Torchwood - Une place pour moi - Jack/Ianto - G

Reclassement d'une fiction destinée à Actarus.

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Russel T Davies. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.


 
 
Il avait si longtemps cherché… Si longtemps espéré… Si longtemps rêvé…

De monde en monde, de siècle en siècle il avait erré sans jamais trouver.

Certes il n’était pas resté seul au long de ce voyage interminable, mais ceux et celles qui avaient traversé sa vie n’avaient pas atteint son cœur, sauf peut-être cette femme, il y avait tellement longtemps maintenant.

Mais aujourd’hui il avait atteint son but.
 

Aujourd’hui il avait enfin trouvé son port, dans cette petite ville galloise du XXIème siècle. Il avait trouvé ses attaches dans cette organisation qui luttait pour maintenir le monde en paix et en sécurité. Il s’était fait des amis de ceux qui, à l’origine, n’était à ses yeux que des subordonnés, des aides qu’il jetterait un jour comme il avait jeté tellement de créatures à travers les âges et les univers.

Et surtout, surtout il avait trouvé son âme sœur, celle qui lui était destiné depuis la fin des temps, celle qu’il pensait ne jamais retrouver dans sa quête éternelle.

Il avait enfin trouvé sa place.


Chaque jour en se levant, il plongeait dans les yeux bleus de son amour. Chaque soir en se couchant il y puisait la conviction que le lendemain le soleil se lèverait encore.

A son contact il était devenu plus doux, plus compréhensif.

Il aimait… Il aimait comme jamais il n’avait pensé pouvoir aimer un jour.

Il aimait malgré la peur qui le taraudait, malgré cette certitude que, aussi puissant soit leur amour, un jour son compagnon lâcherait sa main et qu’il devrait continuer seul, une fois de plus, sa route d’éternité.

Il aimait et rien d’autre n’avait plus d’importance à ses yeux.


Il était en sécurité lorsque ses bras se refermaient sur lui, lorsque sa bouche se posait sur la sienne, lorsque son corps s’abandonnait au sien.

Il était simplement bien, affalé sur le canapé, le regardant aller et venir tout en dégustant le nectar que lui seul savait préparer, cette saveur unique qui était comme celle de leur amour.

Il était chez lui dans le petit appartement où il avait apporté ses vêtements et qu’il avait investi de sa présence.

Il était juste là où il devait être, là où le destin voulait qu’il soit, au bon endroit, au bon moment.


Parfois il tremblait pour lui : il aurait voulu le mettre dans une cage de verre pour le protéger de tout et de tous. Mais il savait que leur amour s’étiolerait dans un espace confiné. Alors il acceptait de le voir prendre des risques à ses côtés, de combattre leurs ennemis avec courage, parfois avec témérité, lui qui n’aurait pas de seconde chance s’il tombait sur le champ de bataille.

Leur amour n’était pas de celui qui étouffe, qui étrangle, qui sclérose… Non… Il était de celui qui donne des ailes, de celui qui défie les lois de la nature !

Dans ce siècle insensé où l’homme pensait atteindre un jour l’immortalité, où il avait oublié trop souvent sa part d’humanité, il était un être qui primait pour lui sur tout.
 
Son cœur était empli de son nom, son âme était pétri de ses mots, sa raison était envahie de ses gestes. Il n’était plus que par lui  et pour lui et il savait que le jour où leurs mains se désuniraient, ce jour qui arriverait forcément, il ne serait plus qu’un vaisseau fantôme hantant les mers de l’éternité : sans âme, sans cœur, sans raison…

Ce jour-là il le redoutait mais ne voulait pas y penser. Sciemment, il avait choisi de se noyer dans le présent et d’oublier un avenir incertain lui qui, pourtant, était né dans ce monde futur où plus rien ne l’attendait, où personne ne l’aimerait.

Tant de chemin pour arriver là et trouver enfin un sens à cette vie insensée qu’il menait depuis si longtemps.

Tant de siècles pour retrouver cette main, cette peau, ces lèvres et ce regard posé sur lui qui lui parlait d’amour et de tendresse.

Tant d’aventures pour enfin poser ses bagages à l’endroit qui lui était destiné.
 
- Viens… J’ai besoin de toi.

Jack n’eut pas à répéter son invite que Ianto le rejoignait sur le canapé. Entre eux il n’était point besoin de mots : un regard, un geste, un effleurement suffisaient.

Et tandis qu’ils s’aimaient, le capitaine Jack Harkness, une fois de plus, se dit qu’il était juste là où il devait être : l’éternel voyageur avait enfin trouvé sa place dans l’univers.
 
 
Note : chaque « il » est un « elle » dans la chanson initiale.
Chanson de Florent Pagny

c'est très doux et très beau cissy!

en plus de ça sur une magnifique chanson d'un chanteur que j'aime particulièrement alors

Une belle songfic tout en douceur

Merci beaucoup!

ma petite douceur du soir, merci dame Cissy 

  Toute cette errance, tous ces voyages, tout ce temps écoulé pour finalement avoir trouvé sa place. Il lui en a fallu du temps à Jack, mais quelle récompense que ce gallois et tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre.

Sont trop mignons.  

Très belle songfic Cissy,  très belle chanson aussi.

Merci à vous deux!   Pour la chanson, je n'y suis pour rien....

URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=342554smileyjaime.jpg][/URL]

Merci!