Hawaii 5-0 - Décennies - Steve/Danny - G

Une petite fiction sans prétention écrite pour l'anniversaire de Lillie... Voici le premier chapitre. Les autres attendront que j'ai fini de publier la fiction de Louz...  



 
 
- Pardon ! Excusez-moi !

- Non c’est moi, je suis désolée.

Les deux femmes se regardèrent puis éclatèrent de  rire en découvrant chez leur vis-à-vis le même ventre proéminent annonçant une grossesse.

- Puisqu’il semble que mon époux soit en retard, voulez-vous partager un verre avec moi ? Sans alcool, bien sûr, proposa la plus petite des deux.

- Avec plaisir, répliqua l’autre, plus grande et plus mince, plus nerveuse aussi visiblement, d’autant que mon mari ne semble pas plus ponctuel que le vôtre.

- Ne me dites pas… Il est à la convention nationale de la police ?

- Comment savez-vous ? Oh ! Non ! Le vôtre…

Et de nouveau les deux femmes éclatèrent de rire à se trouver une similitude supplémentaire. C’est ainsi que quelques minutes plus tard elles discutaient comme deux vieilles amies, ayant simplement échangé leurs prénoms : Doris et Kate, toutes deux femmes de lieutenants de police, l’un de la ville de Newark dans le New-Jersey, l’autre de l’île d’Honolulu,  à Hawaii, tous deux choisis par leur hiérarchie respective pour assister à cette convention nationale à Miami. Et pour une fois l’oncle Sam se montrait généreux en permettant aux participants d’amener avec eux leurs épouses.

- Je n’aurais manqué ça pour rien au monde, dit Kate après qu’elles aient échangé leurs avis sur le sujet. Simon a bien fait quelques réserves à cause de ma grossesse mais je lui ai dit : « Je suis enceinte, pas malade ni infirme ! Alors si tu crois que tu vas pouvoir courir les créatures de rêve en laissant derrière toi ta grosse femme, tu te fourres le doigt dans l’œil mon bonhomme ! »

- C’est à peu près ce que j’ai dit à John, s’esclaffa Doris. A ceci prêt qu’Hawaii regorge déjà de tant de créatures de rêve que ce n’était pas ce qui me faisait le plus peur. Mais pour une fois que nous avions l’occasion de venir sur le continent ensemble, il n’était pas question de rater ça. Et puis il paraît que les voyages forment la jeunesse, ajouta-t-elle en posant une main protectrice sur son ventre.

- Il est certain que pour le coup, ils commencent tôt tous les deux !

- C’est votre premier ? demanda Doris.

- Si seulement ! Non ! C’est mon troisième.

- Garçon ou fille ?

- Comme j’ai déjà deux filles, je préfèrerai un garçon.

- Vous n’avez pas fait d’échographie ?

- Si ! Mais figurez-vous que ce petit est apparemment fort pudique et que s’il nous montre ses fesses, il refuse obstinément de nous présenter l’autre face de son anatomie !

Doris rit de bon cœur et Kate reprit :

- Et vous ?

- Apparemment ce sera un futur flic, comme son père qui ne touche plus terre depuis qu’il a appris qu’il allait avoir un fils. Il a fallu que je lui précise que ce n’était pas demain la veille qu’il allait pouvoir l’emmener au stand de tir avec lui !

- Tous les mêmes on dirait… Simon ne cesse de me dire ce qu’il fera avec son fils… Parce qu’évidemment il est persuadé que j’attends un petit gars.

- Et si c’était une fille ?

- Et bien il ferait comme pour les deux premières : il en tomberait raide gaga et serait le plus merveilleux des pères.

En disant cela, les yeux de la jeune femme s’étaient emplis d’amour et Doris sourit en reconnaissant l’attachement qu’elle-même éprouvait pour son casse-cou de mari.

- Vous avez des photos de vos filles ?

- C’est comme si vous demandiez à un supporter de foot s’il a le logo de son club favori, ironisa Kate. Tenez, regardez mes petites merveilles, ça c’est Betty, 5 ans, et voilà Leslie, 3 ans et demi. On les a laissées chez ma mère qui va les gâter tant qu’elle pourra.

A ce moment-là une voix mâle se fit entendre :

- Kate !!! Que fais-tu là ? J’étais inquiet ! Je te cherchais partout !

Un homme blond, vêtu d’un uniforme de lieutenant de police, se dirigeait vers elles à grands pas.

- Et bien pour une fois, tu vois ce que je vis au quotidien chéri ! répliqua la jeune femme avec un sourire.

Puis, après avoir déposé un baiser amoureux sur les lèvres de son époux, elle se retourna vers sa nouvelle amie :

- Doris, je vous présente Simon, mon mari.

- Enchantée, dit la femme tandis que le policier se fendait lui aussi d’un « Enchanté » plutôt distrait.

- Doris est la femme d’un policier qui assiste à la convention, expliqua Kate et, comme tu le vois, nous avons d’autres points en commun.

- Votre mari est policier ? demanda alors l’homme d’un ton qui fit comprendre à son interlocutrice qu’il voulait simplement être poli et qu’en fait il ne s’intéressait guère à la réponse.

- En effet, c’est…

Elle s’interrompit pour se mettre à agiter le bras en criant :

- John ! Je suis là !

Un homme brun, plutôt grand et arborant de magnifiques yeux bleus, se dirigea vers le trio et enlaça la jeune femme avant de toiser son collègue :

- Nous avons été présentés il me semble, mais je ne…

- Oui, je comprends tout à fait, sourit l’autre flic. Avec le nombre de policiers présents, on ne peut pas retenir tous les noms. Simon Williams, lieutenant de la police de Newark.

- Enchanté collègue : John MacGarrett, lieutenant d’Honolulu. Et je vois que vous avez fait la connaissance de ma femme et de mon fils…

- John ! râla  Doris en lui envoyant un coup de poing à l’épaule. Ton fils n’est pour le moment pas présentable !

- Ecoutez cette mère indigne, rigola le policier. Moi je suis sûr que c’est le plus beau des gars !

- Après le mien, bien sûr, répliqua Simon avec un grand clin d’œil tandis que sa femme, faussement indignée levait les yeux au ciel.

Les deux couples passèrent la soirée ensemble et se retrouvèrent le lendemain, dernier jour de la convention puis échangèrent leurs adresses mais ils savaient très bien que c’était une formalité de pure forme : leurs vies étaient bien trop occupées pour qu’un lien durable se tisse sur une rencontre de hasard et même si trois mois plus tard, à quelques jours d’intervalle, chacun apprit que la famille de l’autre s’était agrandie d’un garçon, leur rencontre fut bientôt envoyée aux oubliettes de leurs mémoires assaillies par bien d’autres événements.

(à suivre)

oh une nouvelle fic hawaï       
nouvelle histoire qui commence par un danny et un steven dans les ventres de leurs mamans.
j'attends    avec impatience!

vraiment un très chouette début
j'attends la suite avec impatience

J'aime énormément ce début !! On rencontre les papas et mamans de nos héros chéris   

Juste, je n'ai pas bien saisi : est-ce que c'est une erreur de prénom ou bien je n'ai pas compris quelque chose ? :

Citation :

Je n’aurais manqué ça pour rien au monde, dit Kate après qu’elles aient échangé leurs avis sur le sujet. Alex a bien fait quelques réserves à cause de ma grossesse mais je lui ai dit

et puis après elle parle de Simon   

Hormis cela,   

Merci ma cissy        j'adore ton histoire et j'ai presque terminé de la lire, tu m'a vraiment gâtée    I LOVE YOUUUUUUU!!!!!!!

J'ai aussi relevé l'erreur de prénom   Alex ne faisait pas assez sérieux, je suppose, pour être le papa de Danny   

Eh bien ! Les deux crevettes qui dorment bien au chaud, pour le moment, pourront dire, un jour, qu'elles sont de très vielles connaissances.   

J'ai vraiment aimé ce premier chapitre, j'ai hâte de lire la suite  

Merci à vous les filles!!!    Et merci Nat' d'avoir relevé ma bourde... Bon, c'est corrigé, donc ce sera SImon (dans la série ça doit être autre chose mais tant pis, ce sera Simon!!!!   )
La suite quand j'aurais terminé de poster La couleur de la mort, parce que poster deux fics simultanément c'est trop compliqué, Derek et Pénélope risqueraient de venir s'interposer ici tandis que Steve et Danny iraient prendre leur place, fort peu enviable en ce moment...  

Merci pour ce début   
C'est très prometteur!   

Chouette! Chouette! Chouette!!!! Une nouvelle fiction sur Hawaii 5-0!!! Je suis trop contente!  
Je trouve ce début trés original!   
Et je me demande bien ce que va donner la suite! Je suis impatiente de la lire!

(et puis en attendant je vais aller lire ta fic sur Derek et Pénélope, parce que je les aime bien ces 2 là. Mais d'abord faut que je la trouve, parce que je me perd un peu parfois...)

Merci à vous les filles...   
HL, ma fic se trouve "au-delà de l'horizon", partie série TV hétéro. Je ne sais pas si tu as déjà accès à cette partie du forum...  

Merci Cissy! Je risquai pas de trouver alors... J'ai demandé l'accès mais j'ai pas encore eu de réponses. Je patiente, je patiente.
Pour le coup j'espère que tu pourras mettre la suite de celle-ci bientôt.

Il doit me rester deux ou trois chapitres d'esprits criminels donc d'ici une semaine à dix jours...
Pour ton passeport je vais relancer Lillie...

Merci Cissy!
Et j'attends la suite de celle-ci patiemment...

Voici la suite...



 
- Hé ! Tu n’as pas bientôt fini toi ! Va jouer plus loin morveuse !

Le petit blond qui venait de lancer ces mots regardait la fillette d’un œil rageur et celle-ci, effrontée, se contenta de lui tirer la langue en guise de représailles. Furieux, le gamin s’avança vers elle et, prenant peur, elle tourna les talons en criant :

- Steeeve ! Steeeeeeeeve !!!

Satisfait d’avoir remporté une facile victoire et éloigné celle qui ne cessait depuis plusieurs minutes de lui envoyer du sable en bâtissant un château qu’elle aurait très bien pu construire beaucoup plus loin, la plage étant assez grande, le blond se rallongea paresseusement sur sa serviette tout en jetant un regard un peu dégoûté autour de lui : mais quelle idée avaient eu les parents de venir passer leurs vacances ici ! Hawaii !!! Tout le monde avait sauté de joie à l’annonce. Tout ça parce que dix ans plus tôt ils avaient rencontré un flic qui y bossait dont d’ailleurs ils avaient totalement perdu la trace depuis le temps. Mais ça ne les avait pas empêché de décider que, cette année, plutôt que Los Angeles, ils iraient à Kihei, sur la côte ouest de l’île de Maui.

Ils étaient arrivés cinq jours auparavant et passaient la plupart de leur temps sur la plage, à son grand désespoir. Il détestait le sable qui rentrait dans chaque orifice de son corps et le fait que ses sœurs soient enchantées de passer leurs journées à la plage et que son petit frère plébiscite aussi ce loisir parmi tous ne le remplissait pas précisément de joie.

Justement, ce jour-là, les parents avaient décidé d’une excursion en amoureux et avaient demandé aux filles de veiller sur leurs frères pour l’après-midi. Bien évidemment, quoiqu’il ait pu dire, les trois autres avaient opté pour la plage et l’y avaient traîné à son corps défendant. Ce qui faisait qu’il leur avait faussé compagnie, laissant ses deux aînées se faire conter des fariboles par deux beaux autochtones de leur âge et son cadet s’en donner à cœur joie dans l’eau avec d’autres gamins du sien. Prenant sa serviette et un livre, il s’était éloigné du groupe, manifestant par là sa mauvaise humeur, qui n’avait d’ailleurs eu aucune répercussion sur les autres.

Et voilà que là où il s’était installé, restant tout de même à la vue de sa famille, sachant que s’il venait à échapper à sa surveillance Betty n’aurait aucun scrupule à lui envoyer l’une de ces gifles cinglantes dont elle n’était pas avare, cette gamine était arrivée avec son seau et sa pelle et avait entrepris son ouvrage de sable. L’ennui c’est qu’elle jetait en arrière chaque pelletée qu’elle prélevait sans se soucier du garçon qui recevait une bonne partie de ce dont elle se débarrassait !

Après lui avoir demandé gentiment deux puis trois fois d’aller jouer un peu plus loin, le garçon avait fini par s’énerver pour de bon. Et maintenant il se disait qu’il aurait dû faire ça bien plus tôt puisque la chipie avait disparu pour de bon abandonnant son seau et sa pelle comme trophées de la victoire. Ravi d’avoir enfin la paix, le garçon ouvrit son livre, déterminé à se plonger dans les aventures policières dont il raffolait.

- Hé minus ! C’est toi qui embête ma sœur ?

L’apostrophe l’arracha à sa lecture et il leva les yeux pour croiser le regard furieux d’un garçon qui devait avoir une bonne tête de plus que lui et qui n’avait pas l’air commode. A ses côtés, la peste blonde souriait d’un air vainqueur en le narguant littéralement. Le garçon déglutit difficilement en jetant un regard nerveux vers le groupe formé de ses sœurs et de leurs jolis cœurs. Mais ceux-ci semblaient être trop occupés pour seulement se soucier de lui. Tant pis : après tout, il n’était pas une mauviette. Et sur cet auto-encouragement, il sauta sur ses pieds pour toiser à son tour le garçon, enfin toiser… Difficile de toiser quelqu’un quand votre regard s’arrête  à hauteur de sa poitrine ! Et tout aussi délicat d’avoir l’air menaçant quand outre la différence de taille, l’autre vous rend une bonne dizaine de kilos et, malgré son jeune âge, a déjà une musculature prouvant une pratique sportive quotidienne. N’empêche qu’il n’allait pas se dégonfler pour autant.

- Moi j’embête ta sœur ! répliqua-t-il outré. C’est cette peste qui n’arrête pas de me lancer du sable ! La plage est pourtant assez grande pour qu’elle aille poser son seau ailleurs non ?

- Comment tu l’as appelée minus ?

- Une peste ! Ta sœur est une peste !

Il n’eut pas plutôt terminé que l’autre était sur lui et que les deux garçons roulèrent au sol dans un enchevêtrement de bras et de jambes chacun cherchant à prendre le dessus. Bien évidemment, à ce jeu-là, le plus grand ne tarda pas à avoir gain de cause et bientôt son adversaire se retrouva cloué au sol, le brun lui chevauchant le torse en lui ayant plaqué les bras au-dessus de la tête :

- Vas-y ! Répète-le pour voir maintenant !

L’autre vrilla son regard dans le sien : il allait peut-être prendre une trempe, mais il ne baisserait pas son froc devant une petite terreur de plage ! Jamais !

A ce moment-là, une ombre s’interposa entre lui et le ciel bleu et soudain son agresseur se retrouva debout, fermement retenu par un adolescent d’une quinzaine d’années qui le regardait sévèrement.

- Lâche-moi Chin ! hurla le brun en se débattant. Il a insulté Mary !

- Hé ! Tu te calmes ! Comment ça il a insulté Mary ?

- Il l’a traitée de peste !

- Ah oui ? Ce n’est pas le mot que tu lui adresses vingt fois par jour au moins ? ironisa l’adolescent.

- Moi ce n’est pas pareil ! Je suis son frère…

- Bien sûr… Ca te donne tous les droits ! Surtout celui de t’en prendre à plus petit que toi ! Je croyais que tu étais plus courageux que ça Steve. Non mais regarde-le, reprit l’Hawaiien en jaugeant le blond qui s’était relevé pour faire face à son attaquant, ne voulant pas montrer qu’il avait eu peur et refusant de quitter le terrain pour se réfugier près de ses sœurs, il n’a pas plus de sept ans !

- Hé !!! J’ai dix ans ! rétorqua alors le gamin fou de rage. Et je suis au moins aussi fort que ce Néandertal ! Mais pour qui il se prend d’abord hein ?

- Ecoute gamin, toutes mes excuses pour la confusion mais vu que Steve aussi a dix ans, tu comprendras que j’aie pu me tromper…

- Rase-motte ! ricana le brun, s’attirant une tape derrière la tête de l’adolescent tandis que le blondinet s’élançait vers lui, intercepté au passage par l’Hawaiien contre lequel il comprit très vite qu’il était inutile de se débattre.

- Ca suffit tous les deux ! Steve ! Tu veux que je parle de ton comportement à ton père ? Je vous ai amenés là pour passer une bonne journée, mais si c’est comme ça on remballe et on repart direct à Honolulu ! C’est assez clair pour toi ?

Et tandis que le gamin baissait la tête sous l’algarade, l’autre reprit envers le blond :

- Quant à toi euh…

- Danny ! rétorqua le garçon en relevant fièrement le menton.

- Danny… Si tu veux te faire des copains ici, il vaudrait mieux que tu sois un peu plus agréable.

- Mais je n’ai pas envie de me faire des copains sur cette île de sauvages ! décréta le blondinet. Je n’ai qu’une envie, qu’on s’en aille d’ici pour retrouver un endroit où on n’a pas de sable partout et où on ne vous sert pas de pizza à l’ananas !

- OK… J’ai compris. Bon ! Allez vous deux, on va plus loin, répliqua l’adolescent en tournant le dos et en entraînant les deux enfants dont il avait la charge avec lui. Puis, se retournant, il regarda une dernière fois le vacancier en lui disant :

- Et toi gamin, tu ferais mieux de retourner auprès de ta famille. Parce qu’avec ta manière de penser, il pourrait bien t’arriver des bricoles. Et je ne serai pas toujours là pour sauver tes fesses !

Danny les regarda s’éloigner, la rage au cœur : il aurait dû lui montrer ce qu’il valait à ce sauvage aux yeux bleus, des yeux bleus qui, d’ailleurs, croisèrent soudain les siens, le brun s’étant retourné tout en marchant. Et il lut dans le regard fixé sur lui : « Ce n’est pas fini toi et moi ! » Cela ne l’inquiéta pas outre mesure : ils reprenaient l’avion pour le New-Jersey trois jours plus tard, il y avait donc bien peu de chances pour qu’il retombe sur son ennemi qui, s’il avait bien compris, habitait Honolulu. Ce fut donc en toute impunité qu’il se permit de lui adresser un pied de nez vainqueur, ravi de voir la poigne de l’adolescent se resserrer sur le bras du garçon lorsque celui-ci tenta de revenir vers lui.

Finalement, pensa Danny en ramassant sa serviette pour se rapprocher des siens, courageux, mais pas téméraire tout de même, ça n’aurait pas été un aussi mauvais après-midi que ça !

(à suivre)

     Oh la la, quel grand moment je viens de passer ! J'ai ri, mais alors vraiment ri. J'étais là sur cette place, spectatrice de cette joute verbale entre deux petits coqs bourrés aux hormones de croissance. Il manque quelques centimètres à Danny, mais ce qu'il n'a pas en hauteur, il l'a en gueule.

Et bien ça promet pour la suite !   

J'ai vraiment adoré. Bravo pour l'écriture de ce chapitre Cissy. Tout n'a été que plaisir à la lecture.

Et ben dis donc ! Tu parles d'une première rencontre !    Je vois bien les deux roquets se jeter l'un sur l'autre   Et la petite qui a été cherché son grand frère après avoir arrosé copieusement de sable le petit Danny   J'imagine tout à fait son petit air renfrogné et boudeur, là.
Ça promet pour la prochaine rencontre   

et bien quelle rencontre!!!
j'adore cette suite.

On retrouve un danny de 10 ans égal a celui qu'on connait. détestant la plage, le sable et les pizzas à l'ananas.

steve quant à lui c'est exactement le steve que l'on connait aussi.
bagarreur, pas froid aux yeux mais un brin moqueur.

Oui danny et petit pour son âge. mais raz motte???   


Quant à Chin je l'adore. il pense que danny à 7 ans carrément!!!   

j'attends la prochaine rencontre avec impatience...

Merci les filles! Ravies que vous ayez apprécié la légèreté de ce chapitre...  

ouah , j'ai eu l'impression que la scène se déroulait juste devant moi.
j'ai beaucoup aimé .....et encore ce très beau style d'écriture qui laisse s'écouler les mots telle une rivière qui chante....
merci pour ce beau moment avant ....de partir au travail...

j'ai pourtant l'impression qu'ils vont bientôt se revoir

Merci pour ce si joli compliment Christelle...  

Oh une nouvelle fic Hawaii j'adore déjà les deux premiers chapitres, si fidèles aux caractères des deux dans le second
Vraiment destinés l'un à l'autre y a pas de doute
Vivement la suite.

Merci Vaunie... J'espère que cette suite te plaira!  

 
« Les passagers pour Newark sont priés de se présenter à la porte 12. Les passagers pour Newark… »

A cette annonce, un jeune homme blond d’une vingtaine d’année se leva, saisit une sacoche posée à côté de lui et se dirigea vers la porte mentionnée.

Soudain un brouhaha s’éleva dans le hall de l’aéroport et les passagers se retournèrent pour voir ce qui en était la cause. Ils aperçurent alors un groupe de jeunes gens dont le plus âgé ne devait pas avoir vingt-cinq ans, une dizaine de garçons tout juste sortis de l’adolescence, vêtus de l’uniforme des marines, qui se bousculaient joyeusement en se dirigeant  vers la sortie.

- A nous les petites femmes de Times Square ! claironna l’un d’eux, un géant roux au large sourire et à la voix de stentor.

A ces mots, certains voyageurs sourirent tandis que d’autres semblaient choqués. Le blond, lui, regardait le groupe de soldats en se disant qu’il aurait pu être des leurs. Ils avaient le même âge et une destinée tellement différente ! Lui était venu à New York pour passer quelques jours chez sa tante et en profiter pour aller voir la comédie musicale du moment. Les jeunes militaires eux, étaient visiblement en permission, revenus d’il ne savait où : des garçons, comme lui, qui risquaient leur vie pour défendre leur pays.

Un instant il eut envie d’être parmi eux, de devenir lui aussi un de ces hommes qu’on suit des yeux avec l’admiration qu’il voyait dans le regard des autres voyageurs. Trop jeunes pour avoir fait la guerre du golfe, il n’en était pas moins sûr que ces gars-là en avaient déjà vu de drôles, malgré leur jeunesse. Il n’était pour cela que de voir leurs yeux déjà désenchantés, et cette tension de leurs corps qui annonçait des hommes aguerris, prêts à tout.

Aurait-il eu, lui, le courage de se dévouer pour sauvegarder les intérêts de son pays ? Aurait-il pu risquer sa vie dans des guerres lointaines dont il n’aurait pas forcément compris la raison ? Qu’était-il d’autre qu’un étudiant un peu dilettante qui faisait son droit sans vraiment savoir quelle voie devait-être la sienne ? Qu’est-ce qui le différenciait de ces hommes avec qui il aurait peut-être pu être ami ? Pourquoi eux et pas lui ?

Puis il se reprit : à quoi cela servait-il de se poser ce type de question ? Quelle était cette vague culpabilité qu’il ressentait à cet instant ? Tout cela était idiot ! Chacun suivait son chemin et tout ce qu’on avait à faire c’était d’être fidèle le plus possible à ce qu’on était, de toujours faire de son mieux, comme ne cessaient de le lui répéter ses parents. L’armée n’était pas pour lui : il n’était pas du genre qui se plie facilement aux ordres. Il n’était pas de ceux qui obéissent, le doigt sur la couture du pantalon, à des ordres dont ils ne comprennent pas la raison. En souriant, il pensa qu’il n’aurait pas fait long feu dans l’armée et qu’on n’aurait pas tardé à l’inviter à regagner ses pénates !

Non… Ces gars étaient sans doute de braves gars, des types avec lesquels il aurait pu s’entendre… ou pas… Mais ils étaient aux antipodes de ce que lui voulait être.

L’espace d’un instant il croisa le regard de l’un des jeunes soldats : un regard bleu acier qui se planta dans le sien et qui lui rappela un vague souvenir sur lequel il s’énerva de ne pouvoir mettre un nom, un lieu ou une époque. Ce ne fut que l’espace d’un instant très bref…

Puis le sous-lieutenant Steve McGarrett suivit ses amis pour profiter de leurs trois jours de permission avant de repartir crapahuter il ne savait trop où et Daniel Williams, étudiant de son état, reprit son chemin vers la porte d’embarquement pour rentrer chez lui.

Ce fut ce soir-là que le jeune homme annonça à ses parents qu’il avait enfin choisi sa voie. Cette décision, il l’avait mûrement réfléchie durant le vol de retour. Il avait suffit de si peu, de deux prunelles bleues croisant les siennes, pour qu’il sache que lui aussi avait un rôle à jouer. Il ne protègerait pas son pays en s’engageant dans l’armée, mais il serait utile, à sa manière, de l’intérieur. Dès qu’il aurait en poche son diplôme de premier cycle universitaire, il entrerait à l’école de police et deviendrait flic, comme son père.

(à suivre)

et les voilà 10 ans plus tard!!!
A nouveau une rencontre, une rencontre vraiment brève par ailleurs.

danny se dit qu'il aimerait être à la place de ces soldats. qu'il aimerait être regardé et admiré comme ces garçons le sont...

Mais il a conscience aussi de ne pas être fait pour ça. lui et l'autorité ne s'entendent pas très bien.

mais il crois ces 2 orbes bleus qui lui rappelle quelque chose. une réminiscence du passé 10 ans plus tôt.
et cela suffit pour qu'il prenne une décision. il sait qu'il a un rôle à joué et sait ce qu'il veut faire de sa vie désormais!