Teen wolf-Romance de deux âmes solitaires-Stiles/Alison-G

Neufs jours que Stiles et Alison sortaient ensemble. Quatre que leurs pères étaient au courant. Pour le shérif, il avait été surpris que ça ne fasse pas plus longtemps, il avait pensé que cela duré depuis le séjour de la jeune fille chez eux. Pour Chris, il se doutait de quelque chose, durant la même période que le shérif, étant donné comment sa fille lui parlait de l’hyperactif.

En ce début août, la chaleur était encore plus étouffante qu’au moi de Juillet. Chris avait annulé les entraînements de l’après midi, car ils étouffaient dans le hangar.

Etant de congé, le shérif s’était laissé amadouer par son fils pour un barbecue, ou plutôt il l’avait convaincu de venir se reposer au bord de l’eau avec un barbecue à la clé. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas l’eau, mais il aurait préféré rester dans son fauteuil devant un match de foot ou de base ball. Quand il lui avait fait remarquer qu’il serait le seul adulte, son fils lui avait rétorqué que le père d’Alison serait aussi présent. Vaincu, il avait accepté.
A présent ils étaient tous là, Danny, Lydia, Chris, Alison, Stiles et lui, à la crique. Il devait avouer que c’était un très beau et agréable endroit.

Alors qu’il s’installait comme il faut sur une chaise pliante, le rire de son fils attirait son attention. Depuis quand ne l’avait-il plus entendu rire ainsi ? Rire tout court ? Trop longtemps. Claudia était encore présente, et la maladie ne l’avait pas encore touchée.

Regardant avec plus d’attention son fils, il s’apercevait que ses joues étaient moins creusées, qu’il n’avait plus de cernes, qu’il s’était musclé, et surtout il souriait réellement. Il avait un sourire et un regard tendre à cet instant et c’était pour la fille Argent. Son fils était amoureux. Un amour compliqué, presque dangereux, mais à son image.

- je ne l’ai pas vu aussi rayonnante depuis la mort de sa mère.

John regardait Chris qui venait de s’asseoir à ses côtés. C’était vrai qu’ils avaient cela en commun.

- je me faisais la même réflexion. Répondait le shérif. Je ne vous ai pas remercié pour avoir pris votre temps pour mon fils.
- vous n’avez pas à le faire. Stiles est un garçon bien. Il apprend vite, il maitrise vite aussi. Il s’applique.
- dîtes ça à son professeur d’économie, c’est seulement quand il veut.
 
Les deux hommes souriaient.

- c’est plutôt à moi de vous remercier d’avoir gardé ma fille.
- vous le faîte en payant le barbecue.
 
Un nouveau sourire étirait les lèvres des deux pères.
 
Au moment du pique nique, Alison était assise entre les jambes de Stiles, collée contre son torse.
 
Autant leurs deux pères, que Lydia et Danny, ils les trouvaient adorables.
 
Les deux nouveaux amoureux se donnaient par moment la becquée, se souriant tendrement à chaque fois.
 
Chirs avait félicité Stiles d’avoir appris à sa fille la cuisine car elle en avait besoin.
 
L’après midi, ils faisaient une nouvelle bataille, Alison sur les épaules de Stiles, et Lydia sur les épaules de Chris, car Danny avait reçu un appel et que sa fille l’avait taquiné pour se venger d’avoir parlé de son incompétence en cuisine.
 
Après son appel, Danny était resté avec le shérif et lui avait posé des questions sur son travail car son frère aimerait rentrait dans la police.
 
Vers dix neuf heures, ils quittaient la crique pour l’appartement des Stilinski. Chris avait déposé tous ce qu’il fallait le matin pour le barbecue.
 
Les pères Stilinski et Argent avec Danny s’occupaient du feu et de la viande, alors que Stiles, Alison et Lydia s’occupaient des accompagnements et des boissons.
 
Quand Lydia allait poser des plats sur la table dehors, Stiles enlaçait sa petite amie. D’une main, il prenait le visage de sa belle entre ses mains et en douceur il captura ses lèvres des siennes.
 
Alison passait ses bras autour de la nuque de son petit ami.
 
Ils n’avaient pu s’embrasser depuis le matin. Malgré qu’ils sachent tous qu’ils étaient ensembles, ils n’osaient pas encore s’embrasser devant les autres, enfin devant leurs pères.
 
Leurs lèvres se séparaient, mais ils restaient l’un contre l’autre, front contre front.
 
- ça te dit de passer le week end ici ? Ils ont annoncé des orages.
- tu me feras de nouveau un chocolat chaud avec des marshmallows et des muffins ?
- tout ce que tu voudras.
- d’accord, je vais en parler à mon père.
 
Ils s’embrassaient une nouvelle fois avant de se séparer. Ils rougissaient en remarquant Lydia, toute souriante, qui les regardait.
 
- tu as finis de jouer à la voyeuse.
- si tu ne voulais pas que l’on vous voit Stiles, il fallait aller ailleurs. Puis vous êtes trop mignons.
 
L’hyperactif se retournait vers le plan de travail pour cacher ses nouvelles rougeurs et pour ruminer, alors que sa petite amie lui caressait tendrement le dos pour l’apaiser.

Comme prévu, ce week end là, il pleuvait. Chris avait accepté que sa fille passe ces deux jours chez son petit ami.
Stiles et Alison étaient enlacés sur le canapé, un plaid sur eux. Ils regardaient un film tout en s’embrassant et se caressant. L’hyperactif avait fait deux chocolats chaud avec des marshmallow et des muffins à la myrtille, comme aimait la chasseuse.
Le soir, ils finissaient de faire le repas quand le shérif entra. L’ambiance fut agréable, comme quand la jeune fille séjournait chez eux.
Après avoir fait la vaisselle, les deux adolescents montèrent se préparer pour la nuit, avant de se blottir sous les draps. Stiles avait pensé à tirer les rideaux pour sa petite amie. Il avait aussi trouvé comment l’empêcher d’avoir trop peur, l’embrasser.
Il l’embrassa caressant l’une de ses joues de son pouce, et sa nuque du reste de sa main. Alison passa ses mains sous son tee-shirt, se collant plus à lui. Elle lui caressa le dos, montant jusqu’à ses épaules. La chaleur de la pièce augmenta. Dans leur regard, ils lurent la même envie, le même désir.  La jeune fille lui enleva son tee-shirt, il fit de même. Quelques rougeurs colorèrent leurs joues.
*****
Ce n’était pas la première fois d’Alison, mais sous les mains, le regard de Stiles, elle en avait l’impression. Avec lui, tout était nouveau, du simple baiser, à la caresse légère. Elle n’avait jamais ressenti cela avec Scott. Loin de là même.
Stiles était tellement doux, câlin, merveilleux tout simplement. Elle gémit sous ses attentions, ses caresses, ses baisers. Elle se cambra sous l’intrusion et sous la sensation de plaisir qu’elle ressentit.
L’orgasme qui la traversa fut si puissant, qu’elle en pleura de bonheur. Elle serra ensuite son petit ami contre elle, l’embrassant sur tout son visage, puis sur ses lèvres passionnément.
*****
Stiles caressait le visage d’Alison alors qu’elle s’endormait dans ses bras. Sa première fois avait été incroyable. Il n’avait jamais imaginé que ça pouvait être aussi… il n’avait pas de mots, un fait rare chez lui. Il embrassa le front de sa petite amie avant de la rejoindre au pays des songes.
Le lendemain matin, il se leva avant elle, pour lui préparer son petit déjeuner. Il monta ensuite le tout sur un plateau qu’il posa sur sa table de nuit, le temps de la réveiller.
Il l’embrassa sur son front, son nez, sa joue gauche. Il lui murmura des mots doux à son oreille. La jeune fille sourit et ouvrit les yeux.
- bonjour mon ange.
- bonjour.
- petit déjeuner au lit.
- tu es adorable.
- tu le mérites, tu es merveilleuse.
 
Alison l’embrassa tendrement.
 
Après le petit déjeuner, ils restèrent enlacés dans le lit, à regarder un film sur l’ordinateur. Ils ne se levèrent qu’au moment de préparer le repas.
 
L’après midi se passa de la même façon que la veille, enlacé sur le canapé.
 
Le soir, Chris mangea avec eux. Il était venu chercher sa fille qui avait peur de conduire sous l’orage. Il l’avait amené la veille.
 
Après un dernier baiser, les deux adolescents se séparèrent pour la nuit.
 
Ce bonheur, ce bien être, qui unit le nouveau couple et les quatre amis, s’effondra à la mi-août.
 
Leur petit groupe sortait du cinéma, Stiles et Alison avaient une de leurs mains entrelacées. Lydia donnait le bras à Danny. Ils riaient de certains dialogues quand un cri déchirant se fit entendre, suivit par un second, celui de Lydia.
 
Ils partirent en courant vers où le premier cri venait. Ils eurent le temps d’apercevoir des yeux violets, des dents acérés pour un corps qui n’en était pas vraiment un, ils eurent l’impression de voir un voile, avant que tout disparaisse. Stiles appela son père, Alison fit de même.
 
Quand le shérif arriva, suivi de peu de Chris, les deux hommes se regardèrent après avoir vu le corps. Stiles connaissait ce regard.
- vous saviez qu’il y avait quelque chose à Beacon Hill. Pourquoi n’avoir rien dit ?
- vous aviez enfin un été normal. Puis c’est la première fois que cette créature tue. Les autres victimes ont juste étaient vidées d’énergie. Elles étaient simplement évanouies.
- vous avez prévenu Deaton ? Demanda Alison.
- Oui. Il fait des recherches.
- les recherches c’est mon rayon. Répliqua Stiles. Depuis quand ça arrive ?
- neuf jours.
- et il n’a rien trouvé ?
- non.
- Chris, vous lui avez passé le bestiaire ?
 
Voyant l’air du chasseur, Stiles soupira.
 
- très bien, je vais regarder ça. Danny, tu peux raccompagner Lydia.
- je vais t’aider.
- tu n’es pas en mesure Ly.
- vu le temps perdu, on devrait s’y mettre tous ensemble.
- elle n’a pas tort. Répliqua à son tour Alison.
- très bien. Il nous faut toutes les informations.
 
Deux heures plus tard, ils étaient tous chez les Stilinski, Deaton les avait rejoins.
 
- je pense avoir trouvé, je ne connais pas cette langue, mais le dessin correspond à ce qu’on a vu. Dit Danny.
 
Stiles et Lydia lurent le texte.
 
- on sait ce que c’est. Le meurtre était le début. Si nous ne faisons rien, ça va finir en carnage.
- ils disent comment les arrêter ? Demanda le shérif avec espoir.
- oui.
- il faut rappeler nos loups garous. Répondit Stiles en fixant Alison.
 
 

Chaque équipe se sépara et partit faire leur ronde.
Cela faisait une vingtaine de minutes qu’ils parcouraient les rues de la ville, et tout ce temps, Stiles avait senti le regard d’Isaac sur lui. Il essayait de se concentrer mais impossible, n’en pouvant plus, il s’arrêta et se tourna vers le loup frisé.
- quoi ?! Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- tu m’en veux ?
 
Il le regarda durement. Ils avaient passé du temps ensemble. Isaac s’était confié à lui, même si au départ cela n’avait pas été évident, une relation de confiance était née entre eux. Il avait souffert de l’indifférence de Scott, mais aussi celle d’Isaac.
 
- non, pourquoi je t’en voudrais ? Tu es partis comme un voleur, pas un mot, pas un texto. Rien. Je croyais qu’on était devenu ami, mais j’avais tort.
- Stiles. Souffla tristement le loup.
- non Isaac, surtout pas de fausses excuses…aie.
 
Il maintient son épaule où la bestiole l’avait mordu.
 
- Stiles !
- Elle est là, pas loin.
 
Le loup renifla et sentit une odeur de lilas venant de la blessure de l’hyperactif. Il allait lui dire quand un cri strident se fit entendre près d’eux. Isaac vit la créature s’approcher rapidement vers Stiles, mais n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’elle était face à son ami.
 
Stiles dégaina son arme et tira dans ce qui semblait être le visage. La bestiole poussa un cri suraigu avant de disparaître.
 
Les autres groupes n’étant pas loin, ils les rejoignirent rapidement.
 
- Isaac que s’est-il passé ? Demanda Derek en arrivant.
- elle est arrivée de je ne sais où, je n’ai rien pu faire que…
- que quoi ?
- que j’ai tiré. Conclu Stiles.
- tu vas bien ? Demanda la rousse.
- oui, ne t’en fais pas Ly.
- on dirait que tu as bien mis en pratique ce que tu as appris.
- j’ai eu un excellent professeur.
 
Il sourit à Chris lui le lui rendit.
 
- bon, pas de victimes.
- c’est possible qu’il n’y en ait plus.
- comment ça ? Vous avez bien dit avec Lydia, que c’était le début avant le carnage ?
- oui, mais avant qu’elle attaque, je l’ai ressenti. Je pense que je suis connecté à elle d’une certaine façon.
- le lilas. Souffla Isaac.
- le lilas ? demanda Jackson qui était à ses côtés.
- la blessure de Stiles avait cette odeur, au moment où il a eut mal.
- tu as eu mal ? S’inquiéta Alison.
- un peu, mais c’est là que j’ai ressenti la créature. Papa, la première victime, avait-elle été touché avant ? La bestiole lui avait-elle pris son énergie ?
- oui, pourquoi ?
- elle finit son travail. Enonça Lydia.
- exactement. Je pense que l’on peut la traquer, et je saurais quand elle sera présente. Expliqua Stiles.
- non ! Tu ne vas pas jouer les appâts !
 
Il regarda sa petite amie qui venait de parler. Elle avait compris ce qu’il allait réellement faire.
 
- Ali, je n’ai pas le choix. On doit protéger les gens.
- mais toi dans tout ça ?
- vous serez tous là pour me protéger.
- Stiles.
- tout ira bien Ali, promis.
 
Il lui sourit tout en se retenant de s’avancer pour la prendre dans ses bras et l’embrasser. Lydia et Danny faisaient barrage pour qu’elle ne craque pas à son tour.
 
L’ambiance était étrange à ce moment là. Ce fut la voix de l’ex de Danny qui rompit cette lourdeur.
 
- salut Danny.
- salut Mike.
- Salut Mike. Dit Stiles en prenant la main de l’hawaïen et entrelaçant ses doigts.
- ah, salut. Toujours ensemble.
- quand on aime quelqu’un on passe le plus de temps possible ensemble, non ?
- oui bien sûr. Shérif, ça ne vous dérange pas que votre fils soit gay ? Et se montre ?
- je n’ai jamais vu mon fils aussi heureux.
 
L’ex de Danny se renfrogna à cette réponse.
 
- bon, ce n’est pas que tu nous ennuis, mais nous avons des choses à faire.
 
Le groupe s’éloigna de Mike mais ce dernier retint Danny.
 
- on pourrait aller boire un verre ensemble un de ces jours ?
 
Stiles se plaça devant Danny.
 
- tu n’es pas gonflé comme type. Tu dragues mon mec devant moi et tu penses que je ne vais rien dire ? Tu as eu la chance d’être avec Danny et tu as joué au con avec lui. Vous n’alliez jamais en ville, tu ne lui tenais pas la main, ni ne l’embrasser en public, alors que c’est toute ces choses qui font de nous un couple.
- par ce que toi ça ne te dérangerai pas de l’embrasser devant tout le monde, devant ton père ?
 
Il se retourna face à son ami, lui fit un clin d’œil, posa ses mains sur ses joues et l’embrassa. Les filles se retenaient de rire, tout comme Chris alors que le shérif, lui se retenait de lever et rouler les yeux. Mais il était fier de son fils.
 
Stiles regarda après le baiser l’ex de son ami, qui avait blêmi. Ce dernier n’avait rien ajouté et était partit.
 
- vous, vous… bégayèrent Scott et Jackson ensembles.
- vous êtes ensembles ?! S’écria Isaac.
- longue histoire. Répondit Danny.
 
Ceux connaissant l’histoire se regardaient en souriant. C’était leur secret. Tout comme la romance cachée de deux âmes esseulées.
 
 

Le lendemain matin, Alison se réveilla en sentant de douces caresses dans ses cheveux. Elle ouvrit les yeux et sourit à Stiles.
- bonjour.
- bonjour mon ange, bien dormi ?
-c’est plutôt à moi de te demander ça. Tu n’as pas eu trop mal ?
- non, les cachets ont fait effets.
 
Elle lui caressa le visage en fronçant les sourcils.
 
- Ali ?
- je vais rompre avec Scott aujourd’hui. Je ne pouvais pas le faire avec la créature en ville, mais maintenant que cette histoire est réglée, je dois le faire. C’est avec toi que je veux être.
- moi aussi je veux être avec toi, mais nous devrons attendre un peu avant de nous montrer ensemble. Scott est mon meilleur ami, comme un frère, je ne veux pas plus le blesser que ce qu’il va l’être. Enfin je veux dire…
-j’ai compris. Nous n’avons pas fait exprès de tomber amoureux l’un de l’autre Stiles.
- je sais.
 
Ils s’embrassèrent tendrement jusqu’à ce que le shérif frappe à la porte en leur disant que le petit déjeuner était prêt.
 
Elle aida son petit ami à mettre un tee shirt, même s’il y arrivait seul, pour se délecter de son contact.
 
Après le petit déjeuner, elle appela son père pour qu’il vienne la chercher. Après un dernier baiser, elle quitta Stiles et donna rendez-vous à Scott une heure plus tard, le temps qu’elle rentre chez elle, se lave et se change.
 
Elle venait d’arriver sur les lieux où elle devait trouver le loup quand son téléphone sonna. A la vue du numéro qui s’afficha, elle eut peur. Ses mains et ses jambes tremblèrent. Elle décrocha, d’une voix mal assurée elle prit la parole.
 
- John ?
- Alison, je ne sais pas comment te le dire, mais…
 
La voix du shérif était brisée. Elle se sentait mal.
 
- Stiles est à l’hôpital. Il a été renversé par une voiture. Il est inconscient.
Ses larmes glissèrent le long de ses joues.
 
- j’arrive.
 
Elle raccrocha.
 
- Alison ! Désolé je suis en retard je … Alison ?
- Scott, c’est Stiles, on doit aller à l’hôpital.
- Stiles ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Paniqua le loup.
 
Elle lui dit ce que venait de lui apprendre le père de l’hyperactif. Le loup avait à présent les larmes aux yeux.
 
- dépêchons nous.
 
Sur le trajet, elle avait envoyé un message à son père, Lydia et Danny. Scott avait la voiture de sa mère.
 
En arrivant à l’hôpital, ils retrouvèrent John, mais aussi Isaac. Ils apprirent que c’est le loup frisé qui avait amené l’hyperactif, l’ayant trouvé sur la route en venant le voir pour prendre de ses nouvelles.
 
Dans la salle d’attente, elle prit la main gauche du shérif dans sa main droite. En un regard ils se comprirent. Quelques minutes plus tard, son père et ses amis arrivèrent, tout comme le reste de la meute.
 
Une heure plus tard le même médecin que la veille vint à eux.
 
- nous avons dû plonger Stiles dans le coma pour éviter qu’il souffre trop. Il a des côtes cassées, une entorse du genou gauche. Son bras déjà touché, a subit encore des chocs. Il y a une possibilité qu’il perde de sa motricité.
- ce qui veut dire ?
- ce n’est pas encore sûr, mais il se peut qu’il ne puisse plus ou peu utiliser son bras.
 
L’horreur frappa tous le monde.
 
- il n’y a rien à faire ?
- pas pour le moment non. Je suis désolé.
 
Le médecin partit laissant tout le monde se remettre de ce qu’ils venaient d’apprendre.
 
*****
Isaac se leva pour sortir prendre l’air, Derek le suivit.
 
Dehors, l’alpha l’enlaça par derrière, il enfouit son visage dans le cou offert.
 
- qu’y-a-t-il ?
- rien.
- Isaac, pas à moi.
 
Le loup frisé sourit. Pendant leur entraînement, ils étaient entrés en connexion avec leur loup. De cette façon, ils avaient appris que Derek et lui étaient des compagnons. Leur histoire était naissante, mais terriblement tendre.
 
- j’ai caché une partie de ce qu’il s’est passé.
- pourquoi ?
- je n’arrive pas à croire ce que j’ai vu. Je me dis que j’ai imaginé, ou que je me trompe de personnes, que c’est un cauchemar tout simplement.
- Isaac, dis-moi.
-j’allais chez Stiles, j’étais au coin de la rue quand je l’ai vu se faire frapper, j’allais crier quand Stiles s’est fait renverser. Il a été poussé. Je l’ai vu Derek.
- qui a fait ça ?
- Il était transformé, à la vue de tous. Si quelqu’un l’avait vu en loup garou.
 
Derek serra son étreinte.
 
- qui, Isaac ?
- Scott. C’était Scott.