Indochine_Bye Bye Valentine -Boris Jardel/Océane(personnage inventé) -G

Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucun bénéfice.

Il était environ 16 heures. Je me promenais dans la rue, tranquillement. Je flânais, j’avais fait du lèche-vitrine, mais je n’avais rien acheté. J’aurais cependant eu besoin de vêtements, mais aucun ne m’avait plu. En effet, je fonctionnais au coup de foudre. Je m’apprêtais donc à rentrer chez moi , bredouille. Soudain, mes yeux se portèrent sur une terrasse de café, et quelle ne fut pas ma surprise, quand je vis là ,autour d’une table, quelques membres de mon groupe préféré .. J’hésitais alors à demander un autographe, à cause de ma timidité. Je restais donc deux minutes à l’écart, histoire de me poser les bonnes questions. Consciente que ma chance ne se reproduirait sûrement pas une nouvelle fois, et je me lançais. Je rejoignis donc les membres du groupe, m’excusais de les déranger, et leur demanda un autographe. Je n’eus pas le temps de parler avec eux, ils devaient partir, ils avaient un concert le soir même.
Moi aussi, je devais me préparer. En effet, le groupe Indochine était effectivement en concert ce soir-là dans ma ville, et j’avais donc pris une place. Mais, pensant qu’ils allaient répéter toute la journée, je ne m’attendais pas à les voir à la terrasse d’un café. Je me demandais comment j’allais réagir pendant le concert en repensant au concours de circonstance de l’après-midi. Je me maquillais, je choisis avec soins mes vêtements : un pantalon beige classique et un haut noir en dentelle. Pensant à la personne qui m’avait fait découvrir le groupe, je mis le bracelet noir avec l’inscription Indochine qu’il m’avait offert il y a quelques années. Cette personne m’envoya, d’ailleurs, un sms : « Prête pour ce soir ? Désolé de pas pouvoir te rejoindre ce soir, on se voit bientôt ». Je luis répondis que j’étais prête et impatiente de découvrir la nouvelle tournée d’Indochine. Mon ami me répondit qu’avec ce groupe, on était difficilement déçu. J’espérais qu’il ait raison.
Le soir était là. Pas de première partie, la salle et la ville étant petite. Je me plongeais donc dans le concert et l’univers du groupe de suite. Bien sûr, je connaissais toutes les chansons , les nouvelles comme les plus anciennes. Je dansais, sautillais, et je profitais. En effet, j’avais réussi à être au premier rang. J’étais donc aux anges. Mais j’essayais de ne pas regarder un membre du groupe en particulier. En effet, il fallait qu’on préserve un secret, notre secret.
**********
Préserver notre secret ? Oui, mais comment faire ? Hier, quand j’avais croisé les autres membres du groupe, il était absent. Heureusement, m’étais-je pensé. C’est pourquoi je leurs avais demandé un autographe. Mais là, ils étaient en repos quelques jours, et je ne savais pas s’ils allaient revenir chez eux ou s’ils allaient rester dans la région. Je me posais ces questions, et j’en oubliais d’écrire à mon ami ce que j’avais pensé du concert de la veille. Effectivement, je n’avais pas été déçu. C’était à la fois un concert intimiste et généreux. La petite salle permettait la proximité physique avec le groupe, mais celui-ci se comportait comme à son habitude. Il venait nous chercher, nous faisait vibrer à chaque partie. Comme à chaque fois, le concert paraissait unique. Après avoir envoyé mon sms, j’allais rejoindre des amies en ville.

Je me garais à un parking gratuit, loin de mon lieu de rendez-vous, mais cela ne me dérangeait pas, j’aimais marcher. Nous allâmes prendre un verre à un café, regardâmes les vitrines, discutâmes de tout et de rien. L’après-midi passa à une vitesse folle, et ce fut déjà l’heure de se séparer. Nous nous dîmes au revoir, et nous nous séparèrent. J’allais rejoindre ma voiture, je flânais, lorsque j’aperçus de nouveau le groupe à la terrasse d’un café. Et à ma grande surprise, Olivier, le guitariste me reconnut et m’invita à les rejoindre. J’hésitais. Oui, c’était le rêve de tout fan de prendre un café avec son idole. Oui, ma chance ne se reproduirait sûrement pas, mais comment allait réagir mon ami en me voyant là. D’ailleurs, il n’était pas là, et cela m’intriguait. Allais-je dire oui ? Allais-je dire non ? Pendant ce temps, Olivier insistait. Du coup, je ne me voyais pas refuser. J’acceptais, et m’installa avec eux. Je fus intimidée au début, mais petit à petit, les garçons arrivèrent à me mettre à l’aise. Tout se passa bien, et je faillis oublier qu’il manquait un membre du groupe, et de surcroît mon ami. Mais quelques minutes après, il apparut. Il s’excusa auprès du groupe, en effet, il n’avait pas su qu’il y avait des travaux dans la ville, et le temps de trouver où se garer, et voilà. Je le comprenais aisément : même moi, je ne savais plus où passer, quand on croyait que ces fichus travaux étaient finis, ils réapparaissaient à un autre endroit. Donc mon ami arriva et :
- Océane ? fit-il.

"Chaque note est un pas, chaque pas est une note"
Nicola Sirkis

Evidemment, Boris ne fut pas le seul surpris. Le reste du groupe aussi était étonné. Il se demandait comment je connaissais le guitariste, et pourquoi je ne leur avais rien dit lorsqu’ils m’avaient invité à leur table. Boris et moi nous nous sourîmes et repensions à notre rencontre, bien des années avant. A la demande de ses amis, nous racontâmes notre histoire.
Tout cela s’était il y a bien longtemps. Si longtemps que je pense avoir toujours connu le guitariste. Autant que je puisse m’en souvenir, Boris avait toujours été à mes côtés. En fait, le guitariste m’a connu lorsque j’étais en couche-culotte. Eh oui, Boris était mon ami d’enfance. Même plus, je dirais, mais ça , je vous le raconterai peut-être plus tard. Boris m’avait même vu naître. Ses parents étaient voisins et ami avec les miens. Ils se voyaient quasiment tous les week-ends, et à 10 ans, Boris était bien obligé de suivre ses parents. En grandissant, évidemment, je me mis à jouer avec Boris. Et petit à petit, je vis grandir sa passion pour la guitare et pour la musique.
Voilà donc ce que nous racontâmes au reste du groupe. Evidemment, la prochaine question fut comment j’avais connu Indochine. Mais la réponse était toute simple, et évidente, enfin à mon sens. Je m’étais de plus en plus rapprochée de Boris, et donc , lorsqu’il partit vers Paris pour réaliser son rêve, je suivis son parcours. Je savais par quoi il était passé avant de travailler avec Vanessa Paradis, puis avec Indochine. Je savais donc l’angoisse qu’il avait ressentie lors de son premier concert avec le groupe, et qu’à l’époque, il avait encore besoin d’antisèches. Mais j’étais une des rares à avoir vu une sacré évolution dans le comportement de Boris : en effet, contrairement à ce que tout le monde pensait, Boris était de nature timide, il n’avait pas confiance en lui. Mais avec son entrée dans le groupe, il s’est ouvert, et est devenue plus souriant. Cela, je le gardais pour moi ,enfin pour l’instant. Mais Nicola parlait des paroles de ses chansons, et de l’effet que cela faisait sur les fans.
- Vous savez, entamais-je, Nicola, il n’y a pas que sur les fans que votre musique et vos paroles font effet.
Nicola me regarda les yeux écarquillés et me demanda ce que je voulais dire.

A suivre

"Chaque note est un pas, chaque pas est une note"
Nicola Sirkis

Bon... Suis venue faire un tour : pour une fois qu'on a du friendship! bravo

Mais...

1ère personne! Alors ma phobie réapparaît! deviens fou

Vraiment désolée Rina mais ce sera sans moi... pleure

Indochine_Bye Bye Valentine -Boris Jardel/Océane(personnage inventé) -G Signat10

Indochine_Bye Bye Valentine -Boris Jardel/Océane(personnage inventé) -G Cissy_10

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

Pourquoi tu n aime pas 1la 1ere personne cidsy?
Il n y aura pas que ca il y aura de la 3eme personne

"Chaque note est un pas, chaque pas est une note"
Nicola Sirkis

Je n'en sais rien.... Mais aussi bien écrit que ce soit, je n'arrive pas à accrocher à un récit romancé à la première personne. Je sais bien que je passe ainsi à côté de pépites mais rien à faire, je bloque totalement. ça craint vraiment

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry)
La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol)

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