Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13

Fred et moi ne parlions plus de son père, depuis notre dispute, celle qui nous avait conduit à régler nos comptes chez Jack et Sam.

Le père de Fred était toujours fâché contre son fils mais surtout après moi car je laissais croupir son frère chéri en prison…mais je n’avais aucun scrupule à l’y laisser puisque c’était un violeur en puissance. La prison ne règle pas ce genre de problème, j’en conviens, mais c’est toujours mieux que de laisser ce type d’individu dans la nature…

Bref, je ne voulais rien avoir à faire avec ces deux hommes mais je n’en étais pas moins triste pour Fred, ils étaient de sa famille et il n’était pas responsable des actes répréhensibles de ses ainés.

Le sujet était clos et à chaque fois, après ce diner avec mes parents, que j’ai voulus aborder le sujet, Fred s’est refermé comme une huître et il gardait le silence. J’ai fini par ne plus lui en parler. Ca serait sans doute la surprise le jour J mais c’est le genre de cadeau de mariage dont je me serais bien passé… A la limite, je préférais qu’on m’offre un sex-toy pendant mon enterrement de vie de jeune fille devant ma mère plutôt que de me retrouver nez à nez avec un père hostile pendant la cérémonie et la réception de MON mariage.

Bref, je devais laisser ça dans un coin de ma tête alors que notre avion décollait de Washington, à destination du Colorado.

Enfin, notre avion… comment dire… Ma mère devait se rendre sur la côte ouest des Etats-Unis et un crochet par la base de Denver ne la dérangeait pas, je voyageais donc avec Fred à bord d’Air Force One !

Jack s’était débrouillé pour qu’on vienne nous chercher et effectivement, un chauffeur nous attendait sur le tarmac. Les adieux avec ma mère ont été douloureux car elle était très occupée avec ses nouvelles fonctions et ma situation était encore et toujours très délicate au SGC. Elle n’avait pas pu - ou pas voulu, comme vous voulez - me conseiller et je la comprenais, c’était périlleux comme sujet.

Mon père, par contre, m’avait pris à part la veille de mon retour pour me dire comment il voyait les choses.

”Cette mascarade a assez duré. Tu as pris du temps pour faire le point, souffler et prendre du recul par rapport à Daisy Wick. Maintenant, tu te secoues et tu l’affrontes !”

”Que je.. l’affronte ?”

J’étais stupéfaite.

”Façon de parler, mon ange. Pas frontalement, mais tu retournes au travail, tu enfiles ta plus belle carapace et tu fais ce qu’il faut pour te débarrasser d’elle.”

J’étais perplexe mais mon père devait avoir raison, je ne devais pas fuir face à l’adversité mais provoquer ma chance. Je devais faire comprendre à Daisy que je l’avais à l’oeil, qu’elle ne me faisait pas peur ! J’allais resserrer l’étau et la pousser à la faute, d’une manière ou d’une autre. Et je pouvais compter sur Jack pour m’y aider.

Nous étions parti de très bonne heure de Washington et avec le décalage horaire, le jour se levait à peine sur le Colorado quand nous avons atterri.

Le Colonel Reynolds était là, avec un véhicule officiel du SGC. Il semblait heureux de nous revoir et pendant le trajet vers la base, il nous donna des nouvelles de nos collègues et amis, en évitant de mentionner Daisy - et j’en étais reconnaissante.

Le changement d’équipe n’avait pas encore eut lieu, la base était donc ”en sommeil” avec le minimum de personnel et nous n’avons croisé que peu de gens en nous rendant à nos labos respectifs.

***

A peine avais-je atteint la porte du bureau de Sam, que l’écho des voix de SG1 parvint à mes oreilles.

”Jack, mais je rêve !”

J’entendis un grognement venir de l’homme en question, en réponse à Daniel.

”Tu espérais régler ça tout seul, sans notre aide ?!”

”Oui figure-toi ! J’ai fait l’école militaire et aux dernières nouvelles, je suis Général ! Excuse-moi d’avoir pensé être capable de gérer cette petite crise tout seul !”

”Tu es incroyable, Jack !”

Daniel semblait réellement furieux, ce qui ne lui ressemblait pas et sa colère était dirigée vers Jack, ce qui était plus rare encore.

Je décidais de me faire connaitre de mes amis.

”Salut les gars !”

Quatre visages se tournèrent de concert vers moi. Daniel se détacha en premier pour venir me serrer dans ses bras. Sa compassion et son amitié me firent presque monter les larmes aux yeux.

Daniel était un homme simple et chaleureux. On ne lui accordait pas assez le crédit qu’il méritait, et il lui semblait égal de rester dans l’ombre de l’illustre Jack O’Neill.

Jack était celui qui avait toujours le bon mot pour faire rire les gens, il était insubordonné et irrévérencieux.

Daniel était plus discret, ses mots d’esprit plus fins, plus subtils.

Je n’avais jamais compris comment ces deux-là étaient devenus amis - ou s’ils le seraient devenus sans la mission Abydos.

Jack avait fait une école militaire et s’était distingué sur le terrain. Loin d’être bête, il n’appréciait, cependant, pas les longs cursus universitaires, le travail théorique. C’était un fin stratège et ses connaissances en survie en milieu hostile avaient de nombreuses fois sauvé la vie de ses équipiers.

Daniel, en revanche, était plutôt du genre anti-militaire, limite objecteur de conscience. Il préférait le calme d’une bibliothèque à l’activité du champ de bataille. Il n’utilisait une arme que dans un but défensif et s’arrangeait toujours pour négocier avant de tirer. Ses qualités de diplomates avaient été nécessaires quand la force brute de Jack ou de Teal’c

s’étaient avérées inefficaces.

Il partageait une profonde amitié avec Sam, ainsi que le goût des études et des casse-têtes compliqués. Ils se comprenaient toujours d’un simple regard et Sam faisait souvent l’arbitre entre Daniel et Jack, quand leurs visions des choses étaient diamétralement opposées. Il l’avait d’ailleurs sans doute acceptée à leurs côtés plus vite que Jack lui-même car Daniel n’était ni sexiste ni misogyne. Il était parfaitement conscient que les capacités physiques de Sam dépassaient largement les siennes et il respectait son esprit brillant - comparable au sien.

Si l’amitié de Daniel avec Jack s’expliquait par leur aventure sur Abydos, je ne comprenais pas toujours ce qui liait Daniel à Teal’c, si ce n’est un profond respect. Tout les opposait et ils devraient même être ennemis puisque Sha’re avait été capturée par l’armée d’Apophis, et Teal’c avait été son bras droit. Ils n’en étaient pas moins devenus amis et Daniel avait même réussi à pardonner à Teal’c le ”meurtre” de sa femme.

Je pense que Daniel était une sorte d’Ange de miséricorde, adepte de ”tendre la seconde joue” et parfaitement au point en ce qui concernait le pardon.

Perdue dans mes pensées, je sentis Daniel desserrer son étreinte et Sam prendre le relai. Alors qu’elle me frottait le dos, j’entendis Jack s’éclaircir un peu la gorge.

”Et de toute façon, Daniel, c’est Alex qui a commencé !”

”Jack !” s’exclamèrent en choeur Daniel et Sam.

”Pardon ?” demandais-je, le coeur gonflé à bloc d’amour pour mes amis - Teal’c m’avait saluée à sa façon, à peine avais-je franchis le seuil de la porte.

”Le Général nous racontait ce qu’il avait découvert sur Daisy. Et Daniel lui expliquait qu’en réalité, les messages codés l’étaient bien plus que prévu.”

”Je ne vous suis pas là” avouais-je.

”Jack et toi pensiez que les mails ne contenaient que des indications pour Ben des dossiers à copier ou à envoyer à un contact” commença Daniel. ”En réalité, j’ai jeté un oeil et les indications sont codées. Si j’ai bien compris, cela renvoie à d’autres rapport de mission ou aux recherches de Sam.”

”Quel genre de recherches ?”

”Armement” répondit très sérieusement Jack. ”Nous n’avions vu que la face visible de l’iceberg.”

Merci pour vos messages les filles  

Fred avait été mis dans la confidence des soupçons qui pesaient sur Daisy et sur l'opération que voulait lancer Jack pour la démasquer, elle ainsi que ses complices.

Fred et Sam avaient mis en place un petit logiciel espion dans les serveurs internes du SGC, enregistrant tous les faits et gestes de Daisy et Ben : quels dossiers étaient consultés, ce qu'ils imprimaient, leurs boîtes mail et les sites internet qu'ils consultaient et sur quelles touches du clavier ils appuyaient.

Jack avait prétexté une quarantaine pour SG1 afin que tout le monde, et surtout Daisy, reste à la base. Cette solution n'était pas sans déplaire à Daniel et Sam, qui avaient tous deux du travail de recherche en attente.

Par ailleurs, les sorties off-world s'étaient enchainées et Sam voulait profiter de CJ. La petite fille grandissait vite et devenait de plus en plus belle. Ses cheveux blonds fonçaient avec le temps et elle était à présent plus châtain clair que blonde. Ses yeux, en revanche, n'avaient pas changé, ils étaient toujours bleu, comme ceux de sa mère.

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Un matin, pendant que je prenais un café avec Daniel et Teal'c, au mess, Sam entra. Jack était déjà présent et se servait un petit déjeuner copieux. Personne ne faisait plus attention à eux deux, le secret étant maintenant éventé, voire évaporé.

Cependant, ils gardaient toujours une certaine distance professionnelle à la base, si bien que même nous, nous ne prêtions plus attention à leurs relations.

Et pourtant, quand le rire de Sam arriva à nos oreilles, Daniel et moi nous sommes retournés, comme un seul homme, vers elle.

Elle se tenait, très détendue, un thé à la main, face au Général, légèrement penché vers elle, la regardant droit dans les yeux. L'attitude même du mâle dominant courtisant sa femelle.

Puis, comme s'il savait que l'entretien allait durer un moment, il se retourna pour poser son plateau. Il prit appui sur le mur à l'aide son avant-bras droit et posa sa main gauche sur sa hanche, faisant luire son alliance avec les néons de la cafétéria.

J'étais trop loin pour entendre ce qu'il pouvait bien lui dire, mais il ne cessa pas de la faire rire.

Ils étaient détendus, comme seuls au monde. Ils étaient beaux, heureux et j'avais presque l'impression de leur voler un moment d'intimité.

Et puis, cet instant de bonheur disparut quand Daisy fit son entrée. Le visage de Jack se ferma instantanément, le masque lisse et sans émotion reprenant ses droits. Sam reprit une attitude plus militaire et adopta un visage neutre, celui des moments de concentration, avec un léger pli de contrariété sur le front.

Ils se saluèrent rapidement et Sam quitta le réfectoire, pendant que Jack reprit son plateau pour se joindre à nous.

Daisy avait noté leur changement d'attitude et fronça les sourcils un instant.

Depuis mon retour, sans vraiment en avoir conscience, mon équipe avait resserré les liens autour de moi. Nous faisions face ensemble ou pas du tout. J'étais ravie, bien entendu mais cela attira l'attention et la curiosité de Daisy. Il ne fallait pas qu'elle devienne trop soupçonneuse ou nous ne pourrions pas obtenir toutes les preuves dont nous avions besoin.

"Ca va aller" me dit Daniel.

"Pardon ?" répondis-je, en sortant de ma rêverie.

"Le mariage Alex."

"Je n'y pensais pas, à vrai dire."

Teal'c pencha légèrement sa tête sur le côté tandis que Daniel et Jack me dévisageaient.

"Je voudrais qu'on s'occupe de notre petit problème avant de me faire du souci pour ce mariage."

"Je comprends, Alex mais le plus beau jour de ta vie approche à grands pas, tu devrais te concentrer là-dessus" me dit calmement Jack. "Et puis, tu sais très bien qu'on garde un oeil sur elle."

Je savais qu'il était dans le vrai mais c'était plus fort que moi. Cette fille avait voulu me rendre la vie impossible, me faire virer du programme et me faire accuser de trahison… Je ne voulais pas me marier avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, à Fred et moi.

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Plus tard dans la journée, Sam m'avait demandé si je pouvais faire du baby-sitting pour eux. Jack avait prévu de l'emmener dîner dehors.

Ils n'étaient pas partis en voyage de noces, je leur rendais donc service aussi souvent que possible afin qu'ils prennent un peu de temps pour eux deux.

Puisque Fred et moi n'avions rien de prévu, après le travail, je me suis rendue au domicile des O'Neill.

En arrivant, la maison était calme.

"CJ est fatiguée, elle fait une petite sieste" me dit Jack.

Je préférais avoir une CJ reposée, même si elle devait se coucher plus tard que plutôt qu'une enfant fatiguée et donc énervée, difficile à endormir par la suite.

Sam terminait de se préparer mais elle était sublime en quittant la salle de bain. Elle portait une robe du soir noire simple mais élégante, ce qui était tout à fait dans ses habitudes. Elle portait un collier de perles avec les boucles d'oreilles assorties.

Elle se parfuma puis Jack la remplaça dans la salle de bain.

"Où allez-vous dîner ?"

"Je ne sais pas, Jack n'a rient voulu me dire. Je sais juste que la tenue de soirée est de rigueur."

Le Général lui-même se vêtit avec élégance, ce qui lui allait bien. Dommage que les occasions de le voir sur son 31 se fissent si rares !

Connaissant mes goûts et mes habitudes alimentaires, mes patrons occasionnels m'avaient commandé une pizza dans mon restaurant préféré.

Je refusais de me faire payer pour le service que je rendais, en gardant la petite, mais je refusais également d'avoir à cuisiner. Le compromis était tout trouvé.

La soirée avait été calme et CJ adorable. Elle aimait faire bravo avec ses petites mains et jouer à "coucou, caché" un jeu extrêmement complexe où, avec l'enfant sur les genoux, je devais cacher mon visage derrière une revue et la faire rire en faisant "coucou !" régulièrement.

Elle avait finalement dîné et s'était couché sans problème, dans son petit lit à barreaux. Une fois, allongée, son doudou en main, elle avait râlé quelques minutes avant de s'endormir profondément.

J'étais assoupie dans le canapé quand le bruit de la serrure me réveilla. Sam et Jack étaient entrés dans la maison, aussi silencieusement que possible.

"Chut, il ne faudrait pas réveiller Alex…"

Ils gloussaient tous les deux et je me suis dit que le vin avait dû être bon. J'entendis des rires étouffés puis des bruits de

baisers. Le couple se dirigea vers sa chambre, tant bien que mal, si j'en croyais le bruit qu'ils faisaient en se cognant dans les meubles.

Dès que possible, je me suis éclipsée de leur maison, ne voulant pas être le témoin de leurs ébats.

Le lendemain, Sam m'expliqua que Jack avait réservé une table au Cliff House, un des restaurants les plus romantiques

de Colorado Springs. Ils prévoyaient d'y séjourner pour leur anniversaire de mariage. La vue sur Pikes Peak était à couper le souffle et l'endroit se prêtait facilement aux mariages, aux lunes de miel ou aux grandes occasions.

Si je n'avais pas été forcée de me marier à DC, j'aurais sans doute choisi cet endroit pour la réception de mes noces.

Me voici de retour avec un chapitre que j'ai publié récemment sur fanfiction ;)

Bonne lecture !

***

Attention, on change de narrateur, c'est Jack qui prend la parole  

***

Comme si nous n’avions pas assez à faire avec les Goa’uld, voilà maintenant que les terriens de cette base se mettaient à nous mettre des bâtons dans les roues, voire même à nous trahir !

Car oui, Ben et Daisy étaient des traitres : au SGC, à SG1, à leur pays et plus largement, à la Terre.

Je ne supportais pas le manque de loyauté. De plus, si ça venait à se savoir chez nos alliés Asgard ou Tok’ra, pour quel genre de chef passerais-je à leurs yeux ?

Cependant, malgré ma colère après les photos envoyées à Sam, je devais garder la tête froide et travailler à faire tomber nos brebis galeuses.

Mes meilleures armes étaient encore ma nonchalance et mon obstination…

Je voulais les pousser à se démasquer et vite. Plus vite ils iraient, plus j’aurais de chance de les voir trébucher.

J’avais tout mon temps, la Maison-Blanche était au courant de mon plan et je faisais donc tourner le SGC au ralenti.

Officiellement, les recherches de Daniel et Sam avaient pris beaucoup trop de retard avec les différentes sorties off-world, et nous avions besoin des appareils Anciens sur lesquels travaillait Daniel.

Sam de son côté souhaitait améliorer certaines de nos armes et ça n’était pas pour me déplaire.

Mon plan initial était de les pousser dans leurs retranchements, je voulais les obliger à commettre une faute mais Sam avait souligné un point important : ils étaient intelligents et cette forme de torture psychologique serait efficace sur des esprits faibles. Je n’avais aucune chance dans l’état actuel des choses d’arriver à mes fins.

Je choisis donc de changer mon fusil d’épaule et de provoquer ma chance, une phrase que je tiens d’Alex.

Puisque Daisy et Ben transmettaient des informations sensibles par mail, alors j’allais leur donner du grain à moudre !

J’espérais ainsi découvrir pour qui ils travaillaient mais également pourquoi !

Bon, à vrai dire, quand on vole des données top secrètes au SGC, c’est toujours en rapport avec le contrôle de la Porte des Etoiles mais je voulais savoir dans quel but.

Avec l’aide de Sam et Daniel, j’avais inventé une planète, potentiellement alliée regorgeant de mines d’or et de diamants. L’attrait du pouvoir cumulé avec celui des richesses pouvait faire perdre la tête à n’importe qui.

J’espérais que cette information de premier ordre ne passerait pas inaperçue mais Sam me confirma après plusieurs jours que les informations sur la planète (que j’appelais Némésis en hommage à la déesse grecque de la juste colère) avaient été transmises.

Néanmoins, mon plan ne se résumait pas à transmettre de fausses informations. Je devais court-circuiter leurs moyens de communication. Je savais qu’ils échangeaient par mail, je devais donc couper internet ! Cela allait les obliger à en trouver de nouveaux !

Encore une fois, mon meilleur atout était Sam mais sur ce coup-là, elle n’interviendrait pas directement.

Nous connaissions tous la nature maladroite de notre ami Felger… nous allions donc en tirer parti !

Sam devait conduire de nouvelles expériences sur la matière noire - du moins, des tests en laboratoire, car espion ou pas, je refusais de laisser ce savant fou jouer avec cette matière !

Pendant ces tests, comme prévu par notre scénario, Felger trébucha, se raccrocha à ce qu’il put (Chloé, en l’occurrence) et renversa son café sur un ordinateur relié directement à un des serveurs principaux du SGC.

Le serveur grilla et bien entendu, notre réseau intra et internet également.

Juste avant cela, j’ai enregistré sur les serveurs les coordonnées exactes de Némésis ainsi que les (faux) rapport de MALP, indiquant de quelles ressources en or disposait cette planète mais surtout où se situaient les mines, laissant sous-entendre que nous irions sous peu extraire des richesses de ce sol fertile.

Ceux qui voudraient sortir ces informations du SGC devaient le faire réellement, pas électroniquement.

Le serveur HS du SGC me donnait un avantage et forceraient Ben et Daisy à bouger, mais bouger vite !

J’avais mis sur pied une petite équipe d’intervention, composée de Teal’c, de Daniel et de SG3. J’avais également réquisitionné Davis, venu directement du Pentagone.

Ils attendaient à l’extérieur de la base, pendant que nous simulions une petite panique.

Carter se rendit compte qu’il y avait une faille dans la sécurité du SGC, en l’absence de serveur.

Si quelqu’un souhaitait prendre le contrôle du SGC, c’était maintenant ou jamais !

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Comme prévu, Ben profita de l’effervescence afin de quitter la montagne. Une fois à l’air libre, il appela une personne inconnue pour lui donner RDV « à l’endroit convenu. »

Il ne restait plus qu’à le suivre ! Mon équipe était sur le pied de guerre et le suivit discrètement.

Peu de temps après, Daisy quitta à son tour la base, avec sur le dos un lourd sac de sport. Je soupçonnais qu’il contenait des zats et autres armes servant à prendre le contrôle de la Porte des Etoiles.

Clairement, ils allaient retourner nos propres armes contre nous !

J’étais en contact radio permanent avec mes hommes et ils m’informèrent que Daisy avait bel et bien rejoint Ben, à la sortie de la ville, près des entrepôts désaffectés. Une limousine se gara quelques minutes plus tard et Ivan Miroslav en descendit. J’avais du mal à en croire mes oreilles. C’était le major Russe que nous avions reçu à la base, dans le cadre des échanges visant à apaiser Moscou !

Teal’c avait un équipement lui servant à écouter et enregistrer les conversations à distances, du matériel de surveillance haut de gamme.

« Je vous avais formellement interdit de me contacter directement ! » gronda le russe, sans la moindre trace d’accent.

« Je le devais ! C’était trop beau ! Une pareille opportunité ne se présentera sans doute plus jamais ! » plaida Ben.
Ivan Miroslav (pour ce que nous en savions) se tourna vers Daisy, qui confirma.

« J’ai pris de quoi les attaquer ! Vous m’aviez promis une équipe de mercenaires. »

« Ils sont prêts, ils attendent juste mes ordres ! » dit l’homme en souriant.

D’après Daniel, ce sourire-là faisait froid dans le dos !

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Une fois sûr que nos ennemis rebroussaient chemin vers le SGC dans le but de nous attaquer, de prendre le contrôle de la Porte et de partir explorer Némésis à la recherche des gisements d’or, j’ai convoqué toutes mes équipes de terrain pour un briefing extraordinaire.

J’avais sciemment mis de coté les scientifiques, de peur que l’un d’eux soit blessé ou qu’il n’ait un traitre parmi eux, encore ! Dans la mesure où le SGC n’était plus opérationnel, il avait été facile de les renvoyer chez eux.

Alex, elle, n’était pas du tout présente ce jour-là, elle était chez moi avec CJ et Fred. Je ne voulais pas risquer leurs vies et je voulais que notre fille soit en sécurité si quelque chose devait nous arriver, à Sam ou moi-même.

Nous avions passé la base en état d’alerte. Tous mes hommes, Sam y compris, étaient en tenue de combat : gilet pare-balles, casque, P90, zat et Beretta - le tout chargé à balles réelles, pas à blanc.

« Je vous le répète, ceci n’est pas un exercice, vous tirez pour blesser, pas pour tuer, sauf si vous y êtes contraint ! Suis-je clair ? »

« Monsieur, oui, Monsieur ! » répondirent en choeur toutes mes équipes.

J’étais à la fois fier et inquiet mais je devais garantir la sécurité du programme et de la Porte des Etoiles. Elle était sous ma responsabilité et je ne devais, en aucun cas, laisser cet engin aux mains ennemies.

L’ordre avait été donné aux hommes et femmes sous mon commandement que le niveau -25 était le point de non-retour ! Quiconque franchirait ce niveau serait abattu sans sommation - ce qui contredisait mes premiers ordres mais la seconde ligne de défense comptait mes plus redoutables combattants.

L’attente ne dura qu’un moment : comme prévu, du gaz fut jeté par la trappe extérieure du SGC afin de neutraliser les gardes.

L’équipe de Miroslav descendit en rappel et trouva des hommes et femmes au sol, simulant d’avoir été gazés.

Ces personnes les laissèrent passer mais il était prévu qu’elles leur coupent toute retraite.

Les premiers niveaux traversés par les mercenaires ne trouvèrent que des labos vides et donc peu de résistance.

Plus bas, les choses se corsèrent un peu et on entendit les premiers tirs. Tout se passa ensuite très vite.

La plupart des mercenaires avaient été tués ou blessés dans la bataille et je me réservais leur chef. Sam se chargea de Daisy car Ben s’était rendu au premier signe de résistance.

Je feignis de me laisser attraper et menacer de mort.

Et comme tous les méchants, Ivan Miroslav, de son vrai nom Ian Kinsey, voulut se vanter de la grande opération montée contre le SGC mais surtout contre SG1.

Il me parla de tout : du financement secret de son oncle, l’ancien Sénateur Kinsey, des taupes installées au SGC depuis plusieurs mois, ce qu’il comptait faire de la Porte des Etoiles (la voler et s’en servir dans un complexe appartenant à sa famille), comment il avait prévu de se débarrasser de ma famille puis de moi. Il comptait s’enrichir grâce à la porte, en pillant de nombreuses planètes et en revendant les minerais (or, diamant, Naquadah, etc.) aux plus offrants.

Sa plus grande faiblesse fut sa confiance en lui.

Il entendit Daisy lui confirmer qu’elle avait eu Carter.

Alors qu’il se croyait seul avec moi dans la salle de briefing, Sam arriva discrètement et le frappa à la nuque avec la crosse de son arme.

« Vous avez entendu ? » demandais-je haut et fort.

Dans le haut-parleur du téléphone, la voix de la Présidente par intérim résonna quand Ian reprit connaissance.

« Oui, Général O’Neill, j’ai tout entendu et tout a été sauvegardé ! Mettez-le-moi au frais en attendant son transfert vers Guantanamo ! »

@Mumu : Oui désolée, je n'avais pas mis à jour ici, ça fait un bail... J'aurais dû faire un résumé des épisodes précédents

@Christelle : oui, c'est l'idée :)

Merci pour vos messages et pour votre confiance

Daisy, Ben et Ian étaient sous les verrous en attente de leur procès, qui s’annonçait aussi rapide que discret.
Le SGC avait finit par reprendre un rythme soutenu, à cause du retard entrainé par la fermeture.
Je souris encore en repensant à Jack, qui avait failli fermer le SGC pour nous accompagner. En effet, les équipes enchaînaient une fois des plus les sorties mais rentraient systématiquement avec un problème (voire plusieurs) : horde de jaffas en furie aux trousses, malades, blessés, réfugiés à changer de planètes, etc.
On n’en finissait plus. Janet était débordée de travail, des renforts avaient été envoyés de la zone 51 afin de pallier le manque d’effectifs pendant que la troupe SG1 se préparait à partir pour une mission des plus complexes : mon mariage avec Fred, sous haute surveillance des médias et des services secrets mais aussi sous haute tension.
Cependant, j’étais plutôt libérée d’un poids en quittant le Colorado.
Le bien-aimé père de Fred avait entendu la voix de la raison (ou celle de sa femme, allez savoir) et s’était décidé en dernière minute à être présent.
J’ignorais si je devais me réjouir ou non, pour moi de cette nouvelle mais je savais que même s’il n’en laissait rien paraître, Fred était ravi. Et je pouvais le comprendre. Même s’ils étaient en froid, même si son père était un républicain des plus extrêmes, ça n’en restait pas moins son père.
Je pense que Fred aurait été réellement blessé qu’il ne soit pas de la fête et je me serais sentie responsable pour le reste de ma vie - même si, entre nous, je n’avais rien à me reprocher dans cette affaire !
Toujours est-il qu’une partie de l’équipe est partie devant, laissant Jack derrière tout seul. Il devait régler certains problèmes avant de passer le témoin au Colonel Reynolds.
Sam avait préparé leurs affaires pour le séjour et devait partir avec la petite CJ, pour que Jack puisse travailler de jour comme de nuit, si besoin. Et avec tout ce qu’il lui restait à faire, ça ne serait pas du luxe de bosser H24 !
Cassandra nous accompagnait, car j’avais invité Janet et sa fille à mon mariage. Le médecin ignorait encore si elle pourrait être présente, mais elle confia sa fille adoptive aux bons soins de Sam, ce qui n’était pas un problème, étant donné leur passé commun.

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J’avais suivi à distance les préparatifs avec l’organisatrice du mariage. J’avais l’impression que tout m’échappait, comme si j’étais la demoiselle d’honneur au mariage de ma meilleure amie !
Le gros avantage à se marier quand on est la fille de la Présidente (par intérim), c’est que financièrement, je n’avais rien eu à débourser. Quand d’autres économisent plusieurs années avant de pouvoir se dire oui, mes parents avaient tout anticipé et économisé depuis plusieurs années.
De toute façon, vu le mariage grandiose qui m’attendait, je n’aurais jamais eu les moyens !
Alors, bien sûr la situation m’échappait un peu, malgré cela mes projets ne souffraient d’aucune restriction, je ne pouvais pas me plaindre. Si j’avais voulu remonter l’allée à dos de licorne, mes parents auraient trouvé une solution - il fallait dire qu’il y a quelques mois, l’idée m’a traversé l’esprit quand j’ai vu cette magnifique créature sur une planète alliée !
Il aurait été nettement plus compliqué d’expliquer sa présence à mes invités que de la faire venir…
La maison de mes parents, à Georgetown, avait été mise à ma disposition, puisque mes parents résidaient à la Maison-Blanche. Pour sauvegarder les apparences, Fred et sa famille logeaient chez une de mes tantes maternelles, à quelques pâtés de maisons de là.
Daniel et Teal’c partageaient donc une chambre, Cassandra en avait également une à sa disposition, qui devait accueillir sa mère, si celle-ci parvenait à se libérer.
Sam et CJ logeaient dans ma chambre, en attendant Jack.
Mes parents m’avaient proposé de prendre la suite parentale, plus spacieuse pour accueillir tout ce dont je pourrais avoir besoin le jour J et les jours précédents, pour les préparatifs.

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Cassandra avait été d’une grande aide, en s’occupant de la petite CJ, car Sam m’aidait beaucoup pour les derniers détails avant la cérémonie. L’organisatrice était présente tous les matins, dès les premières heures du jour pour régler au millimètre près les préparatifs. Nous avions reçu des consignes strictes des Services Secrets et la jeune femme, prénommée Olivia, s’appliquait à tout respecter à la lettre.
J’ignorais ce qui me stressait le plus : la date qui arrivait à grands pas ou l’organisation très compliquée à cause de la présence de ma Présidente de mère…
Ne vous méprenez pas, je n’envisageais pas de me marier sans qu’elle soit là - et elle non plus d’ailleurs - mais cela compliquait très légèrement les choses.
Par ailleurs, on m’avait fait savoir que si cet évènement n’était pas retransmis à la télé comme le dernier mariage princier, il n’en restait pas moins ultra médiatisé. Des journalistes, du monde entier sans nul doute, seraient présents pour l’occasion.
Cela nous mettrait tous en lumière, le SGC et les membres de SG1, alors que nous cherchions l’anonymat, à défaut de nous cacher.

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Les jours se succédaient à vitesse grand V et je dormais à peine. Je tenais debout par l’opération du Saint-Esprit sans doute et l’aide de Sam n’était décidément pas superflue. Je commençais à bafouiller et à mélanger les mots.
Je commençais à ressembler à un zombie et la légende qui dit que les jeunes mariées doivent faire ajuster sans cesse leur robe à cause de la perte de poids s’avérait vraie !
Janet nous avait rejoints et elle me donna, deux jours avant la cérémonie, un cachet à prendre de bonne heure.
A 19 heures, je suis tombée comme une masse dans un des canapés du salon et une âme charitable - Teal’c sans doute - me porta dans mon lit.
Le lendemain, nous avions le dîner de répétition et ça s’annonçait… disons, hum, sportif !

Je n'avais jamais été de celles qui rêvent d'un grand mariage et pourtant, à force de préparatifs et de rendez-vous à droite et à gauche, je m'étais prise au jeu.
Grâce à un repos bien mérité, j'avais enfin envie de profiter de mon mariage !
Le dîner de répétition était arrivé et la journée, la dernière avant le jour J, avait été chargée.
Jack et Janet avaient pu nous rejoindre, à mon grand soulagement et c'est avec appréhension que j'avais vu Jack serrer la main de mon beau-père. Ils avaient échangé des sourires crispés.
J'avais cependant pu lire la colère dans les yeux de Jack. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, cela faisait tout bonnement froid dans le dos. Les autres y lisaient un avertissement...
La plupart des invités étaient calmes car très impressionnés par les services secrets.
Ils avaient fouillé tous les convives et leurs effets personnels, ce qui était normal puisque notre dîner se passait à la Maison-Blanche, rien que ça !
Le cadre était somptueux et luxueux. Le lieu invitait aux conversations discrètes plutôt qu'aux éclats de voix. Le service était digne d'un hôtel 5 étoiles et la plupart des invités n'avaient jamais été confronté aux grandes maisons.
Nous avions opté pour un buffet et chaque invité choisirait ce qu'il mangerait et où. La cérémonie ainsi que le dîner du lendemain seraient assez guindés comme cela.
Tout s'était bien déroulé, même si une de mes cousines brillait par son absence. En effet, enceinte de 8 mois, elle avait été contrainte de prendre le train pour traverser le pays puisqu'elle n'était plus admise sur les lignes aériennes. Son mari l'accompagnait et j'espérais que leur voyage se déroulerait bien - même si je savais que ça serait un calvaire de l’écouter, puisque c’était le genre de personne qui avait toujours pire que les autres…
Notre dîner de répétition était le moment où les parents de Fred et les miens allaient enfin faire connaissance, officiellement.
Ma mère était arrivée un peu en retard, ce qu'avait noté Donald, le père de Fred. Son épouse lui rappela, avec un sourire, qu'elle était, même par intérim, Présidente du pays, ce qui n'était pas rien.
Donald avait fini par se calmer et il ne fit plus parler de lui, même si peu d'invités ont entendu le son de sa voix.
Ma très enceinte cousine, Meredith, arriva au moment du dessert, faisant une entrée remarquée. Elle adorait être le centre de l’attention et bien sûr, son retard la mit en lumière.

***

Le Jour J était enfin arrivé et j’étais bien plus nerveuse que je ne l’avais anticipé. Je sentais que le moindre faux pas pourrait faire basculer la journée - MA journée !
Je m’étais levée tôt et Sam m’avait aidée à me préparer, après un petit-déjeuner léger au cours duquel je n’ai presque rien avalé si ce n’est un demi café au lait sucré. Rien à faire, mon estomac était noué.
La coiffeuse et la maquilleuse étaient finalement arrivées, ainsi que le photographe, qui avait la lourde mission de filmer mes préparatifs, afin d’en faire une vidéo souvenir par la suite.
Ma mère était passée en coup de vent en milieu de matinée, pour m’embrasser et contempler ce qu’elle appelait son chef-d’œuvre. Puis, elle retourna à ses obligations en attendant la cérémonie.
Nous avions bien choisi notre date puisque le soleil réchauffait la capitale de ses beaux rayons. Cependant, un groupe d’écologistes avait aussi arrêté cette date pour manifester contre le réchauffement climatique - et en temps normal, j’aurais sans doute soutenu et peut-être même manifesté à leurs côtés mais… non, décidément, pas le jour de mon mariage et surtout alors qu’ils bloquaient le trafic !
Une bouffée de panique finit par m’envahir quand j’avais appris que mon père, qui devait me rejoindre avec une limousine et m’accompagner jusqu’à l’autel, était coincé dans les embouteillages et ne semblait pas en mesure d’arriver jusqu’à moi.
Sam me fit asseoir et me donna un verre d’eau. Elle dégaina, plus vite que la lumière, son portable et quitta la pièce, laissant CJ me surveiller - oui, oui, c’est elle qui veillait sur moi et non le contraire !
Je ne sus jamais comment il avait fait ça, mais Jack se gara dans l’allée de la maison, avec une Cadillac De Ville Coupé de 1956, noire. Elle étincelait comme si elle sortait de l’usine.
Bien entendu, mon sauveur portait son uniforme de Général et ses lunettes de soleil type aviateur, ce qui lui allait comme un gant. La voiture ajoutait une note d’élégance à l’ensemble.
« Voici votre carrosse, Milady ! » déclara-t-il après avoir déposé un baiser sur ma joue.
J’étais abasourdie de le trouver là et j’avais encore la bouche ouverte après plusieurs secondes.
« Je ne comprends pas bien, Jack. C’est Papa qui doit me conduire, en limousine. »
« Je sais, ma toute belle, mais Sam m’a fait part de son contre-temps et puisque j’étais dans les parages, je me suis dit que j’allais passer te prendre et papa te guidera jusqu’à ton fiancé, promis. »
Sam me jeta un regard bienveillant et me frotta doucement le bras, à hauteur du biceps.
« Ça va aller, tu sais que jamais nous ne te laisserons tomber. »
J’allais verser une larme mais Jack me l’interdit.
« Ce n’est pas le moment de pleurer, tu es trop belle pour ça. »
Il me serra contre lui puis tendit les bras pour me détailler de près.
J’étais maquillée avec soin et beaucoup de goût, l’ensemble était soutenu tout en étant naturel et élégant. Je ne voulais pas ressembler à un Picasso volé.
Mes cheveux étaient réunis dans un chignon soigné, avec de petits mèches bouclées qui s’échappaient de l'ensemble, avec de petites fleurs blanches piquées au niveau du crâne.
Mon voile, puisque c’était la tradition, tenait grâce à un peigne en argent prêté par Sam, celui qu’elle portait à son propre mariage.
Maman m’avait offert quelque chose de vieux : des boucles d’oreilles serties de diamants, qu’elle tenait de son arrière-grand-mère.
Papa m’avait donné un bracelet fait d’un ruban de satin bleu, qui venait d’une distinction obtenue au cours de sa carrière. Ce bracelet allait parfaitement avec un magnifique bracelet en argent offert par mes amis de SG1 (plus Janet et Cassandra). J’étais donc parée pour aller me marier.
Ma robe bustier était pour, le moment, assortie d’un caraco en dentelle amovible, pour la cérémonie religieuse. La jupe en tulle bouffante était suivie d’une petite traîne, que je pouvais tenir grâce à un cordon de satin, situé à l’intérieur du jupon principal – plus facile pour ouvrir le bal avec mon père.
Jack m'ouvrit la portière de la voiture et Sam m'aida à m'installer à l'arrière du véhicule.
Elle nous suivit ensuite avec CJ, Cassandra et Janet dans sa berline de location.