Stargate SG1 - Dors bébé dors - Sam/Jack - G

Une petite bluette écrite l'an dernier pour l'anniversaire d'Anglie

Préambule : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Brad Wright & Jonathan Glassner. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 

 
 

Jack ouvrit les yeux, cherchant ce qui l’avait arraché au sommeil bienfaisant dans lequel il avait sombré quelques heures plus tôt.

Un poids sur son bras le fit grimacer et il tenta de bouger son membre, attirant un mouvement à ses côtés. Il sourit en voyant les cheveux embroussaillés qui tentaient de retrouver une place pour finalement venir échouer sur sa poitrine. Il se mit doucement à caresser la tignasse blonde de son amour pour la forcer à se rendormir : elle en avait tant besoin.
 
Il aimait tant ces moments où il était seul éveillé, où il pouvait veiller sur elle qui détestait quand il jouait les « mères poules », lui rappelant qu’elle était militaire, scientifique, largement capable de s’occuper d’elle.

Mais dans ces moments-là, avant que ne s’allume les premières lueurs de l’aube, il la découvrait fragile, totalement abandonnée et il avait l’impression qu’elle lui appartenait totalement. Des moments comme celui-là, il les savourait pleinement, laissant aller ses pensées vers celle qu’il chérissait.
Il ne se souvenait pas s’être senti aussi bien à n’importe quel moment de sa vie. Il avait pourtant été un enfant choyé, un frère aimé, un fils chéri, mais cette douce béatitude, cette impression de totale plénitude, il lui semblait qu’elle était nouvelle.

Ce bonheur tenait en trois lettres : Sam… Sam, la douce, Sam la rebelle, Sam la fragile, Sam la solide, Sam avec laquelle il avait traversé tant d’aventures, comiques ou tragiques, avec laquelle il partageait les mêmes fêlures, les mêmes blessures.

Il avait attendu si longtemps, trop longtemps à son gré de pouvoir enfin lui dire les mots qu’il lui susurrait à l’oreille tandis qu’elle ronronnait dans son sommeil, comme un chat repu.
Elle était si belle, plus belle encore dans sa pleine maturité de femme qu’elle n’était la première fois qu’il l’avait vue, cette première fois où il avait su que ce serait elle ou personne d’autre.

Ce n’était pas toujours simple pour elle de déposer les armes, d’ôter la carapace qu’elle avait dû se forger pour affronter ce monde d’hommes où elle avait réussi à s’attirer le respect ou l’amitié de tous à force de travail et de courage. Alors trop souvent elle se refusait à montrer son vrai visage, à se laisser simplement aller dans les bras de l’homme qu’elle aimait.

Mais dans des instants comme celui-là, dérivant entre sommeil et éveil, elle se laissait aller à la sécurité de ses bras, recherchant la protection de son corps et le bonheur qu’il ressentait alors l’étouffait presque tant il était intense.
Un vagissement, un petit cri…

Il jeta un coup d’œil dans le moïse et s’émerveilla une fois de plus du magnifique cadeau que leur avait fait le destin : cette petite fille aux cheveux blonds et aux grands yeux bleus comme ceux de sa mère qui déjà, selon cette dernière, avait la volonté et l’entêtement de son père…

Leur cadeau, leur amour… leur enfant, née une semaine plus tôt et qu’il ne se laissait pas d’admirer. Il tendit le bras pour balancer un peu la nacelle, souhaitant que l’enfant se rendorme pour que sa mère puisse profiter un peu plus longtemps encore d’un repos bien mérité.
Il était bien entre le souffle chaud de son amour sur sa poitrine et les petits bruits que font les nouveaux nés dans leur sommeil.

Il n’était plus seulement Jack O’Neill, chef de l’unité SG1, il était Jack, l’époux de Sam et surtout il était papa.

Sa vie, tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il avait vu, tout enfin prenait son sens dans ces deux mots : mari et père.
Le jour commençait à percer le rideau d’obscurité et de pluie : bientôt ce serait le matin et la vie allait de nouveau les happer. Il allait reprendre le chemin de la base et jusqu’au soir il ne saurait rien de leur vie, elles existeraient loin de lui, sans lui.

Il aurait aimé retenir encore le voile de nuit pour profiter de ses amours, encore un peu, quelques minutes, quelques heures…
Sam soupira contre lui tandis que leur fille gémissait dans son sommeil.
Encore quelques secondes et deux paires d’yeux bleus s’ouvriraient.
Encore quelques secondes et la vie reprendrait ses droits.

Encore quelque seconde pour se sentir le maître du monde, l’homme le plus riche, le plus heureux de l’univers, celui qui possédait le trésor le plus inestimable.

Encore quelques secondes pour savourer ce bonheur indicible…

 
 
Chanson de Jean-Jacques Goldman

très jolie sur une très jolie chanson ou berceuse de goldman!      

Merci Mumu!!!

   je ne connaissais pas cette chanson de JJG.

Moi non plus je ne connaissais pas cette chanson, c'est un très beau texte   
Bravo à toi ;)

  

Merci beaucoup à vous trois! Voilà Démétra: tu as une jolie berceuse pour ton bébé maintenant...  Même si c'est censé être chanté par le papa...  

Cissy a écrit:

Voilà Démétra: tu as une jolie berceuse pour ton bébé maintenant...  Même si c'est censé être chanté par le papa...  

   le but c'est de faire de beaux rêves, non ???? lol

Dois-je croire que le papa n'est pas un grand chanteur?  

C'est très mignon      

Merci Tyoris...  

Cissy a écrit:

Dois-je croire que le papa n'est pas un grand chanteur?  

Tu as tout compris Dame Cissy  

un texte vraiment bien écrit sur une magnifique chanson

Merci beaucoup Christelle, c'est vrai qu'elle est belle cette chanson!   
Démétra, du coup tu auras une monnaie d'échange toute prête quand bébé fera des caprices: "tu te calmes ou papa viens chanter une berceuse..."  

Trop mignon

merci!

  C'est trop beau ta fanfiction j'ai adoré surtout la musique <3 

bisous

Merci beaucoup même si, du coup, le plus gros compliment n'est pas pour moi.

Je craque! ^^ J'adore ces instants où on entrevoit le quotidien d'une petite famille. C'est vraiment mignon.

Merci beaucoup Nel!

Mais de rien, c'est sincère 

Et ça fait plaisir.