Aubin et Raphaël. G à PG 13

Merci beaucoup de continuer à apparécier mes chouchous.

Leur couple est sauvé, vous êtes contentes ?
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Ah ça ira, ça ira !!!


Un « Raphaël, lève-toi ! » accompagné d’une tape sur mon magnifique postérieur me tire du sommeil.
Comme à son habitude Aubin est en pleine forme malgré le peu de temps passé dans les bras de Morphée.
Il me laisse pour aller prendre sa douche et j’enfonce ma tête un peu plus dans mon oreiller.
J’veux dormir moi, je manque de sommeil. Les raisons, vous voulez les raisons ? Alors je vais vous les donner. Primo, j’ai conduit pendant tout le trajet pendant que, à côté de moi, Môssieur a ronflé à en faire pâlir une locomotive à vapeur.
Secundo, comme il était en pleine forme à notre arrivée, à peine dans notre chambre qu’il a voulu me prouver qu’il l’était.
Bon ça je vous l’avoue je ne m’en plaint pas, enfin si un peu, soyons honnêtes, j’ai mal au *.
Enfin vous m’avez compris, pas besoin de vous faire un dessin. Si ? Mais ça va pas non ! Bande de pervers !

Je ne profite pas longtemps de ce moment de tranquillité, la porte de la salle de bain s’ouvre.
Je soulève un peu mes paupières, assez pour ne rien rater de l’arrivée de mon homme dans le plus simple appareil ; mais pas trop pour ne pas me faire prendre en flagrant délit de matage.
Il s’approche du lit pour prendre sa montre sur la table de nuit. Oui une habitude de mon mec, mettre sa tocante avant de s’habiller.
Je n’en perd pas une miette quand la partie de son anatomie qui m’a honoré toute la nuit se trouve à portée de main.
Je remettrais bien le couvert moi, même si je risque de ne pouvoir pas remarcher normalement demain. Je suis prêt à me sacrifier, oui je vous le concède le mot est un peu fort, car je suis plus que consentant. Mais je vous avoue que je suis prêt à tout plutôt que ce pourquoi nous sommes venus.
Alors que ma main allait atteindre le fruit de ma convoitise je sens la main d’Aubin se saisir fermement de mon poignet. Résultat je me retrouve, à poil, sur le sol de la chambre. Je me relève tant bien que mal non sans jeter un regard noir à mon homme qui se marre.

Une douche et un copieux petit-déjeuner plus tard, je me regarde sous toutes les coutures dans un miroir.
C’est vrai que le costume que j’ai mis ne me va pas mal mais quand même, sortir dans la rue comme habillé comme ça ! enfin !

J’interpelle Aubin qui, prêt depuis un moment, prends l’air sur le balcon.

« tu peux me rappeler pourquoi je suis obligé de porter ça ? »

Il se retourne vers moi, un sourire moqueur sur les lèvres.

« parce que tu as perdu, mon amour. »

Si j’avais su. Je ne me suis pas méfié quand il m’a proposé une partie d’échecs. Il s’était juré de ne plus jouer avec moi après ses vaines tentatives pour me battre.
Le traître, il avait pris des cours avec un maître, tout ça pour pouvoir me soumettre ce marché stupide. Stupide pas tant que ça parce que si c’est moi qui avait gagné !!!
Hein vous disiez ? Le marché ? En gros le perdant devait se soumettre à tout les desiderata du gagnant et ce pendant 15 jours.

Voilà pourquoi en ce jour férié, je me retrouve habillé, ainsi que mon amant, en sans-culotte.
Un ex d’Aubin, devenu son meilleur ami, historien de son état, organisait une reconstitution, en costume d’époque, de la prise de la Bastille. Mon amant, sans me consulter, avait donner son accord. Connaissant mon manque d'intérêt pour ce genre de chose et voulant me "décoincer" un peu, avait imaginé ce stratagème pour parvenir à ses fins.

Je râle une nouvelle fois pour la forme.

« tout ça pour un château qui n’abritait que 7 prisonniers. »

« déjà ce n’était pas un château mais une forteresse » rectifie t-il, puis il se rapproche de moi et me glisse à l’oreille.

« si tu es gentil tu pourras ce soir, prendre d’assaut la mienne et autant de fois que tu le voudras . »

Que dire d’autre après ça, sinon que j’adore le 14 juillet.


TBC

Bien tu m'as écoutée Jo !

Tu me fais plus cela maintenant ! pense à mon p'tit coeur

Ils sont trop trognons

Oui je suis contente que tout va bien !

Dommage, il manque la photo ça devrait être marrant bien qu'il n'ai pas l'air d'apprécier !! remarque un sans-culotte qui marche comme un canard ....

Finalement ça ne s'est pas trop mal passé: quatre mois de séparation et des retrouvailles sans doute torrides...pour terminer en "sans-culottes"...
J'aime toujours autant...

Eh oui ils sont repartis sur de bonnes bases et comme preuve ils ont acheté une maison pour abriter leur amour, ébats aussi mais ça ne regarde qu'eux (c'est vrai ça je n'ai pas encore écrit de lemon avec eux !).
Bon tout ça pour dire voici un nouveau texte :
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UNE FACE CACHEE

Aubin se réveilla au milieu de la nuit en grelottant. Il se déplaça de façon à chercher la chaleur du corps de son amant mais la place était froide. Il se réveilla complètement en réalisant qu’il était seul, Raphaël étant parti en séminaire la veille et ne devait rentrer que le lendemain. Il se redressa puis se pencha de façon à pouvoir toucher le radiateur, celui était froid. Il se leva en frissonnant, enfila sa robe de chambre, cadeau de son amant et mit ses chaussons et se rendit au sous-sol où se trouvait la chaudière.
Sa ceinture s’était dénouée et il marcha dessus, manquant de perdre l’équilibre dans l’escalier. Il s’arrêta enfin devant la fauteuse de trouble. Il appuya sur le bouton de remise en route, après quelques secondes la machine ronronna. Il retint un mouvement de victoire, la bête était capricieuse et la suite lui donna raison. Le ronflement s’arrêta et malgré d’autres tentatives de la part d’Aubin la chaudière resta muette.
Résigné il remonta et arrivé dans la cuisine il nota un mot sur un post-it avant de le mettre sur la porte du réfrigérateur, à l’intention de Raphaël « chaudière en panne, appelle le chauffagiste, URGENT ».
Il soupira, encore une chose à mettre sur la liste des surprises désagréables. Elle n’était pas longue mais suffisante pour teinter de gris le bonheur d’avoir enfin quelque chose à eux et pour alléger le porte-monnaie.
Raphaël et lui avaient laissé avec un petit pincement au cœur l’appartement qu’ils louaient depuis qu’ils avaient décidé de vivre ensemble. Ils étaient arrivés en fin de bail et le propriétaire souhaitait le reprendre pour y loger son fils. C’était l’occasion pour eux d’avoir quelque chose qui leur appartenait et ils avaient craqué pour cette maison ancienne située près du centre-ville. Cela faisait presque un mois qu’ils avaient aménagé.
Le souvenir de leur premier déménagement lui revint à l’esprit. Ils l’avaient fait eux-même avec l’aide de copains volontaires. Il sourit en se rappelant le tragique « accident » dans lequel le service de « belle-maman » avait péri. Elle ne lui avait jamais pardonné mais de toute façon il n’en avait rien à faire. Malgré leurs trois années de vie commune il n’était pas encore accepté et ils le traitaient toujours comme s’il n’était pas digne de leur fils.

Il resserra les pans de sa robe de chambre en frissonnant et regagna la chambre. Il ouvrit la porte de l’immense placard qui occupait toute la longueur du mur. Raphaël avait rangé les couvertures sur l’étagère supérieure. En voulant en attraper une il fit tomber toute la pile. Il en mis une de côté et c’est en voulant ranger celles dont il n’avait pas besoin qu’il remarqua « la boîte ». Cette boîte il avait vu son mec en regarder le contenu mais quand il s’était approché il l’avait refermé brusquement. Il avait compris qu’elle contenait un peu du passé de son amant. Il avait tenté de voir ce qu’elle pouvait bien contenir et Raph’ l’avait surpris alors qu’il l’avait dans les mains, il ne l’avait plus revu depuis. Elle était là, tentatrice et il ne résista pas.
Il prit la couverture, la posa sur ses épaules et alla s’asseoir sur le lit avec son butin. Il hésita un moment avant de se décider à l’ouvrir, il souleva le couvercle avant de le refermer aussitôt.
Non il ne pouvait pas écorner la confiance que son mec avait en lui.
Il se releva pour la remettre à sa place, mais en voulant la remettre sur l’étagère elle lui échappa des mains. Elle tomba en répandant ses trésors sur le parquet.
Il fit une courte prière pour qu’aucun des objets ne soit cassé et entreprit de ramasser le tout. Il récupéra un porte-clés, un petit flacon rempli de sable, souvenir de vacances, qui avait roulé sous le lit.
Il trouva aussi avec émotion le petit lapin en peluche qu’il lui avait offert lors de leur première St Valentin. Alors qu’il s’apprêtait à ranger le tout il aperçut sous la boîte une enveloppe dont quelques photos s’étaient échappées, des photos faites par un professionnel.
Raphaël lui avait dit qu’il avait fait des photos afin de payer ses études, ses parents ayant eu une mauvaise passe n’avaient pas pu les financer.
Il s’attendait à voir des photos de mode ou quelque chose d’approchant mais en les regardant le choc fut tel qu’il dut s’asseoir à même le sol.
Son mec à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession avait posé nu devant l’objectif.
Il devait reconnaître que les photos n’étaient en rien vulgaires ; érotiques, sensuelles mais aucunement choquantes. Le photographe qui les avait prises était un véritable artiste. Avaient-elles été publiées ? Et à cette pensée une pointe de jalousie le traversa.
Il ne comprenait pas que Raphaël ne les lui avait jamais montré, il n’avait pas à en rougir. Peut-être avait-il eu peur qu’il le quitte ? Ca il ne le saurait jamais à moins que son amant décide un jour de lui en parler et lui devait-il faire comme si ne rien n’était ou lui expliquer ce qui c’était passé ?

Il remit tout dans la boîte, en referma le couvercle et la reposa sur l’étagère. Il se recoucha après avoir pris la décision de ne rien dire, même si son amant gardait son secret, lui avait de quoi peupler ses nuits quand il n’était pas à ses côtés.


tbc

La curiosité a été la plus forte ! mais si Raphaël n'avait pas voulu qu'il découvre cette fameuse boite il l'aurait mieux cachée ! Peut-être le souhait-il ? Il n'osait peut-être pas lui parler des photos et qu'il le découvre l'arrange peut-être !

Moi, lorsque mon ours fait cela, je dis que c'est son côté "Monk" qui ressort, il fait tout pour attiser ma curiosité et feint de ne pas comprendre

Moi, je veux bien réchauffer Aubin s'il est d'accord ! Solidarité oblige !

Que j'avais du retard en lecture moi!!!!

Bon tu as de la chance que j'ai lu à la suite la rupture et la réconciliation en même temps car autrement cela aurait barder pour toi.

J'adore le 14 juillet voilà quand on fait des paris, il faut savoir assumer.

La boite au trésor, c'est vraiment le cas, des photos nus, j'espère que cela te donne de l'inspiration car je ne serais pas contre un petit lemon sur eux.

Magnifique, j'adore...

J'ai adoré ton chapitre précédent "Ah ça ira, ça ira !!!" J'adore ta façon d'écrire sur ce chapitre... J'aime quand les personnages me racontent leur histoire et quand c'est fait avec humour comme ça, c'est un vrai plaisir à lire... Une vraie réussite, un réel bonheur à la lecture...


Il est bien maladroit Aubin dans cette nouvelle maison âgée et capricieuse... Une toute petite boite qui renferme bien des secrets, ceux de Raphaël... Elle prend peu de place dans la maison mais elle attise la curiosité... Doit-on tout partager dans un couple ? Sans aucun doute pour moi, la réponse est non... Aubin a raison de ne pas se prendre la tête avec ça, son amoureux lui en parlera peut-être un jour et c'est ensemble qu'ils l'ouvriront cette boite des secrets de Raphaël...

J'ai une pensée bien douloureuse pour la disparition tragique du service de belle maman... Une minute de silence s'impose... ... ... Les hommes n'ont pas des doigts de fée, c'est bien connu

Aubin vient de surprendre un secret dont Rafaël n'est peut-être pas fier... mais en tout cas, il aura de quoi nourrir ses fantasmes en l'absence de son amant...

Vous me faîtes rougir Mesdemoiselles ! Merci.
J'aime beaucoup mes persos (réflexion idiote, si tu ne les aimais pas tu n'écrirais pas sur eux andouille !!!!) de plus c'est le seul couple, pour l'instant que je traite avec humour, mes autres histoires ne sont généralement pas gaies, mais gays hein ! ( tu t'embrouilles ma vieille ! ) (Eh la petite voix, shut up ! Non mais !)...

Voici les derniers textes que j'avais dans ma réserve mais les flashs sur leur vie ne sont pas finis, il vous faudra juste attendre un peu.
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Nostalgie
Les cris de joies se faisaient entendre jusqu’à la cuisine. Aubin se saisit de sa tasse de café puis se rendit dans la salle à manger dont la fenêtre donnait sur l’impasse.
De sa main libre il écarta le rideau.
Il avait neigé toute la nuit ajoutant de l’épaisseur au tapis blanc qui avait déjà envahit les trottoirs et la chaussée.
Son amant, bien emmitouflé, dans sa parka, son bonnet bien enfoncé jusqu’aux oreilles s’amusait avec les enfants des voisins.
Ils avaient commencé par une bataille de boules de neige pour lequel il avait déclaré forfait, un rhume tenace l’obligeant rester au chaud. Maintenant ils commençaient la construction d’un bonhomme de neige. Peluche, le labrador appartenant à l’un des enfants, ne leur facilitait pas la tâche. Raphaël voulant l’attraper était tombé de tout son long dans la neige déclenchant l’hilarité des gamins.

Une autre image se superposa à celle qu’il avait sous les yeux. Une vision où lui, encore petit garçon riait aux éclats en jouant avec ses parents, un jour d’hiver.
Un souvenir d’un bonheur perdu.


DormirIl avait tout essayé, le tilleul, le verre de lait, la recette infecte de sa grand-mère, rien n’avait marché, il se tournait et retournait dans le lit au risque de réveiller son amant. Il martyrisa son oreiller une dernière fois y posa sa tête, ferma les yeux mais le sommeil le fuyait. En désespoir de cause il pris le parti de se lever. Il souleva le drap et sortit du lit. A tâtons il se dirigea vers la porte, serra les dents quand ses orteils rencontrèrent le pied de la commode.
Il referma la porte sans bruit puis se dirigea vers le salon. Il appuya sur le bouton marche du téléviseur puis il s’installa confortablement sur le canapé et télécommande en mains commença sa séance de zapping.
Les programmes défilaient sans retenir son intérêt, de la énième série pour ados, au télé-achat, aux documentaires insipides, en passant par le film érotique rien de lui fut épargné. Son doigt ripa sur le numéro 1 du boîtier, un chasseur et son chien apparurent sur l’écran. Ses yeux papillonnèrent quand l’homme, d’une voix lente, expliquait par le menu comment chasser le faisan. Dans un demi sommeil il entendit la porte de la chambre s’ouvrir. Il apprécia la chaleur d’une couverture dont Raphaël venait de le recouvrir, encore plus la douceur de son baiser sur sa joue. Il sentit que son amant glissait quelque chose entre ses bras, il resserra son étreinte sur l’ours en peluche et le sourire aux lèvres il s’endormit.


RETARD

Raphaël regarda sa montre d’un mouvement qu’il espérait discret, geste qu’il devait faire au moins pour la 3ième fois en 10 minutes. Hélas pour lui les minutes ne passaient pas plus vite malgré son regard impatient.
La réunion s’éternisait, il avait essayé d’y échapper hélas on lui avait bien fait comprendre que sa présence était indispensable.
Son voisin de droite avait pris la parole et le connaissant il n’était pas prêt de la rendre et il l’écoutait d’une oreille distraite. Il jeta un regard autour de la table, l’auditoire semblait captivé, lui n’en pouvait plus. Il prit son stylo posé sur la table, après l’avoir fait tourné quelques secondes entre ses doigts il se mit à taper la surface de la table en de petits mouvements saccadés. Un premier, puis un second raclement de gorge lui fit suspendre son geste et tourner la tête vers son patron qui le regardait avec agacement. Il esquissa un sourire d’excuse et reporta son attention sur le rapport qu’il avait devant lui, objet de la réunion.

Un peu plus d’une heure plus tard il poussa un soupir de soulagement, son calvaire était fini. Il sortit de la salle, entra dans son bureau, jeta le dossier qu’il tenait à la main sur un classeur puis s’empara de son manteau. Il l’enfila tout en marchant vers l’ascenseur qu’attendait déjà plusieurs de ses collègues. Il était bon pour le deuxième voyage alors prit la décision de prendre l’escalier dont il dévala les marches au risque de se rompre le cou.
Il sortit en trombe de l’imposant immeuble qui abritait le siège de sa société juste à temps pour voir sa voiture partir à la fourrière.

Putain ! Aubin allait le tuer. Cela faisait plus de 15 jours qu’ils ne se voyaient pratiquement qu’entre deux portes.
C’était du au rachat de la société qui employait Raphaël avec une menace de licenciement pour certains postes et Aubin qui cumulait les heures supplémentaires, son patron étant hospitalisé. Ils rentraient tout les deux épuisés et ne songeaient qu’à se réfugier dans les bras de Morphée.
Le patron de son amant était rentré la veille et il avait repris les rênes du bar, donnant par la même occasion deux jours de repos bien mérités à son barman préféré. Pour Raphaël pas question de prendre ne serait-ce qu’une demi-journée mais aujourd’hui il avait promis de rentrer tôt, enfin à une heure raisonnable.
Ils avaient prévu de se faire une soirée tranquille, repas devant un feu de cheminée, visionnage d’un film enlacés devant la télé à moins qu’ils ne se jettent l’un sur l’autre et ne compense leur frustration de ces derniers jours en faisant l’amour jusqu’à épuisement.

Il hésita entre, rechercher sa voiture à la fourrière ou prendre un taxi l’heure raisonnable était passé depuis longtemps, il choisit la deuxième option. La station de taxi était au bout de la rue, il marchait d’un pas pressé quand son portable vibra dans sa poche. Un message, son amant devait être tellement furieux qu’il ne daignait pas l’appeler directement. Il sortit son portable tout en continuant sa route, appuya sur la bonne touche pour lire ce qui s’affichait à l’écran. soudain il sentit son portable lui échapper des mains en même temps qu’une violente douleur se propageait dans sa tête, son buste et une partie sensible de son anatomie.
S’il n’avait pas aussi mal la situation l’aurait fait rire, il venait de percuter un poteau de signalisation sous le regard amusé des passants. Il repris son souffle, ramassa son téléphone qui par chance n’avait pas subi la violence du choc et repris sa route, la démarche hésitante.
Ne restait plus qu’à s’expliquer avec son amant et çà c’était une autre paire de manche.


TBC

toujours aussi mimi !

Si j'étais Raphaël, je chercherais de quoi me faire pardonner mon retard

Le coup du poteau, j'étais une habituée bien avant l'invention des téléphones portables...
Encore quelques belles vignettes de vie.

De très beaux moments de vie... J'ai adoré "Dormir", la tendresse de Raphaël et la peluche dans les bras d'Aubin m'ont vraiment fait craquer.

Pauvre Raphaël tellement pressé de retrouver son amant qu'il en oublie les obstacles qui se dressent sur sa route. Je suis rentrée de plein fouet dans une porte vitrée moi une fois Très douloureuse et humiliante expérience...

C'est vraiment un couple adorable.

Nounours dans ces bras pour veiller sur son sommeil :j\'aime: :j\'aime:

Jo

J'en ai loupé et je suis ravie de chez ravie de lire ces supers textes
Leur couple va mieux et ils sont toujours aussi adorables :j\'aime: et j'aime toujours autant les nounours !!
Les deux hommes sont touchants et attentionnés l'un envers l'autre.
Hâte de lire les prochains

Merci beaucoup Finleysf, il va y en avoir d'autres ne t'inquiètes pas. :j\'aime:

je rattrape mon retard j'aime beaucoup le dernier chapitre, ils sont mimis, ça fait du bien toute cette tendresse

Merci Aragone, :j\'aime:

Texte écrit pour un challenge avec cette phrase imposée "Et ce n'est pas ce que j'appelle un bon coup."

TELEREALITE

La télévision était resté allumée mais les deux hommes étaient trop occupés pour la regarder.
Allongé sur le canapé Aubin regardait Raphaël qui le chevauchait. Celui-ci les yeux mis clos, et les lèvres entrouvertes qui laissaient échapper ses gémissements lui offrait l'une des plus belles visions qui soit.
Le plaisir allait crescendo et la jouissance leur fit entrevoir les étoiles.
Ils échangèrent un long baiser puis Aubin se coucha sur le côté afin que Raphaël puisse se blottir, dos contre son torse, dans ses bras.
Sur le petit écran le programme avait changé pour faire place à une énième émission de réalité. Les photos des candidats apparurent suscitant des commentaires de part et d'autre.
« Il est pas mal celui-là » fit Aubin en montrant un homme qui manifestement était le plus âgé du groupe.
« Il n'a pas beaucoup changé, mais il a du faire du sport il était moins musclé. »
« tu le connais ? »
« Et même très très bien si tu vois ce que je veux dire. »
« Hein ! » laissa échappé Aubin en réalisant ce que les paroles de son amant sous-entendait.
« Je l'ai connu à la fac. » Précisa Raphaël « Et ce n'est pas ce que j'appelle un bon coup ! »
« Eh moi ? »
« Toi tu as la note maximum. » fit Raphaël en se retournant pour l'embrasser passionnément.

et c'est quoi l'émission?
secret story avec pour secret "je suis un mauvais coup mais je l'assume"