Indochine_ Perdus de vue- Le groupe Indochine ancienne- et nouvelle version-G

Ah tu verras bien..Au prochain épisode hihi

Voilà maintenant que les jumeaux se disputent, ou du moins que Stéphane s'en prend à  Nicola, sous l'influence de l'alcool certes ( et de Christophe  ).Heureusement Boris arrive à  le réconforter... Je sais bien que c'est une fic friendship, m'enfin bon cet attachement de Nicola envers son nouvel ami, est un peu louche, j'dis çà je dis rien... 

Tu n'aurais pas les idées perverses toi?

Rina81 a écrit:

Tu n'aurais pas les idées perverses toi?

Moi   Je suis un ange de pureté... 

Ben voyons....  
Pauvre Nicola! Son frère aîné a l'air d'un vrai sal*** Peut-être juste parce qu'il se sent mal aussi, qu'il est jaloux que les jumeaux soient avec sa mère tandis qu'il est resté avec son père, mais n'empêche!   Quant à Stéphane, il y a des chances qu'il se sente plutôt mal quand il va comprendre ce qu'il a dit!  
Que peuvent donc Olivier et Boris, a plusieurs centaines de kilomètres de là?

Cissy a écrit:

Ben voyons....  
Pauvre Nicola! Son frère aîné a l'air d'un vrai sal*** Peut-être juste parce qu'il se sent mal aussi, qu'il est jaloux que les jumeaux soient avec sa mère tandis qu'il est resté avec son père, mais n'empêche!   Quant à Stéphane, il y a des chances qu'il se sente plutôt mal quand il va comprendre ce qu'il a dit!  
Que peuvent donc Olivier et Boris, a plusieurs centaines de kilomètres de là?

Ben christophe, le fait qu'il aime pas Nicola n'est pas très inventée

Mais vous aller voir, ils vont trouver quelque chose

Je dois remanier le prochain chapitre donc patience. ..
Je ne sais pas quand.

Rina81 a écrit:

Je dois remanier le prochain chapitre donc patience. ..
Je ne sais pas quand.

Pas de souci, on attendra

Désolée pour la très longue attente

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Olivier parcourait des yeux le plan de Bruxelles. Avec l’accord de sa mère, il avait décidé d’aller voir ses amis, et d’essayer de comprendre. Sa mère lui faisait confiance, et elle le lui avait prouvé, en le laissant partir seul. Il reviendrait le soir-même en train. Après tout, Bruxelles n’était qu’à une petite heure de Paris. Mais pour l’instant, il fallait qu’il trouve la rue où habitait le père de ses amis. Il se perdait vite dans cette immense ville. Il se dirigea vers la grand’place en espérant qu’il arriverait mieux à se repérer de là            . Et effectivement, c’était le point de repère idéal. Il se dirigea vers sa destination, quand au détour d’une rue, il croisa Nicolas. Celui-ci s’arrêta net, croyant avoir une hallucination. Nicolas ouvrit puis referma les yeux. Et se rendant compte qu’il ne rêvait pas.

-Olivier, qu’est-ce que ………
-         Salut Nicolas.
-         Salut. Mais qu’est-ce qui t’amènes ici ?
-         A ton avis ?
-         Je sais pas si parler à Stéphane …..
-         Ecoutes, ça peut peut-être donner quelque chose comme rien du tout mais si on essaie pas …
-         Oui, mais …. Il m’a bousculé un peu ..
-         Comment ça ? Ecoutes, allons prendre un café et racontes-moi tout !


Assis à la terrasse du café, Nicolas raconta tous les détails à Olivier. Le jeune homme ne savait pas comment il allait aborder le sujet avec Stéphane, mais il était déterminé à lui parler. Boris avait eu raison quand il lui avait décrit l’état où il pensait que Nicola allait être ! Il ne s’était pas trompé de beaucoup. En discutant avec le jeune homme, il avait compris. Il avait compris que Nicolas avait l’impression d’avoir perdu quelque chose de précieux. Qu’il ne reconnaissait plus son frère. Et qu’il ne comprenait pas ce revirement soudain ! Et franchement, il se demandait si Stéphane avait déjà réalisé ce qui s’était passé la veille ! Et comment se sentait-il si c’était le cas !


Stéphane émergeait à peine dans sa chambre. Il s’étira et sentit un mal de crâne assez violent. Il essaya de se remémorer la soirée d’hier mais il n’avait que des flashs sans importance. Ce qui le gênait, c’est qu’il se souvenait que quand il était venu se coucher, Nicolas avait fait semblant de dormir et ne lui avait pipé mot. Mais bon sang ! Qu’est-ce qui s’était passé pour que Nicolas lui fasse la gueule ? C’était pas le genre de son frère ! Il se leva mais son mal de crâne se fit plus violent. Il descendit et quand il vit Christophe assis à la cuisine, il lui demanda s’il savait comment faire passer ce fichu mal de tête. Son frère se leva, et quelques minutes plus tard, revenait avec un sachet d’aspirine et lui prépara un bon café ! Stéphane le but, tout en essayant de se remémorer les évènements de la veille. Il ne savait pas pourquoi mais il pensait qu’il fallait éviter de demander à Christophe ce qui s’était passé. Ainsi plongé dans ses pensées, il n’entendit pas Nicolas revenir, en compagnie de quelqu’un !

-Tiens, on dirait que Nicolas n’est pas seul, fit Christophe.
-Comment ça ?
-         Oh là ! T’es pas réveillé Stef ! T’entends pas des voix ?
-         Si … fit-il en écoutant … Mais…
-         On dirait quelqu’un qu’on connais, fit-il en se levant et en allant voir dans le salon.

Olivier avait attendu Stéphane se levait, et s’était décidé. Seulement, le frère aîné était dans les parages et il n’avait pas prévu cela. Il se demandait s’il allait s’immiscer dans la conversation. Alors que tout ça ne le concernait pas ! Olivier pria intérieurement pour que le frère aîné disparaisse de la cuisine, et ne puisse rien entendre de leur conversation, qui allait peut-être s’annoncer rude !

Stéphane entra dans le salon et salua son frère.
-Bonjour Nicolas.
-         Mouais, b’jr.
-         Nicolas …Pourquoi tu me fais la gueule ?
-         Bonjour Stef, fit Olivier, sentant déjà la situation s’envenimait !
-         Oh Olivier ! Qu’est-ce que tu fais là ? Qu’est-ce qui t’amènes ici ?
-         Faut que je te parles, répondit-il du tac au tac !Et seul à seul si possible ?
-         Je ne vois pas pourquoi, répondit Stéphane, mais si tu veux vraiment on peut aller dans ma chambre.
Les deux amis s’isolèrent donc. Ce fut Olivier qui reprit la conversation.
- En fait , hier tu as bu et ..
- Et ? fit Stéphane, ne se souvenant de rien
- Et tu as dit du mal de Nicola …
- Qu’est-ce que j’ai dit ? Je me souviens de vraiment rien. Mais qu’est-ce que j’ai fais ?
- Tu n’as pas eu un sacré mal de t^te ce matin ? Et tu lui as dit que t’en avais marre que Nico te suive partout .. qu’il te collait trop …
- Moi j’ai dit ça … et oui effectivement,j’ai eu une sacré migraine ce matin …
- D’après Nico ,tu as pas mal bu de bière puis au moins 4-5 rhum orange
- Mais m…. Moi qu’avait dit que je suivrais jamais l’exemple de Christophe
- Pour ça ,tu peux ne plus le refaire… Mais Nicola t’en veux de ce que tu lui as dit … Et il a peur que tu le penses vraiment
- Mais c’est faux …… Mais je comprends pourquoi hier il me parlait plus …
- Il te reste qu’une chose à faire … Alller t’excuser
- J’y vais de ce pas
Stéphane garda un moment le silence. Il n’en revenait pas ! Il s’était toujours juré de ne jamais boire de l’alcool, voyant souvent Christophe dans un piteux état le lendemain de fête. Et hier ,il s’était laissé entraîné malgré lui. Et avait dit des choses horribles à Nicolas, choses dont il  ne se souvenait même pas. Comment s’excusait auprès de son jumeau ? Après tout le mal qu’il avait dû ui faire ! Il s’approcha et initia le dialogue


-         Nicolas, je suis désolé de ce que j’ai fait hier. Et je tiens à toi. Tu me colles pas aux basques ! D’ailleurs …..
-         ….
-         D’ailleurs, ça me manque de pas être en cours avec toi !
-         C’est vrai ? fit Nicolas commença à renifler !
-         Oui, Nicolas ! C’est vrai, je suis sincère !
-         Merci Stef !
-         De rien. Tu permets que je te prenne dans mes bras !
-         Si tu veux ….

Stéphane s’exécuta, tout en réfléchissant. Lui aussi supporter de moins à moins la vie à Bruxelles. A part la bonne musique qui passait sur les ondes radios qu’ils ne captaient pas à Paris ! Mais à chaque fois, à chaque semaine passé à Bruxelles, Nicolas et lui se disputaient. D’une manière ou d’une autre ! Et là, si Olivier n’avait pas débarqué pour qu’ils se parlent, ils auraient pu … Rien que cette pensée le fit sursauter !

-Dis, Nicolas, et si on rentrait chez maman maintenant ?
-         Tu le veux vraiment Stef ?
-         Oui !
-         Mais papa il sera d’accord ?
-         Je sais pas, mais j’ai pas envie de rester ici !
-         Moi non plus !
-         C’est d’accord alors ?
-         Bien sur que oui !

La conversation terminé , les deux jumeaux se rendirent compte que leur ami s’était éclipsé ! Ils avaient compris qu’Olivier n’était pas très loin, surveillant les évènements. Et que sans lui, ils n’auraient pas entamé de conversation !

-Olivier, sors de ta cachette, fit Stéphane !
-Mais .Comment tu sais que j’étais encore là ? répondit l’adolescent !
-Parce que sans toi, on se serait pas parlé !
-Et alors ? Ca s’est arrangé ?
-Comme si tu savais pas, fit Nicolas !
-         Tant mieux, je repars tranquille !
-         Ben, pourquoi tu restes pas dormir ici ? demanda Stéphane
-         J’ai promis à ma mère et à Boris de revenir dès que je pourrais.

Les trois adolescents se mirent à discuter de leur ami, toujours cloué au lit à cause de sa jambe. Boris manquait à Nicolas, et Olivier à Stéphane. Les évènements du trimestre les avaient tous rapprochés, et ils étaient tous heureux d’avoir des compagnons de classe,  alors que les deux meilleurs amis et les deux jumeaux se retrouvait séparés pour la première fois. Puis la jambe de Boris fournissait à Stéphane et Nicolas une excuse pour revenir plus tôt que prévu chez leur mère. Quand ils entendirent leur père rentrait, ils le laissèrent poser ses affaires, puis demandèrent à lui parler. Monsieur Sirchis resta impassible tout au long de la discussion. Les jumeaux redoutèrent au fur et à mesure que le temps passé qu’il ne soit pas d’accord. Puis il appela leur mère. Et leur père leur fit part de leur décision.

A suivre

Et un bien ça change. Un RPS sur indo j'aime bien ! En plus une belle histoire d'amitié donc 

Merci
J'attends quelque autres avis pour la suite :)

Bon... Grâce à Olivier, Stéphane s'est rendu compte du mal qu'il avait fait à son frère!   Espérons que cela va l'amener à prendre ses distances avec ce frère aîné vraiment détestable!  
Retour à la maison: les quatre amis vont pouvoir profiter de la fin des vacances ensemble!   Enfin, sauf si le père refuse qu'ils partent...

Oui il est vraiment détestable ce frère. ...
Bon on va dire que la fiche m à permis de déverser mes griefs contre lui
Merci sirkis refusera t il a voir...

Olivier n'a pas fait le voyage pour rien, les deux frères sont réconciliés et tant mieux ! Il faut vraiment qu'ils s'éloignent de ce frère nocif   Espérons que leur père les laisse rentrer chez leur mère  

Effectivement, comme l'on dit les autres, il est plus que temps qu'ils se sauvent de là et s'éloignent de ce frère qui ne cherchent qu'à les diviser ! 

Et voilà vous saurez s'ils sont rentrés ..ou pas..mais les choses ne vont pas être mieux pour autant

---

Olivier avait décidé. Nicolas et Stéphane revenus de Belgique, ils allaient fêter le nouvel an, tous les quatre, chez lui. Il n’avait pas trop envie d’inviter ses camarades de classe qu’il ne connaissait à peine, et dont il avait mauvaise impression. Ils resteraient à la maii$son toute la soirée et discuteraient de tout et de rien. Malgré sa jalousie du début, il avait envie de connaître un peu plus Nicola. Et il pensait que fêter la nouvelle année serait le meilleur moment pour cela. Et ses parents lui confiait la maison pour la soirée.
Les vacances de Noël était passé à une vitesse folle. Mais Olivier avait le sourire aux lèvres ! Le nouvel an s’était merveilleusement bien passés. Ils avaient joués à la console, ils avaient parlé de tout et de rien, et lorsque Boris s’était mis à jouer de la guitare, Olivier l’accompagnant et Nicolas à chanter, ils avaient évoquer la possibilité de former un groupe. Seul Stéphane hésitait encore. En tout cas, même s’ils n’étaient que tous les quatre, se fut un des meilleurs nouvel an qu’il avait vécu jusque là. Mais quelque chose l’intriguait. Boris n’était pas le même depuis ce matin. Il n’avait plus le sourire qui le caractérisait bien. Mais ni Stéphane, ni Nicola, ni lui n’avait réussi à lui tirer les vers du nez ! Ils se demandaient tous pourquoi Boris était comme ça. Si l’un d’eux avait fait quelque chose de mal !
Nicolas ne comprenait pas non plus. Boris ne se moquait même plus des profs. Son comportement n’était vraiment pas habituel. Quelque chose se tramait mais quoi ! Il lui tardait l’heure de la récré, pour en savoir plus. Mais il y avait cette foutue heure de maths avant. Il fit mine de se pencher sur ses graphiques pour ne pas voir la mine déconfite de son ami. Puis, enfin, ce fut l’heure de la délivrance. Boris sortit , au ralenti, traînant le pas ! Ce qui rajoutait à l’inquiétude de Nicolas !

-Boris, ça va pas ? fit Nicolas en douceur.
-Pas trop…… Mais je vous en parlerai au self à midi.
-Mais …. Qu’est-ce qu’il y a ?
-Pas maintenant s’il te plaît !
-         Mais pourquoi ?
-         Tu le sauras assez tôt ! Allons rejoindre Olivier et Stef.
-         Comme tu veux.

Une fois dans la cour du lycée, Boris dit à ses amis qu’il avait quelque chose à leur annoncer à midi. Mais qu’il avait besoin de s’y préparer. Ce qui n’arrangea pas leur inquiétude ! Bien au contraire ! Et Boris qui n’arrêtait pas de se ronger les ongles ! Olivier savait que ce geste chez Boris était loin d’être anodin ! Il fallait qu’il sache. Il savait comment mettre à profit l’heure suivante. En effet, leur prof d’histoire était absente. Avant que la fin de la récré sonne, il parla à Nicolas et lui demanda de surveiller Boris. On ne savait jamais s’il craquait en cours ! Sauf qu’il avait oublié que Nicolas ne pourrait pas le surveiller tant que ça, ayant sport, et surtout piscine. Boris devrait rester au bord, pendant que Nicolas nagerait. Il laissa ses amis rejoindre leur classe, un peu à contre-cœur !

-Tu sais vraiment pas ce qu’il a ? demanda Stef, assis sur un banc.
-Non vraiment pas ! Mais il est stressé, il se ronge les ongles ! répliqua Olivier.
-Ben, on en sera plus à midi !
-J’espère que c’est pas grave !
-Tu penses à quoi ?
-Je sais pas trop ! Mais ….
-Mais……
-         Je vais appeler mes parents, si jamais c’est ce que je crois !
-         Et c’est quoi ce que tu crois ?
-         Y a deux ans, son père a failli être muté je sais plus où…..
-         Et tu crois que là ?
-         C’est une possibilité
-         Je peux venir avec toi pour savoir ?
-         Ok ……..

Olivier téléphona donc au travail de sa mère. Qui s’inquiéta en entendant son fils. Elle avait cru que quelque chose de grave lui était arrivé. Même si le possible départ de Boris était quelque chose d’inimaginable pour son fils. Mais malheureusement, elle n’en savait pas plus que lui ! Elle ne pouvait donc pas l’aider. Il faudrait qu’il attende que Boris le lui dise. Mais elle ne put s’empêcher de lui demander de la tenir au courant !


Midi sonna enfin. Stéphane et Olivier attendaient Nicolas et Boris à leur table habituelle. Ils les virent arriver. Les deux adolescents furent surpris quand ils virent l’assiette presque vide de Boris, lui qui avait souvent faim ! Une autre chose pas normale. Et en plus d’être vide, leur ami n’arrêtait pas de tourner et retourner sa fourchette dans tous les sens, sans manger !

-Tu manges rien Bo’, fit Stéphane ne sachant pas commencer.
-J’ai pas faim, répondit-il !
-ça te ressemble pas, enchaîna Olivier.
-Je ….C’est pas facile à dire les gars mais…..
-         Mais quoi ? firent ses trois amis d’une même voix anxieux !
-         Mon  père a été muté en Australie !
-         Quoi ???????????? éclatèrent-ils.
-         Oui, et on part à Pâques !
-         C’est sûr ou ? demanda Olivier, ayant l’infime espoir que ça soit annulé comme il y a deux ans !
-         C’est sûr cette fois, Olivier ……..C’est définitif !
-         Oh …..putain firent Olivier, Stéphane et Nicolas.

Boris observait ses amis. Ils voulaient profiter de ces trois mois, ces trois derniers petits mois avec eux et ne gardaient que les meilleurs moments. Mais aujourd’hui, il lui était trop difficile de faire semblant ! Il avait appris la nouvelle qu’hier, et il ne l’avait pas encore digéré. Et il savait qu’Olivier et Nicolas se retenaient tous les deux pour ne pas éclater leur peine. Et que Stéphane était trop fier pour montrer ce qu’il ressentait ! Mais à part avec Olivier, son meilleur ami, son ami d’enfance, son confident, il n’avait jamais éprouvait cette amitié pour qui que ce soit d’autre. Jusqu’à cette année.

Stéphane et Nicolas étaient enfermés dans leurs chambres. Ils avaient des devoirs à faire, mais ils n’en avaient pas la force. Ils ne parlaient pas, mais chacun d’eux savait ce que l’autre pensait. Et à qui ! Un de leurs amis partaient quasiment à l’autre bout du monde. Et personne ne savait s’ils pourraient s’écrire. Il manquerait plus que ça, qu’ils n’aient plus de nouvelles ! Puis Nicolas se demandait comment il allait supporter cette place vide, à côté de lui, pendant les cours ! Dans sa classe, aucun autre élève ne lui parlait, et il s’en trouvait bien comme ça. Mais sans Boris……..Sans Boris, ça ne sera jamais plus pareil. Assis sur son lit, Stéphane sentit que son frère était au bord des larmes, et se jeta sur l’autre lit avant que celles-ci ne coulent, et le prit dans ses bras.

Olivier était rentré, il ne savait pas trop comment. Il n’avait pas arrêté de regarder ses pieds tout au long du chemin. Cette fois-ci, c’était sûr, Boris s’en allait. Il ne pouvait s’empêcher de se sentir abandonné. Même si son ami n’y était plus rien. Mais Boris et lui se connaissait quasiment depuis le berceau. Ils s’étaient toujours confiés l’un à l’autre .Ils avaient toujours tout fait ensemble. Ils avaient eu leurs premières dents la même semaine, avait commencé à marcher quasiment au même moment, à parler, et avaient eu leurs premiers amour le même mois ! Ils avaient passer douze ans dans la même école, et onze dans la même classe. Et voilà que sans prévenir, Boris devait partir là-bas, dans ce pays, si loin……. Il rentra, héla qu’il était rentré et se réfugia dans sa chambre. Lui non plus n’avait pas la force de faire ses devoirs. Ni même d’écouter sa musique habituelle. Il avait juste mis la radio, juste au cas où ….. Il était là, allongé sur le lit, tout à ses pensées. Soudain, la chanson préférée de Boris se fit entendre sur les ondes. C’en n’était trop pour lui. Et il éclata en sanglots. Il ne fit pas attention que la porte de son domaine s’ouvrit. Quand il reprit ses esprits, sa mère le tenait dans ses bras, essayant de le calmer.

A suivre ...

Mais non !   Mais non, t'as pas osée ?! 

playmobil a écrit:

Mais non !   Mais non, t'as pas osée ?! 

Osée quoi? Si ,mais Boris sera toujours dans la fanfic ...
Mais je m'attendais pas à me faire taper dessus lol

Ca va être difficile de monter un groupe avec l'un en Australie et les autres en France! Tu as aussi prévu d'envoyer Olivier au Japon et Stéphane en Alaska pour corser les choses?

Le départ de Boris aura des conséquences

En mal mais aussi en bien hihi
Des personnages inconnus jusque là vont faire leur apparition
Et je vais encore perdre Cissy lol

Mais non, mais c'est trop triste !!  Olivier perd son meilleur ami et Nicola va être tout seul maintenant !

Oui c'est est triste

Je sais ..On va encore me taper dessus ...
Mais bon le titre c'est Perdus de vue

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Le départ

Les vacances de Pâques commençaient ce soir. Et c’était ce soir que Boris partait. A l’autre bout du monde. Là-bas. Dans un pays inconnu. Un pays dont il ne parlait pas la langue. Un pays où il ne connaîtrait personne. Il laissait derrière lui quinze années. Quinze années de bonheur. Son meilleur ami, son confident, son frère. Et deux récents amis…………Des gens qu’il appréciait quoi ! Il aurait aimé pouvoir les emporter dans ses valises. Il chargeait les derniers meubles en compagnie des déménageurs, pour ne pas se laisser aller. Pour ne pas verser des larmes. Sauf qu’il entendit dans la rue voisine, des voix qu’il ne connaissait que trop bien. Ses amis étaient venus lui dire au revoir. Chacun espérait que ça ne serait pas un adieu. Qu’il se reverrait assez vite malgré les milliers de kilomètres. Il vit Stéphane , les mains sur les épaules de son ami et de son frère. Boris avait compris que seul Stéphane n’était pas sur le point de craquer. Il les rejoignit. Il parla à Stéphane en premier:

-Je te les confie. Enfin pour ton frère, je sais que ……
-T’inquiètes pas,je m’occuperais d’Olivier aussi
-Merci mec, t’es sympa
-De rien. Tu vas me manquer mine de rien !
-Toi aussi.

Il prit Nicola à part. Qu’est-ce qu’il allait lui manquer son voisin de classe. Et il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui !

- Je suis désolé Nico…
- C’est pas ta faute !
- Oui, mais tu devras supporter les profs et le sport……sans moi !
- -Je m’y ferais, enfin j’espère. .Puis j’ai plus que deux mois de sport !
- Oui,mais… Et avec les autres élèves ? Ces nuls…..
- Ben, j’aurais Olivier et Stef à la récré
- En fait…….. Je suis pas douée pour les « au revoir » …. Et ……
- Tu vas me manquer aussi Boris.. Enormément …..
- J’essaierai de vous écrire à Stef et toi
- Promis ?
- Promis ! En espérant qu’elles arrivent.

Une nouvelle embrassade eu lieu. Nicolas avait du mal à retenir quelques perles transparentes sur sa joue. Mais il s’était promis de ne pas craquer maintenant. Pour Boris. Pour Olivier aussi. Olivier qui .. Qui connaissait Boris depuis tant d’années. Eux qui ne s’étaient quasiment jamais séparés. Non,il ne devait pas craqué. Ça serait indécent, par rapport à Boris et Olivier.

Enfin, Boris s’approcha d’Olivier, son ami, son.. Son frère !

- Olivier je..commença t-il
- Dis rien Boris …… Pas maintenant !
- Oui mais ….
- On va craquer tous les deux si …..Et t’as pas besoin de me le dire, je le sais !
- N’empêche… Comment je vais faire sans toi ?
- Tu me demandes ça à moi Bo’ ….
- Oui … Ne m’oublies pas, gardes une place pour moi là , fit-il en lui touchant le torse !
- Ca t’inquiète pas frangin !
- Je t’aime tit frère.
- Moi aussi

-Boris on embarque fit une voix grave derrière lui.
-J’’arrive Papa. Je peux dire au revoir à mes amis non ?
-Bien sûr mon fils ! fit Mr Jardel en se demandant ce qu’était ce long bâton enroulé sur la moto de Stéphaane.

-A bientôt les gars. Je vous adore ! fit Boris, rentrant dans la voiture et retenant ses larmes.

Avant que la voiture des Jardel ne s’ébranle, les trois amis restait sur le trottoir déroulèrent une longue banderole. Mais Boris ne levait pas la tête, perdu dans ses pensées, dans sa tristesse. Mais, finalement, se décidant à emporter l’affection que lui portait ses amis, il tourna la tête vers la vitre. La dernière image qu’il emportait avec lui fut ses amis, larmes aux yeux, tenant une banderole où il était inscrit en gros caractère : BORIS, ON T’ADORE, ON NE T’OUBLIERAS JAMAIS. OLIVIER , STEF ET NICO.

Il est certain que des quatre c'est Boris le plus à plaindre. Au moins les trois autres vont rester ensemble (sauf si l'auteure décide de les disperser aux quatre coins de la galaxie!) alors que lui va se trouver seul, dans un pays étranger, où il va devoir se faire de nouveaux amis... Pas facile!

Je suis d'accord avec Cissy. Le plus dur reste quand même pour Boris qui va devoir tout "reconstruire" seul, se faire d'autres amis... sans oublier ceux-là

Stéphane va avoir fort à faire avec les deux autres à consoler