Chapitre 4
– De quoi parlez-vous ?
– De ta particularité, et nous savons tous les deux que Jack Harkness n’est pas ton véritable nom.
–…
– Je ne leur dirais rien, reprit Ianto. Je sais l’importance de garder un tel secret et l’impact que cela aura sur eux. Je veux juste rentrer chez moi auprès de mon Capitaine.
Jack ne releva pas le dernier commentaire. Il réalisait que l’individu était plus proche de lui qu’il ne le soupçonnait. Il avait en face de lui son futur amant. Le terme le fit sourire parce qu’il trouvait son vis-à-vis très attirant. Imaginer qu’il le verrait bientôt sans ces couches de vêtement réveillait des envies qu’il n’avait pas éprouvées depuis un certain temps.
Son sourire n’échappa pas au regard de Ianto qui déglutit avant de baisser les yeux vers le sol. Il ne manquerait plus que ce Capitaine s’éprenne de lui ! L’agent Jones ne savait pas comment se tirer de cette situation parce que techniquement l’immortel était le même que celui qu’il avait quitté quelques heures auparavant.
– Je ne peux pas vous laisser circuler librement hors du centre.
Le Gallois releva la tête. Le ton de sa voix lui rappelait l’homme qu’il aimait. Ianto comprenait la décision du dirigeant. À sa place, il aurait agi pareillement étant donné les circonstances. Les autres membres ne le connaissaient pas encore et leurs vies pourraient être modifiées par le simple fait qu’il soit à leur côté à ce moment de leur existence. Avant de rejoindre cette unité, les membres avaient vécu des aventures dont il ne faisait pas partie.
L’agent Jones ne souhaitait pas rester plus longtemps dans ce lieu si familier, il voulait retrouver son univers et les personnes qui tenaient à lui. Le jeune homme se doutait bien que ces derniers devaient être anéantis par sa brusque disparition. Si seulement il pouvait les contacter, ensemble ils seraient à même de trouver un moyen d’inverser le processus, mais cela impliquerait que l’immortel se retrouve à deux endroits en même temps. Serait-ce possible alors qu’il était un point fixe sur la ligne du Temps ?
Ianto soupira, réalisant qu’il ne disposait pas de systèmes de communication pouvant traverser l’espace-temps. Et quand bien même il en aurait un en sa possession, il n’aurait su le faire fonctionner, ne maîtrisant pas la technologie du 51e siècle. Jack capta sa dernière pensée, son vis-à-vis ayant baissé la garde quelques secondes. Il comprenait la détresse du jeune homme qui devait se sentir bien seul loin des siens. Comment résister à cette tentation ambulante ? Tout en lui donnait envie de le protéger. Son regard s’attarda sur le prisonnier qui n’en était plus un maintenant.
– Je n’ai pas le matériel…
Le Capitaine s’interrompit en voyant l’expression du prisonnier. La déception se lisait dans ses yeux et il s’accroupit devant lui, posant ses mains sur les siennes. Ce contact les fit frissonner tous les deux et une douce chaleur se répandit dans leurs corps. Les paumes du leader se déplacèrent et effleurèrent ses joues tendrement. Ce simple geste suffit à rassurer le plus jeune que tout n’était pas perdu.
– Je vais trouver une solution, souffla l’immortel.
À la zone centrale, les trois membres restèrent bouche bée devant l’écran. Ils se regardèrent étonnés par le comportement de leur supérieur. Le docteur Harper ne savait pas quoi penser de la scène à laquelle ils avaient assisté. Jamais le Capitaine n’avait agi ainsi auparavant. Que lui avait dit le Gallois ? Suzie était ennuyée, les chances d’approcher le jeune homme venaient de diminuer. Comment allait-elle faire pour le renvoyer chez lui ? Jack ne mettrait pas longtemps à comprendre que le vortex avait été activé depuis la base secrète.
L’agent Costello quitta la zone et se dirigea vers son local. Elle ne vit pas que sa collègue l’observait. Tosh la trouvait étrange depuis l’arrivée de Jones. L’informaticienne ne savait pas alors à quel point cette dernière s’était mise dans le pétrin. Après avoir verrouillé la pièce, Suzie saisit le boîtier, tentant de l’activer de nouveau, pour comprendre son fonctionnement. Une autre déchirure apparut, moins importante que la précédente, avant que les circuits électroniques grillent, rendant l’appareil totalement inopérant.
***
L’alarme du sas fit sortir l’agent Cooper-Williams de la cuisine. Elle vit la mine défaite de Jack et elle avança vers lui. Ce dernier lui adressa un faible sourire que la jeune femme lui rendit avant de se blottir dans ses bras. L’immortel l’enlaça. Il n’y avait aucune ambigüité dans son geste, ils étaient amis. Il savait que son seul désir était de l’aider à ramener le plus jeune parmi eux. Au bout de quelques minutes, Gwen le relâcha, lui permettant d’ôter son manteau.
– C’était quoi cette fois ?
– Je n’ai pas réussi à l’identifier.
La jeune femme se dirigea vers son poste de travail. Elle pianota sur son clavier quelques secondes avant d’ouvrir le système de surveillance de faille spatio-temporelle. Des pics s’affichèrent à l’écran. Le Capitaine se rapprocha, examinant les données qui défilaient devant leurs yeux.
– À quel moment l’alerte s’est-elle déclenchée ?
Jack examina le compteur avant de lui répondre, ayant repéré une anomalie dans le flux. Il fronça les sourcils, inquiétant Gwen qui attendait sa réponse. Les informations enregistrées indiquaient sans l’ombre d’un doute qu’un nouveau vortex s’était matérialisé à l’intérieur de l’édifice. Comment cela avait-il pu arriver ? Le leader était stupéfait que ce phénomène se soit reproduit alors qu’il était impossible de créer de passage entre deux espaces-temps sans la technologie adéquate.
– Que se passe-t-il ?
– Bon sang ! pesta l’immortel.
– Quoi ?
– Un autre vortex s’est ouvert !
– Quoi ! Quand ? Où ?
– Ici, lorsque je suis sorti, lâcha le Capitaine. Je l’ai manqué…
Gwen blêmit, comprenant que les chances de récupérer l’agent Jones venaient de diminuer. Elle jeta un regard inquiet à son supérieur qui se fustigeait intérieurement d’être parti en mission alors qu’il était seul à l’institut. Après quelques secondes de réflexion, le leader ouvrit le canal de surveillance du Hub et fit défiler les séquences, fixant attentivement l’écran. Au bout d’un moment, il fit un arrêt sur image et porta une main à sa bouche, assistant impuissant à l’apparition d’une brèche dans la pièce dans laquelle ils se tenaient. Le vortex était resté actif quelques instants, mais rien n’en était sorti.
– Comment est-ce possible ?
– Il a été activé, lâcha Jack d’une voix blanche. Ce n’est pas une anomalie temporelle.
– Crois-tu que Hart soit de retour ?
– Non. Il sait que je ne veux pas de lui ici et il n’est pas assez fou pour tenter de pénétrer à nouveau dans la base…
– Qu’en sais-tu ? le coupa la jeune femme. À cause de lui, nous avons perdu Tosh et Owen, s’il n’était pas venu, rien ne serait arrivé ! s’emporta-t-elle.
– Il n’aurait pas enlevé Ianto, pas après ce qui s’est passé. John a bien des défauts, je te l’accorde, mais il ne ferait pas l’erreur de s’en prendre à l’un de vous, maintenant qu’il sait que je suis immortel.
– En es-tu persuadé ?
Le Capitaine soupira. Qui essayait-il de convaincre ? Le retour de Hart avait eu des répercutions sur sa relation avec le Gallois. Ce dernier n’avait rien dit lorsqu’il avait appris que l’ancien agent du temps avait partagé la vie de son amant durant cinq longues années, même s’il en avait été très affecté. Ianto craignait qu’il le quitte pour un autre, l’immortel l’avait compris lorsque John avait réapparu, et il n’avait rien fait pour le rassurer. Il y avait tant de choses que Jack n’avait pas révélées à son compagnon, tant de secrets encore enfouis que le jeune homme ne soupçonnait pas. Pouvait-il lui livrer cette partie de sa vie dont il n’était pas particulièrement fier ?
– Jack ?
– Si John était revenu, il se serait manifesté.
– Comment allons-nous récupérer Ianto ? Nous ne pouvons pas l’abandonner.
– Je ne sais pas Gwen, mais je ne vais pas renoncer.
La Galloise retint ses larmes, elle savait que l’immortel était très inquiet et qu’il tentait de garder son sang-froid. Ses mains étaient si serrées que les phalanges étaient blanches. Elle cherchait un moyen de l’aider, mais ne savait pas comment procéder. Tout cela la dépassait, Tosh était le génie informatique et maîtrisait tout ce qui concernait la faille et ses anomalies et à cet instant, la Japonaise lui manquait, tout comme Owen qui aurait su quoi dire au Capitaine. L’agent Cooper-Williams enviait leur relation, n’ayant pas les mêmes rapports avec le leader.
– Ils te manquent ?
Jack tourna la tête vers la jeune femme, troublé par sa question.
– Cela n’aurait pas dû arriver. Si j’avais su ce que Gray prévoyait, j’aurais pu l’empêcher.
– Tu ne pouvais rien faire, il t’avait piégé.
L’immortel ne renchérit pas, quoi qu’il dise ou fasse ne changerait pas le cours du temps. Il avait failli et avait perdu deux membres de son équipe. Il était hors de question qu’il en perdre un autre.
– Tu l’aimes ?
Une larme roula sur la joue de Jack. Il était de nouveau amoureux après de longues années de solitude et bien qu’il ne l’ait pas avoué à son jeune amant, il n’envisageait pas de vivre sans lui, pas après tout ce qu’ils avaient dû surmonter pour être ensemble. Gwen n’avait pas réfléchi à l’impact de ses mots. Pourtant, elle savait à quel point son supérieur était affecté par la disparition de l’agent Jones.
– Désolée.
– Tu n’as pas à l’être. Je ne lui ai pas dit.
– Ianto sait que tu tiens à lui.
***
– Que vas-tu leur dire ?
– Je ne sais pas, lâcha le Capitaine. C’est une situation inédite pour eux.
– Ils vont bien se douter de quelque chose.
Jack leva les yeux vers l’objectif qui filmait la cellule, réalisant que ses faits et gestes avaient été enregistrés par la caméra. Garder enfermé le Gallois n’était plus nécessaire, il en convenait, mais il devait trouver une explication plausible pour les membres de son équipe. Les connaissant, l’immortel se doutait que les hommes et femmes sous son commandement auraient des questions et qu’il devrait livrer certaines informations pour les contenter. Pourtant, un détail l’intriguait et il n’arrivait pas à comprendre comment la brèche était apparue, étant donné que lui seul disposait d’un manipulateur de vortex et ce dernier n’était plus fonctionnel depuis qu’il se trouvait à Cardiff.
Owen remarqua l’absence soudaine de l’agent Costello et il interrogea du regard sa collègue. Cette dernière haussa les épaules, le comportement de Suzie étant le cadet de ses soucis à l’instant présent. Tosh était plus intriguée par celui du Capitaine.
– Crois-tu que Jack va le garder enfermé ?
– Je ne pense pas, fit le médecin en reportant son attention sur l’écran mural.
– D’où peut-il venir selon toi ?
– Aucune idée, mais je suppose que nous le saurons bientôt.
Le Capitaine déverrouilla la porte et sortit de la cellule, laissant le panneau ouvert. Ianto lui emboîta le pas, soulagé de quitter le cachot humide. Il suivit le leader lorsque celui-ci se dirigea vers le couloir menant à la surface. Ils restèrent silencieux durant le parcours les rapprochant des autres agents. L’immortel ralentit le pas, pensant à ce qu’il dirait à son équipe. Comment allait-il leur présenter le Gallois ? Devait-il leur dire la vérité à son sujet au risque de bouleverser le cours du Temps ? Pourquoi Ianto avait-il atterri dans la base ? Quelle expérience faisaient-ils ?
Jack était persuadé que son futur lui n’aurait jamais mis en danger un de ses subordonnés en lui faisant traverser une brèche. Il stoppa à quelques mètres de la base de la tour de verre et se tourna vers le jeune homme.
– À quoi pensiez-vous en ouvrant un vortex à l’intérieur de la base ?
– Ce n’est pas nous ! Il est apparu subitement et je n’ai pas…
Ianto fut interrompu par l’alarme. Cette sirène faisait un vacarme d’enfer, résonnant dans les longs couloirs du centre. Le Capitaine l’observait, détaillant la réaction de son vis-à-vis. S’ils n’avaient pas ouvert la brèche, qui en était responsable ? Le leader ne se doutait pas que l’un de ses agents jouait avec des objets récupérés de la faille. À sa connaissance, il n’y avait pas d’autre manipulateur de vortex que le sien à l’institut. Le mystère restait entier.
– Suis-moi.
Ianto longea la passerelle à la suite du leader. Les autres agents les observaient. Ils étaient curieux de connaître les raisons du comportement de leur supérieur. Comment avait-il pu changer d’avis en quelques minutes alors qu’il était décidé à garder le Gallois emprisonné dans une cellule pour la nuit. Que lui avait déclaré ce dernier pour bénéficier d’un traitement de faveur ?
– Qu’est-ce qu’on a ? demanda le leader en se postant près de l’informaticienne.
Tosh fixait les données qui s’affichaient à l’écran, mais son esprit était ailleurs, analysant les informations qu’elle avait en sa possession. Le Gallois ne montrait aucun signe d’inquiétude alors qu’il se trouvait dans une base sous terre avec des agents qui luttaient contre la menace extraterrestre. Il connaissait leurs prénoms et visiblement il était proche de leur supérieur.
– Proche à quel point ?
Le Capitaine pressa son épaule doucement, sortant la Japonaise de ses réflexions qu’il percevait parfaitement. Jack ne voulait pas s’immiscer dans leurs pensées, cependant il arrivait à capter quelques bribes çà et là. Il savait que ses agents étaient désireux d’en savoir plus sur le nouveau venu. Soudain, il tourna la tête vers son second qui approchait du groupe.
Suzie croisa le regard sombre du Capitaine. Le connaissant, elle savait que le dirigeant allait trouver l’objet qui avait provoqué l’incident et fait apparaître le dénommé Jones à l’intérieur de la base. Le Gallois la fixait également. Il ne pouvait pas révéler aux autres membres ce qu’il avait appris sur l’agent Costello, mais Ianto était persuadé que cette dernière était impliquée.
Comment avait-elle fait ? Pouvait-elle le renvoyer chez lui ? Il reporta son attention sur l’immortel. Un soupir s’échappa de ses lèvres bien malgré lui en contemplant l’homme du 51e siècle. Il était troublé même en sachant que ce n’était pas celui qui partageait son lit depuis quelques semaines. Owen scruta le jeune homme attentivement, persuadé que le leader était l’objet de ses pensées.
Comment Jack arrivait-il à cet exploit ? Souvent, les femmes se détournaient sur son passage, ainsi que quelques hommes. Il est vrai que le dirigeant était séduisant et jouait souvent de son charme pour récolter une information ou détourner l’attention de son interlocuteur, mais là c’était différent. Les regards entre eux laissaient sous-entendre qu’il y avait bien plus qu’une simple attraction physique.
– Trois Weevils, lâcha Tosh. Ils sont sortis de la bouche d’égout à l’entrée de Bute Street et se dirigent vers le parc. À cette heure-ci, il n’y a pratiquement personne, ajouta-t-elle en relevant les yeux vers son supérieur.
– Bien, nous allons les intercepter avant qu’ils ne décident de parcourir les allées et effraient les promeneurs qui s’y trouveraient, annonça le Capitaine.
Le médecin avança et prit place près du leader. Il voulait savoir ce que Jack avait décidé pour l’intrus qui n’en était plus vraiment un.
– Que fait-on de Jones ?
– Il vient avec nous, à trois cela ira plus vite, répliqua Jack d’un ton ferme, étouffant toute réclamation de ses subordonnés.
Le docteur Harper ne renchérit pas, même s’il n’était pas d’accord avec son choix. L’agent Jones fut tout aussi surpris que les autres membres, cependant il n’en laissa rien paraître, comprenant que cela éviterait des questions dont il n’avait pas encore les réponses. Il devait faire attention à ce qu’il dirait devant eux pour ne pas modifier les évènements du passé et bouleverser son futur. Suzie avait frémi à l’annonce du dirigeant. Elle était déroutée par sa détermination de faire participer le Gallois à une mission de terrain. L’étau se resserrait autour d’elle. Un frisson glacé la parcourut lorsqu’elle croisa le regard de Ianto.
– Jack ne tardera pas à être au courant, pensa-t-elle en voyant les trois hommes franchir la roue de fer.
***
L’immortel soupira, ne voulant pas penser à ce qu’il n’avait pas avoué à son amant. Jack avait bien des regrets, mais s’appesantir sur ce qu’il aurait dû livrer à son partenaire ne l’aiderait pas dans sa mission de récupération. Plus longtemps, l’agent Jones resterait en dehors de son espace-temps, plus il risquerait de ne jamais pouvoir y revenir.
Comment trouver Ianto alors qu’il ne disposait pas de moyens pour repérer son signal ? Et quand bien même le Capitaine aurait la possibilité de le localiser, il ne pouvait pas franchir de vortex au risque d’atterrir dans une autre dimension que celle où le plus jeune avait échoué. Jack passa une main dans ses cheveux, réfléchissant à ce qui pourrait éventuellement l’aider. Il devait bien y avoir un objet dans cette immense base qui lui permettrait de trouver la destination de son compagnon.
L’immortel avait déambulé dans les couloirs du centre durant les nuits où il se trouvait seul et jamais il n’avait été confronté à un incident de cette gravité. Requérir l’aide du Docteur aurait pu être une option dans d’autres circonstances, mais cette solution n’était pas envisageable pour le Capitaine. Étant donné la situation dramatique dans laquelle Gray avait plongé la cité, le Seigneur du Temps n’avait pas daigné se manifester, ne serait-ce que pour l’accabler de reproches pour avoir laissé un individu mettre Cardiff à feu et à sang pour assouvir sa soif de vengeance. Il était de sa responsabilité de résoudre ce chaos.
– Peux-tu répertorier tous les artéfacts qui se trouvent dans la base de données ?
Gwen se tourna vers le Capitaine, curieuse de connaître la raison d’une telle demande. En quoi les objets entreposés dans le centre pourraient-ils les aider à retrouver le Gallois ?
– Que recherches-tu ?
– Tout ce qui pourrait créer une brèche entre deux espaces-temps, lâcha l’immortel.
– À quoi ressemble un manipulateur de vortex ?
– À mon époque, nous avions des bracelets comme celui-ci, fit Jack en soulevant sa main. Mais cela peut aussi être un petit boîtier.
– Nous aurions en notre possession cette technologie, fit-elle, surprise.
– Je n’ai pas fiché tous les objets que nous avons récupérés de la faille, c’est Ianto qui s’en chargeait.
– S’il y en a un, je le trouverai !
La Galloise se mit au travail sans tarder. Jack espérait qu’il trouverait la solution au centre. Il repassa les images de la surveillance du Hub, cherchant un détail qui avait échappé à son regard lorsqu’il avait, la veille, visionné les bandes. Tout s’était passé si vite, qu’il n’avait rien pu faire pour empêcher que son compagnon soit englouti par le tourbillon. Pourquoi lui ? Cette question revenait sans cesse dans son esprit.
A suivre...