Hawaii 5-0 - Sauf toi - Steve/Danny - G

Une songfic offerte l'an passé à notre Mumu nationale!!!   

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Léonard Freeman, Alex Kurtzman, Roberto Orci, Peter M. Lenkov. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 

- Danno ! S’il te plaît…

Le policier se retourna sur le seuil et regarda l’homme qu’il aimait. Il hésita, partagé entre la colère et l’envie de revenir sur ses pas.

- Danno… Pardonne-moi… Je suis un idiot !

Comment aurait-il pu résister à ses mots, à cette moue attendrissante, à ces yeux dans lesquels brillaient des larmes ? Comment aurait-il pu rester fâché alors qu’il voyait Steve démuni, honteux et fragile ?

Il poussa un profond soupir et s’approcha de son amant qui restait, bras ballants, au milieu de la pièce. Et lorsqu’il fut à sa portée, celui-ci l’enserra dans une étreinte d’ours en lui murmurant de nouveau :

- Pardonne-moi…


Steve serrait son amour dans ses bras et il voulait que son étreinte lui fasse comprendre combien il lui était devenu indispensable, combien lui, l’ex-militaire élevé à la dure et capable du pire était désormais, pour lui et par lui, capable du meilleur.

Certes ce n’était pas tous les jours facile, en témoigne son emportement injuste des minutes précédentes. Certes il avait encore du mal à accepter cette relation, lui qui ne s’était jamais projeté autrement qu’au bras d’une femme. Mais depuis qu’il avait enfin osé franchir le pas, il avançait, jour après jour et il était heureux comme jamais encore il ne l’avait été.
Il lui avait fallu des mois pour accepter l’attirance qu’il éprouvait envers le blond. Des mois pour gommer des années de dissimulation et de désir d’être « comme les autres », des mois pour oublier tous ses a priori, ses tabous, effacer sa peur d’être jugé et condamné.

Certes, lui-même n’avait jamais rien eu contre l’homosexualité, il lui était même arrivé de protéger des frères d’armes qu’il savait gay, mais il avait toujours été persuadé que lui ne l’était pas, aucun homme jamais ne l’avait fait fantasmer, ne lui avait donné envie de se perdre dans son corps comme il se perdait dans celui des femmes.

Et puis Danny était arrivé : Danny et ses colères, Danny et ses sourires, Danny et sa putain de franchise, qui un jour lui avait annoncé tout de go qu’il était amoureux de lui. Il se souvenait encore de sa réaction à l’époque : celle d’un abruti homophobe. C’était la première fois qu’il avait blessé son amant, et depuis, de manière récurrente il recommençait.

Pourtant il l’aimait, il l’aimait de toute son âme. Auprès de lui il avait trouvé ce que nul jamais  ne lui avait donné.


Danny avait accepté d’aller à son rythme. Et lui qui passait pour un fonceur, un kamikaze, une tête brûlée, il avait été dans cette relation aussi pusillanime qu’il était téméraire dans sa profession. Chaque pas en avant était suivi d’un recul, chaque progrès d’un retour en arrière…

Combien il avait fallu de patience à l’impatient lieutenant, combien il lui avait fallu d’amour pour rester près de lui, malgré ses hésitations, ses reproches injustifiés, ses refus constants d’officialiser leur liaison

Danny avait tout accepté parce qu’il lui suffisait de ces moments où enfin il s’abandonnait à leur amour, où il se laissait aller dans la douceur de leur étreinte, dans la violence de leur ébats, dans la simple tranquillité d’une soirée à deux.

Auprès de son amant il ne se reconnaissait pas : il était attentif et aimant tout en restant passionné et fougueux. Au plus profond de lui, il savait que Danny était son âme sœur, celle qui lui était destinée depuis la nuit des temps, et cela lui flanquait la frousse. Que se passerait-il si un jour il perdait celui qu’il aimait ? Il avait déjà tant perdu ! Se donner, se livrer comme il le faisait avec le blond, ce n’était pas lui… ou plutôt avant ce n’était pas lui.
 - Je suis un idiot Danno… Je comprendrais que tu veuilles me laisser tomber avec tout ce que je te fais voir.

- Je t’aime Babe… Je t’aime tellement que je peux tout accepter de toi… Enfin… presque tout…

- Je ne te mérite pas.

- Je sais, sourit le blond, arrachant enfin à son amant le rire qu’il attendait.

Il se désengagea alors de ses bras et l’entraîna vers le canapé où ils se blottirent l’un contre l’autre.

- Je suis désolé, reprit le blond. Je n’aurais pas dû te demander cela alors que je sais que tu n’es pas prêt.

- Si, maintenant je le suis.

Danny écarquilla les yeux à la déclaration. Moins de dix minutes auparavant, lorsqu’il avait, une fois de plus, suggéré à son compagnon de révéler leur liaison au reste de l’équipe, il avait de nouveau essuyé un orage. Et maintenant Steve lui annonçait qu’il était d’accord ?

- Tu as compris qu’il s’agissait de dire que nous vivons en couple.

- Je ne suis pas idiot malgré les apparences.

- De l’annoncer à tous : Chin, Kono, Kame, ta mère, Grace…

- Et quelques autres… Je suis au courant…

- Mais…

- Il n’y a plus de mais, plus de si… Je t’aime Danny. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé avant toi. Je t’aime et je veux que le monde entier le sache, pour que personne jamais n’essaie de t’arracher à moi.

Et pour prouver ses dires, il fondit sur la bouche de son amant, faisant très vite monter la fièvre en eux, la fièvre d’un amour qui le consumait depuis longtemps et qu’il était enfin déterminé à vivre au grand jour.



Chanson de Florent Pagny

tu sais que j'adore tes fics et songfics, surtout quand elles me sont destinées.   
c'est avec plaisir que je l'ai relue. encore    à toi cissy.

  

Pas facile pour Steve de vivre son amour au grand jour.

   Cissy, une magnifique songfic.

Merci beaucoup à vous trois de continuer à lire mes petites histoires et de me laisser ces si gentils commentaires...