Indochine_ Perdus de vue- Le groupe Indochine ancienne- et nouvelle version-G

Mais euh vous lisez ma fiche ailleurs ou ...
Car y aura un mélange de vos deux suggestions dans la suite
Car la bande fera face à un autre départ. ..
Et effectivement Boris va se reconstruire en Australie

Un an. Un an était passé. Boris traînait sa douleur depuis ce mois fatidique d’avril, où ses amis lui avaient dit au revoir de la plus belle manière qui soit. Dans l’avion, il s’était retenu de pleurer ! Son frère n’aurait pas compris pourquoi il était si touché ! Mais les neuf heures de vol lui paraissaient une éternité. Il aurait presque souhaité que ses parents l’oublient à l’aéroport. Il aurait voulu rester en France.

Une fois arrivé en Australie, la maison située au bord de la mer avec piscine ne l’enchantait guère. Certes, il avait l’océan au bout des pieds. Mais cette immensité bleue n’égalerait jamais les sentiments qu’il avait pour les êtres chers, laissé en France. A l’autre bout du monde ! Là-bas, chez lui. Là où il avait passé son enfance, une partie de son adolescence. Il y avait laissé cette partie là de sa vie.

Un an. Et il avait eu tellement de mal à s’intégrer. Parce que l’accent australien, ça lui faisait bizarre. Pourtant, pendant ses vacances en Angleterre, il avait toujours su se faire comprendre. Et là , il devait se répéter sans cesse. Et pour les cours, il fallait qu’il redise trois ou quatre fois la phrase avant de pouvoir comprendre ! Les cours ! Les cours sans Nicolas ! Cet adolescent rêveur ! Sans Nicolas et son carnet noir remplis de notes ! Ils en avaient à peine parlé. Mais Boris savait ce qu’était ce carnet. Ce que ces phrases devenaient le soir à la lueur d’une lampe. Il repassait sans cesse à leur idée de groupe. Il se demandait si ses amis réaliserait ce rêve sans lui ! Si … Puis, il aurait bien aimé faire écouter ses compositions. Mais ici en Australie, est-ce qu’il le pourrait ?

Jusqu’au jour, peu avant les vacances d’été , où il vit cette annonce : «We need a guitarist for our group of rock " Playboy ". If you are interested, call up at : 999- 3639392009 and join us .Seen you soon. Max.” Il hésita un long moment, puit prit un papier avec le numéro de ce fameux Max. Il rentra chez lui, mais sur la route, il commençait à douter. Et si ça leur plaisait pas ? Et si leur style ne correspondait pas à ce que ce groupe cherchait ? Et si………
Une fois rentré dans l’immense maison australienne, il prit sa guitare et s’installa sur le ponton de bois attenant à la maison et rejoignant l’océan. Là , il gratta quelques notes, puis au fur et à mesure, les quelques notes devinrent une mélodie. Mélodie qui , pour lui , retranscrivait parfaitement ce qu’il pensait, là , à qui il pensait. Dès qu’il avait vu cette annonce, il avait pensé à ses petits français, à Olivier, Nicolas et Stéphane. Comment régissaient-ils eux là-bas ? Qu’est-ce qu’ils faisaient ? Est-ce que Nicolas et Stéphane avaient échappés à la Belgique ? Ses amis .. Des larmes coulèrent sur ses joues, qu’il ressaisit vite, en entendant son frère rentrait. Mais penser à ses amis, lui avait fait prendre sa décision. Il alla dans la salle à manger , et composa le numéro de téléphone.

-Hello, entendit à l’autre bout du fil
-Can I speak to Max, please ?
-It’s me.
-Oh. I tell for annunce for the gutarist.
- Tu es français non? Tu peux parler français, je le suis aussi.
- Oh ! ça fait longtemps que t’es en Australie ?
- Deux ans ? Et toi ? Et ton prénom ?
- A peine un an ! Je m’appele Boris.
- Donc tu appelles pour l’annonce? Depuis combien de temps tu joues de la guitare ?
- Depuis que je sais lire les notes, je crois !
- Chouette, un précoce ! fit Max en riant ! Tu ne composerais pas par hasard ?
- Si .. Du moins, j’essaie. Mais comme j’ignore le style de ton groupe.
- Rock. Nos influences sont essentiellement des groupes de rock anglais !
- Ah ben, les miennes aussi.
- Bon, fini le bavardage. T’as quelque chose de prévu ce week-end ?
- Justement non !
- Tu connais la rue où il y a le disquaire « Vibrator » ?
- Ouais,j’ai vie souvent
- Ben, continues et au bout de la rue,y naune maison au bord de l’océan. J’habite là. Disons samedi 15 heures.
- Ok,j’y serais
- Et n’oublies pas ta guitare !
- Quand m^me ! Tu me prends pour qui ? Je dois te laisser, mon frère veut la ligne.
- Ok. A Samedi, frenchie.
- A samedi.

Groupe de rock aux influences anglaises? Ouah, il n’aurait pas pu mieux imaginer. Et en plus, ce Max était français. Au moins la communication se ferait plus facilement, du moins avec lui. Il lui tardait d’être samedi quinze heures ! Putain ………Si ses amis français, restés là bas, pouvait être là ! Il pensa encore à eux, avant de s’endormir, plein de rêve et d’espoir, malgré l’absence de son frère de cœur.

A suivre ...

Comme on le supposait, difficile pour Boris de s'intégrer, mais ce groupe de rock va lui permettre de se faire de nouveaux amis, d'autant qu'il va retrouver un Français... sans oublier ses amis j'espère...  

Et pourquoi donc elle est "suspendue" ta fic d'abord?

Mauvaise manipulation. ...Car elle est écrite et finie
Vous verrez si le groupe va devenir quelque chose

Une longue année ! aussi longue pour Boris que pour ses amis en France, suis sûre.

Il va enfin se trouver une bonne occupation et un copain francais en Australie, ça va l'aider à positiver. Et le groupe va peut-être avoir son petit succès !

Juste une petite question :

que pensez-vous de mon style d'écriture?

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Dix ans plus tard. En France. Nicolas parcourait sans fin les cafés littéraires et les cafés-concerts. Mais, dans son parcours culturel, il avait toujours une pensée pour Boris. Et aussi pour Olivier. Olivier qu’il avait perdu de vue depuis sept ans. Depuis le bac. Bac que Nicolas avait raté cinq fois. Pourtant, chaque fois, il étudiait, mais dans la salle d’examen, devant les feuilles rien ne venait. Il avait même pris des cours par correspondance, mais l’examen se passa toujours dans une salle, le résultat fut le même. Olivier. Olivier avait déménager à Nancy dans l’est après l’examen. Et ses parents l’avait obligé à les suivre !Parce qu’il pensait que Nicolas et Stéphane avait mauvaise influence sur le jeune homme. Parce qu’il sortait tous les samedis soirs ! Mais à 19 ans, rien n’était plus normal. Bref, les Gérard n’avait compris que les trois adolescents cherchaient ainsi à tromper une absence qui les pesait depuis tant d’années. Que si leur fils avait changé , c’était certes parce qu’il grandissait, mais aussi parce qu’il avait perdu son meilleur ami. Les Gérard n’avait donc pas compris et avait décidé que leur fils devait couper les ponts avec ses deux autres amis. Définitivement. Ainsi, il se retrouvait seul avec Stéphane. Et Nicolas supportait de moins à moins la solitude qui se faisait sortir depuis tant d’années. Et avait trouvé ces cafés littéraires , ainsi que les cafés concerts pour la tromper. Ce soir, justement , il était venu voir quelques groupes dans ces cafés-concerts Mais à sa grande déception , les groupes qu’il entendait n’était pas à la hauteur de ses influences musicales. De plus, chaque groupe ressemblait au précédent. Il commençait à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de rester chez lui avec un bon livre , au lieu de subir cette musique qu’il entendait trop souvent à la radio. Il se dirigea vers le bar et commanda un verre, quand un jeune homme commença à lui parler :

-Apparemment, je suis pas le seul à m’ennuyer ici, fit le jeune homme.
-Non, j’aime pas ce genre de musique. Je suis pas venu pour écouter des trucs que j’entends déjà à la radio.
-Oui, t’as pas tort ! Comment tu t’appelles ?
-Nicolas et toi ?
-Dominique !

Un autre groupe s’avança sur la scène. Les deux jeunes hommes écoutèrent une nouvelle fois. Et furent dépités. Encore le même genre. Encore les mêmes sons. Ça n’en finissait pas.

-Et si on s’en allait ailleurs ? demanda Dominique
-Je veux bien . Il me saoûle là !
-Je connais un bon café pas loin, ça te dit ?
-Ouais, pourquoi pas !
-T’es venu comment ?
- A pied !
- Ben, on y va avec ma voiture.


Les deux jeunes hommes se rendirent donc au dit café. Sur le long du chemin, dans la voiture, ils commencèrent à faire plus ample connaissance. Ils continuèrent leurs discussions au café où ils parlèrent de leurs goûts musicaux. Et s’aperçurent qu’ils avaient à peu près les mêmes. Puis, Nicolas parla de ses écrits, comme ça, sans réserve, alors que d’habitude, il ne disait rien. Mais vraiment rien. Rien du tout.

- J’écris des poèmes, fit-il de but en blanc
- Et toi qui aimes la musique, t’as jamais pensé à les mettre en musique ? demanda son comparse.
- Ben, il y a quelques années,, on avait évoqué ce projet avec des amis, mais ça n’a pas pu se faire.
- Vous avez laissé tomber ?
- Non, Boris a déménagé, et les parents d’Olivier l’ont coupés de tout contact avec nous.
- Aîe,mince……..
- Comme tu dis.
- Ça risque de te paraître indiscret, mais tu en as un sur toi là ?
- Oui, pourquoi ça t’intéresse ?
- -Ben,je joue de la guitare, et il m’arrive de composer. Donc si tu veux……
- Ouais pourquoi pas.


Au final, les deux jeunes hommes finirent la soirée et une partie de la nuit chez Dominique. Celui-ci fit écouter ses compositions à Nicolas. Celui-ci fut surpris de voir que le son de Dominique était exactement ce qu’il recherchait dans les groupes qu’il venait voir jouer aux cafés-concerts, voire dans son futur groupe. Il devrait y penser ! Sûrement que Dominique et lui s’entendrait bien vu comment c’était parti. Il était plongé dans ses pensées , quand il entendit une voix derrière lui :

-Tu vas sans doute me trouver fou ! Mais si on le fondait ce groupe ?
- Pourquoi pas !
- Par contre, il faut trouver d’autres personnes…….
- Je m’en charge !
- Et un nom …
- On y réfléchira un peu plus tard non ?
- Ouis t’as raison. Puis il se fait tard, faut que j’y aille.
- Tu vis encore chez tes parents ?
- Non, mais avec mon frère, et il est du genre inquiet !
- Ok. Au fait, tu peux me donner ton téléphone.
- T’as un papier, je te donne mon adresse aussi.
- Merci.
- Tu connais mon adresse. Mais vais te la noter au cas où avec mon numéro.

Nicolas rentra finalement chez lui, plein de rêve dans la tête. Evidemment, il n’eut pas le temps de passer la porte, que Stéphane, en pyjama , se jeta quasiment sur lui, pour lui demander où il était passé. Oui, c’était pas son genre de rentrer à quatre heures du mat. Mais en plus d’avoir un peu comblé sa solitude, cette soirée l’avait enrichi. Mais là, avant de pousser la porte de l’immeuble, il s’était demandé si fonder ce groupe n’était pas trahir ses amis. Si … Oui, il ne pouvait s’empêcher de penser à eux. Ayant besoin de conseil , il raconta tout à son frère. Frère qui lui montra un magazine australien où un certain groupe nommé « Playboy » faisait la une.

La suite... au prochain chapitre

Et là, "voilà-t-y pas" que Nicola aperçoit la trombine de leur bon vieux pote Boris sur ce magazine !!   Et si lui a monté un groupe, pas de raison qu'il ne fasse pas pareil, non ?

C'est triste qu'Olivier ait été écarté d'eux. Mais ils vont se retrouver un jour... sûrement  

Grrr... Les parents obtus qui n'essaient pas de comprendre un tant soi peut leurs enfants!   Il ne reste donc que Stéphane et Nicola pour fonder le groupe de leurs rêves et ce Dominique...   Mais on dirait que Boris, de son côté, a fait du chemin (si c'est bien son groupe qui fait de STéphane une pile électrique )

Quant à ton style il est fluide, facilement lisible et tu sais accrocher tes lecteurs... Rien que du bon en fait (petit problème d'orthographe mais il me semble que tu es dyslexique alors tu t'en tires haut la main!)

Cissy a écrit:

Grrr... Les parents obtus qui n'essaient pas de comprendre un tant soi peut leurs enfants!   Il ne reste donc que Stéphane et Nicola pour fonder le groupe de leurs rêves et ce Dominique...   Mais on dirait que Boris, de son côté, a fait du chemin (si c'est bien son groupe qui fait de STéphane une pile électrique )

Quant à ton style il est fluide, facilement lisible et tu sais accrocher tes lecteurs... Rien que du bon en fait (petit problème d'orthographe mais il me semble que tu es dyslexique alors tu t'en tires haut la main!)

Merci ,j'avais peur que ca soit trop pompeux :)
Pour Cissy , Dominique c'est Dominique Nicolas, le compositeur d'origine du groupe , c'est lui qui a composé l'aventurier, 3ème sexe, trois nuits par semiane etc ... Il a sorti un album solo en 2011 que je trouve magnifique.

Boris était en répétition avec les « Playboy ». Il avait hésité à s’engager dans cette aventure australienne. Il avait eu l’impression de trahir ses amis ! Surtout Olivier et Nicolas. Il aurait tant aimé bosser avec eux, réaliser leur rêve, leur rêve à eux trois ! Mais il avait été obligé de partir.. Loin, si loin d’eux… Et la guitare était son seul refuge, son seul moyen de ne pas craquer , de combler leur absence ! Certes, il s’était fait quelques amis dans ce pays. Mais rien, rien au monde ne pourrait remplacer ce qu’il ressentait pour Olivier et l’affection naissante avec Nicola. Rien ne pourrait remplacer cette adolescence-là. Adolescence coupée en mille morceaux. Les morceaux de son cœur. Max, qui était le chanteur, entama leur single : « Petit frère ». Il arrivait au refrain et Boris était le point de craquer ! Ces paroles, Max et lui les avaient écrites ensemble. Parce que Max aussi avait laissé plus que de simples souvenirs en France. Quand Max arriva à la phrase « ni la distance, ni la vie pourra nous séparer », Boris craqua ! Oui , il l’avait cru ! Il avait cru qu’Olivier ne l’oublierai pas. Au début, il avait des nouvelles, régulièrement. Mais depuis sept ans plus rien. Silence total. Rien. Il avait essayé d’écrire à Olivier, mais la lettre lui était revenue, en lui signifiant que les Gérard n’habitaient plus là, qu’ils avaient déménagé ! Déménager ? Mais ..Pourquoi Olivier ne l’avait pas prévenu ? Pourquoi Nicolas non plus ? Bordel de merde.. Qu’est-ce qu’il s’était passé à Paris ? C’était quoi ces histoires ? Pourquoi son meilleur pote ne lui donnait plus de nouvelles ? Il arriva à tenir jusqu’à la fin de la chanson, mais juste après les dernières notes, il jeta presque sa guitare, et s’en alla dehors en courant, de peur que les autres membres ne voient ses larmes coulaient ! Arrivé dehors, il se cala contre sa voiture, et fuma une cigarette pour calmer ses nerfs , et pour revenir dans le studio comme si de rien n’était. Sauf que Max l’avait vu et avait décidé de venir l’emmerder.

- ça va pas Boris ? demanda Max
- Si ; ça va , ça va très bien !
- Arrêtes, ça se voit !
- J’ai pas envie d’en parler !
- Oui, et moi, j’ai pas envie que tu craques en tournée, bordel !
- Non,mais c’est rien. T’en fais pas !
- Ok, mais si jamais ………..
- Oui,oui ,fit Boris , soulagé que Max lui lache les basques !


La répétition se continua sans autre incident. La bonne humeur régnait au sein du groupe, et la set-list avait une cohérence parfaite. La tournée australienne s’annonçait bien. Et il leur tardait tous de rôder leur deuxième album sur les routes australiennes ! Ils décrétèrent une pause quand leur producteur vint les voir. Ils parlèrent de tout et de rien, puis leur révéla qu’il avait une surprise pour eux. Les garçons buvaient leur café en s’impatienta, quand Peter leur sortit des billets d’avion !

-Mais qu’est-ce c’est ? demandèrent les cinq musiciens
-Regardez les destinations , les enfants. Surtout vous Boris et Max !
-Pourquoi nous ? demanda Boris ……..
- Eh eh !
- Putain.......En France... On va en France , s’exclama le chanteur !
- Oui, on va programmer une date, voire plusieurs si on peut, et dans deux mois, on part à Paris pour la promo de l’album et l’organisation !
- Ouah…………Génial ! fit Boris, se retenant de craquer une deuxième fois !
- Bon, je suppose que je dois prévoir quelques week-ends pour vos amis , n’est-ce pas les Frenchies ?
- Ça va de soi ! firent les deux français en même temps


Boris rentra dans son appartement pensif . Ouah……….La France. Il espérait retrouver Olivier et Nicola dans Paris. Enfin, pour Nicolas, ça ne serait pas si difficile puisqu’il s’écrivaient toujours. Mais pour Olivier ! Il fallait qu’il sache ! Est-ce qu’il l’avait fait quelque chose de mal ? Pourquoi Olivier lui faisait la gueule ? Il avait pensé écrire à Nicola pour lui signifier son arrivée, mais il partait dans deux mois et la lettre pouvait se perdre ! Il fallait qu’il trouve une solution. Il chercha mais rien ne venait. Il alla se coucher en se disant que la nuit lui porterait conseil.

A suivre

Boris revient en France   Mais c'est dommage de ne plus avoir de nouvelles d'Olivier.  

C'est vrai que c'est bizarre qu'Olivier ne donne plus de nouvelles... Peut-être qu'en rentrant en France il aura une explication...

Effectivement Boris aura une explication

Nicola n’en revenait pas. Dans ses pérégrinations à la recherche d’un bon roman à lire, il était tombé sur un magazine musical. Jusque là, rien d’anormal. Mais en le lisant de plus prés, il vit que les « Playboy » ,le groupe australien dont faisait parti Boris débarquait en France. Mais pourquoi cela lui faisait si mal au cœur ? Pourquoi ressentait-il cette lourdeur, cette douleur ? Alors que lui aussi fondait son groupe de son côté. D’ailleurs, il avait rendez-vous avec Dominique au café. Ils n’avaient toujours pas trouvé d’autres musiciens et ça commençait à les énerver fermement. Ni de nom d’ailleurs ! En un mot, leur groupe n’en était qu’au statut d’ébauche. Peut-être était-ce ça ce qu’il ressentait ? De la jalousie, car Boris et son groupe avait déjà une carrière à 25 ans, et que lui, n’avait même pas encore de chansons à faire écouter  à un producteur ! Peut-être.. ou alors……. Mais là, dans deux minutes, peut-être que Dominique et lui avancerait. En tout cas, il l’espérait. Il s’avança donc vers la table où le jeune homme était déjà assis.

-Salut Dom’.
-Salut Nicolas. Ça va ?
-         Oui, ça peut aller !
-         Comment ça ? Enfin, bon, ça me regarde sûrement pas !
-         Je t’expliquerais sûrement plus tard, faut que je digère la nouvelle.
-         Ok. Au fait, tu prends quoi ?
-         Un coca, s’te plaît
-         Monsieur, un coca pour mon ami s’il vous plaît, fit Dominique hélant le serveur
-         Eh, mais tu vas pas me le payer, répondit Nicola gêné.
-         Mais si, ça me fait plaisir !
-         Mais ……
-         Insiste pas. Ça me fait plaisir, je te dis.
-         Bon ok. Tu voulais me voir pourquoi au fait ?
-         J’ai composé ces derniers jours, et j’aimerais bien te faire écouter, avoua Dominique
-         Eh mais pourquoi tu l’as pas dit de suite ?
-         Ben ,je savais pas quand t’étais libre, puis …..
-         Me dis pas que t’as peur que ça me plaise pas !
-         Un peu si !Je suis pas si doué que ça !
-         Pff….n’importe quoi ! Bon, t’es libre là ?
-         Ouais, pourquoi ?
-         Ben, je veux l’écouter de suite !
-         Ok, finis ton verre et on y va.


Quelques minutes plus tard,  Nicolas et Dominique arrivaient chez ce dernier. Il prit sa guitare et se mit à jouer le morceau qu’il avait composé ces derniers jours ; Il vit Nicolas tapait du pied le rythme de la mélodie. Puis prendre un papier et écrire.  Dominique se demandait ce que faisait son ami. Il eut vite la réponse quand Nicola lui tendit un papier en lui demandant ce qu’il pensait de ces paroles. Et pour tout avouer, ça lui plaisait bien. Le refrain se retenait facilement et ça collait parfaitement à sa musique. Mais pour l’instant, ils n’étaient que deux dans leur « futur » groupe. Il fallait vraiment que d’autres musiciens les rejoignent.

-Dis, faut quand même qu’on trouve d’autres musiciens, fit Dominique en se tournant vers son ami
-Ouais, je sais ……
-Oh là, Nico, ça a vraiment pas l’air d’aller  …….
-Je pense à deux amis …..  A Olivier…
-Tu veux en parler ? Ou ……..
-T’as entendu parler du groupe australien « Playboy » ?
-Ouais, pourquoi ?
-Ben … Le guitariste, c’est Boris et ………..
-         Et t’as l’impression qu’il a trahi son meilleur pote
-         Ouais, un peu ……..

Nicolas expliqua à son nouvel ami ce qu’il ressentait par rapport à tout ça. Qu’il s’était demandé si ce n’était pas lui qui était jaloux, malgré leur rencontre. S’il avait pas eu l’impression de revivre leur adolescence. Il lui avait tout dit, tous ses sentiments. Et au final, en parlant avec Dominique, il s’était aperçu qu’il avait peur de revoir Boris. Et de lui dire ce qu’il avait caché depuis sept ans. Le déménagement d’Olivier. Les raisons du silence d’Olivier. Maintenant, il savait que ça lui faisait peur, mais que pourtant, il allait falloir tout dire. En un mot, il avait peur de la réaction de Boris. Il en était à ses réflexions quand il vit un taxi s’arrêtait à l’hôtel situé en face de chez Dominique. Il crut avoir une hallucination quand il en sortit Boris et son groupe.

-Putain, c’est pas vrai,s’écria-t-il
-Qu’est-ce qu’il se passe Nico ? sursauta Dominique !
-Les …… « Palyboy »…Ils vont crécher en face !
-         Oh là ………..

Un moment de silence s’installa dans l’appartement. Dominique hésitait à conseiller Nicolas sur ce sujet. Après tout, c’était une histoire qui datait de l’adolescence et il n’avait sûrement pas à s’immiscer là-dedans. Lui n’était qu’un musicien que Nicolas avait rencontré par hasard. Juste quelqu’un qui avait la même passion et les mêmes goûts ! Pas un ami avec qui Nicolas aurait partagé pas mal de choses.  Non ……… Mais en même temps, depuis qu’ils se connaissaient, donc depuis quelques mois, il n’avait jamais vu Nicolas dans un état aussi étrange ! Alors ……

-Tu me conseillerais quoi Dom’ ? le devança Nicolas ….
-Ben ….. Profites-en, ils ont pas l’air occupés là !
-Oui, mais …..
-         T’as peur que Boris veuille pas te voir ?
-         Oui…..
-         Il n’y a pas de raison, si vous vous écrivez toujours !
-         Oui mais……
-         Pour sa réaction, tu verras bien ! Il devrait comprendre !
-         J’espère !
-         Allez fonce !

Sur les conseils de son nouvel ami, Nicolas traversa la rue et se rendit à l’accueil de l’hôtel , stressé. Il savait pas si Boris voulait le revoir, rester seul, ou était en train de répéter avec son groupe ! Mais s’il ne tentait rien …… Il s’avança donc et parla à l’hôtesse en demandant à voir Mr Jardel et précisa son prénom et son n om. Puis quand l’hôtesse eut finit son appel, on le fit entendre au salon.

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Nicola et Boris vont se retrouver?   Reste que le second n'aura pas forcément envie de quitter un groupe qui est déjà célèbre pour se lancer dans une nouvelle aventure dont on ne sait pas où elle les mènera...

Je ne vois pas comment fonder un groupe avec Boris quand il est déjà engagé dans une autre aventure. Ce ne serait pas très loyal vis à vis de ses collègues  
Quelle coincidence qu'ils débarquent dans l'hôtel face à chez Dominique. Nico doit évidemment sauter sur l'occasion même s'il est complètement flippé de revoir Boris  

Pour le instant Boris reste avec les Playboy mais il va être déçu par quelques un

Et Dominique t Nicolas vont perister

Vu que Natasia et Cissy se pose des questions je vous met la suite :)

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Nicolas se mordillait les doigts à force d’attendre. Il était assis là, dans cet hôtel luxueux, en attendant que le guitariste des « Playboy » veuille bien faire son apparition. Ça faisait dix minutes qu’il attendait, et Nicolas se demandait si son ancien ami n’avait pas déjà pris la grosse tête ! Mais était-ce vraiment le genre de Boris ? Puis le faire attendre…… A part que … Puis au bout d’un quart d’heure, il vit arriver une longue silhouette s’étirant vers le ciel , une cigarette à la main. Il émanait quelque chose de cette personne-là. Nicolas n’eut pas besoin de réfléchir. Il avait su dès le premier instant que cette silhouette était Boris et qu’il allait s’asseoir en face de lui.

Boris était en train de fermer sa porte, quand le téléphone de sa chambre sonna une nouvelle fois. Il ne savait pas ce qui lui avait pris, mais il avait répondu. Alors qu’il n’avait envie que d’une seule choses se précipiter dans l’ascenseur et rejoindre son ami, tant qu’il avait un peu de liberté. Parce qu’avec la promo, cela risquait d’être vraiment pas possible de le recroiser. Mais bon, voilà ,maintenant ,il se retrouvait avec sa mère au téléphone. C’était bien elle de s’inquiéter alors qu’il ne vivait plus chez elle, et qu’il allait sur ses vint-cinq ans. Elle allait encore lui parler pendant une demi-heure, et Nicolas penserait sans doute que son ami se prenait déjà pour une star. Alors que … Alors que c’était tout le contraire. Alors qu’il avait pris un appart, loin de la capitale australienne, de son tumulte. Il voulait pouvoir se ressourcer après les séances studios et les tournées, sans être importuné à chaque coin de rue. Il voulait se souvenir d’où il venait, de ses origines. Et ce n’était pas parce qu’il était loin de la France que cela devait changer. D’ailleurs, au début du groupe, quand ça marchait pas trop, il y avait pensé à retourner vivre dans son pays d’origine. Mais, Olivier ne lui donnait plus de nouvelle, et l’expérience « Playboy » lui tenait à cœur. Alors il était resté …….. Sa mère le lâcha enfin , et il se dirigea vers l’ascenseur en courant presque. Arrivé en bas, il reprit son souffle, fouilla dans ses poches de jean, en sortit un paquet marron et une cigarette. Il se dirigea vers le salon où l’attendait Nicolas. Son ami n’avait pratiquement pas changé depuis ces années. Il avait juste laisser poussé une longue mèche brune du côté droit qui lui mangeait la moitié du visage.

Nicolas sentait l’émotion l’éteindre au fur et à mesure que son ami approchait. Putain, qu’est-ce que ça faisait du bien de revoir Boris. Il n’avait pas changé. Tous les souvenirs et leurs adolescences remontaient à son âme, et il essaya de contenir quelques larmes tout en se levant. Boris , de son côté, essayait vainement de résister à courir au milieu du salon de l’hôtel. Quelques secondes plus tard, il était devant Nicolas. L’émotion les étreignant tous les deux encore plus, ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre.

Au début, ils parlèrent de banalités, de leurs vies respectives, des lettres qu’ils s’étaient envoyés pendant ces années. Mais Nicolas redoutait le moment fatidique où le sujet d’Olivier allait inévitablement venir. Il s’était répété plusieurs fois ce qu’il dirait , pendant qu’il attendait Boris , mais maintenant, il avait le trac. Il n’était plus du tout sûr de lui, et appréhendait ce moment qui venait sans nul doute.

- Nico… Et Olivier ? demanda soudain Boris

Le moment tant redouté , et il fallait bien qu’il réponde, mais comment ?
- ………
- Nico ……..Il m’en veut ? D’être parti ? D’être dans ce groupe ?
- Non, je pense pas qu’il t’en voudrait mais …..
- Mais ? Pourquoi ,j’ai pas de nouvelles depuis sept putain d’années ?
- T’énerves pas.. Nous, non plus, on a pas de nouvelles !
- Comment ça ? C’est quoi ce bordel ?
- En fait quand t’es parti , on se retrouvait tous les week-end, on sortait et
- -Et ça à voir avec quoi, que j’ai plus de nouvelles ?
- Ses parents ont pas compris que tu nous manquais … Et
- Et …….
- Bo’, laisse-moi parler, c’est pas facile à expliquer. Mais t’énerves pas après, ok ?
- Je vais essayer. Excuses- moi , continues.
- Ben, ses parents ont trouvés qu’on avait mauvaise influence sur Olivier, ils ont déménagé , et lui ont interdit de nous écrire et de nous téléphoner !
- Et je fais partie des mauvaises influences ?
- Apparemment oui, si t’as plus de nouvelles !
- Putain.. Et pourquoi tu m’a rien dit par lettre ? Moi qui ……..
- J’y arrivais pas, je pouvais pas ……. Pas une chose aussi importante !
- Mais Nico, ça fait sept ans que je me pose des questions ! Que je m’inquiète ! Que, fit Boris en tapant sur la table
- Et qu’est-ce que t’aurais fait à des milliers de kilomètres ? Qu’est-ce que ça t’aurais apporté, ein ? Rien …….
- Oui, mais ……Tu sais où il est maintenant ?
- Non, rien….. On a essayé mais peine perdu ! Raison de plus pour rien te dire !
- Faut que je le retrouves merde ! Faut que je le voie ! s’écria-til.

A suivre

---

Et vous allez voir qu'au prochain épisode ,grabuge dans le groupe de Boris

Nico a enfin lâché la bombe "Olivier". Évidemment Boris n'est pas content, on s'en doutait.

On sent aussi que dans le fond son groupe n'est pas aussi important que ça pour lui (la musique oui, mais il aurait sûrement préféré en faire avec ses premiers amis). Il n'est resté que parce qu'il n'avait pas de nouvelles de son meilleur ami. Sinon, il serait rentré en France plus vite.

Le pauvre Olivier doit être le plus malheureux de tous, séparé de ses amis. Après... vu son âge actuel, il aurait pu envoyer ses parents paître et reprendre contact non? Sauf s'il lui est arrivé quelque chose...

Tu n'a pas tor Cissy ,mais rien de grave pour Olivier

C'est vrai qu'en 7 ans Nicola aurait pu lui dire la vérité quand même...

Ou Olivier tentait de retrouver ses amis, il n'a plus l'âge d'obéir à ses parents maintenant  !

Septembre 1999. Boris était de retour en France depuis un peu plus d’un an. Après la discussion avec Nicolas, il avait tout essayé pour retrouver Olivier mais cela n’avait donné aucun résultat. Et pour cause, la promo des Playboy leur avait pris énormément de temps. Et il avait du repartir en Australie. Même s’il avait espérer au fond de lui voir Olivier sur leurs quelques dates françaises. Mais il avait beau eu scruter le public, pas d’Olivier en vue. Il était revenu déçu, dépité. Mais Playboy avait continué, jusqu’au cinquième album. Max était devenu le leader du groupe, mais avait aussi changé. Il ne se préoccupait plus des autres membres, leurs avis lui importaient peu , et il les traitait comme des moins que rien. Cela était devenu insupportable pour Boris. Peu à peu , la décision de revenir en France germait en lui. Mais il voulait avoir du travail avant de partir. Il se sentait lâche de laisser les autres musiciens du groupe aux mains féroces de Max …… Mais d’un autre côté, s’il voyait que l’un deux partait , ça lui ferait réaliser que son attitude avait changé. Il regarda donc les annonces sur Internet quand il tomba sur un casting de guitariste . Parfait. Même s’il ne connaissait pas le genre de musique que cela était. Mais bon ,il lui fallait un travail en France. Et il ne savait rien faire d’autre que de la musique. Il postula quand même , et attendit la réponse. Trois jours plus tard, il organisait son voyage en France. Il y resterait un peu plus que prévu , car apparemment, le groupe de Nicolas était en concert dans la région parisienne. Sans rien dire à son ami, Boris avait suivi la carrière de ses amis. Il avait été heureux de leurs succès, avait suivi les départs et les arrivées, et avait pesté contre les médias qui les lynchait depuis les années 1990. Oui, même en Australie, il avait su tout ça. Grâce au minitel, et grâce à un ami qui adorait le groupe. Du coup, le groupe n’avait presque aucun secret pour lui. Mais il était intrigué par les fans qui les défendaient corps et âme, par les nombreux messages disant qu’Indochine était un groupe de scène. Et il voulait juger par lui-même.

Trois jours plus tard, Boris atterrissait en France. Il réserva un taxi dès son arrivée et prit la direction de l’hôtel. Il entra, demanda le numéro de sa chambre et monta. Une fois ses affaires posées, il s’allongea et réfléchit. Il se demandait s’il devait prévenir Nicolas de sa venue au concert, ou s’il lui faisait la surprise. Il ne voulait surtout pas s’incruster dans les loges. Il était bien placé pour savoir que, parfois après un concert, on était fatigués, et on avait qu’une envie, rentrer chez soi et dormir. En attendant , il devait se préparer pour son casting. Apparemment , ça se passait en dehors de Paris, et il détestait être en retard ! Il prit sa veste, y enfouit les clés de sa chambre d’hôtel et alla entendre son taxi devant le hall. Deux minutes plus tard, il s’engouffrait dans la voiture. Tout au long du trajet, l’angoisse commençait à le prendre. Il doutait de plus en plus de ses capacités de guitaristes. Puis, lui, ce qu’il aimait plus que tout, c’était la scène, le contact avec le public. Ce n’est pas qu’il détestait le studio, mais rester enfermé six mois dans un même local lui pesait parfois sur le système. Et la scène, la scène c’était la liberté, c’était là où il était lui-même, ou il prenait son pied.

Puis le taxi freina et s’arrêta devant une immense porte et une grande maison aux murs crépis de beige avec de grandes baies vitrés et entourée d’un immense parterre de haie. Une grande affiche annonçait qu’aujourd’hui avait lieu un casting de guitariste. Il entra, et se retrouva dans une sorte de salle d’attente. Il y avait au moins 200 personnes toutes assises dans le hall. Certaines jouaient de la guitare pendant l’attente. Et Boris commençait en douter de plus en plus de lui. Il était loin d’avoir le talent de ces gens-là. Et ils étaient tellement nombreux. Restait-il ? Ou non ? Tentait-il ? Il commençait à ressentir une boule au ventre, énorme, pire que ce qu’il ressentait lors de la première date des tournées de Playboy. En m^me temps, là ,c’était son retour définitif dans son pays natal qui était en jeu. Sa femme, qu’il avait rencontré, sur la plage au bord de sa maison, avait accepté de revenir en France, a condition qu’il puisse travailler. Elle de son côté, étant institutrice, avait demandé sa mutation. Et celle-ci avait était acceptée. Alors, depuis, ils commençaient tous les deux à préparer leur retour en France.

Il en était à ces pensées quand un homme prononça son nom et l’attendit . Il avança et suivit cet homme. Il se retrouva alors au milieu d’un studio et derrière un vitre trois garçons et une jolie femme le scrutait. On lui posa quelques questions sur son parcours, sur ce qu’il avait fait avant. Evidemment, ces gens là ne connaissaient pas le groupe australien. Après avoir répondu, on le laissa jouer trois morceaux ….. Et on lui demanda s’il composait. Puis on le remercia. Il demanda quand il aurait une réponse, expliquant qu’il n’habitait pas en France, et qu’en cas de réponse positive, il devait annuler un contrat australien avec un chanteur de là bas. On lui répondit vaguement que les auditions se finissaient dans trois jours, et que la réponse arriverait dans trois semaines, voir un mois si ce n’était plus. Il ressortit de là, encore moins convaincu de son talent qu’à l’arrivée. Il allait sûrement devoir encore vivre en Australie pour quelques années, voire jusqu’à ce qu’il ne puisse plus monter sur scène à un certain âge.

Il rentra à l’hôtel, prit une bonne douche, histoire de ne pas penser à la suite. Puis téléphona à sa femme. Puis regarda la télé française et s’endormit. Le lendemain ,il passa sa journée à visiter la capitale jusqu’au soir où il se rendit à l’Olympia, pour voir le groupe de Nicolas : Indochine. Indochine, le nom résonnait à ses oreilles. Drôle d’idée. Mais Nicolas étant un grand adepte des choses asiatiques, ça ne l’étonnait guère. Il appréhendait cependant le concert. Il avait un peu peur d’être un peu trop âgé par rapport à leur public. Mais il voulait vraiment les voir……… Il se dirigea donc en taxi vers l’Olympia et fut surpris par le public qui composait la file d’attente. Playboy n’étant pas extrêmement connu, il s’engouffra parmi eux. Au bout de quelques minutes, il engageait déjà la conversation avec quelque fans. Puis une heure plus tard, les portes s’ouvrirent. Il se dirigea vers la fosse, mais faisant plus d’1m80, il resta dans les rangs arrières par respect pour les plus petits. Une demi-heure plus tard, une musique d’intro se faisait entendre, la lumière tamisée éclairait un peu la scène et enfin le groupe apparaissait. Le concert allait commencer …. Le fait de se retrouver de l’autre côté procurait une sensation étrange à Boris ………