Séries d'O.S - Mes gaffes, mes délires, mes conneries... - Pas de pairing - G

Mes gaffes, mes délires, mes conneries...

Comme me l'a un jour suggéré Cissy et pour combattre le syndrome de la page blanche, j'ai décidé de vous faire partager des bouts de ma vie.

Dans le seul but ( je l'espère ) de vous divertir.

Je tiens à préciser que tout ce qui suit et tout ce qui suivra après s'est rééllement passé. Certes, ma mémoire n'est pas non plus infaillible mais le général n'est pas fictif.

Pour mon plus grand malheur quand on réfléchis bien  :mangadodo:  


( Courant 2003 )

Dernière semaine de notre session avant la reprise du boulot. Dernier jour. Vendredi plus exactement. Les cours finissant à 11h30 et papa ne venant pas me chercher avant 15h00, Émilie  et moi décidons de tuer le temps en ville. Un bien grand mot quand on pense que Saint Gervais d’Auvergne se résume à n’être que le trou du cul du monde - made in Philippe, notre cher prof de toilettage. N’empêche, c’est pas vraiment comme si on avait le choix.

En y repensant maintenant, je me dis que j’aurais dû rester couchée. Etant donnée que je me rappelle aussi m’être levée fiévreuse, l’idée n’aurait pas été mauvaise au final.

Mais c’est quand on est finalement rentrées et que par reflexe ( je suppose ) j’en suis venu à vérifier si mes deux sacs étaient bien à leur place, qu'elle m'a paru alléchante. C’est-à-dire sous le préau à l’entrée du lycée, près de l’escalier menant en premier lieu au bureau du CPE puis des toilettes, du CDI et d’autres couloirs amenant à d’autres salles de cours.

Avant de partir en ville, je les ai posés tous les deux et là, j’en vois qu’un.

« Merde, je marmonne en me ruant presque dessus.
- Qu’est-ce qu’il y ? S’étonne Émilie avant d’arriver à ma hauteur.
- Y’a plus ma couette. »

Y’a mon sac de fringues. D’autres sacs d’élèves. Plusieurs sac poubelles. Oh putain, non.

« Elle était où?
- Dans un sac poubelle, je répond en regardant encore.
- Près des poubelles? Relève ma meilleure amie, un brin moqueuse.
- J’ai craqué mon autre sac et j’avais mis mon nom et la classe en gros, je réplique.
- Oui près des poubelles.
- Oui et j’avais mis mon nom en gros! »

Fait chier à la fin.

« Y’a pas trente six solutions, avance-t-elle. Elle a finit à la benne.
- Et les autres sacs? »

Sans chercher de réponses, je franchis les deux pas de distance et commence à les secouer. Bouteilles je crois. Oui mais peut-être pas.

« Tu m’aide? »

Je lève la tête vers la brune qui affiche un sourire faisant trois fois le tour de sa tête.

« Tu m’aides ou tu te fous de ma gueule? Je soupire.
- Je t’aide, je t’aide. »

Mais à peine je saisis un autre sac que je la vois essayer vainement de se retenir de rire. Elle en lâche même celui qu’elle avait pris et se tient à la rambarde pour ne pas tomber. C’est à ce moment qu’un mec déboule vers nous. Enfin, vers moi.

« Tu fais quoi là? »

Je le regarde. Concierge je crois.

« Je cherche ma couette.
- Elle est où?
- Dans un sac poubelle avec mon nom et ma classe marqué en gros dessus.
- Près des poubelles? »

Émilie éclate de rire dans mon dos.

« Oui.
- Elle est sûrement parti à la benne, objecte-t-il, un sourire en coin.
- Les éboueurs sont passés?
- Non pas encore, tu as de la chance. »

De la chance? Je me tourne vers la brune qui se tient les côtes tellement elle se marre, son autre bras passé sur le dessus de la balustrade pour ne pas s’écrouler. Et quand je dévie vers le secrétariat situé juste en face… Et bien les secrétaires se régalent elles aussi.

Oui j’ai beaucoup de chance.

Il nous fait signe de le suivre vers le portail où une grosse poubelle noire est installée à quelques mètres. Il l’ouvre et miracle, MON sac y est.

« Un peu plus et tu courrais derrière le camion benne, sourit-il en me le tendant.  
- Merci. » Je grince.

Il s’en va, nous laissant seules, Émilie, ma couette et moi.  

« Oui je t’aurais bien vu courir après le camion. » Ricane alors la brune en repartant dans son fou-rire.

J’aurais dû rester couchée.

J'imagine la scène et j'avoue que... je rigole aussi ^^

Je vois que je en suis pas la seule gaffeuse de se forum,ça fait plaisir :mangahein::

Suis contente que ça vous plaise parce que si aujourd'hui j'en rigole, sur le coup, j'étais pas très fière :mangahein::

Si ça peut aussi te rassurer Lillie, j'en ai fait d'autres qui faute d'avoir été filmées peuvent toujours être couchées sur papier :mangareflechit

:mmdr: :mmdr: :mmdr:
Pourtant je te voyais bien courir après le camion poubelles!!!! :jevoisjevois:
Non mais quelle idée aussi de flanquer un sac poubelle près des poubelles!!!!! Tu cherches les ennuis avoue.... :oulàlà:

En tout cas, voilà de quoi mettre tout le monde en joie, surtout que tu as eu l'EXCELLENTE idée de placer ta fic en friendship, donc c'est toi qui te colle au récap!!!!!! :unsouriresvp:

Citation :

:mmdr: :mmdr: :mmdr:

Ravie de te faire rire :content:

Citation :

Pourtant je te voyais bien courir après le camion poubelles!!!!

Oui moi aussi et j'aurai eu l'air drôlement maligne tiens!!

Citation :

Non mais quelle idée aussi de flanquer un sac poubelle près des poubelles!!!!! Tu cherches les ennuis avoue....

Ben j'ai pas réfléchis.... Et comme j'avais mis mon nom dessus... :mangahein::

Citation :

En tout cas, voilà de quoi mettre tout le monde en joie, surtout que tu as eu l'EXCELLENTE idée de placer ta fic en friendship, donc c'est toi qui te colle au récap!!!!!!

Déjà fait :mangarire:

Alors euh... Je continue :mangaintero:

:mangacolére: Ben évidemment banane!!!!! :mangacolére:

Je vous mettrais la photo bientôt =D


( 2 novembre 2008 ) Aussi anniv' de Randy ^^

Convention à Paris sur deux séries sublimes, j’ai nommée: Queer as folk et The L word. Invités: Randy Harrison alias Justin Taylor ( Queer as folk ), Erin Daniels alias Dana Fairbanks et Laurel Holloman alias Tina Kennard ( The L word ). Je me bouffe les doigts d’avoir oublié ma caméra et prend plein de photos dont la plupart seront ratées, mais Joh et moi en profitons parce que la journée est vraiment géniale. Et ce même si on est arrivées en retard.

Notre passe ( valable une journée ) nous offre une photo et un autographe avec la personne de notre choix.

Pour nous deux, il est fait: Randy.

On arrive en avance près de l’espace réservé à cet effet, attendons notre tour pour finalement passer dans les premiers. Je le vois à quoi? Deux, trois mètres? Prenant la pose avec les personnes devant nous. Quand je pense que je l’ai vu des dizaines de fois en Justin dans des épisodes de la série. Même les scènes les plus chaudes.

Et il se tient devant moi.

La place est libre. Ma frangine me laisse passer avant et j’oblige mes jambes à avancer parce que d’un coup, d’un seul, elles me semblent faites de coton. Je fais un pas, deux pas, je n’entend que les battements de mon cœur qui cogne contre mes côtes. Ça y’est je suis à sa hauteur, il est un peu plus grand que moi et plus beau encore qu’à l’écran.

Il me sourit, ses yeux bleus pétillent.

« Bonjour. » Me salue-t-il ( en français s'il vous plaît ) avec un accent vraiment mignon.

J’ouvre la bouche pour répondre mais le souffle me manque sans prévenir et je ne peux que murmurer la même chose.

« Ça va bien? »

Cette fois, il a inclinée sa tête avec un sourire adorable qui manque de m’achever. Merde Marina, il t’a posé une question là, fais quelque chose. Alors j’hoche la tête. Stupidement. Oui, pitoyable je sais. Et je parviens à peine à souffler un « oui ».

Bon c’est pas tout ça on a une photo à prendre. Mais le souci c’est qu’à cette minute précise, je suis dans une bulle opaque où tout me vient en décalé. C’est pour ça que mon cerveau se reconnecte avec trois plombes de retard.

On se positionne, moi à sa droite, mon bras gauche posé sur la balustrade derrière nous, ma main serrant trop fort la barre de métal. Randy fait pareil, donnant l’impression que l’on se tient par la taille.

Et c’est là que je retrouve subitement l’usage de la parole, que je me tourne vers lui et m’enquiers:

« Et vous? »

Il laisse passer deux secondes où les détails de son profil s’impriment dans ma mémoire avant de se tourner pour répondre:

« Bien merci. »

Tout de suite après, la bulle a commencé à se fendiller. Je me traite mentalement d’abrutie et me repositionne, ne manquant pas le sourire mi-moqueur, mi-attendri de la nana derrière l’appareil. Je déteste les photos, je vais avoir une tête horrible mais je fais un effort parce que le beau gosse à ma gauche en vaut la peine.

Un flash et c’est fini. Un peu éblouie, je lui refais face et parviens à lui dire clairement merci avec un sourire qui si il a tout à envier aux siens, n’a rien d'une grimace.

Je reviens sur mes pas. La bulle éclate totalement.

Je suis une abrutie finie. Mais une abrutie finie heureuse.

Rhaaaaaa ça me rappelle le gros gros groooos bug que j'ai eu en faisant une photo avec Shannon Leto ^^ Comme je te comprends lol

jer n'ai jamais eu cette chance mais j'imagine très bien ma réaction. Pareil que la tienne.
Genre, le chat du voisin à plus de vocabulaire.

Lol j'adore tes histoires de vie la première m'a fait beaucoup rire (désolé)
continue comme ca!!!

J'imagine bien aussi la situation....
Bon, moi ma seule expérience ça a été de chanter avec Serge Lama (parmi 299 autres choristes) mais on a pu l'approcher quand même un peu!!!!! :mangacontant:
Evidemment il ne joue pas dans la même cour question sex-appeal!!!! :mangadémoniaqu

Merci beaucoup les filles :mangacontant:

Stéph ne sois pas désolée, bien au contraire ^^

MAPI, merci me sens moins seule d'un coup, lol.

Cissy, nan certes mais dans un sens, ça reste un peu intimidant ^^

( Début 2003 )

Ce soir-là je suis toute seule avec Florianne dans la chambre, lisant un bouquin sur mon lit. Émilie ne la partage pas encore avec nous et Marianne a loupé son train si ma mémoire de poisson rouge ne fait pas des siennes.

L’escalier menant aux portes des dortoirs ( à droite pour les filles, à gauche pour les garçons ) est assez haut et franchement crevant à monter quand on a une valise remplie à traîner. De ce fait, plusieurs de nos camarades ont prit l’habitude de passer leurs gros sacs par la fenêtre de la chambre et venir ensuite les récupérer.

Certes il y a aussi un escalier menant à l’étage où se trouvent des bureaux et la salle de bain que l’on partage avec la chambre voisine mais il est beaucoup plus facile.

Un coup est frappé au store. Flo, dont le lit est le plus près, se lève et ouvre la fenêtre. J’en fais de même et traverse la chambre pour la rejoindre mais à deux pas de ma destination, je trébuche. Sur quoi? Je ne sais plus. Où peut-être me suis-je bêtement fait un croche-patte? Parce que oui, je suis forte à ce jeu.

Quoi qu’il en soit, je perd l’équilibre, mouline des bras et entrainée par la gravité, bascule en avant pour me rattraper sur le store métallique. Le souci c’est que c’est avec le front que je l’ai fais et dans un bang sonore en plus.

À moitié sonnée, je me décolle et porte deux mains à mon crâne en reculant doucement. La vache, ça fait mal mine de rien.

« Ça va? » Demande ma colloc et amie.

Je me masse un peu et inspire un coup en retirant mes mains.

« Oui, j’assure. Ça roule. »

J’y retourne franchement et ( comment l’expliquer :mangareflechit ) me prend le coin du radiateur pile poil au niveau de l’entrejambe. Ayant dis « franchement » dans le sens de « j’y vais et puis c’est tout! » l'impact s'en est bien-entendu ressenti.

Sur le coup, j’en oublie même de respirer. Puis j’arrive à reculer et imite à la perfection le mec qui vient de se faire castrer. Genre: je place mes deux mains l’une sur l’autre entre mes cuisses, je me plie en deux ( tout dans cet ordre ) et je sers tellement les jambes tout en cherchant mon équilibre que mes genoux en viennent à se toucher et mes pieds à s’écarter.

« Mais qu’est-ce qui t’arrive encore? Se moque mon aînée.
- Me suis fais mal. » Je grince entre mes dents.

Sérieux, ça se voit pas?

Ensuite je fais demi tour, toujours dans la même position et « marche » jusqu’à mon lit, l’entrejambe en feu.

« Ben qu’est-ce tu fais?
- Vais m’allonger.
- Tu m’aides pas? »

Putain j’aurais dû ramper, ça l’aurait peut-être interpellée.

« Peux pas Flo. »

Je me laisse tomber sur mon lit et me replie littéralement sur moi-même, enfouissant mon visage dans la couette. J’entend les voix des filles de notre classe, le bruit que font leurs sacs en retombant sur le sol mais ne bouge pas.

Et pendant que la douleur met un temps monstre à s’adoucir, pendant que je jure intérieurement de toutes les façons possibles et inimaginables, je remercie le ciel d’être une fille.

:mmdr: :mmdr: :mmdr:
Ben oui... parce que si tu étais un mec et d'une tu ne serais peut-être plus là pour le raconter, et de deux, tu n'oserais pas le raconter!!!! :oulàlà:
C'est qu'ils sont un peu chatouilleux sur cette partie de leur anatomie ces messieurs (on se demande bien pourquoi...) :profondeintero

MDR ! A c'est sûr que de ce point de vue là on a de la chance lol ^^

rooooo mais t'as vraiment pas de chance toi hein

Bah nan :mangahein::

Miss Gaffeuse pour vous servir :mangadémoniaqu ( Le pire c'est que je me fais vraiment mal avec mes conneries :maldent: )

Je vous met celle-là uniquement parce qu'aujourd'hui j'en rigole.


( Courant 1999 )

Cours d’histoire-géo. Professeur: Madame ( Mlle ) Cros. Pourrait être sympa si elle n’avait pas des jours avec et des jours sans.

À chaque début de cours, elle a prit l’habitude ou nous l’a donné ( tout dépend du point de vue ) de choisir un élève pour lire la leçon de la dernière fois pour qu’on se remette dans le bain.

Quand c’est tombé sur moi, me suis dis que pour le coup, c’était pour ma pomme le « jour sans ». Parce que bien entendu, je suis la dernière a être entrée dans la salle, de ce fait, la dernière à m’asseoir et donc, encore la dernière a avoir sorti ce dont j’ai besoin.

Je farfouille alors frénétiquement l’intérieur de mon sac pour trouver mon classeur et jure intérieurement parce que subitement, je ne sais plus de quelle couleur il est.

« Alors Marina, s’impatiente la prof. Ça vient? 
- Oui, oui Madame. »

Ah oui, je sais, c’est le seul qui est petit! Je le sors, des feuilles volent. Merde! Je les chopent aussi vite que je peux, ouvre le classeur en même temps. ( C’est presque une façon de parler ). Mais quand j’ouvre enfin ce putain de classeur, je ne trouve pas la bonne page.

J’entend la prof soupirer.

« Tu ne l’as pas perdu n’est-ce pas?
- Non Madame. »

Mais elle va me lâcher putain? Suis en train de faire limite une crise de panique là parce OUI je l’ai perdu cette foutue feuille!!

Et là, sûrement par pitié, ma meilleure copine ( à cette époque ) me tend rapidement la sienne. Je la remercie du regard et commence ma lecture. Le souci? Elle écrit comme un pied. Complètement illisible! Et je fais comment moi maintenant avec l’autre charlotte qui tique à chaque fois que je m’arrête pour relire déchiffrer???

« T’as marqué quoi là? Je finis par murmurer à ma voisine.
- C’est bien ta feuille? L’empêche de répondre la prof.
- Euh oui, j’assure alors que mes mains se mettent à trembler.
- Parce que si ce n’est pas ta feuille, continue-t-elle. C’est normal que tu ne puisse pas te relire. »

Je déglutis péniblement. Bien-sûr, je pourrais lui dire qu’elle a tapé dans le mille mais elle me semble particulièrement mal lunée, donc on va éviter.

« Non c’est bien ma feuille.
- Alors continue, on t’écoute. »

Je respire discrètement et reprend donc là où je m’étais arrêtée. Mon cœur bat la chamade et j’imagine tout un tas de scénars comme quoi, elle finit par me dire de lui donner ma feuille, ou qu’elle se lève et vienne derrière moi. N’importe quoi mais ayant le même final: Je. Suis. Grillée. ET. Morte.

Mais il faut croire que les miracles existent et heureusement que cette putain de leçon de merde n’est pas si longue parce je la termine sans trop m’enfoncer davantage.

« Et bien tu vois, se moque-t-elle. C’était pas si compliqué.
- Non. » Je souffle d’une toute petite voix et la maudissant de tout mon être.

Je rend le papier à sa propriétaire et me ratatine sur ma chaise avec la ferme intention de me faire oublier pour le reste de l’heure.

Le pire? J’ai finis par la trouver MA feuille. Elle était bien rangée à sa place mais dans la panique je suis passé à côté.

Je hais l’école.

:crashhhhhhh:
FAut ranger ses affaires en ordre na!!!!!
Non mais y'a qu'à toi qu'il arrive des trucs comme ça!!!
Et ce n'est pas l'école qu'il faut haïr, mes les feuilles de classeur qui volent!!!!! :;dingue;:
Ben continue comme ça en tout ça, ça nous fait bien marrer tes déboires... :mmdr: je sais, ce n'est pas chrétien, mais tant pis.... :photo:

Rhaaa mais c'est l'horreur cette histoire ! ^^

Merci Cissy, on s'en fout, si ça vous fait rire, c'est le principal ^^

Oui MAPI, j'étais loin d'être fière Oo'

( J'ai rappellé cette anecdote à mon papa il n'y a pas si longtemps et il était encore mort de rire ^^ )


( Année de CM2 )

Après-midi chez Carine. C’est une bonne copine qui a souvent le sourire et le rire aussi facile que moi. Comme il fait suffisamment beau, nous somme tous rassemblés dans le jardin, les adultes discutant entre eux près de la terrasse et les enfants jouant à un nouveau concept de la balançoire.

Enfin pas tous, Nico ( mon petit frère de trois ans et des poussières ) doit se trouver avec les plus grands.

Notre jeu n’est pas bien compliqué. Au fond du jardin, il y a un potager entouré d’un grillage que l’on dépasse à peine. Le chêne massif d’où est attachée la balançoire est planté à quelques mètres. En prenant de l’élan, on s’élance en prenant départ au grillage, on attrape les deux cordes et on se hisse pour passer au dessus de la planche en bois.

Oui pas très recherché mais quand on a dix et huit piges, on ne cherche pas bien loin. Surtout que je ne me suis pas encore viander…

Appuyée contre le grillage, je suis derrière Joh, elle-même derrière Carine. Cette dernière fonce à la balançoire tandis qu’attendant que vienne mon tour, je m’amuse à peser mon poids contre la clôture qui tangue un peu à cet endroit, imprimant de ce fait un mouvement de balancier. En avant, en arrière, en avant, en arrière, en avant, en arrière - et ce qui devait arrivé est arrivé - en arrière, en arrière, tiens le ciel, et hop, me voilà le nez dans la terre du potager!

Comment j’ai fais? Très simple. J’ai poussé la cadence sans m’en rendre compte et emportée par mon élan, j’ai pivoté pour me retrouver de l’autre côté du grillage qui s’est tourné sur lui-même. Des rires me parviennent et j’en comprend la raison: j’ai le visage entre les pousses de carotte ( je crois), mes bras à moitié posés près de ma tête et tout le reste du corps à la verticale.

Je bats des jambes et parvient à les ramener correctement vers moi mais quand je m’aperçois que je n’arrive pas à me mettre totalement à quatre pattes ( mes genoux ne touchent toujours pas le sol ), je me rend compte que je suis attachée entre les omoplates au grillage.

Bon, vu comment tout le monde se marre, inutile de compter sur une quelconque aide. Je pousse alors mon corps vers le sol, une fois, deux fois, trois fois et m’écroule en étoile sans prévenir. Oui je suis bien dans les carottes.

Je finis par me relever, époussette mes vêtements et vois mon papa et celui de Carine qui se décident enfin à venir me secourir. Inutile de préciser que les sourires ornant leurs visages font trois fois le tour de leur tête.

Mais - une fois n’est pas coutume - pas vexée pour deux sous, j’éclate de rire à mon tour.

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La preuve que j'ai signé sans le savoir au: "Club des gaffeur(se)s bonjour. Aucune connerie n'est trop grosse pour nous." nan? :mangagéné:

Excellent !

C'est drôle on m'appelait "Miss Catastrophe" quand j'étais gamine!!!! Mais je crois que tu me dépasses de très loin!!!! :mangaclind\'oe Merci de partager ces souvenirs qui nous font bien rire!!!!! :mangadémoniaqu

:lol: :lol: :lol: :lol:
Ma pauvre petite chewie ... Il t'arrives bien des malheurs ^^
Le truc de ta couette, la photo, la prof, la castration en règle, la balancoire... Très sympa pour le lecteur, beaucoup moins pour toi XD
Si tu as d'autres petites annecdotes comme celle-là, je serai ravie de les lire!

Ravie que ça t'es plu ^^

Euh, j'en ai d'autres mais il faut que je fasse le tri dedans ^^ et j'ai aussi une fic sur le feu donc :mangaj\'yvaisj