Une interview un peu particulière - Boris Jardel/Oli de sat - PG 13

: Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucun bénéfice.

Oli se préparait pour une interview. Mais il était anxieux. Surtout quand il n’y avait pas Nicola à côté de lui. Il aimait peu parlé, et ça le rendait presque mal à l’aise. Mais il fallait bien le faire. Boris, qui était passé le voir, surveillait son ami et devinait son état.

- Pas besoin d’être aussi stressé, Oli, fit son ami.
- Oui, mais tu sais bien que j’aime pas trop parler.
- Tu devrais avoir l’habitude maintenant !
- Oui, mais là , on m’a dit que c’était une interview particulière.
- Ah bon ? Tu sais pourquoi ?
- Non. …. Et c’est ça qui m’inquiète.
- Tu veux que je reste dans les parages ?
- Je veux bien s’il te plaît , ça me rassurerait.
- Ok, pas de soucis.

Quelques instant après, on frappa à la porte. Oli alla ouvrir, et vit une journaliste accompagné d’un photographe. Le stress commença à le gagner. Il aimait peu se prêtait à cet exercice. Malgré tout , il invita la journaliste à s’asseoir, ainsi que le photographe. Puis il prit son fauteuil habituel, là où il se sentait le plus à l’aise. Pendant ce temps, Boris arpentait le salon de long en large.

-Bonjour Oli, commença la journaliste.
- Bonjour, répondit Oli.
- Comment allez-vous après la sortie de ce nouvel album ?
- Bien ,on a eu de supers retours.
- Pensez-vous, que, contrairement à Alice and June, cet album pourrait être nommé aux victoires de la musique ?
- J’en sais trop rien. Ça dépend des professionnels, pas du public malheureusement.


De son côté, Boris se demandait pourquoi l’interview devait être particulière. Les questions étaient des plus banales pour l’instant. Oli s’était donc-t-il fait des idées ? Pourquoi son ami était-il stressé pour rien ? Il sortit une cigarette de sa poche de jean et l’alluma quand la journaliste reprit la parole.


En parlant de public, comment réagissez-vous quand vous voyez que la prochaine tournée est quasiment complète un an à l’avance ?
- Ça ……Surprend. Surtout que la tournée s’est rempli sans publicité particulière, juste par le bouche à oreille.
- Vous n’avez pas peur de la réaction de certains ou plutôt certaines ?
- Non, pas particulièrement. Je ne vois pas pourquoi je devrais avoir peur.
- Ben, après la boite à question de canal +, certaines fans peuvent se poser des questions, vous ne croyez pas ?
- Ben ,je sais protéger ma vie privée donc pas de soucis de ce côté-là.
- En parlant de cette émission ,pouvez-vous nous dire pourquoi avez-vous eu l’air.. disons. ..dégoûté après avoir embrassé Boris ?
- Ben……tout simplement parce qu’il a mauvaise haleine…..en tout cas, ce jour –là.

Boris au fond du salon avait tout entendu. Il hésitait à intervenir, mais il sentait que les questions s’orientaient vers tout autre chose et qu’Oli risquait d’être mal à l’aise.

- Merci, fit-il, ça fait toujours plaisir de savoir qu’on pue du bec ! répondit-il en ricanant !
- Ben, tu mâchais un chewing-gum à la menthe…et je hais la mente !
- N’y avais-t-il réellement rien d’autre ? demanda la journaliste avec un large sourire.
- Non, répondit Oli.
- Tu parles, c’est parce que t’as pas encore fait ton coming-out !
- Boris. ça va pas ! s’écria le jeune guitariste.
- Excusez-moi .mais certains de nos lecteurs aimeraient savoir si .. si c’est vrai l’allusion que Boris a faite lors de son Indo-Tv …..
- De quelle allusion parlez-vous ? demanda le jeune guitariste.
- Que son meilleur souvenir avec le groupe était ….. qu’une partouze qu’entre mecs ?
- Qui sait ! firent les deux hommes en même temps.

La journaliste posa carnet et crayon, et s’avança vers Oli. Elle devait terminer l’interview maintenant, car elle avait un autre rendez-vous dans dix minutes. Elle dit au revoir aux deux guitaristes et s’en allant les laissant seul.

-Et merde, les fans vont se poser des questions avec cette satanée interview, s’énerva Oli.
- Et alors, en quoi ça pourrait te gêner ? répondit son ami en se postant derrière lui un peu trop près.

En effet, Boris, cigarette à la main, s’était rapproché d’Olivier, de telle manière que son bassin se colle au bas des reins du jeune homme et que ses lèvres soit à hauteur de son visage.





FIN .

Autant dire les choses franchement hein... Parce que là... reste un infime doute mais si infime qu'on se demande à quoi il sert...

Moi qui croyait que le doute se maintenait
Faudra que je vous montre cette info tv