Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13

Je crois que tu connais un peu BSG 2003, donc l'Amiral Roslin est directement inspiré d'Adama rire démoniaque

Et c'est vrai que du coup, Alex n'est pas perdue dans l'environnement paternel. Jack et Bill ont beaucoup en commun, comme tu le verras par la suite :)

Merci pour ton message :j:aime:

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Invité

comme catouchka le père d'Alex me plait bien. il va s'entendre avec jack c'est sûr.

ainsi donc le colonel avait un fils? cela a du être extrêmement dûr de le perdre!

L'Amiral est un personnage qui plait beaucoup, je dois bien l'admettre :p

Pour Jack, oui il avait un fils. Au début du film, le Général West le fait rappeler pour la mission suicide sur Abydos - il n'a plus rien à perdre en quelques sorte si jamais c'est un échec... Quand il est revenu, sa femme l'avait quitté, comme il le dira à Daniel dans le pilote de la série.

La transformation dans le film est assez impressionnante, il est rigide et fermé au début mais au fil du temps, il s'adoucit un peu et se prend d'amitié pour le Dr Jackson.

Pour la série, RDA l'a encore rendu un peu plus humain parce qu'il était injouable sur le long terme tel que Kurt Russell le faisait ;)

Voilà pour la petite histoire :p Désolée du pavé réponse ^^

Merci pour ton message et à plus tard pour la suite :j:aime:

CHAPITRE 12

Notre petit-déjeuner fut plus que bienvenu, nous étions tous affamés - enfin, en ce qui concernait Teal'c et Jack, c'était une seconde nature.

"Une lourde tempête approche et vous ne serez pas en mesure de repartir avant quelques jours. J'ai fait préparer des cabines pour vous" nous annonça mon père.

"Je pourrais sans doute jeter un oeil à ce que vos hommes ont récupéré pour nous, Monsieur" proposa Sam.

"Ce que veulent nous reprendre les Russes ? Oui, aucun problème Major."

"Comment ça ?" demanda Jack, se redressant sur son siège.

Je savais qu'il ne portait pas vraiment nos alliés soviétiques dans son coeur, mais je pensais que c'était en dessous de la vérité.

"Les Russes nous ont rejoints sur le site, en pleines eaux internationales, disant que c'était là que le gouvernement américain avait coulé il y a trois ans de cela un de leurs sous-marins. Bien entendu, je ne suis au courant d'aucune opération militaire dans la région, j'ai donc nié."

"Vous auriez nié même si vous aviez su, Monsieur" fit remarquer Jack.

"C'est tout à fait vrai, Colonel !" dit mon père en riant. "C’est pour cela que je n’ai pas pu vous rejoindre sur le pont à votre arrivée. J’étais en pleine conversation avec le commandant du vaisseau Russe."

"Je suis étonné que vous parliez si facilement cette langue, Amiral" ajouta Daniel.

"A l'époque de la Guerre Froide, on nous disait toujours qu'il fallait bien connaitre son ennemi pour le combattre. Et à mon avis, ça commence par la langue et la culture."

"Je suis entièrement d'accord !" dit Daniel, toujours passionné par les cultures étrangères. "Enfin, sur la partie langue et culture, pas sur le combat de nos ennemis, surtout quand ils sont nos alliés !"

"Danny Boy, on ne va pas encore rentrer dans le débat !" soupira Jack, visiblement agacé.

Daniel allait répondre mais Sam se fit la voix de sa raison.

"Daniel !" prévint-elle d'une voix dure.

De toute évidence elle savait ce qu'il allait dire et elle estimait que ça n'était ni le lieu ni le moment pour régler ses comptes avec l'armée. Et si c'était bien ça, j'étais assez d'accord avec elle.

Mon père nous invita ensuite - enfin surtout SG1 - à faire le tour rapide du porte-avions et il finit en nous déposant à nos quartiers. Il avait séparé les hommes des femmes, ce qui me convenait bien, j'étais bien assez pudique.

Teal'c le remercia en le félicitant, il estimait que c'était un navire digne d'un grand guerrier et mon père, bien que surpris, fut touché par le compliment.

Sam et moi avons pris le temps de nous doucher et de changer de vêtements. Quoique pour elle, la tenue restait la même : la tenue kaki du SGC.

Nous avions RDV dans le couloir un peu plus tard avec les garçons, afin de rejoindre mon père à l'îlot. Je brulais de curiosité, je mourrais même d'envie de demander à Sam ce qui se passait avec le Colonel mais je n'osais pas me lancer. Elle avait du le sentir car pendant qu'elle terminait de se vêtir, elle me dit : "Qu'est-ce qui te tracasse, Alex ?"

Elle me tendit la perche et je décidais que c'était le moment où jamais de me lancer.

"Hum... comment dire... je sais que ça ne me regarde pas mais je me demandais pourquoi tu étais fâchée contre Jack ?"

Elle me considéra un instant, comme si elle choisissait les informations à me communiquer.

"Hé bien... nous devions nous voir l'autre soir, pour parler de quelque chose d'important. Je savais qu'il avait été retenu par le Général Hammond, à cause du briefing. Il avait promis de passer me voir après mais il est resté au SGC, à boire du whisky avec mon père et George. Voilà, donc j'imagine que le sujet de notre conversation n'a aucune importance pour lui. C'est tout."

Je savais qu'elle ne me donnait pas les détails, au cas où je trahisse sa confiance et ça me faisait mal au coeur pour elle. De toute évidence, elle tenait beaucoup à cette soirée - ou à leur conversation en tout cas - et il n'avait pas été fair-play avec elle.

Je me faisais l'avocat du diable : "Peut-être que le sujet est sensible et que ça le met mal à l'aise. Il avait peut-être besoin de temps pour... je ne sais pas, trouver les bons mots."

"C'est aussi ce que je me suis dit les trois premières fois qu'il a annulé. C'était sa dernière chance."

Voyant que j'étais prête, elle sortit de notre cabine et les garçons attendaient déjà. Ils voulurent partir sur la droite mais je les interpellais.

"Où allez-vous ?"

"Au poste de pilotage" me répondit Jack.

"Bien entendu mais c'est par là" dis-je en montrant le couloir dans mon dos, avec mon pouce.

"Mais non, il y a des escaliers par-là, je suis sûr qu'en les prenant et remontant de deux niveaux, ça va nous mener là où on veut."

"Certes mais l'escalier là-bas traverse deux ponts avant de mener à la salle des machines vers le bas ou l'héliport, deux pont au-dessus..."

Les trois hommes me dévisagèrent et le colonel abdiqua en ma faveur.

"OK, Alex, on te suit mais je te jure que si on se perd, je ne manquerais pas d'utiliser mon rire moqueur contre toi et je te dirais que je te l'avais bien dit !"

Ses équipiers lui jetèrent un drôle de regard et je me mis à rire. Daniel marcha à ma hauteur et me demanda : "Ton père a les yeux drôlement clairs."

"Oui, ils sont bleus comme les tiens" lui fis-je remarquer.

"Et ta mère, de quelle couleur sont ses yeux ?"

"Verts. Pourquoi ?"

"Oui, pourquoi Danny Boy ?" questionna Jack, soudain curieux.

Il passa sa tête entre les nôtres et posa une main sur chacune de nos épaules.

"Pour savoir, je suis curieux, tu le sais, Jack."

"Je pense que Daniel Jackson cherche à savoir d'où vient la couleur des yeux d'Alex Roslin" souligna Teal'c.

Mes yeux étaient verts la plupart du temps avec des touches de bleu en fonction du temps, de mon humeur, voire de ce que je portais.

Nous sommes arrivés à l'îlot assez rapidement et sans encombre - malgré les regards appuyés que recevait Sam et les regards assassins que jetaient Jack aux messieurs.

Mon père était au téléphone et me sourit quand j'entrais. Il dit à la personne à l'autre bout : "Je vais te passer quelqu'un."

Il me tendit le combiné et je murmurais "Allô ?"

Mon père avait un sourire malicieux sur le visage et il sourit encore plus quand j'entendis la voix de ma mère.

"Maman ? Comment vas-tu ?"

J'avais presque les larmes aux yeux.

Invité

Merci pour les explications demetra. le film je l'ai vu il y a fort longtemps et je n'avais pas accroché, donc je n'ai pas un souvenir pas imperissable de celui là.

ainsi jack n'en est pas à sa première annulation, ce qui fait que je comprends un peu mieux la réaction de Sam. Le sujet doit vraiment être sensible pour que le colonel refuse cette confrontation (car ça sonne un peu comme cela) et cette conversation;

Après le père d'Alex c'est donc autour de sa maman d'apparaitre.

Avec plaisir Mumu :)
C'est vrai que la série mentionne rarement Charlie :/

Normalement, si tu as aimé l'Amiral, la mère d'Alex devrait te plaire également, voire plus que son mari rire démoniaque

Merci pour ton message ;) A plus tard pour la suite :j:aime:

Invité

Il y a une sacrée tension entre Jack et Sam. Et ce n'est pas en restant en arrière et en repoussant une confrontation qui apparemment l'effraie un peu, que Jack va arranger les choses. Et pourtant, il la dévore des yeux à Sam et surtout il n'est pas avare de regards noirs et effrayants quand il surprend d'autres regards brillants d'intérêt posés sur la séduisante jeune femme.

Alex est comme un poisson dans l'eau, logique il y en a en abondance autour d'elle, et elle aurait fait un excellent petit mousse. Qui a dit que les femmes n'avaient pas le sens de l'orientation ?

En tout cas, cette mission est pleine de bonnes surprises pour elle. Elle est avec son père et voilà qu'elle est en communication avec sa mère.

C'est quoi cette fixette qu'il fait sur la couleur des yeux de la famille d'Alex, le brave Daniel ? Hein ?

Daniel est un rien curieux, n'est-ce pas ????

Oui t'as raison, Alex s'en sort très bien sur le bateau de papa :p et même mieux que les pilotes, donc les femmes ont un bon sens de l'orientation (euh... certaines ^^)

Merci pour ton message ;)

***

CHAPITRE 13

Mon père m'avait laissé un peu d'intimité avec ma mère et il parlait avec SG1. Je n'écoutais absolument pas ce qu'ils se disaient.

"Tu seras à San Diego le mois prochain ? Tu sais, avec le stage, j'ignore si je pourrais me déplacer."

Nous avons discuté encore un moment avant qu'elle ne m'embrasse et me demande de parler à mon père avant de raccrocher.

"Moi aussi mon amour, à bientôt. Je t'aime" lui dit-il avant de couper la communication.

Mes amis avaient des sourires qu'on pourrait qualifier de niais sur le visage mais ils trouvaient sans doute l'échange trop mignon.

Sam s'approcha de moi et me dit "j'ai entendu que ta mère sera bientôt à San Diego ?"

"Oui, elle doit se rendre à une conférence scientifique."

"Tu sais que je présente des recherches pour le gouvernement à cette occasion. Daniel doit m'accompagner mais je suis sûre que le Général ne verra aucun inconvénient à ce que tu nous viennes aussi."

"Ce serait génial, Sam !"

"Qu'est-ce qui se passe ici ?" demanda mon père, en posant une de ses larges mains sur mon épaule.

"Sam va demander au Général Hammond si je peux l'accompagner à San Diego, comme ça, je pourrais en profiter pour voir Maman !"

Mon père remercia Sam, après avoir déposé un baiser sur ma tempe. Il savait que ma mère me manquait, autant qu'elle devait lui manquer. Entre son poste sur le porte-avions, mes études en Californie du Nord et ma mère toujours à Washington ou en déplacement, nous n'avions pas beaucoup l'occasion de nous voir.

"Amiral Roslin, Daniel Jackson a une requête" déclara Teal'c avec son habituel air grave et concentré.

"Je vous écoute, Docteur."

"Hum... est-ce que ça serait possible de prendre la barre un instant ?"

Mon père lui fit signe de le suivre et le reste du groupe - moi y compris - fit de même. L'Amiral expliqua à Daniel, rapidement, à quoi servaient les principaux instruments et l'archéologue avait un sourire de gamin sur le visage. Je vis les hommes de mon père ricaner - sans méchanceté - alors qu'il leur faisait des signes dans son dos.

Je crois qu'ils préparaient un bizutage et Daniel n'allait pas être déçu du voyage. Je fis signe à Sam de s'accrocher.

"Attention, Docteur, les commandes sont sensibles" le prévint l'Amiral.

Je le sentis réprimer son rire mais Daniel ne sembla pas le noter, trop concentré sur les commandes.

Quand l'officier passa les commandes sur la barre - qui ne servait plus car tout était informatisé - et que Daniel l'attrapa, le navire bascula sur tribord. Daniel hurla presque et lâcha la barre, tétanisé par la peur.

"Oh non ! Je vais faire couler votre porte-avions !" lança-t-il, paniqué alors qu'il était presque tombé à la renverse également.

Teal'c avait surpris le geste que j'avais fait à Sam et il ne bougea pas, solidement ancré sur le plancher de l'îlot. Jack bascula mais fut rattrapé au vol par un des officiers.

Tout le monde éclata de rire et l'Amiral fit signe à son équipage de reprendre le contrôle.

"Quoi ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ?" s'exclama Daniel.

Mon père riait tellement qu'il en pleurait et il était bien incapable de répondre. Je pris le relai.

"On peut commander les mouvements indépendants de l'îlot à partir de cette console" dis-je en montrant un super écran de contrôle, avec vue sur la mer. "De plus, il est monté sur vérin hydrolique, afin de limiter les mouvements de la cabine en cas de gros temps."

"Hum, donc le bateau n'a pas bougé ?"

"Non, Daniel. Seul l'îlot a bougé quand tu as pris la barre mais le personnel était prévenu, donc il n'y a aucun blessé."

Mon père réussit à reprendre son souffle et s'excusa pour la blague de potache. Il frappa amicalement le dos de l'archéologue.

"Désolé Docteur, mais c'est ce qu'on fait à tous les nouveaux quand ils arrivent, c'est un rite de passage."

Daniel semblait bougon mais, impressionné par les galons d'Amiral sur l'uniforme de mon père, il ne dit rien.

"Oui Danny Boy, vois ça comme une expérience anthropologique, toi qui adores découvrir de nouvelles civilisations" dit Jack, en lui tapant également dans le dos.

"Bon aller, on a assez joué, on a une tempête à traverser donc, je vais vous faire escorter vers ce que vous êtes venus chercher. Restez près d'Alex, elle connait les procédures d'urgence en cas de tempête."

Les deux militaires saluèrent mon père et nous avons suivi un jeune Enseigne jusqu'à une pièce sécurisée. Mon père m'avait fourni un badge d'accès et notre escorte nous laissa devant la porte. Je glissais ma carte dans le boitier - comme au SGC - et la porte se déverrouilla.

"C'est moi ou cet équipement n'est pas d'origine sur le porte-avions ?" me demanda Jack.

"Non en effet. C'est de la technologie qui a été rajouté plus tard. Ce porte-avions est sorti des chantiers après la Seconde Guerre mondiale."

Le Colonel hocha la tête, satisfait de ma réponse. Pour un pilote, je le trouvais bien renseigné sur la Navy.

Daniel repéra immédiatement l'artéfact sur la table et prit la première chaise disponible pour commencer à l'étudier. Il sortit un appareil photo miniature de sa poche, ainsi qu'un carnet de notes et un crayon. Il prit bon nombre de clichés et commença à manipuler l'appareil.

"Doucement Space Monkey, Thor n'a pas dit à quoi ça servait donc vas-y mollo, j'ai pas envie que tu fasses un trou dans la coque de notre seul moyen de transport !"

Dans un coin de la pièce, je notais un mini-frigo ainsi qu'une machine à expresso. Connaissant la passion de Daniel pour ce breuvage noir, j'en préparais un que je déposais devant lui et c'est Sam qui me remercia. Je proposais ensuite à boire aux autres et nous nous sommes installés autour de la table, afin d'observer avec Daniel, l'appareil repêché par l'USS Valkyrie.

"Alex, je pensais que les porte-avions de cette génération devaient tous être mis à la retraite. Qu'en est-il de celui-ci ?"

Jack décida de faire quelque chose car de toute évidence, il ne semblait pas passionné par l'étude des objets extraterrestres.

"Oui normalement. Celui-ci sera transformé en musée dans quelques mois. Il s'agit de la dernière affectation de mon père. Il termine un périple, mis en place il y a quelques années puis de retour à la base navale, les travaux vont commencer."

Jack me regarda par-dessus sa tasse à café.

"J'imagine que ça doit faire bizarre à ton père ?"

"Oui, je pense. Mais son navire et lui ont bien servi leur pays pendant de nombreuses années. Il peut être fier. De plus, c'est ma mère qui présidera la cérémonie de mise à la retraite du vaisseau donc, ça reste un geste symbolique très fort."

Quand Daniel termina son étude de l'artéfact, il réalisa qu'il avait le mal de mer. Le porte-avions tanguait et je mettais ça sur le compte de la tempête. Elle devait être monstrueuse pour secouer un vaisseau de cette taille.

"Respire Daniel" dit Sam, en lui caressant le dos. Elle sortit un sac à vomi de sa poche - prévoyante ! - et le donna à son ami.

"Je ne comprends pas, ça allait très bien juste avant !" geignit Daniel.

"C'est parce que tu étais concentré" lui fis-je remarquer.

Une lumière clignota et je leur conseillais de rester dans la pièce, alors que Daniel voulait aller s'allonger dans ses quartiers.

Invité

le fou rire du père d'alex m'a vraiment amusé!

la mise en retraite du vaisseau alors? oui c'est sûr ça ne doit pas être facile mais bon...

La retraite du vaisseau implique celle de l'Amiral aussi, il doit être un peu triste tout de même pleurer à chaude lar

Contente que ce chapitre t'ait plu également, avec les âneries de Bill :p

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite :j:aime:

ça y est, j'ai rattrapé mon retard $clin d\'oeil$ très sympathique le père d'Alex et j'ai bien ri lorsque Daniel a été à la barre (durant quelques instants, heureusement) mdr

, toujours aussi prenante cette histoire !

Le silence est parfois plus éloquent que les mots

jack - Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 3 Banniz11

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jack - Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 3 Aragon10

Merci c'est gentil, ravie que ça te plaise arigatou

J'essaie d'alterner humour,aventure, amitié etc donc c'est cool si tu te prends aussi à l'histoire.

Daniel, notre éternel bizut sadique

A plus tard pour la suite rire démoniaque

CHAPITRE 14

La tempête nous a empêché de bouger pour le reste de la journée et pour tout le monde, le petit déjeuner était loin. Teal'c tournait comme un lion en cage, je le sentais nerveux et je savais qu'il était affamé. Quand l'alarme cessa dans tout le navire, je guidais mes amis vers les quartiers de l'Amiral.

Mon père nous avait invité à dîner et il nous mit au courant des dernières informations.

"Les Russes veulent absolument récupérer ce que nous avons repêché ! Ils sont persuadés qu'il s'agit d'une preuve qui nous incrimine dans la destruction de leur sous-marin. J'essaie de joindre le Chef d'Etat-Major depuis ce matin !" gronda l'Amiral.

Comme nous étions ses invités, le repas nous fut servi à sa table, au lieu du buffet habituel, au mess. Notre serveur, un Enseigne du nom de Smith, semblait intimidé par notre compagnie et rougissait à chaque fois que Sam le regardait.

Jack souriait en le voyant faire et ne pouvait cacher son amusement quand Sam essayait d'être gentille. Malheureusement, elle le rendait encore plus maladroit quand elle lui parlait. Mon père observa le manège, un sourcil relevé.

Quand Smith quitta la pièce, il dit : "C'est un bon gars mais très timide. Il a mis six mois à s'habituer à ma voix. Avant, à chaque fois que je parlais, il sursautait !"

Mon père avait une voix grave mais très agréable, j'adorais l'écouter parler.

Jack reprit un sujet délicat, qui n'était pas évoqué devant tout le monde.

"Et vous avez essayé de joindre le Président directement ?"

"Colonel, j'ignore qui vous connaissez grâce à votre base top secrète mais malheureusement, je n'ai pas la ligne directe de la Maison-Blanche."

Jack décida que ça ne devrait pas être un problème. Il se leva et demanda à l'Amiral s'il pouvait utiliser son téléphone. Mon père lui donna son accord et Jack appela le SGC. Il demanda à parler au Général. Une fois en ligne avec lui, il le rassura sur le voyage et la réception du "colis". Ensuite, il lui expliqua que la situation était tendue et que l'Amiral avait mis son porte-avions en position de défense, craignant une attaque des Russes. Après avoir expliqué que le Chef d'Etat-Major ne répondait pas à ses appels, Hammond proposa d'appeler le Président afin qu'il s'explique avec son homologue soviétique.

Jack raccrocha, un petit sourire satisfait sur le visage.

"Hum... nous sommes en mode défensif, Jack ?" demanda Daniel, les sourcils froncés.

"Oh... j'ai dit ça ? Ben tu sais ce qu'on dit, il vaut mieux prévenir que guérir !"

Sam fronça les sourcils de réprobation et Jack la vit faire.

"Carter, je vous signale que je n'ai pas vraiment menti, j'ai anticipé le prochain mouvement du porte-avions ! A la vitesse où le ton monte avec nos "alliés" j'aime autant prendre les devants !"

"J'avoue que c'était mon prochain ordre à l'équipage dès demain matin si je n'avais pas de nouvelles de mes supérieurs" ajouta mon père, pour défendre Jack.

Sam ne répondit rien, puisque l'Amiral semblait d'accord avec son supérieur. Je put lire l'exaspération sur le visage de Jack mais il se retint de tout commentaire. Cependant, je me doutais qu'il gardait ça pour plus tard.

Le reste du dîner se passa dans la bonne humeur, mon père racontant à Sam les exploits de son propre père au Vietnam - aventures qu'il avait tues à sa fille bien entendu. A la fin du repas, mon père demanda à l'Enseigne Smith de raccompagner mes amis à leurs quartiers, pour que je profite un peu de lui, en tête-à-tête.

Une fois seuls, il me demanda comment j'allais et si le stage se passait bien.

"Tu sais sans doute que j'ai signé un accord de confidentialité, je ne peux donc pas t'en dire trop, même si j'aimerais, Papa."

"Crois-moi ma chérie, je sais ce que Secret Défense veut dire et jamais je ne te demanderais de trahir ta parole. Mais je suis curieux parce qu'une base militaire top secrète qui embauche des astrophysiciens et des archéologues, c'est assez étrange !" dit mon père en riant.

"Et encore... si tu savais tout !"

Son regard bleu acier me transperça et il comprit que les implications étaient bien plus grandes que ce qu'il pouvait imaginer.

"Est-ce que George a vraiment la ligne directe du Président ?" me demanda-t-il, curieux comme un gosse.

"Je pense que ça n'a rien de secret, donc je peux te dire que oui ! C'est même le téléphone qui le relie en direct avec le bureau ovale !"

Mon père siffla d'étonnement.

"Il en a fait du chemin mon ami George !"

J'ai encore passé un moment avec mon père, puis je suis retournée à mes quartiers, rejoindre Sam.

Dans le couloir de ma cabine, je reconnus au loin la silhouette du Colonel O'Neill. La porte était entrouverte, il avait posé son avant-bras sur l'encadrement de la porte et avait posé son front dessus. Il avait la tête baissée et semblait parler à Sam, qui l'empêchait d'entrer.

J'étais d'une nature plutôt discrète, ce qui me permit de surprendre leur conversation.

"Sam, je t'ai déjà dit que j'étais désolé ! Je me voyais mal quitter ton père et le Général parce que j'avais un rendez-vous chez toi pour qu'on parle de nos perspectives d'avenir !"

"Certes non mais de là à carrément descendre la bouteille de whisky 30 ans d'âge que j'avais offert à George pour Noël..."

Le ton était plaintif chez les deux militaires.

"Merde Sam, tu sais que je t'aime et que ton avenir est plus important que le mien à mes yeux ! On ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi !"

"C'est toi qui oses dire ça ?!"

"Ecoute, je suis vraiment inquiet de ce qui pourrait t'arriver - à toi - si on tentait quoi que ce soit et qu'on se faisait prendre ! Moi, je peux gérer la cour martiale !"

D'où je me tenais - cachée à l'angle d'un mur - j'entendis le soupir de Sam. Je vis ensuite Jack lui caresser la joue.

"J'aurais tant aimé que tu tombes amoureuse d'un mec de ton âge, que tu vives une histoire plus simple !"

"Jack..."

C'était la première fois que j'entendais Sam utiliser le prénom du Colonel. J'en étais même venue à penser qu'elle l'ignorait.

"Je ne te fuis pas, Sammy. Je veux juste te laisser du temps pour penser à tout ce que ça implique. Je ne veux pas t'étouffer alors que, crois-moi, je meurs d'envie de passer toutes mes nuits dans tes bras."

Il se pencha un peu et lui parla à l'oreille... J'imaginais qu'il devait lui dire ce qu'il comptait lui faire au lit mais... je préférais ne pas y penser !

Puis, il l'embrassa chastement sur les lèvres. Elle gloussa en posant les mains sur son torse.

"Jack, il y a des caméras, on pourrait nous voir !"

J'entendis du bruit dans mon dos et vis des hommes se diriger vers nous. Je décidais de quitter ma cachette et de me faire connaitre. Le Colonel - avec une ouïe plus qu'aiguisée - m'entendit arriver et se redressa.

"Donc, Carter, briefing demain à 0700 ?"

"Oui mon Colonel."

Le Colonel me souhaita une bonne nuit et quitta nos quartiers, l'air de rien, les mains dans les poches.

Invité

joli moment entre père et fille, et avant cela entre tous au resto :j:aime:

alors c'était donc ça le problème entre sam et jack?
jack a peur et c'est bien normal. Pas pour lui mais pour elle.
Sam le comprend je suppose et comme jack le dit lui même, lui il peut gérer mais elle si leur relation se savait c'est comme si elle se tirait une balle dans le pied!

Les relations entre militaires ne sont pas simples avec leur foutu règlement ça craint vraiment

Jack craint pour la carrière de Sam et il veut lui éviter la cour martiale, c'est tout à son honneur, mais c'est dommage chouiner

ils forment un beau couple $clin d\'oeil$

Le silence est parfois plus éloquent que les mots

jack - Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 3 Banniz11

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Merci les filles pour vos messages arigatou

C'est vrai que Jack protège Sam, contre vents et marées, au risque de la blesser... mais c'est vrai que leur fichu règlement me file des maux de tête quand j'écris une nouvelle histoire deviens fou

A plus tard pour la suite bravo

Invité

Il est impayable ce Daniel. Quel petit curieux, un vrai gamin. Il a bien été piégé. Le pauvre, il n'y a qu'à lui qu'on fait des farces comme ça. rire démoniaque

Le père d'Alex me plait vraiment de plus en plus, un homme solide, droit, drôle et qui aime sa famille par dessus tout.

Jack est gentleman, il protège celle qu'il aime des stupidités de l'administration. Rien n'est pire qu'un amour que l'on doit cacher alors que c'est la chose la plus naturelle et belle qui soit. Pas simple tout cela pour nos tourtereaux.

C'est vrai que j'aime bien me servir de Daniel pour les scènes comiques, il ajoute toujours un côté naïf aux blagues sadique

Bill est un personnage très apprécié des lecteurs et lectrices, ça me fait plaisir :)

Merci pour ton message :j:aime:

CHAPITRE 15

Je suis rentrée dans la chambre et j'ai fermé l'écoutille derrière moi. Sam s'activait dans son coin, l'air de rien mais je sentais sa nervosité. J'ignorais si ça venait de sa conversation avec Jack ou si elle craignait ma réaction.

Je ne savais pas quoi dire pour la rassurer. Cependant, si je parlais de Jack, je me trahirais et elle saurait que j'en avais entendu plus que je ne n'aurais dû.

"Est-ce que ton père a reçu des nouvelles du Président pendant que tu étais avec lui ?" me demanda-t-elle, soudain, alors que je me brossais les dents.

Elle me regarda, amusée, pendant que je secouais la tête négativement, mettant du dentifrice partout sur mon t-shirt.

Elle était déjà prête pour la nuit, elle portait un t-shirt délavé de l'académie militaire et un short en coton. Vu la taille du t-shirt, je doutais qu'il lui appartienne. A mon avis, il avait été prêté par un certain colonel... Je trouvais ça mignon.

Au milieu de la nuit, Sam me réveilla, en me secouant doucement l'épaule. J'ouvris les yeux péniblement et elle me donna des vêtements.

"Habilles-toi vite !" me dit-elle.

C'est à ce moment-là que je me rendis compte qu'une alarme s'était déclenchée sur le porte-avions. J'avais veillé tard, pensant à la situation de ceux que je considérais comme mes amis et je devais être en phase de sommeil profond quand nous sommes passés en alerte.

Je m'habillais à la hâte. Sam était déjà prête et avait bouclé nos deux sacs.

"Que se passe-t-il ?"

"A priori, les négociations avec la Russie n'ont pas bien avancé et ton père a mis le porte-avions en défense, comme l'avait prédit le Colonel."

"Ils nous attaquent ?" demandais-je, inquiète.

"Leurs batteries de missiles sont pointés sur nous. Ton père veut nous faire quitter le vaisseau, en hélicoptère, dès que nous serons assez proches de l'Alaska."

Je sentis la panique monter en moi. La guerre allait être déclarée entre deux grandes puissances mondiales. C’était sans doute la Troisième Guerre mondiale et elle n'allait pas arriver là où tous les spécialistes l'attendaient !

Sam me prit par les épaules et me fixa de ses yeux bleus.

"Tu te calmes, tu respires, tout va bien se passer !"

Je ne m'étais pas rendu compte que j'hyper ventilais. Sam continua de me tenir.

"Inspire et souffle. Concentres-toi sur ma respiration."

Je l'imitais, elle semblait calme et concentrée sur sa tâche : me gérer.

Des coups se firent entendre et le Colonel entra sans attendre.

"Comment ça se passe ici ?"

"Alex nous fait une petite crise de panique, mais rien que je puisse gérer, Monsieur."

Jack attrapa nos sacs, les chargea sur son épaule et son dos puis il se tourna vers nous. D'un signe de tête, il fit signe à Sam de sortir, pour rejoindre Teal'c et Daniel. Il passa un bras autour de mes épaules pour me guider vers la sortie.

"Alex, j'ai besoin de toi. On doit monter à l'héliport, concentres-toi pour me montrer le chemin, ok ?"

Je hochais la tête et tentais d'avaler ma salive. Mon corps prit le relai sur mon cerveau et je guidais SG1 vers notre appareil. Je n'y connaissais rien en machines volantes mais je savais reconnaitre un hélicoptère de combat quand j'en voyais un. Mon père nous attendait sur le tarmac.

"Je vous la confie, Colonel !"

"Je veillerais sur elle comme si elle était ma propre fille, Amiral. Vous avez ma parole !"

Mon père me serra dans ses bras et nous laissa partir. Une nouvelle alarme retentit et mon père regagna l'îlot au pas de course. C'est le coeur serré que je le vis se retourner vers moi avant que Jack ne fasse décoller notre appareil.

Jack et Sam étaient installés à l'avant, pendant que Teal'c, Daniel et moi partagions le siège arrière. J'étais compressée entre les deux hommes mais leur proximité était rassurante.

Daniel prenait des médicaments, que je reconnus comme les anti-allergies et des cachets contre le mal des transports. Teal'c lui semblait serein, il avait le visage des hommes qui partent souvent au combat et qui n'ont pas peur de mettre leur vie en jeu au service de l'Humanité. C'était un grand guerrier redouté à travers la galaxie et je comprenais pourquoi. On parlait de la froide détermination d'O'Neill mais je me serrais méfiée tout autant du Jaffa. Ses ennemis Goa'uld devaient sans doute voir leur vie défiler devant leurs yeux en le voyant arriver avec son air calme mais vigilant.

Nous portions tous des casques pour pouvoir communiquer et j'entendis Daniel demander : "Est-ce que vous pensez que le porte-avions va balancer une tête nucléaire ?"

"L'USS Valkyrie n'a pas de nucléaire à son bord" répondis-je sûre de moi.

"C'est déjà ça" souffla Daniel, soulagé de toute évidence.

"Bon les gars, accrochez-vous bien, je vois des appareils en approche. Les Russes ne semblent pas décidés à nous laisser pénétrer l'espace aérien des Etats-Unis, donc je vais devoir faire des manoeuvres d'évitement" annonça Jack, dans le casque.

Sam sembla toucher à plein de boutons sur le tableau de bord et j'ignorais à quoi ça pouvait bien servir - et je me demande encore si ça m'intéressait vraiment à cet instant précis.

La situation sembla empirer quand mon père parla à Jack sur le canal prioritaire. Il coupa la transmission générale pour que seuls Sam et lui entendent ce que l'Amiral avait à dire.

"Merde !" jura Jack après avoir coupé la communication. "Roslin vient de nous dire que les Russes pensent que nous nous échappons avec l'artéfact et ils tentent par tous les moyens - je dis bien TOUS les moyens - de nous en empêcher !"

"Mais on a l'artéfact !" gronda Daniel.

"Non Danny Boy ! Il est resté à bord du porte-avions, justement au cas où nous serions pris !"

"Dans ce cas, pourquoi on leur dit pas, pour qu'ils nous laissent passer ?"

"Daniel !" hurla Jack. "Que crois-tu que fait l'Amiral depuis 10 minutes ?"

"Il leur a dit que c'était juste sa fille qu'il voulait mettre à l'abri ?" tenta Daniel.

"C'est ça, pour qu'ils nous capturent et tentent de la monnayer en échange des affaires de Thor ? Certainement pas !"

"Daniel Jackson, je vous rappelle qu'Alex Roslin est aussi la fille d'un Sénateur des Etats-Unis."

Daniel se tut après ce constat. Si quelqu'un ne devait sûrement pas tomber aux mains ennemies, c'était moi et moi seule ! Pourquoi est-ce que mes parents ne pouvaient pas être cadres moyens dans une grosse société de Californie ou encore éleveurs de buffles dans le Midwest - comme tout le monde ?

Invité

Les choses sérieuses commencent on dirait, et à la place d'Alex moi aussi j'angoisserais. heureusement sam et jack sont là pour lui faire reprendre pied.

la conversation ou dispute (je ne sais pas trop) entre jack et daniel rire démoniaque

c'est vrai que ce dernier a de droles d'idées, dire qu'il ont alex avec eux :confue:et puis quoi encore!!!

Daniel a beaucoup lu et étudié mais il n'a pas terminé "L'art de la guerre" à mon avis, que Jack maitrise bien mieux rire démoniaque

C'est vrai que c'est idiot comme idée de dire que tu as la fille de l'Amiral avec toi quand tes "alliés" sont décidés à t'abattre :p

Merci pour ton message, ravie que ça te plaise toujours arigatou

CHAPITRE 16

Si j'avais bien compris, Jack tentait de franchir la ligne mise en place par les Russes afin de gagner l'espace aérien américain pour être en sécurité. Le problème était que le porte-avions naviguait dans les eaux internationales, là où nous étions plus susceptibles d'être attaqués.

Je me disais que notre espace aérien ne nous protégerait pas longtemps mais qu'en cas de conflit, nous ne serions sans doute pas provoqués chez nous.

"Les bases de Fairbanks et d’Anchorage sont en état d'alerte. Ils nous attendent, un peu en retrait et se tiennent prêts à nous escorter dès que nous aurons franchi la frontière" dit Jack, comme s'il avait lu dans mes pensées.

"Nous sommes encore loin ?" demanda Daniel.

"D’après le GPS, encore 3 Km" répondit Sam, en se retournant pour nous sourire.

Elle tentait de nous rassurer, Daniel et moi, et pendant un instant, ça marcha. Jusqu'à ce que l'hélicoptère soit secoué.

"Merde ! C'est passé tout près !" gronda Jack.

"Quoi ? Qu'est-ce qui est passé près ?" hurla Daniel, accroché à une des sangles de l'hélico.

"Rien, juste un coup de semonce !"

"RIEN ? Mais tu plaisantes Jack ? Un coup de semonce, ça n'est pas rien !"

Sam se retourna pour faire taire Daniel et je l'en remerciais car sa panique était contagieuse. J'essayais de rester calme et de faire confiance à nos pilotes mais la réaction de mon ami m'angoissait.

"Ce n'est rien !" insista Sam. "Ils veulent nous impressionner, voire nous faire peur mais ça s'arrête là. Ils ne nous tireront pas dessus."

Je crois bien que même Sam avait des doutes mais qu'elle faisait son possible pour rester positive. Jack hocha la tête, approbateur et ajouta : "Carter a raison, ils savent qu'on transporte des civils, ils ne feront rien de plus !"

Sauf que mes amis se trompaient. Nous avons reçu quelque chose - ne me demandez pas quoi, j'ignore vraiment ce qui nous a touchés et je m'en fichais - et l'hélicoptère a commencé à faire des vrilles.

En plus de la terreur, je commençais à me dire que j'allais être malade à tourner en rond à cette vitesse. J'avais l'impression d'être dans une centrifugeuse !

Des alarmes sonnaient de partout et Sam et Jack étaient trop occupés à nous maintenir en l'air pour s'en soucier ou même les couper. Daniel était livide et se cramponnait comme il pouvait mais... ça ne changeait rien à notre situation.

J'avais agrippé un des bras de Teal'c puis il le passa autour de mes épaules pour me réconforter. Loin d'apprécier la situation, il laissait cependant les évènements suivre leur cours. Il était la personne la plus pragmatique que je connaisse : pourquoi s'en faire alors qu'on n’avait aucun contrôle sur notre sort ?

Il suffisait d'attendre que l'appareil se stabilise ou... plonge le nez vers la mer ! Ce qui arrivait justement à cet instant précis.

Jack redressa comme il put notre hélicoptère mais bientôt, il fut clair que nous allions finir dans l'eau.

Sam se détacha et nous hurla de sauter. Daniel hésita mais face à la catastrophe aérienne imminente, il obéit. Sam fit signe à Teal'c et il posa mes mains sur mes épaules, en croisant mes bras, puis il m'enserra et me colla le dos à son torse massif. Au signal de Sam, il nous fit sauter tous les deux dans le vide. Je fermais les yeux et j'ignore si j'avais crié pendant la chute - qui me sembla une éternité - mais le contact de l'eau glacée me fit hurler. Cependant, une fois la tête immergée, d'instinct j'ai fermé la bouche. Teal'c avait réussi à ne pas me lâcher et nagea vers la surface, gardant toujours un bras autour de moi.

Je sentis une poigne de fer aider Teal'c à me tirer la tête hors de l'eau. Le Colonel O'Neill était aussi avec nous.

"Alex, c'est rien, respire !" me dit-il, d'un ton autoritaire.

Mes dents commencèrent à claquer et Jack, aidé de Sam, s'activèrent pour gonfler un canot de sauvetage.

La brume matinale se leva, comme le jour et je distinguais mal les alentours. Sam grimpa dans le canot et nous aida, Daniel et moi à en faire de même. Jack suivit Teal'c mais même eux étaient frigorifiés. Sam frottait mon dos et mes bras pour m'aider à me réchauffer.

Jack nous donna une couverture de survie - comme celles des pompiers - et nous demanda de retirer nos vestes et de nous glisser dessous.

"Le meilleur moyen de se réchauffer, c'est le contact humain. Donc vous deux" dit-il, en nous pointant Sam et moi, "vous vous mettez dessous et nous on se colle à vous pour qu'on puisse avoir moins froid."

Sam ne répondit pas, trop occupée à serrer les mâchoires pour les empêcher de claquer mais elle s'exécuta. Je l'imitais, pas fière de retirer mes habits devant des hommes ainsi que je conservais mon t-shirt et mon pantalon.

"Qu'est-ce qui s'est passé au juste ?" demanda Daniel, quand il retrouva l'usage de la parole.

"Les coups de semonce n'en étaient pas vraiment !" gronda Jack. "J'ai esquivé comme j'ai pu mais le retord arrière a prit un impact. C'est ça qui nous a fait tourner en rond."

Dans les brumes de mon esprit congelé, je remarquais que Jack faisait quelques ajustements de places. Teal'c était toujours à ma droite mais Daniel se glissa entre Sam et moi, sous la couverture. Jack en profita pour se serrer contre sa subordonnée et il lui frottait le dos. Je trouvais ça trop mignon. Au bout d'un moment, elle s'adapta et se blottit contre lui, comme l'aurait fait un vrai couple.

J'ignore combien de temps nous avons dérivé mais j'entendis au loin une corne de brume. Jack sembla sortir de sa torpeur également et fouilla son sac à dos pour en sortir des fusées de détresse.

"Euh Jack, tu es sûr que c'est une bonne idée ?"

"Daniel, c'est l'USS Valkyrie qui vient nous chercher alors oui je trouve que c'est une bonne idée de signaler notre présence !"

"C'est peut-être les Russes ?"

"Tes copains Soviétiques n'ont pas de vaisseaux dans la région, c'est trop près de nos côtes !"

La brume nous empêchait de voir - et d'être vus sans doute - Jack attendit donc que le porte-avions se rapproche afin de lancer une première fusée. Il attendit quelques secondes avant d'en lancer une seconde.

Un son nouveau se fit entendre et il me sembla que nos sauveurs répondaient qu'ils nous avaient localisés.

Enfin, les secours arrivaient et nous allions nous mettre au chaud. J'ignore pourquoi mais c'est à ce moment-là que j'ai fait un malaise.

Invité

et bien quel chapitre!

Daniel qui panique c'est compréhensif!
même si dans ce genre de situation ce n'est pas indiquée.

et les voilà dans un bateau pneumatique maintenant, donc Daniel avait raison de paniquer en fin de compte $clin d\'oeil$

c'est bien mouvementé pour le groupe, heureusement qu'ils sont sains et saufs ouf

un peu plus ils seraient tombés entre les mains des russes ça craint vraiment

Le silence est parfois plus éloquent que les mots

jack - Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 3 Banniz11

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C'est vrai que les 2 non militaires sont bien encadrés par les 3 guerriers parce que sinon ça serait la cata assurée :p (j'englobe Teal'c dans les militaires même s'il n'est pas dans l'USAF)

Merci à vous deux pour vos messages, ravie de vous voir au rendez-vous arigatou

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