[Texte court] - Un colis surprenant - No pairing - G

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petite histoire écrite pour l'anniversaire de mon demi-cerveau l'an dernier

Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucun bénéfice.
 





Ce matin-là, Brigitte se réveilla en sachant que son demi-cerveau n’allait sans doute pas manquer une occasion de lui rappeler qu’elle devenait aujourd’hui, encore plus vieille qu’elle ne l’était déjà.
Et en effet, à peine fut-elle connectée que le message apparut



Tout en papotant, Brigitte lut les différents messages qu’elle avait reçus sur les forums.
Brigitte et Yseult discutèrent un peu plus d’une demi-heure comme chaque matin puis la plus âgée partit au travail où ses collègues lui souhaitèrent à leur tour son anniversaire. Même une autruche qui passait par là, s’arrêta pour l’embrasser en lui disant « Joyeux anniversaire »

Le soir, ses enfants vinrent chez elle pour l’occasion et Brigitte fut heureuse et émue quand Léo, son petit-fils d’un an lui tendit une fleur que son papa venait de lui remettre. Fleur qu’il ne voulut ensuite pas lâcher et qui causa une petite crise de colère quand on le força à la rendre.

Après le départ des enfants, Mémé arriva. Elle appela Daniel pour qu’il l’aide à porter un colis que le facteur avait déposé chez elle pour Brigitte. Curieuse de savoir ce qu’il contenait, Mémé resta plantée dans le salon en attendant que sa fille ouvre son paquet.

-T’as commandé quelque chose ?
-Non je ne sais pas du tout ce que c’est.

Brigitte était intriguée par cet envoi qui était plus grand qu’elle mais préféra attendre que Mémé rentre chez elle pour l’ouvrir ce qu’elle ne tarda pas à faire quand elle vit que Brigitte vaquait à ses occupations et délaissait la mystérieuse boîte.
Brigitte prit alors un cutter, ouvrit la caisse et fit des yeux ébahis en découvrant ce qu’il y avait à l’intérieur.



Un homme était ligoté et bâillonné. Il s’agissait d’Hubert Besson, le producteur de la série « Plus belle la vie ». Une lettre était coincée dans ses liens, elle venait des « Fans » du forum de Franck Borde. Brigitte la déplia et la lut.




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Depuis de longs mois, on a pu remarquer que Monsieur Besson était un homme à qui tu aimais écrire pour lui expliquer ta façon de penser sur sa manière dont il gère la série et ses acteurs. Ta plume a toujours été très efficace lorsqu’il s’agissait de tenter de lui faire comprendre quelle erreur il avait commise en supprimant le personnage de Florian. Vu que ces courriers n’ont jusqu’ici eu aucun impact et ne semblent pas l’avoir fait réagir, on s’est dit qu’il était plus que temps de changer de méthode et d’y aller plus directement pour lui faire entrer quelque chose dans sa caboche.
Nous pensons que tu es la plus à même de le faire. Tu sauras trouver, on en est sûre la meilleure façon de le torturer afin qu’il réintègre Franck Borde dans son rôle. Hubert est tout à toi, fais-en bon usage et surtout fais en sorte que pour ton anniversaire il cède enfin à nos revendications.




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-Mais c'est pas vrai, ces filles sont vraiment folles
-C'est qui lui?

Brigitte expliqua à son mari qui était l'homme et il l'observa un instant complètement interloqué. Il avait déjà eu plusieurs fois des doutes concernant la santé mentale de sa femme lorsqu'il l'observait surfer sur le net ou rire comme Philippe Bouvard devant son écran mais là, il avait la confirmation que les personnes qui naviguaient sur le web avaient toutes quelques neurones défaillants.

-Je peux savoir ce que tu comptes en faire? Si tu veux mon avis, faudrait le détacher et le libérer avant d'avoir des ennuis.
-T'inquiète pas je m'en occupe.

Daniel ne tenta pas de discuter et monta mettre son pyjama.
Brigitte, restée seule avec Hubert se préparait à le libérer mais auparavant elle alla jeter un oeil au forum. Une fois devant son ordinateur, elle retomba sur une vidéo mettant en scène Florian et Thomas sur une musique d'Enya. C'était une petite séquence nostalgie qu'elle se faisait de temps en temps en versant une petite larme sur le gâchis de toute cette histoire. Mais quand elle se tourna à nouveau vers la caisse en carton, la colère remplaça vite l'émotion. Elle tenait là le responsable, celui à cause de qui plus jamais elle ne verrait de nouvelles scènes avec ce couple. La rage l'envahissait de plus en plus, son sang bouillait dans ses veines et elle se rua sur Hubert Besson les yeux exorbités.



Quand la fureur de Brigitte se fut quelque peu dissipée, elle se calma en essayant de reprendre son souffle. Besson était recroquevillé au fond de la caisse, l'air complètement apeuré et le corps portant des traces de coups et de maltraitances diverses.
Brigitte lui ôta l'adhésif afin de vérifier que son message avait enfin été entendu par le producteur.

-D'accord, d'accord, vous avez gagné! Je vais rappeler Franck, mais s'il vous plait libérez-moi.
-Vous me prenez pour une andouille? Je vous libérerai quand Franck sera à nouveau à l'écran et attention pas d'entourloupe.
-Mais vous n'allez pas me garder ici jusque là? Votre mari ne vous laissera pas faire une telle folie.
-Oh mais il n'est pas obligé d'être au courant. Je vais vous installer un p'tit coin douillet dans la cabane du jardin et je veillerai à ce que Daniel n'y mette pas un pied. Quant à vous, vous ne communiquerez plus que par téléphone.
-Mais c'est impossible.
-Impossible n'est pas Brigitte et vous allez vous en rendre compte.

Brigitte se dépêcha de traîner son colis vers la cabane et de revenir au salon juste au moment où Daniel descendait.

-T'as libéré ce pauvre homme?
-Oh pauvre homme c'est vite dit mais oui je lui ai permis de ne plus trôner au milieu du salon.

Brigitte avait du mal à mentir et en disant cela, elle ne le faisait pas vraiment. Elle préféra toutefois ne pas croiser le regard de son homme.


Le lendemain, Brigitte fut tirée des bras de Morphée par la sonnerie du réveil. Elle se leva péniblement, elle avait mal dormi et avait encore l'esprit embrumé. Elle se frotta le visage et descendit se préparer. Quand elle arriva au salon, elle fut stupéfaite de voir à nouveau la caisse en carton qui y trônait, qui plus est, elle semblait intacte alors que la veille elle se souvenait l'avoir quelque peu malmenée.
Brigitte s'approcha de la boîte et voulut l'ouvrir mais à ce moment-là, le couvercle se souleva et Daniel surgit.

-Je me demandais combien de temps tu mettrais avant d'ouvrir ton cadeau
-Mais t'es pas bien, tu m'as fait peur!!!
-Oh ça va, pour une fois que j'essaie de te faire une surprise pour ton anniversaire, tu vas pas te plaindre.
-Mon anniversaire? C'était hier tu retardes! Les enfants sont même passés.
-T'es sûr que ça va?
-Oui pourquoi?
-Les enfants ne sont pas passés hier, ils viendront probablement aujourd'hui vu qu'on est le 15.

Brigitte était perplexe. Elle décida d'allumer son pc pour en avoir le coeur net....................;Et là elle découvrit que son mari disait vrai, c'était aujourd'hui son anniversaire. Elle avait donc imaginé toute la journée, elle n'en revenait pas tellement ça avait eu l'air réel.

-Bon maintenant que tu as vu que j'avais raison, comme toujours d'ailleurs, tu viendrais pas continuer à déballer ton cadeau?

Brigitte sourit en se dirigeant vers son homme. Elle avait rêvé recevoir une linotte sans cervelle nommée Besson en colis et elle se retrouvait avec un nounours à déballer . Il n'y avait pas photo ça lui convenait beaucoup mieux. Elle aida son mari à sortir de sa boîte et ils s'embrassèrent après qu'il lui ait souhaité un bon anniversaire.

C'est toujours aussi délicieux à lire...
Merci pour cette partie de fou rire...

Quel plaisir de relire ton délire Yseult , tu ne vas vraiment pas bien, mais j'adore

Toujours aussi surprenant ce colis et toujours aussi drôle... Un vrai régal...

Un vraie petit délice cette histoire

pdf ajouté

what??? j'étais passé à côté de ce petit délire?
une vraie merveille et surtout   

Je l'avais oubliée celle-là. J'ai vraiment deux fils qui se touchent pour pondre des trucs pareils 

Je confirme    une collection de plumes