Harry Potter - Abracadabra - George/Fred - G

Ce qu'il ne faut pas faire sur ce fofo!!! Moi! Ecrire du Harry Potter que je déteste presqu'autant que les vampires ou les loups-garous!!!  
C'était à l'époque pour Segueï's Dream qui a intérêt à montrer meilleur goût si elle en veut une autre pour son prochain anniversaire...  

Préambule : Les personnages de ce livre ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.



Il était seul dans la salle, apparemment plongé dans un vieux grimoire, prenant quelques notes d’une main nerveuse.

- Qu’est-ce que tu fais ?

La voix de son jumeau pénétrant à son tour dans la pièce le fit sursauter. Précipitamment il tenta de cacher le papier mais, d’un seul geste, son frère le fit voler jusqu’à lui.


Il sourit en lisant les mots, s’approcha de son frère et caressa ses cheveux blonds d’un geste qui aurait pu passer pour la tendresse d’un frère s’il n’y avait eu cette intensité dans leurs prunelles lorsque leurs regards s’accrochèrent.

Entre ces deux là il n’y avait pas besoin d’être grand sorcier pour comprendre que les liens fraternels avaient été depuis longtemps remplacés par d’autres liens, de ces liens à la fois charnels et spirituels qui unissent corps et âmes lorsqu’on a trouvé celui où celle que la Destinée nous a attribué.


- Tu n’as pas besoin de jeter tes sorts, pas besoin d’invoquer des formules magiques pour que je sois à toi… Tu le sais…

- Mais j’ai toujours tellement peur.

- Peur de quoi ?

- Peur de nous, peur du monde, peur de ce que les autres diraient, peur de te voir un jour t’éloigner parce que tu auras compris que ce que nous faisons… ce que nous vivons…

- Ce que nous vivons c’est la plus belle chose qui puisse jamais nous arriver. Dès le départ nous n’étions qu’un et lorsque je suis avec toi, en toi, nous reformons la cellule originelle. Nous ne sommes qu’un. Ton âme est mon âme, ton cœur est mon cœur, ton esprit est mon esprit. Et aucun sort, aucun maléfice, aucun sorcier ne pourra jamais nous arracher l’un à l’autre.


Ils se regardaient comme dans un miroir : le même visage ovale, les mêmes yeux bruns, les mêmes cheveux blonds. Chacun était le reflet de l’autre, chacun savait de l’autre les tourments, les envies, les attentes.

Ils connaissaient leurs points secrets, leurs pensées profondes, leurs gestes esquissés, leurs désirs inassouvis.

Comme une main qui frôle le miroir ils se touchaient, s’effleuraient, se reconnaissaient et s’imprégnaient de l’autre.


Il n’y avait rien de magique dans cette attirance, rien de surnaturel… Dès le départ, fruit d’un même œuf, ils étaient unis, pour le meilleure et pour le pire.

La nature les avait fait semblable, le sort les avait fait doubles, la vie les avait fait deux, l’amour les ramenait un.

Ce secret c’était leur asile, leur repère, leur espoir.

Nul n’entrerait jamais dans cette bulle parce que nul ne pourrait la comprendre. Qui savait l’ivresse d’un corps à corps où on aime son propre corps, où c’est sa propre voix qui résonne à vos oreilles, où vous savez si bien quel geste précis va faire décoller l’autre parce que c’est celui qui vous emmène au même moment vers le ciel ? Qui pourrait imaginer la fièvre de se voir perdu dans la jouissance, savoir exactement quelle image on présente comme si on se reflétait dans un miroir indiscret ? Qui saurait jamais la somme de joie et de souffrance, d’hésitation et de volonté qu’il fallait pour un jour oser franchir ce pas, ce tabou ?


La guerre était féroce, implacable, sans pitié.

Qui serait encore là demain pour contempler le champ de bataille ? Qui serait vainqueur ? Qui serait vaincu ?

Quand le sort est incertain alors on a besoin de s’accrocher à tout ce qui nous rassure, tout ce qui nous donne de l’espoir, tout ce qui fait que ce monde sombre s’illumine soudain.

George était la lumière de Fred. Fred était le phare de George.

- Jamais je ne partirai loin de toi. Qu’importe ce que pourrait penser le monde.


- Mais si un jour…

- Pas de mais… Pas de si… Je t’aime sans condition. Je t’aime comme je n’aimerai jamais personne. Tu es mon âme sœur, celle qui, au hasard d’une division cellulaire m’a été arrachée. Aujourd’hui je ne fais que reprendre mon bien.

- Tu es mon âme sœur, celle que j’ai côtoyé avant que le chaos ne s’organise. Aujourd’hui je ne fais que retrouver ma moitié.


Deux enfants… Deux sorciers… Deux géants…
Un seul cœur, une seule âme, un seul esprit…


Deux corps pour une entité.
Au départ il n’y avait qu’un œuf.
Aujourd’hui il n’y avait qu’un amour et de nouveau ils n’étaient qu’un.



Chanson de Florent Pagny

Eh ben ! pour quelqu'un qui déteste Harry Potter (moi aussi d'ailleurs, mais c'est la faute aux acteurs je les aime pas !) c'est drôlement chouette Qu'est-ce que ce serait si tu aimais ?

je ne connaissais pas cette chanson heureusement qu'il y a les reclassements, je l'avais raté cette songfic . Belle histoire Dame Cissy

les jumeaux , un monde bien à part , un monde bien à eux, un amour mutuel qui les rend encore plus soudés qu'ils ne le sont déjà et traduit par de magnifiques mots

Merci à vous trois!!!

Waw ! Ce texte est magnifique. Tellement d'amour et d'intensité dans cette relation si particulière... vraiment particulière et non moins touchante, émouvante... Très belle songfic, je ne connaissais pas cette chanson...

Merci Catouchka!!! Ravie de t'avoir fait découvrir une nouvelle chanson!

C'est très beau <3

Merci Tamir! N'étant pas amateur de Harry Potter, je suis contente que cet écrit tienne la route...

Bonsoir, de tout les Fred/George celui ci est mon favori. 

Emouvant, touchant, beau, poétique (presque lyrique) voilà les mots qui me viennent instantanément à l'esprit. La chanson est très bien choisie elle donne un côté éternelle à leur histoire, à leur amour grâce à la répétition.je ne connaissais pas cette chanson alors je suis ravie! Ton texte me fait penser au mythe des androgynes (un mythe que j'adore). 
Je te retrouverais bientôt sur d'autres de tes écrits j'espère.  Tu viens de te faire une nouvelle fan ! 
Enormes bisous et bonne continuation.

                                                                                                           Une petite fay conquise.

Un grand merci à toi Fay... Par contre, comme je le disais plus haut, je ne suis vraiment pas amateur de Harry Potter, aussi tu trouveras bien peu d'écrits de ma part sur cet univers..  

Et bien j'irais lire sur d'autres fandoms dans ce cas. Ca me fera du bien.

Tu as raison: c'est en sortant de sa zone de confort qu'on s'enrichit...    Quoiqu'à partir d'un certain âge ça devienne plus difficile...      

J'adore m'enrichir ! Difficile certes mais pas impossible ! :)