New York Unité Spéciale - Lettre à Cupidon - Olivia/Alex - G

Une lettre écrite pour le défi "lettres à Cupidon", lancé par Natasia. j'avais écopé de Christelle, donc voici la lettre demandée.

Disclamer : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de leurs créateurs. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.


Mon Olivia, Mon Amante, Mon Aimée, Mon Amour,

Ce matin, à mon réveil, je ne me suis pas éveillée dans ton odeur, entre tes bras. Tu étais déjà partie, appelée pour une mission. Comme je déteste ce travail qui nous éloigne l’une de l’autre ! Comme j’adore ce travail sans lequel je ne t’aurais pas rencontrée !

Je sais qu’en lisant ceci tu vas te dire : « Je croyais vivre avec une assistante du procureur dure et à mille lieu de tout romantisme et je me retrouve avec une sorte de fleur bleue dégoulinante de sucre ! » Mais je sais aussi que trop souvent je ne te dis pas tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce que tu représentes pour moi. C’est drôle, une avocate devrait être douée pour les mots non ? Je le suis. Je le suis lorsqu’il s’agit de confondre un tueur, un violeur d’enfant, un dealer. Je le suis lorsqu’il s’agit de défendre un point de droit, ou tout simplement la justice. Mais lorsqu’il s’agit de sentiments, d’amitié, d’amour… alors mes mots s’emmêlent et je dis parfois n’importe quoi.

Mais cette date n’est pas une date comme les autres, même si, l’une comme l’autre, nous étions d’accord sur le fait que c’était avant tout commercial et qu’on ne célèbre pas l’amour une fois par an mais jour après jour, par de petits gestes, des riens qui prouvent à celui qu’on aime la place qu’il a dans notre cœur. Seulement ça c’était avant d’être piégée, avant de t’aimer… Certes j’ai toute la vie pour te dire combien je tiens à toi, mais puisque ce jour est, parmi tous, celui qui a été choisi pour parler à sa Valentine, alors je veux te dire tous ces mots qui dorment au fond de moi.

Il y a maintenant trois ans que nous vivons ensemble, cinq ans que nous nous connaissons et je me souviens comme si c’était hier de chaque moment important de notre relation, à commencer par la toute première fois que je t’ai vue.

J’ai d’abord été attirée par cette odeur : mélange de sueur, d’urine et de vomi. Tu avais eu une journée d’enfer, ponctuée de courses poursuites pour finir par arrêter cette sadique réfugiée dans un squat qui t’a balancé son seau de nuit à la figure avant, lorsque tu l’as menottée, de te vomir dessus. La senteur que tu dégageais m’a rappelé celle des toilettes de ma grand-mère, au fond du jardin (les toilettes, pas la grand-mère) et la nostalgie de cette époque m’a alors envahie, me rendant sans doute plus fragile, plus apte à baisser mes défenses. Oui, dès ce moment-là mon cœur a battu pour toi, même si ma raison m’a longtemps empêchée de l’écouter.

Petit à petit nous nous sommes rapprochées puis nous nous sommes aimées. Notre première fois je la garde en moi comme l’un des plus précieux souvenirs de ma vie. Rien que parce que j’ai vécu cela je pourrai mourir sans regret. Mais je n’ai pas envie de mourir, parce que mourir serait te dire adieu et je ne peux pas imaginer vivre sans toi, ici ou dans l’au-delà.

J’aime tout de toi : je suis dingue de ton regard de veau, de tes cheveux plus rêches que le crin de vache, de tes seins en forme d’œufs sur le plat crevés, de ton odeur musquée qui continue à me rappeler le petit cabanon de ma grand-mère…

Tes mots forts et pertinents me parlent toujours. Ils démontrent ta grande intelligence : « Dépêche-toi de sortir dehors !!! », ta douceur immense « Si tu me trompes, je remplis ta grognasse de plomb avant de te démolir la tronche à coup de tatane ! », ton courage formidable : « A l’aide !! Il y a une araignée sur la table ! » Je pourrai écrire un livre de toutes tes répliques d’anthologie.

La vie auprès de toi n’est certes pas un long fleuve tranquille, mais je n’ai jamais aimé les eaux étales, je leur préfère de loin les tourbillons et les cascades. Tu es belle mon Olivia, belle de tout ce que tu as et de tout ce qui te manques, belle de tes égarements et de tes emportements, belle dans ta volonté d’aider les autres en t’oubliant toi-même.

Alors aujourd’hui, ce jour entre tous, je veux te demander de m’épouser parce que maintenant nous le pouvons et que je veux proclamer à la face du monde que tu es à moi et que je t’appartiens, que je veux que tous sachent que sans toi je ne suis que poussière et que mon cœur ne bat qu’au rythme du tien.

Je t’aime mon Olivia, mon Amante, mon Aimée, mon Amour.
Je t’aime et je veux vivre ma vie auprès de toi.

Ton Alex qui ne te mérite pas.

je me souviens encore de mon fou rire sur le moment......

encore merci , je l'ai relue avec toujours autant de plaisir

  

Belle déclaration    

Une très belle lettre    

Merci à vous...    Même si je ne suis pas complètement certaine de la réaction d'Olivia à la lecture de cette prose (pas sûre de comment je l'aurais pris moi-même...   )

mon Olivia est tellement parfaite qu'elle en aurait compris l'humour

Mais est-ce de l'humour ou la vérité...  

t'as intérêt à bien te planquer

bon cissy arrête de me faire lire tout et n'import quoi hein!!!
je vais rarement dans cette partie du forum mais là       
et en plus il y a de l'humour alors    et  

Je suis vraiment touchée de ta fidélité MUmu... T'inquiète, je t'éviterai la zoophilie et autres joyeusetés du genre!!!         
En tout cas un grand merci à toi!