Sur les conseils et les encouragements de natasia, je poste ma petite histoire sur mes nouveaux chéries
J'espère qu'elle vous plaira
Paraing : Steve McGarrett/Danny Williams
Hawaii 5.0
Rating : tout public, léger slash
Genre : Humour avec un peu de Hurt/Comfort
Résumé : un réveil difficile, des questions et un ami toujours là quoi qu'il arrive.
ce passe après l'épisode 8 de la saison 1 diffusé Samedi 7 Mai, pas forcé de l'avoir vu pour comprendre.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de CBS et je ne retire aucune satisfaction financière en écrivant cette histoire !
L'un sur l'autreDanny Williams était dans son lit, allongeait sur le dos, il souffla, baya en s'en décrocher la mâchoire et ouvrit péniblement les yeux, qu'il referma aussitôt.
Sa dernière enquête avait été très dure et difficile, mais elle lui avait tenu à cœur, vraiment. Il ne pouvait pas y croire, pas imaginer que son collègue et ami soit un ripou, un sale type qui vend les autres flics. Non, c'était impossible.
Et à force de fouiller, de chercher, il avait trouvé la vérité. Il avait innocenté son ami et sa famille pourrait être tranquille, l'honneur de Mecca avait été sauvé et le vrai ripou avait été arrêté. Une histoire qui finissait bien malgré tous.
Danny avait les yeux lourds et surtout un mal de crâne carabiné. Après l'enterrement de son ami, Steve et lui avaient discutés et picolés. Et ils s'étaient bien marrés, la pression était redescendue de plusieurs barres et l'ambiance était devenue bien meilleure. Danny sourit en repensant à la discution qu'il avait eue avec son chef. Steve lui faisait une confiance absolue et c'était réciproque.
Il ouvrit enfin pleinement les yeux, le soleil était haut dans le ciel et il se décida à bouger. Mais il se figea net, quand il sentit un poids sur sa hanche et une main douce et chaude sur son ventre. Il resta sans bouger encore un moment, avant de se décider à tourner la tête vers la droite. Il respira et pria pour qu'il ne trouve pas, ce qu'il pensait trouver. Une fois fait, il referma les yeux et marmonna dans sa barbe.
À ses côtés, dans son propre lit et tout aussi dévêtu que lui, son chef, collègue, ami et maintenant fort possible amant, dormait comme un bébé. Steve avait les cheveux en batailles, le visage à moitié caché par un oreiller et il avait également le sourire aux lèvres.
Danny soupira et se mit sur le dos en évitant soigneusement de réveiller le corps collé au sien. Corps qu'il détailla sans vergogne. Steve était ce qu'on pouvait appeler, un pur canon. Un corps de rêve recouvert de tatouages, un regard franc et magnifique, des cheveux soyeux, une peau... Danny secoua la tête et se mit une claque mentale. Depuis quand il fantasmait sur le corps d'un homme ? Sur le corps de Steve McGarrett ? Surement depuis qu'il avait couché avec lui. Sur ce point là, il ne pouvait pas se tromper. Les courbatures, le sachet de capote qui trainait par terre et surtout, les quelques images qui lui revenaient en tête, tous ces indices, lui prouvaient que oui, Steve et lui s'étaient bien amusés pendant la nuit. Cela avait dû être même l'éclate total, car quand il releva la tête et qu'il fit le tour du propriétaire des yeux. Il y avait des fringues éparpillées de partout. Son boxer, ou peut être celui de Steve, était étendu à la lampe de son bureau.
Il reposa sa tête sur les oreillers et se brusque mouvement dû réveiller Steve, puisque ce dernier bougea et resserra son emprise sur la taille de Danny. Quand il sentit des lèvres se posaient sur son épaule, il se raidit et sa respiration se coupa.
"
Je vais pas te manger," souffla Steve.
"
J'en suis pas très sûr," répondit Danny en reprenant son souffle.
Ils restèrent dans le silence le plus complet. Danny était perdu alors que Steve ne le lâchait pas et cette situation avait l'air pour lui, plutôt normal. Comme si ce n'était pas la première qu'ils se retrouvaient tous les deux dans le même lit.
"
Tu comptes me lâcher ?" demanda Danny.
Steve, qui n'avait toujours pas ouvert les yeux, sourit : "
Tu comptes partir, si je te lâche ?"
"
Cela serait difficile de partir, vu qu'on est chez moi."
Danny prit son courage à deux mains et tourna la tête vers son chef. Il se retrouva nez à nez et yeux dans les yeux avec celui-ci. Steve avait encore son sourire, un sourire à la foie très agaçant et extrêmement charmant.
"
C'est certain," affirma McGarrett. "
C'est peut-être moi qui devrait mettre les voiles."
Et apparemment, ceci devait être que des paroles en l'air, vu que Steve ne bougea pas d'un pouce et qu'il continuait à fixer Danny avec le sourire.
"
Comment on...je veux dire...euh," Danny n'arrivait pas à trouver ses mots.
Steve décida de l'aider un peu : "
Comment on en est arrivé là ?"
"
Ouais."
"
Tu ne te souviens pas de cette nuit ?"
"
Si," répondit vivement Danny ce qui fit sourire Steve.
"
Pourquoi tu souris ?"
"
Pour rien," assura Steve. "
En faite, j'ai bien cru que tu allais me sortir une phrase dans le genre : j'ai plus de souvenirs, c'est très bien comme ça et on fait comme si rien ne c'était passé. Vu que la plupart des mecs font ça."
"
Je ne suis pas un de ces mecs," s'offusqua Danny.
Et malgré leur position très proche, aucun des deux ne songea à s'éloigner. Ni même à se rapprocher.
Ils se fixèrent encore un moment avant que Danny ne reporte son attention sur le plafond. Steve lui par contre, il avait toujours ses yeux rivées sur le visage de son collègue.
Pendant cette enquête, il avait été dur avec Danny. Car il avait pensé que oui, peut être, Mecca était coupable. Tous les indices allaient dans ce sens, comment ne pas douter rien qu'une seule seconde ? Et ne pas croire un seul instant que l'ami de Danny pouvait être coupable ? Et quand il avait osé dire cela à Danny, ce dernier était parti. Suite à ça, Steve avait beaucoup réfléchi et il avait choisi de suivre son ami et de lui faire confiance. Ils avaient réglé l'affaire et lui, Chin et Kono avaient décidé d'aller à l'enterrement de Mecca pour lui rendre hommage.
Et de fil en aiguille, lui et son ami étaient allés prendre un verre dans un bar et pour finir, une dernière bière chez Danny. Steve se rappelait très exactement la soirée, car c'était lui qui avait fait le premier pas. Son collègue n'avait pas reculé, alors il avait pris ce manque de réaction pour un oui. Et maintenant, devant le silence de Danny, il se posait des questions. Lui, il avait pris son pied cette nuit et Danny également. Steve n'avait pas pu imaginer les gémissements, les cris de plaisir, ainsi que les supplications de son ami. Non, ça il ne l'oublierait surement jamais.
"
Tu penses à quoi ?"
"
À toi," avoua Steve.
"
Des pensées gentilles j'espère."
"
Même très gentilles, mon Danno."
Danny ferma les yeux et sourit. Steve McGarrett allait avoir sa peau. Quoiqu'en un sens, c'était déjà fait et il n'avait pas eu que sa peau.
"
J'ai comme l'impression que des Danno je vais en avoir plus qu'à l'habitude," se plaignit-il faussement.
"
Oh que oui," se réjouit Steve. "
Ça va être, Danno dépêche toi. Danno arrête de râler. Danno que c'est bon, conti..."
"
Stop," l'arrêta Danny. "
J'ai saisi le principal."
Steve lui donna un coup de coude amical dans les côtes : "
Bon, on fait quoi ce week-end ? Même s'il est déjà bien entamé," réalisa-t-il en regardant sa montre, midi passé.
"
Ce week-end ? Tu veux qu'on sorte ensemble ?"
"
J'te demande pas en mariage, rassure toi," sourit Steve, qui rajouta ensuite plus pour lui-même : "
On est déjà un couple quand on y regarde bien."
"
Mais où je suis tombé," souffla Danny, dépité.
"
Quoi, t'es pas d'accord avec moi ?" lui demanda son...amant.
"
D'accord pour quoi ?"
"
Que toi et moi, on passe notre temps ensemble."
"
Ça oui, mais en même temps, c'est à cause de toi. On dirait que tu ne peux pas te passer de moi plus de..."
Danny s'arrêta aussi net. Le malade allongé à ses côtés disait la stricte vérité. Ils étaient toujours ensemble, que ce soit pour les interrogatoires, les poursuites, les arrestations et même pour les bons et les mauvais plans. Ils étaient toujours l'un sur l'autre, sans jeu de mots bien évidemment.
"
Alors ?" le sortit Steve de ses pensées, qui avait surement du remarquer son trouble.
"
Moi aussi je pense."
"
Oh c'est mignon, toi aussi tu penses à moi," sourit Steve.
"
On peut dire ça," commença Danny. "
Je voulais te remercier de m'avoir aidé et de m'avoir écouté et suivi. Merci."
"
Et moi, désolé d'avoir douté de ton ami et de toi, par la même occasion."
"
Mais tu t'es rattrapé," lui rappela-t-il.
"
Oui, mais désolé."
L'heure avancée toujours, le soleil changé de direction, mais les deux corps alanguis dans le lit, eux n'avaient toujours pas bougé.
"
Et si on allait faire un tour sur la plage," proposa Danny.
"
Et après on va diner ?" proposa à son tour Steve.
Ils décidèrent finalement de se lever en évitant de scruter l'autre du regard. Ce qui fut assez difficile pour Steve, mais il tint bon.
******
Ils se promenèrent un moment sur le sable fin, en discutant de tous, sauf de cette nuit. Quoi en penser ? Danny se disait que c'était une erreur et qu'il ne recommencerait jamais. Mais dès qu'il posait ses yeux sur son ami, une douce chaleur l'envahissait et il n'avait qu'une seule envie, lui sauter dessus. Steve se posait beaucoup moins de questions et il préférait profiter du moment présent. Après la plage, ils profitèrent d'un bon repas dans le restaurant dont Steve avait parlé un peu plus tôt. Une fois le repas avalé et l'addition payée, McGarrett raccompagna son ami chez lui.
Avant que Danny ne rentre chez lui, Steve lui agrippa le bras : "
Après ce qui vient de se passer, aurais-je la chance de plus entendre tes sermons ?"
"
Si tu arrêtes de faire des choses complètement folles, on verra," lui sourit Danny.
Ils se quittèrent sur un sourire et Danny referma sa porte. À peine avait-il fait trois pas, que des coups furent entendus. Il fit demi tour, ouvrit sa porte et il trouva Steve appuyé au chambranle.
"
Bonsoir Danno," dit-il.
"
Tu as oublié un truc ?" demanda Danny.
Et pour toutes réponses, Steve s'avança, lui prit sa tête entre les mains et posa ses lèvres sur les siennes. Leurs langues se mêlèrent, jouant l'une avec l'autre. Les mains de Danny se glissèrent dans le dos de son ami, sous son haut, pour l'enlacer plus étroitement. Ils restèrent ainsi durant quelques secondes à se perdre dans les baisers et caresses superficielles, avant que leurs mains se fassent plus aventureuses et entreprenantes. Boutons de chemises, t-shirt et boucles de ceintures ne résistèrent pas plus longtemps. Danny sourit contre la bouche de Steve en se disant, que cette nuit, ils ne dormiraient pas plus que la nuit précédente. Mais que cette fois, ils allaient prendre leur temps et Danny allait s'occuper de son nouvel amant.
Fin