite à la discussion de tout à l’heure, la corvée s’était transformée en chamailleries dignes de gamin de six ans même si les deux amis essayaient de contenir leurs rires tant bien que mal. Mais, voilà que Nicola décida de jouer avec l’eau et arrosa Léa en bonne et dû forme. Léa tenta de riposter avec une carafe rempli d’eau ,mais Nicola l’avait vu venir et courait à travers la pièce, son amie à sa poursuite . Soudain , Léa rattrapa Nicola et celui-ci tomba au sol, et elle l’arrosa tout en le taquinant gentiment :

-Je t’ai eu papa ! fit-elle doucement.

Olivier qui sortait de la salle de bain avait entendu la phrase de Léa.

a suivre

Léa est donc la fille de Nicola? Et Olivier l'ignorait? Une fille cachée? Yes! J'aime l'idée!  
Et pour le coup friendship englobe les relations familiales, donc pour le moment c'est bon.

Eh oui Léà est la fille de Nicola .. Apparemment tu ne t'y attendais pas donc mon effet est réussi si c'est le cas
Et non Oli n'était pas au courant ...

Désolée pour la longue attente

Voilà le nouveau chapitre


-Papa ? fit Oli, surpris.

Léa et Nicola le regardait avec des yeux interrogatifs. Eh merde ! pensa Nicola ! Olivier avait entendu. Qu’allait-il faire maintenant ? Il aurait vraiment voulu le dire autrement. Ailleurs qu’entre la cuisine et la salle à manger. Puis, Olivier serait-il capable de garder le secret ? De ne rien dire aux autres ? Est-ce que cela ne changerait pas tout ? Entre Léa et Olivier ? Entre Olivier et lui ? Mais là, il était devant le fait accompli. Et vu le regard d’Olivier, il savait déjà qu’il ne pouvait plus reculer ! Mais il redoutait les questions habituelles ! La question sur la mère de Léa. Il ne voulait pas en parler. Plus du tout. Plus jamais.

- Alors, vous deux ? Vous avez pas quelque chose à me dire ? fit Olivier
- Oli, c’est pas si facile, répondit Léa avec tendresse.
- Pourquoi ? Pourquoi cacher votre parenté ? se lança le jeune guitariste.
- Parce que .Parce que j’ai pas envie que ça pose des problèmes à Léa .
- De quel genre de problème parles-tu ?
- Ben, je veux pas qu’on se rapproche de Léa parce qu’elle est ma fille, justement.
- Ben pourquoi ? C’est déjà arrivé ?
- Oui, répondit Léa d’une voix timide.
- Oui, quand elle était petite. Et j’ai pas envie de voir ma fille souffrir autant une nouvelle fois.
- Je crois que j’ai intérêt à pas faire de conneries moi, fit Olivier avec un sourire un peu forcé.
- Tu l’as dit, répondit Nicola.
- Papa , fit Léa ……
- Mais, chérie, je ne supporterais pas que qui que ce soit te fasses du mal !
- J’aime trop ta fille, Nicola, pour lui faire ne serait-ce que le moindre mal !
- Me voila rassuré, fit le chanteur.
- Je suppose que .que les garçons ne sont pas au courant, demanda Olivier.
- -Non..Pas pour l’instant … Et je te fais confiance pour garder le secret . rajouta le chanteur.
- Je vois pas pourquoi tu ne veux rien leur dire à eux. C’est quand même nos amis……..
- Tout simplement pour mieux protéger ma fille…..
- - Je suis assez grande pour me protéger toute seule papa ! fit Léa
_ Ouais, mais j’ai pas envie que les requins des médias tournent autour de toi, et fassent leur choux gras avec ça.
_Papa, je suis assez grande pour me défendre, riposta Léa.
-Oui, mais…….je te vois encore petite, ma chérie.

Olivier était allongé sur le lit, à côté de Léa. Nicola n’avait aucun sentiment pour sa chère et tendre. A part un sentiment de père. Voilà pourquoi le chanteur était si protecteur envers Léa. Voilà pourquoi il s’inquiétait si souvent……… Mais si Léa avait un père……..Elle avait aussi une mère. Où était-elle ? Pourquoi ni Nicola ,ni Léa n’en parlait ? Etait-ce aussi un autre secret de famille ?Olivier s’endormit sur ces questions.

a SUIVRE

Je me pose les mêmes questions qu'Oli : pourquoi ce secret? Certes pour protéger Léa, mais ce n'est pas anodin quand même... Et la mère? Où est-elle, qui est-elle?

Le secret sera révélé au prochain chapitre .. mais pas sans ouleur

Voilà un nouveau chapitre. Je fais référence à une chanson d'Indochine peu connue donc pour ceux qui veulent je poste le lien vers la chanson :

Chapitre 3 : Souvenir douloureux

Olivier s’était réveillé avec un mal de ventre inexpliqué. Les questions qui s’étaient posé la veille au soir le taraudaient toujours. Il aurait aimé savoir….Mais au fond de lui ,il se doutait que le sujet était sensible. Alors, il attendrait le moment opportun….. Il espérait seulement ne pas faire de gaffe au sujet de Nicola et Léa tout à l’heure lors de la répétition. Nicola l’avait suffisamment prévenu pour en redouter les possibles conséquences. Pour une fois qui se sentait si bien avec quelqu’un……

Une heure après, Olivier se retrouvait dans leur local de répétition en banlieue parisienne. Heureusement, Léa n’était pas là., à cause d’obligations. Il pensait que ça lui éviterait quand même des gaffes, puisque le beau-père ne les surveillerait pas. Mais …..

Mais c’était sans compter sur les autres membres. Tellement habitués à voir Léa dans les parages que….. Qu’ils les harcelaient Nicola et lui , pour savoir où elle pouvait bien être aujourd’hui, vu qu’il avait dit qu’elle ne viendrait pas du tout. Olivier commençait à se demander si ces amis n’étaient pas un peu jaloux ……… Après tout, c’est eux qui l’avaient fait douter sur l’attitude de Nicola…… Ils allaient arrêter avec leurs questions , nom de Dieu.

- Elle est où Léa, Nico,Oli ? continua Boris.
- Mais ça te regarde pas , elle fait ce qu’elle veut, rétorqua Olivier.
- Ben, quoi, t’es pas content qu’on s’inquiète pour ta meuf ? répliqua le plus grand !
- C’est pas ma meuf, c’est ma compagne.
- Meuf, fiancé, femme, c’est pareil ! continua Boris.
- Bonjour le respect pour le sexe opposé ! se lança Nicola.
- C’est du pareil au même, fit Boris.
- Pas pour les femmes ,justement, répondit Olivier.
- Bon, si tu veux, mais….. continua Boris…
- Elle a dit qu’elle voulait pas vous en parler, firent Nicola et Olivier quasiment ensemble.

Sur ce le chanteur décréta qu’il était temps de commencer les répétitions, et tous les musiciens se mirent en place. Au fur et à mesure de la répétition ,la mise en place du décor et des images parurent évidents à Oli et Nicola. Les choix de chansons du nouvel album et des anciens aussi.

Nicola tenta « Bye bye Valentine », la chanson qu’il avait dédié à Léa,. Léa, sa petite fille, sa fille chérie, justement. :

Là tu décideras du moment devant moi
Que toi au berceau blanc
Ton père aussi souvent
Tu vas tu manqueras
Accablant que mon étoile
Et tu pars oui tu pars sans me voir (bis)

Je voudrais te dire qu'un jour tu t'en iras
Mais je ne te quitterai jamais
Et personne n'aura le droit de te dire
Quoique ce soit à part moi, à part moi...

Voilà nous y voilà
L'instant arrive déroutant
De comprendre qu'il est temps
Que tu prennes ta vie loin de moi
Et tu pars oui tu pars sans me voir
Mais dis-moi oui dis-moi où tu pars
Où tu vas ?

Je voudrais te dire n'ai pas peur de partir
Car je ne t'en voudrai jamais
J'avais juste oublié de te grandir

Le monde savait à part moi, à part moi...

Je voudrais te dire qu'un jour tu t'en iras
Je ne te quitterai jamais
Tu reviendras sûrement me devoir
Le monde savait à part moi, à part moi

En chantant, Nicola avait su et pût maîtriser ces émotions remontant à la surface, mais pas une fois qu’il eut fini. Il partit se réfugier en courant là où il le pouvait. Il ne pensait pas que cette ode à sa fille aurait pu lui remémorer tout ça. Tout ça étant le début de leur histoire, le début de vie de sa fille……. Il se remémorait ce jour-là ,où il était en interview.. Sauf que ce jour-là ,sa fille avait à peine deux mois, et qu’il était tout heureux de sa naissance. Il avait répondu aux questions, le sourire aux lèvres, et ne pensant qu’à son retour, et aux babillages de sa fille.. Sauf qu’en rentrant,, il entendit pleurer Léa.. Son bébé….Elle n’avait jamais pleurer … Il s’inquiéta de plus belle quand il comprit qu’en plus de pleurer, son bébé hoquetait .Il monta quatre à quatre les escaliers pour rejoindre le berceau…… Contrairement à ce qui s’attendait, il ne vit pas la mère de Léa, mais son oncle. Son propre frère.. Qu’est-ce qu’il faisait là ?

- J’arrive pas à la calmer, fit Stéphane.
- Mais… Mais pourquoi c’est toi qui …
- Je….. La nounou m’a appelé, répondit son jumeau
- Mais….Où est Fabienne ? Pourquoi Léa est pas avec sa mère ? demanda Nicola au sommet de son inquiétude.
- J’en sais rien, Nico ..Mais il y a une enveloppe pour toi sur la table du salon…. Répondit son frère.
- Bon .fit le cadet des jumeaux, en se dirigeant au salon.

Là, il trouva la fameuse enveloppe et reconnut l’écriture de sa femme. Qu’avait-elle ? Que se passait-il ? Pourquoi avoir laissé le bébé tout seul ? Il ouvrit l’enveloppe et lut le mot. Fabienne partait parce qu’elle ne supportait plus le bébé, avec ses gémissements et les biberons à répétition. Le mot gémissement le faisait rire malgré lui :Léa ne pleurait que quand elle avait faim…. Fabienne n’assumait simplement pas le fait d’être mère….Pourtant, pourtant elle l’avait voulu elle aussi ce bébé … Il se rendit comte qu’il n’avait pas fini le mot…… Là , il eut franchement du dégoût pour celle qui était sa femme il y a encore quelques heures… Elle avait renvoyé la nounou sur le champ, prête à laisser leur fille seule. Heureusement que la dite nounou avait donc eu la présence d’esprit d’appeler Stéphane…

Ces souvenirs douloureux et l’absence de son jumeau l’avait fait s’effondrer. Nicola ne contrôlait plus ses larmes, et ses émotions. Pourtant, il allait rajouter une chanson à la playlist prévue, juste pour sa Léa. Il savait que ça lui ferait plaisir, même si lui doutait de ses capacités à la chanter. Ses larmes reprirent pourtant de plus belle.

Olivier qui avait vu le mal-être de Nicola et qui comprenait à qui la chanson était destinée, était parti à sa recherche. Il voulait savoir pourquoi Nicola était au bord des larmes. Ce ne devait pas être seulement à cause de sa fille. En passant devant une porte, il entendit des hoquets et poussa la porte. Il vit enfin Nicola , et s’assit à côté de lui sans dire un mot, attendant qu’il se calme. Quelques minutes plus tard, il esquissa un Nicola, et le chanteur lui raconta l’histoire de Léa et lui.

A suivre....

Je peux comprendre qu'une mère éprouve le besoin de prendre le large, l'instinct maternel, contrairement à la croyance populaire, n'est pas automatique. Par contre on peut partir de manière propre en veillant avant tout à ce que son bébé soit en sécurité!

Quant à la chanson, si j'aime les paroles, je dois avouer que je trouve que la musique ne colle pas avec...

Cissy a écrit:

Je peux comprendre qu'une mère éprouve le besoin de prendre le large, l'instinct maternel, contrairement à la croyance populaire, n'est pas automatique. Par contre on peut partir de manière propre en veillant avant tout à ce que son bébé soit en sécurité!

Quant à la chanson, si j'aime les paroles, je dois avouer que je trouve que la musique ne colle pas avec...

Peut être parce que c'est la version acoustique.
Pourm oi cette chanson mme fait pleurer à chaque écoute

Chapitre 4 : Papa Poule

Le lendemain, Oli et Nicola s’étaient retrouvés assez tôt à la répétition, sans s’être concertés. Mais tous les deux pensaient à la même personne. Hier soir, Léa était revenue avec une mine déconfite. Son partiel s’était apparemment mal passé. Nicola s’en voulait de ne pas pouvoir aider sa fille dans ses études, lui qui n’avait jamais trop aimé ça, préférant nettement se plonger dans les livres. Oli ,lui, n’y connaissait rien ,en littérature, et préférait nettement l’informatique aux études de sa compagne .Mais la voir aussi triste et désemparée le rendait malheureux. Que faire pour la consoler ? A part lui dire que c’était sûrement une mauvaise impression. Que s’il le fallait, elle avait réussi son partiel …. En effet, de ce coté-là, Léa tenait vraiment de son père…. A être inquiet pour un rien , pour le moindre incident……
Il ne pouvait s’empêcher de se demander comment son partiel de ce matin allait se passer.

Nicola n’avait pas la tête aux répétitions ce matin, surtout depuis qu’il savait que sa fille était rentrée en salle d’examen. Vu l’état où elle était hier en sortant, il redoutait qu’elle n’est pas la tête à réfléchir aujourd’hui. Il espérait juste qu’elle savait qu’il en serait fier, qu’elle réussisse ou non à l’avoir cette foutue licence, lui qui n’avait même pas réussi à avoir son bac malgré ses cinq tentatives. Non ,il n’avait pas la tête à répéter…… En plus, c’était aujourd’hui qu’il avait décidé d’intégrer la chanson, cette chanson à la playlist, et il redoutait le moment de la chanter…….. Mais avant tout, il devait le dire à ses amis. C’est pourquoi ils les avaient réunis autour d’une table, avant la répétition. Mais maintenant, il avait un certain trac. Il prit alors une bonne tasse de thé, et se lança :

-Bon ,voilà… Je veux rajouter une chanson ..fit-il
-Super ! firent ses amis en cœur
- .Laquelle ? demanda Oli ……
- She night, fit Nicola d’une voix timide.
- J’ai.j’ai bien entendu ? fit Boris.
- Tu as bien entendu, fit Nicola.
- Nico….. La seule fois où tu l’as chanter, tu étais en pleurs …. Rajouta Boris.
- Parce que c’était trop récent….
- Oui ,mais là…. Continua Boris
- Est-ce que tu ne vas pas être dans le même état ? demanda Marco.
- Je sais pas…….Mais je veux essayer….
- Pourquoi ?Pourquoi cette chanson là ? demanda Boris, inquiet pour son ami.
- Parce que je le dois pour quelqu’un qui m’est cher ! Voilà …… Et pas de questions sur ce sujet.

De toute façon, aucun d’eux n’auraient eu la possibilité de lui répondre, vu que le portable du chanteur , par une heureuse circonstance, se mit à sonner à ce moment là . Nicola jeta un coup d’œil sur l’appelant, et se réfugiant assez loin pour que personne n’entende sa conversation. En effet, c’était Léa qui l’appelait.

- Allô , fit-elle
- Léa, qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’as une petite voix ma puce, fit Nicola inquiet….
- Je……..
- Ca s’est mal passé ton examen ?
- Le partiel ça va en lui-même papa….Mais…..
- Mais ?
- C’est .C’est le prof……..
- Quoi ,le prof ? Qu’est-ce qu’il y a ma puce ?
- Je….. Je peux venir ? fit-elle au bord des larmes !
- Bien sûr ! n’hésita-t-il pas une seconde. Je t’attendrais dehors pour qu’on en parle, ma chérie.
- Merci , papa fit Léa avant de raccrocher.

Nicola ne pût s’empêcher de se ronger les sangs, repensant maintes et maintes fois à sa conversation avec sa fille. Il ne l’avait quasiment jamais vu dans cet état….. Bon dieu, mais que c’était –t-il passait avec ce prof ? Pourquoi avait-il mis sa fille dans un état pareil ? Il regarda sa montre, et sachant que sa fille n’allait pas tarder à arriver, il prétexta une excuse bidon pour pouvoir lui parler seul à seul. Il s’assit sur le banc, quelques fenêtres plus loin, et attendit sa princesse. Au bout de quelques minutes, il la vit arriver, les yeux rougis par les larmes et ne pût s’empêcher de se précipiter vers elle, et de la prendre dans ses bras. Il la fit asseoir sur le banc tendrement :

-Léa ,ma puce, commença –t-il ….
- Papa……le prof, il m’a dit, il m’a dit que…….. balbutia sa fille.
- Il t’a dit quoi ? demanda Nicola, vraiment inquiet ……
- Quand il a vu mon nom de famille, il a dit que … Que j’arriverais à rien…Vu…. Vu que toi,tu n’as pas eu ton bac..
- Calmes-toi ma puce…… Il n’a pas à te dire ça, et je vais en parler avec lui de ce qu’il a fait ….
- Papa, je sais pas si …….. continua Léa en pleurs…..
- Ne t’inquiètes pas, je ne ferais rien qui puisse te porter préjudice… Mais je n’aime pas ce qu’il a fait….
- Merci ,papa…
- Mais de rien, et n’oublies pas que quoi qu’il arrive, je suis fier de toi.


Nicola était soulagé, mais ne renonçait pas à régler ce problème ! Sa fille était tout pour lui, et ce prof n’avait pas à réagir comme ça. Il allait voir ce qu’il allait voir. Mais là , il devait penser à autre chose et commencer les répétitions, sinon ils allaient finir tard dans la soirée.
Il commença par Marylin ,la première chanson qu’ils avaient choisis, et en enchaîna d’autres, sans problème, même sur Bye Bye valentine , où il faisait des clins d’œil imperceptibles à Léa. Puis deux chansons supplémentaires, et il arrivait à She night. Au début, tout allait bien , mais au fur et à mesure des notes, son ventre se serra, son cœur semblait se briser, son visage se refermait, et les larmes qu’il essayait de refouler , montèrent à ses yeux.
Léa qui n’aimait pas voir son père dans cet état, et qui avait compris qu’il voulait avant tout lui faire plaisir, sachant que son oncle lui manquait, se précipita vers son géniteur et le prit dans ses bras en criant un « Papa » retentissant.
Elle ne vit pas les quatre paire d’yeux écarquillées.

A suivre

She night :

Pour le coup le secret n'en est plus un...  

Par contre, ce prof mériterait que Nicola porte plainte!

- C’est quoi ces yeux de grenouilles ? fit Nicola
- Ben….. fit Boris
- Ben quoi ? demanda Nicola reprenant l’expression de son ami.
- Pourquoi Léa elle a dit Papa ?
- Parce que …… Fit Léa , désemparée.
- Et pourquoi tu n’as rien dit ?Pourquoi tu as pas eu l’air surpris Oli ? demanda Boris, s’adressant à l’ autre guitariste.
- Parce que… parce que je tiens les secrets.
- Mais quel secret ? continua le grand homme.
- -Justement, c’est un secret, riposta le chanteur.
- Mais, j’en ai marre, on me dit jamais rien à moi , bouda le guitariste.
- Tu me gonfles ! s’énerva Nicola sans vraiment en avoir envie.

Boris était vexé par la remarque de Nicola. Le chanteur ne lui avait quasiment jamais parlé ainsi. Il se demandait vraiment ce qu’il lui prenait. Boris ne voulait pas que ses amis le voient dans un tel état, lui qui faisait tout pour paraître solide, et s’éloigna, en mettant ses lunettes noires sur son nez, comme une carapace. En effet, ses yeux commençaient à être rougis par des larmes qui tentait de contenir en vain. Il aurait pensé que Nicola et lui étaient assez complices pour que le chanteur se confie. Mais non, apparemment, seul Olivier était au courant .. Qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer ? Qu’est-ce qu’il semblait se tramer derrière son dos ? Il était….. Perdu, totalement perdu.

Nicola restait figé. Pourquoi avait-il parlé comme ça à Boris ? Boris, son guitariste…..Mais aussi un de ses plus proches amis . Pourquoi l’avoir envoyé bouler comme ça ? Pourquoi avoir été aussi piquant ? Et n’avoir rien dit. Il se posait toutes ces questions, mais sa voix intérieure lui disait bien qu’il pensait qu’au rendez-vous de cet après-midi avec cet imbécile de professeur qui avait fait pleuré sa fille. Mais était-ce une raison pour en vouloir à Boris ? Et pourquoi lui cacher sa relation avec Léa, ainsi qu’aux autres ? Tout leur dire n’éviterait-il pas ces tensions justement ? Il arpenta la salle de long à large et réfléchissait, tout en sortant une cigarette de sa poche, quand il attendit derrière lui un « Papa » énergique. Il avait oublié que Léa était là …… et surtout que sa fille ne supportait pas la fumée de cigarette. C’était pas le moment de la rendre malade avec ses examens à venir. Il se dit que s’il devait sortir, c’était aussi le moment de parler à Boris .Devant son ami, il ne pourrait plus reculer. Mais au fond, il avait peur…Peur que Léa lui en veuille de tout dévoiler. Après tout, cela faisait des années qu’ils cachaient cela, le chanteur voulant protéger sa fille au maximum. Alors, il fallait qu’il sache si ….. Nicola rangea sa cigarette, qu’il n’avait pas encore allumée, dans sa poche, et alla s’asseoir sur le canapé à côté de sa fille, et commença a lui parler………

Nicola savait ce qu’il lui restait à faire. Il sortit dans le parc attenant au studio,, roula une cigarette, et vint s’asseoir à côté de Boris. Aucun des deux hommes n’osaient se parler. Nicola tirait une bouffé sur sa cigarette, puis esquissa un :

-Boris, je …..
- Si c’est pour me gueuler dessus, c’est pas la peine, grimaça Boris
- Boris…….je .je te demande pardon, articula Nicola. J’avais pas à te parler comme ça…
- Ça ,tu l’as dit …….
- Je. suis désolé…. Hésita le chanteur. J’ai laissé des affaires personnelles prendre le dessus.
- Quelles affaires ? Rien de grave ? demanda Boris, soudain inquiet.
- Ça ne me concerne pas directement moi ,quoi que, mais ma fille…
- Ta fille ? D’où tu nous sors une fille toi ? fit Boris, étonnamment surpris.
- J’en ai toujours eu une Bo’…..mais je la cachais pour la protéger.
- Mais pourquoi même à nous ?Je comprends pas……
- Je pensais que rien vous dire la protègerait encore mieux …… Que si vous n’étiez pas au courant, personne de mal intentionné ne tournerait pas autour d’elle , ou ne lui ferait pas de méchantes remarques.
- Et pourquoi tu parles au passé ?
- Parce que vu la remarque d’un de ses profs de littérature, c’est bel et bien raté !
- Euh…… Elle a quel âge ta fille ?
- 24 ans ………
- Attends …24 ans ? Etude de littérature ? Ta fille, c’est ……….Léa ?
- Oui, Boris, c’est bien Léa ….
- Je comprends mieux certaines choses……….Papa poule, va, rigola Boris en assénant son ami d’une tape sur l’épaule.
- Ouais, ben, Papa poule, il a des comptes à régler avec un imbécile de prof dans une heure.
- Oh là ! Je t’ai jamais aussi énervé …Qu’est-ce qu’il a fait ?
- Il a simplement dit à Léa que vu son nom de famille, elle arriverait à rien … Vu que son père a raté cinq fois son bac…..
- Quel imbécile, celui-là ……
- Tu l’as dit. Bon ,je te laisse, faut que j’y aille.


Après une demi-heure de trajet, dans les embouteillages, Nicola arriva enfin à l’université de sa fille. Il était en train de se dire qu’il aurait mieux fait de prendre le métro , au lieu de s’obstiner à rouler avec sa grande voiture. Il gara son Nouveau Voyager sur le parking réservé aux étudiants, et se dirigea d’un pas décidé vers le secrétariat. Soudain, il entendit un Monsieur Sirkis, mais ne réagit pas de suite, tellement habitué à ce qu’on l’appelle par son prénom. Il se retourna et reconnut une amie de sa fille.

- Bonjour Sofia, fit-il.
- Bonjour Monsieur Sirkis . ….. répondit la jeune fille……Excusez-moi de vous déranger, mais je voulais savoir quelque chose.

Nicola ne pût s’empêcher d’esquisser un sourire. Sofia était l’une des rares personnes à l’appeler par son nom, et non son prénom. Il pensait soudain que c’était d’ailleurs tous les amis de Léa à l’appeler ainsi. Sa chère fille avait sûrement dû insister pour cela , en ayant sans doute assez d’attendre des Nicola un peu partout…. Elle voulait qu’on marque du respect à son père, et ce « monsieur » en était sûrement une façon.

- En quoi puis je t’aider ? répondit-il aussi gentiment que Sofia l’avait abordé.
- Léa vous a-t-elle parlé de ce qui s’est passé avec Monsieur Navelide l’autre jour ? De ce qu’il lui a dit ?
- Oui, elle m’en a parlé… J’ai d’ailleurs rendez-vous avec lui pour quelques explications.
- Oh …… J’étais inquiète… Léa allait vraiment pas bien à la sortie.
- Je sais… Je dois te laisser ,faut vraiment que j’y aille.
- Au revoir, Monsieur Sirkis.
- Au revoir, Sofia.

Mais quand il se retourna et quand il eut fait quelque pas, Sofia le rappela, il se retourna et entendit :

- Monsieur Sirkis, faites attention. Monsieur Navelide est très….. acerbe.

Il fit signe à l’amie de sa fille de ne pas s’inquiéter, et entrât dans le secrétariat. .On lui fit attendre quelques minutes, et un homme d’à peu près son âge vint le chercher. Enfin ,il croyait que ce Monsieur Navelide avait son âge.

-Bonjour Monsieur Sirkis, fit le professeur, en ne lui tendant pas la main.

Ça commence bien ! pensa le chanteur. La politesse n’était pas le fort de ce professeur.

- Bonjour, Monsieur, répondit-il pour lui montrer d’emblée qu’il ne se laisserait pas démonter facilement.
- Qu’est-ce qui vous amène ? demanda Monsieur Navelide.
- A votre avis ? demanda Nicola à son tour.
- Je ne vois pas, fit ironiquement le professeur.
- Votre remarque de l’autre jour a énormément blessé ma fille ! Est-ce là le rôle d’un professeur, Monsieur ?
- Le rôle d’un professeur est de juger des capacités de ses élèves …….. Et les capacités de votre fille ne dépasse pas les vôtres,Monsieur Sirkis.
- Il vaudrait mieux que vous revoyez vos copies, ne se démonta pas le chanteur. Les capacités de ma filles doivent dépasser les miennes, puisqu’elle a eu son bac, et avec mention ,en plus.
- Oui ,mais avec un nom pareil, elle n’arrivera pas loin, continua le professeur.
- Je ne sais pas ce que vous voulez insinuer par là , Monsieur Navelide , mais je ne permettrais jamais qu’on juge ma fille que par son nom de famille et autrement que par ses capacités.
- Oui, mais moi,je vous dis qu’elle n’arrivera à rien votre fille. C’est pas en l’amenant sur chacune de vos tournées qu’elle a dû apprendre.
- Ma vie privée, et encore moins celle de ma fille, ne regarde en rien ces professeurs, répondit Nicola en se levant, en posant les mains sur le bureau, le corps en avant, ses yeux plantés froidement dans ceux du professeur.
- C’est pas avec un père PD qu’elle arrivera à quelque chose, répondit le professeur.
- Pardon ? J’ai cru mal entendre votre dernière phrase , me semble-t-il ? répondit le chanteur dans la même position.
- Ben quoi ? Vous ne couchez pas avec votre guitariste ? demanda le professeur avec un large sourire ironique.
- J’ai deux guitaristes.. et je ne vois pas duquel vous voulez parler……. Répondit Nicola sur un ton tout aussi ironique.
- - Celui que vous embrassez sur scène. Répondit le professeur.
- Et pouvez-vous me dire ce que cela à avoir avec l’éducation ou les capacités d’études de ma fille ?
- Euh…..fit Monsieur Navelide déstabilisé, rien, je crois ……….
- Bien, fit Nicola, et si vous humiliez ma fille une nouvelle fois, vous aurez encore à faire à moi, répondit Nicola. Adieu Monsieurr Navelide.


Nicola était satisfait, et espérait vraiment que cette entrevue aurait porté ses fruits. Il ne pût s’empêchait de penser que Sofia avait raison. Ce professeur était acerbe, impoli……. Et se mêlait de ce qui ne le regardait pas … Il espérait que sa fille et ses camarades n’auraient plus à faire à cet énergumène. Bref, c’était passé…….Et là, il avait qu’une envie : faire ce qu’il aimait plus que tout : jouer. Il reprit la route, traversant Paris, un peu plus vite qu’il ne l’aurait peut-être dû.

A suivre

Ca s'appelle un prof ça?   Sincèrement, je sors de là je vais directement porter plainte pour injure homophobe et parti pris indigne d'un enseignant!

Ben c est mr navelide. ..

désolée de l'attente

Chapitre 6 : L'envol, partie 1

Oli se demandait comment il allait pouvoir demander ça à sa Léa. Il l’aimait plus que tout, et voulait le lui prouver . Mais il voulait faire ça de façon romantique, mais pour l’instant aucune idée n’émergeait de sa tête. Il alluma sa cafetière, et se fit un café bien chaud, agrémenté d’un pain au chocolat, qui trempa dans son bol , tout en réfléchissant. Il fouilla dans sa poche et sentit une boîte. Il écouta les bruits alentours, et n’entendant rien, il l’ouvrit délicatement. Il admira un objet circulaire, sertie d’une pierre précieuse. Il le caressa des bouts des doigts, quand….Soudain ,une idée le vint. Pourquoi ne pas faire ça à l’ancienne ? Pourquoi ne pas demander au cher papa avant ? Oui, mais s’il faisait ça, Nicola et les autres n’allaient-il pas lui rire au nez ? Et Léa ….. que penserait-elle ? Etait-ce une bonne idée, ou devrait-il trouver autre chose ? Et puis, il voulait faire sa demande à Léa de la plus belle des manières…. Mais comment ? Qu’est-ce qui la toucherait le plus ? Olivier consulta sa montre, et se rendit compte qu’un peu plus , et il allait être en retard à la répétition. Il prit son manteau, l’enfila, et écrivit un mot à sa chérie, Léa ayant d’autres projets pour la journée, et le colla sur le frigo.

Léa se réveillait sous les draps. Elle était étonnamment bien et sereine. En dormant, elle avait senti le baiser dans le cou de son homme, lorsque celui-ci s’était levé . Mais malheureusement, assommée par sa période d’examen, elle avait du sommeil en retard, et s’était donc complètement rendormie de suite. Elle s’étira, puis se leva, et alla prendre sa douche, avec en filigrane, le doux baiser de son homme. Elle se dirigea ensuite à la cuisine, pour prendre un petit déjeuner. En allant chercher un yaourt dans le frigo, elle vit le mot qu’Olivier lui avait laissé et ne put s’empêcher de sourire à ce geste tendre. C’est ce qu’elle aimait le plus en lui ,il la surprenait toujours comme cela, par ses petites attentions. Elle se souvenait de leur saint-valentin : à son retour de la fac, elle vit des petits cœurs disséminés partout dans l’appartement, avec une flèche lui indiquant de les suivre. Elle se retrouva dans la chambre où son homme l’attendait, avec un plateau repas pour deux, posé sur ses genoux. Repas cuisiné par Olivier même. Olivier lui avait aussi préparé un bain délicatement parfumé à l’eau de rose. Au final, Léa pensa que sa journée avait drôlement bien commencé et espérait qu’elle se passerait aussi bien jusqu’au soir. Elle prit son sac, ferma l’appartement, et sortit rejoindre ses amies en ville en chantant .

Olivier avait rejoint ses amis, un sourire vissé sur ses lèvres, et les yeux brillants. Il était prêt à faire sa demande, et il ne lui tardait qu’une chose : la réponse de Léa. Il répétait presque comme un automate, son esprit dans les nuages. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de scruter Nicolas et de se demander comment celui-ci réagirait. Mais après tout, Nicolas ne voulait-il pas avant tout le bonheur de sa fille ? Tout comme lui. Oui ,mais si ….. Mais si Nicola ne croyait pas justement qu’il pouvait rendre Léa heureuse ?…. S’il n’acceptait pas qu’elle fasse sa vie avec un homme ? Et si ce foutu papa poule l’était un peu trop justement ? Bon sang ….. Fallait qu’il arrête de se poser des questions, et qu’il fonce. Et après tout, qu’est-ce que cela faisait si Nicolas n’était pas d’accord ? Il s’agissait que la principale intéressée le soit. Et ça , il le saurait ce soir. Mais Olivier n’abandonnât pas son projet pour autant.

Nicola décréta enfin une pause, et Olivier se décida donc de prendre son courage à deux mains, et rejoignit le chanteur dans le parc. Voyant que celui-ci tirait sur une cigarette, Olivier en sortit une de sa poche, et demanda du feu à son collègue. Nicola lui tendit son briquet, et voyant la mine anxieuse de son ami, lui demanda ce qu’il se passait.

-Euh..j’ai quelque chose à te demander, fit Oli ,timide.
- Ben, pourquoi tu deviens timide Oli,d’un coup ? demanda Nicola, surpris ……
- Parce que…. C’est pas facile à demander.
- Qu’est-ce que tu veux ? Une augmentation ?
- Non ……
- Des jours de repos ?
- Pas pour l’instant, non plus.
- Alors qu’est-ce qu’il y a ? Quelque chose de grave ?
- Non plus. C’est que ….
- Que ????
- Voilà …… Voudrais-tu me donner la main de ta fille ? fit Olivier rougissant.
- Oli …….. Tu veux demander ma fille en mariage ? fit Nicola agréablement étonné.
- Oui, et je te demande sa main car je veux faire ça dans les règles !
- Eh bien, j’accepte avec plaisir de te donner la main de ma fille, cher Oli , répondit le chanteur avec un grand sourire.

Boris était arrivé sur les dernières phrases. Il était très étonné de voir son ami aussi romantique. Tellement romantique qui se la jouait ancienne manière. Le guitariste ne pouvait s’empêchait de rire en son for intérieur. Oli aurait-il autant changé au contact de Léa ? Ou était-ce juste que ce jour-là était exceptionnel ? Franchement, il ne voyait pas son ami guitariste en jeune amant romantique. Il s’avança et sorti un

- Oh, voilà qui se la joue romantique, fit Boris.
- Mais je le suis …. Répondit Olivier.
- Alors ça , ça m’étonnerait fort ! continua le grand guitariste.
- La preuve ! Et t’as rien vu encore !
- Parce qu’il n’y a rien à voir ! enchérit Boris.
- C’est sûr que c’est pas toi qui laisserais un mot à ta chérie sur le frigo. Tu tromperais de prénom tous les quatre matins.
- Ça veut dire quoi ça ? fit Boris, vexé.
- Ça veut dire ce que ça veut dire !
- Stop ! cria Nicola. Mon futur gendre et mon meilleur ami vont pas commencer à s’engueuler ! protesta-t-il gentiment.
- Mais …. Firent les deux guitaristes en même temps.
- Boris, Léa te confirmera le romantisme de son homme…… et Olivier, tu n’aurais pas quelque chose à préparer toi ? demanda Nicola, espérant calmer le jeu.
- J’y pense depuis ce matin , justement ….. argh, et si elle dit non ?

Nicola ne put s’empêcher de sourire à cette remarque. Il était bien placé pour savoir que sa fille n’avait jamais été aussi bien qu’avec Olivier. Et il était quasiment sûr que cette marque d’amour satisferait sa fille. Même si lui ,il redoutait de voir sa fille partir définitivement la maison. Nicola fut sortit de sa torpeur par une remarque de Boris.

- Eh ,mais c’est qui stresse le bonhomme ! fit Boris.
- Tu stresserais pas à ma place toi ? fit Olivier.
- Encore faudrait-il qu’il puisse se mettre à ta place un jour, fit Nicola ne pouvant s’empêcher de taquiner son ami.
- Et qui vous dit que je le serais pas ?
- Hum hum …. Firent Olivier et Nicola simulant un hoquet.
- Quoi ??????????
- Toi en romantique ? C’est pas crédible du tout ! fit Nicola ricanant.
- Moquez-vous, au moins je profite de la vie moi.
- Ouais, en d’une drôle de manière ! fit Olivier ….
- Eh ! Vous allez arrêter oui ! fit Boris . Qui vous dit que je me marierais pas un jour ?
- Ben, je plains sa future femme. Fit Nicola en s’adressant à Oli.
- Tu l’as dit, répondit le plus jeune des guitaristes.

Sur ces entre-faits, la répétition reprit. Mais Olivier avait la tête ailleurs et enchaînait les fausses notes. Il était encore à préparer sa surprise du soir. Il hésitait entre un restaurant en tête à tête, ou un repas intime et romantique chez lui . Il hésitait aussi sur la manière d’offrir la bague à Léa. Puis en entamant les premières notes de Rose song, il eut une idée et sauta presque sur place. Un sourire encore plus jovial se dessina sur son visage

A suivre

Une demande en mariage   Reste à savoir si tout va se dérouler comme Oli le souhaite.

C'est là que Léa dit non ... il sera mal lol

Chapitre 6 : L'envol, deuxième partie



Léa était ravie de sa journée avec ses amies. Ses examens étaient finis, et de plus, elle avait obtenu sa licence. Et elle avait fêté ça avec Sofia, Marie et les autres, à se promener , et à se désaltérer en terrasse. Et son homme l’avait mis de bonne humeur dès le matin. Elle était tellement souriante que ses amies se demandaient si Olivier n’était pas caché dans les parages. Léa avait juste dit qu’elle avait eu droit à un baiser matinal durant son sommeil, et qu’il avait laissé un petit mot tendre sur le frigidaire. Que pouvait-elle demander de mieux ? Cependant, épuisée par les piétinements de la journée, et poussée par quelque chose qu’elle ne s’expliquait pas, il lui tardait de rejoindre son homme. Elle s’engouffra dans le métro, et rêva d’une possible surprise.

Lorsqu’elle entra dans l’appartement, elle fut agréablement surprise par l’odeur qui émanait du four. Olivier avait encore cuisiné apparemment. Justement, elle se demandait où son homme avait bien pu passer, s’attendant à ce qu’il soit dans la cuisine. Elle s’avança alors dans le salon et fut happé par des bras, et un langoureux baiser. Une fois à bout de souffle, Olivier éloigna ses lèvres de celles de sa dulcinée et lui demanda comment s’était passé sa journée. De ses yeux d’amoureuse, Léa remarqua que son homme avait revêtu l’un de ses plus beaux habits : un pantalon et une veste légère noire, et sous cette veste, une chemise blanche en lin. Elle ne l’avait vu avec cette tenue que sur un dvd que son père lui avait fait visionner, et l’avait déjà trouvé très beau ainsi , mais en vrai ….. En vrai, ses yeux ne pouvaient se détacher de son homme …. Elle regarda enfin le salon ,et vit une jolie table dressée avec des assiettes en porcelaine, des verres en cristal, et en guise de centre de table , un bouquet de roses. Léa était émue par cette attention ,et ne s’attendait pas à ce qui allait suivre loin de là …….

Olivier était ravie que la première partie de sa surprise plaise à sa chère et tendre. Il avait prévu un dîner asiatique sachant que Léa adorait ça. Soupe miso en entrée, riz thaï et poulet au curry, et en dessert les fameux gâteaux à présage des chinois, où justement il avait enfoui sa surprise en lui dans l’un deux. Pendant le dîner, il ne pouvait s’empêcher de scruter les yeux de sa bien-aimée à la recherche du moindre indice. Se doutait-elle que la fin de ce repas allait changer leur vie à tous les deux ? Se doutait-elle du but de cette nouvelle surprise ? Et comment réagirait-elle ? Il s’était posé combien de fois ces questions tout au long de la journée ? Son appréhension se voyait-elle ? Il voulait vite arriver au dessert, mais faire aussi tarder le moment fatidique. Il commençait à transpirer de peur, de trac ….. Mais c’était le moment du dessert. Il avait mis ce fameux gâteau de manière à le repérer en espérant que Léa choisirait le bon,et lirait d’abord le mot. S’il elle croquait d’abord dedans, sa surprise serait complètement raté. En attendant, il apporta le plateau sur la table, et le positionna de manière à ce que celui-là soit un des plus proches pour Léa. Il lui laissa choisir le premeir, mais ce ne fut pas le bon. Quoi qu’elle était tombé sur « Une demande particulière vous ravira bientôt ». Olivier ne pût s’empêcher de sourire quand Léa lui dit cela à voix haute. Le sien était encore mieux : « Votre peur et votre inquiétude n’a pas de raison d’être ». Heureusement pour lui, Léa pensa que sa peur était lié à la tournée qu’il allait faire dans quelques semaines. Cependant, il s’amusait à lire ces présages, mais au bout du troisième Léa n’avait pas encore trouvé le bon gâteau. Au quatrième, il croisa tous les membres de son corps qu’il pouvait croiser pour que sa dulcinée trouve enfin le cadeau qui lui faisait. En la voyant piocher dans l’assiette, il put difficilement réprimer un large sourire. Léa avait le bon gâteau. Elle l’ouvrit, fut surprise de voir un objet, et lut le mot. Elle regarda Olivier avec des yeux qui en disaient long. Le guitariste repensa à ce qu’il y avait écrit : « Ma belle et tendre, je voudrais te dire tellement de choses mais je ne sais par où commencer. L’essentiel, c’est que je n’ai jamais été aussi bien qu’avec toi ,et que certaines choses me font passer que la réciprocité est de mise. Ayant demandé ta main à ton père, celui-ci était d’accord. Alors, ma rose , ma petite fleur, je te le demande maintenant, : Voudrais-tu m’épouser ? ». Pendant ce temps, Léa rougissait, mais scrutait la bague sertie d’un diamant : un rubis où il avait fait gravé les lettres O et L dans un cœur. Il attendait la réponse de Léa ,et son cœur battait à mille feux. La réaction de Léa ne se fit pas attendre : elle se leva, l’embrassa longuement et tendrement, et émit un « oui » remplit d’émotions et de bonheur. Quand Olivier vit que sa future femme était au bord des larmes, il la serra tendrement, et devenait le plus heureux des hommes ;

Nicola regardait sa fille avec tendresse. Elle se mariait aujourd’hui. Il était à la fois le plus heureux des hommes, et un peu triste aussi. Voilà que sa Léa quittait la maison familiale et se mariait. Heureusement, c’était avec un de ses musiciens. Elle ne quitterait pas complètement le nid d’un coup , puisqu’il aimait bien concocter de doux repas pour son équipe de magiciens, comme il se plaisait à le dire…. Puis elle était heureuse, et c’était le principal après tout. Et qu’est-ce qu’il la trouvait belle ainsi , en robe de mariée blanche, un sourire radieux sur le visage. Certes, le marié n’était pas en reste : il avait ressorti son costume d’Hanoi : chemise blanche et pantalon et veste noire. Les amoureux n’avaient d’yeux que l’un pour l’autre, et Nicola d’yeux que pour sa fille. La cérémonie touchait presque à sa fin,et les mariés échangèrent leur consentement mutuel. Quand sa fille prononça un « Oui », Nicola sentit ses yeux se mouillait, et quand Olivier le prononça à son tour, il sentit quelques larmes coulaient sur sa joue. Sa fille grandissait …….

THE END

Une petite fin toute douce!  
Merci pour cette histoire.

Mode modo: j'ai coché la pastille "terminée". Facture suivra...

Ah oui merci cissy
Je étais sur le tel donc ça ne à paraissait pas quand on a le forum en mode mobile