Stargate Atlantis - Simple adieu - Beckett/Mckay.Mckay/Sheppard PG13

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Brad Wright. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.


Bonjour, à la demande de mon amie EmmaAngel je vous poste cette histoire Stargate Atlantis.



Ils étaient là, au mess, entrain de rire avec Rod, à faire comme s'il n'existait plus à leurs yeux.

Un triste sourire étira ses lèvres basses et en se dirigeant vers ses quartiers, il finit par prendre une décision.

¤¤¤*****

Les jours passaient et tout le monde aimait Rod. Ils s'entendaient d'ailleurs tous très bien avec lui. Radeck appréciait de travailler avec lui, quoi de plus normal, il était aimable et il lui faisait des compliments. Elisabeth et Teyla le trouvaient charmant et très agréable. Quant à Ronon, il appréciait son côté non râleur.Sheppard, lui, il aimait son nouveau compagnon de jeu.

*****

Concernant Carson, lui, il était plutôt hésitant. Bien sûr, il appréciait Rod. Il était charmant, poli, drôle. Mais, ce n'était pas son Rodney. Il s'avouait que ne pas entendre que sa médecine ressemblait à du vaudou lui manquait. Ce fut en réalisant cela qu'il s'aperçut que Rodney n'était pas venu le voir depuis bien longtemps. Pas une seule coupure, ni une cloque en presque trois semaines. Un record. Cela n'était pas normal.

Il essaya de l'appeler par radio, mais rien, juste le silence.

Il se dirigea alors vers les quartiers du canadien. Mais une fois encore, aucune réponse ne lui parvint. L'inquiétude l'aidant, il fit quelque chose qu'il n'aurait jamais osé faire sans autorisation. Il utilisa son gêne pour entrer dans la chambre de son ami.

Personne. Même ses affaires personnelles n'étaient plus présentes. Il n'y avait plus de vêtements, plus de photos... C'était comme s'il n'avait jamais été là.

Légèrement paniqué, il partit rapidement retrouver Elisabeth. Cette dernière lui répondit de ne pas s'inquiéter, que Rodney devait sûrement bouder quelque part.

Cette explication ne lui convenait pas le moindre du monde. Si son ami boudait, il n'aurait pas emporté ses affaires.
Il n'avait personne à qui en parler de ses inquiétudes. Il avait l'impression de suffoquer.

- Docteur ? Docteur que vous arrive-t-il ?

Il regarda Lorne qui lui tenait le bras droit et son visage pour qu'il fixe son visage.

- Docteur ?
- Il a disparu.
- Qui ?
- Rodney.
- Le docteur Mckay, c'est ça ?
- Oui. Où est Rodney ? Major, répondez-moi ! Où est le vrai docteur Mckay ? Où est mon Rodney !
- Je ne sais pas.
- Il a disparu. Mon meilleur ami a disparu et tout le monde s'en moque.

Il sentit ses jambes céder sous le choc, mais il était soutenu par Lorne.

- Je veux voir mon Rodney.
- Nous allons le retrouver docteur, je vous le promets.

Il espérait du plus profond de son coeur et de son âme que le major avait raison.

Je suis trop contente que tu postes cette histoire ici Merci

Ton prologue est très mystérieux. On comprend que le fameux Rod, n'est pas le Rodney McKay qu'on connait. Est-ce qu'il s'agit du Rodney venant d'un univers parallèle Carson semble le seul à s'en inquiéter pour l'heure ! Misère...

Aragone mode modo : J'ai mis ton titre aux normes et rajouté le disclaimer, pense à le faire lorsque tu postes un nouveau sujet

Chapitre 1

Comme promis, Lorne avait fait des recherches en ce qui concernait le Docteur Mckay. Il ne savait pas comment annoncer la nouvelle au docteur Beckett, mais il devait le faire.
 
Il frappa à la porte des quartiers de ce dernier.
 
- Major, vous avez des nouvelles ?
- Oui. Puis-je entrer ?
- Oui, pardon. Entrez.
- Merci.
 
Il prit sur lui. Il devait lui dire.
 
- Docteur, votre ami le docteur Mckay a quitté Atlantis.
 
Il retint le médecin qui allait s'écrouler et l'aida à aller s'asseoir sur son lit.
 
- Comment ?
- Grâce à la technologie Asgarde.
- Il n'a rien laissé.
- Non. Je suis désolé.
 
Voir le médecin aussi bouleversé lui faisait mal. Il était certain que malgré son comportement hautain, le docteur Mckay n'aurait pas laissé un homme comme le docteur Beckett sans rien dire.
 
- Docteur, nous devrions prévenir SGA1.
- Ils ne le méritent pas.
- Je vous comprend, mais il le faut.
- Bien. Allons-y.
 
¤¤¤
 
Dix minutes après l'appel, SGA1, Elisabeth, Radeck et Rod étaient présent dans la salle de réunion. Il avait pensé que la sœur, l'adjoint et le faux Mckay devaient aussi être présent.
 
Il prit la parole.
 
- Le docteur Beckett m'a fait part de son inquiétude de ne pas voir le docteur McKay ces derniers jours...
 
En voyant que le colonel Sheppard allait lui couper la parole, il ajouta rapidement...
 
- Le Docteur Mckay de cette réalité. J'ai fait mon enquête et j'ai découvert que le docteur McKay avait quitté Atlantis.
- Quoi ? Impossible ! S'exclama Elisabeth. Je n'ai eu aucune demande de transport et je n'ai pas reçu de lettre de démission !
- Le major Lorne dit vrai. Dit Rod.
- Vous saviez ? Demanda-t-il en guettant le docteur Beckett.
- Rod ? Qu'est-ce que vous savez ? Demanda Teyla
- Un soir, j'ai trouvé une lettre de votre docteur McKay dans ma chambre... Commença à expliquer Rod.
- Allez la chercher ! Ordonna sèchement le docteur Beckett.
 
Il avait eu raison. Il espérait qu'il y aurait une réponse satisfaisante pour le médecin dans cette lettre.
 
¤¤¤
 
Le temps que Rod soit parti, le silence avait régné. Il avait montré son soutient au docteur Beckett juste en mettant sa main gauche sur son épaule droite.
 
Le faux Mckay lit la lettre.
 
« Rod. Je vais encore faire mon égoïste, mais j'espère que tu ne pourras pas rentrer chez toi, car sur cet Atlantis, les résidents ont besoin de toi. Tu es le docteur McKay qu'il leur faut. Je ne les ai jamais vu aussi heureux et rieurs que depuis que tu es là. Je suis sûr que tu as pu t'en apercevoir tout seul et que tu ne feras pas les mêmes erreurs que moi. Mais je vais te parler de ces gens incroyables qui font vivre cette cité.
 
Elisabeth. Elle et moi, nous avons eu quelques différents dû à mon caractère. Comme avec presque tous les habitants d'ailleurs. C'est une femme forte, une dirigeante née qui a du caractère. Mais elle peut aussi faire preuve d'un calme incroyable que ce soit pour gérer des attaques de wraith ou des scientifiques hypocondriaques.
 
Teyla : C'est une guerrière hors pair, une femme sage d'une douceur extrême. Je suis conscient, j'ai dû dire des choses atroces sur Athos, elle ne m'en a jamais tenu compte pourtant je regrette ce que j'ai pu dire, car les athosiens sont vraiment le seul peuple que l'on peut considérer comme des amis.
 
Radeck : Je me suis souvent emporté et énervé contre sa personne, en lui rappelant que c'était moi le génie, alors que s'il y a bien un génie sur cette cité, c'est bien lui. Pratiquement toutes les idées que j'ai eu, c'est grâce à lui... Aussi, il y a deux choses que je ne lui ai jamais dîtes, pourtant je les ai souvent pensé... »
 
Rod montra la feuille à Zelenka qui sourit à la lecture des mots...: děkuji, děláte dobrou práci.
 
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Sheppard.
- Merci, vous faîtes du bon travail. Répondit Zélenka ému...
 
Rod reprit sa lecture.
 
« Ronon. Je suis en totale admiration devant cet homme. Il a souffert, était chassé pendant des années, mais il arrive à rire, à faire confiance et à accepter notre aide. Malgré ses airs de Conan, c'est un tendre, et s'il ouvrait un peu plus les yeux, ce serait un homme amoureux. Je pense que tu vois exactement de qui je parle alors aide-les.
 
John. Rare sont les fois où je l'ai appelé ainsi, c'est toujours colonel ou crétin de militaire. Enfin c'est plus en marmonnant cette dernière partie. De toute façon, je n'ai aucun droit de l'appeler par son prénom. Je ne sais pas comment définir ce que lui et moi avons été, collègue ? Coéquipier ? Ami ? Non, ce dernier mot est trop fort. Ce qui nous reliait, je l'ai perdu sur Doranda sans jamais le retrouver. Je ne parle pas de sa confiance, je ne l'ai jamais eu. Même si ça avait l'air d'aller mieux entre nous, je lisais dans son regard qu'il se méfiait toujours de moi et qu'il me supportait seulement par obligation. Il me sauvait car tel était son métier.
 
Jeannie. Je n'ai jamais était un bon frère. Je ne pensais qu'à son génie et non à la femme. Je ne sais pas ce qu'elle aime, ni comment elle vit. Je n'ai jamais rien offert à Madison. C'est ça qui me fait le plus mal, je n'ai pas su les aimer. Contrairement à toi qui es proche de ta famille. J'espère que tu y arriveras, mais d'après ce que j'ai pu voir tu y arrives déjà, donnes-lui le frère qui lui a tant manqué dans sa vie. »
 
Il vit Rod hésiter à lire la suite en regardant le docteur Beckett. Ce dernier l'autorisa à poursuivre d'un signe de tête.
 

« Carson. C'est un homme merveilleux. Il est resté près de moi en me supportant au-delà des limites du supportable et en acceptant que j'appelle sa science de la médecine vaudou. Sans sa médecine, sans son amour, je ne serai plus là. Son amour oui, car lui et moi avons vécu une merveilleuse histoire. Encore une fois, mon égoïsme, mon arrogance et ma débilité ont eu raison de nous. Je n'ai pensé qu'à ma carrière et je n'ai pas hésité à accepter ce poste à la zone 51. Je l'ai rejeté quand nous avons commencé à travailler ensemble en antarctique. Pas un jour ne passe, sans que je ne repense à notre discussion, que je ne revois son regard ce soir-là, quand je lui ai demandé de faire comme si nous ne nous connaissions pas. De faire comme si nous n'avions jamais été amoureux. Pourtant je n'oublierai jamais ces quatre années où il a été mon médecin, mon ami, mon confident, mon amant. D'une certaine manière, je l'aime et je l'aimerai toujours.
 
Je te laisse avec ces gens merveilleux. Je suis sûr que vous deviendrez une grande famille.Tu es parfait pour eux. De mon côté, je me suis arrangé pour quitter Atlantis et surtout, je vais essayer de prendre le chemin d'une nouvelle vie loin de tout et loin du secret SGC.
 
C'est une des rares fois que je vais signer mon nom ainsi, mais je ne suis plus à quelques mots près.
 
Meredith Rodney McKay »
 
Rod plia la lettre et la rangea dans la poche de sa veste. Ils restèrent tous silencieux, le temps d'analyser ce qu'ils venaient d'entendre.

Un excellent premier chapitre, j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture

La lettre de Rodney est vraiment émouvante, ce qu'il dit sur chacun des membres de l'équipe est très juste. En revanche, j'espère qu'il prendra conscience qu'il ne sert à rien de fuir et qu'il vaut mieux affronter les choses. D'autant que le McKay venant d'un univers parallèle a aussi une famille et des amis qui l'attendent. Me tarde aussi de voir l'évolution amoureuse de Ronon avec une certaine personne...

Je veux la suite

dès que j'ai un moment je vais lire et mettre un com 

C'est fait

Rodney ne se sent plus à sa place parmi les membres de l'équipe et l'autre Rod peut-il le remplacer   la suite nous en dira plus

Un bien triste chapitre, qui révèle au grand jour une partie de la vie de Rodney que ses coéquipiers et sa soeur ignorent

Et puis je me demande si la violence de la réaction de John ne cacherait pas quelque chose de plus profond !

Chapitre 3

Après sa garde, Carson se dirigea vers ses quartiers. En chemin, il croisa le major Lorne. Ce dernier lui demanda comment il se sentait. Malgré sa fatigue physique et morale, il lui sourit pour répondre.
 
- Je fais aller.
 
Le militaire se rapprocha de lui et avec attention, il lui caressa sa joue gauche. Il vit qu'il venait de lui effacer une larme.
 
- Vraiment ? Lui demanda Lorne en montrant son pouce humide.
 
Il ouvrit la porte de ses quartiers et invita le Major.
 
- Ce n'est pas facile, c'est vrai. D'ailleurs, Major, cela ne vous choque pas ? Ni ne vous écœure d'apprendre que Rodney et moi avons eus une relation ?
- Qui suis-je pour juger ? L'amour n'a pas de règles. Enfin, elle ne devrait pas en avoir.
- Merci.
 
Ils étaient assis au bord du lit.
 
- Je vous ai entendu avec madame Miller. Je venais de faire mon examen post mission... J'étais seul, rassurez-vous. Je ne pensais pas qu'il avait autant souffert, surtout après l'avoir entendu se plaindre pour une écharde.
- C'était un appel au secours.
- Pardon ?
- Je sais ce qu'il a traversé. J'étais présent. La douleur qu'il a supporté avec humour, noir certes, mais la tête haute. Je l'ai vu petit à petit construire son masque cynique et amer pour se protéger des autres. Je le connais mieux que quiconque, alors pourquoi je n'ai rien vu ? Pourquoi je n'ai pas compris ? Il ne savait pas comment revenir vers moi après ce qui s'est passé, alors il a utilisé le seul moyen possible, venir à l'infirmerie pour des bobos, rire de ma médecine vaudou. Pourquoi je n'ai pas compris avant ? Souffla-t-il les larmes aux yeux.
 
Le militaire passa un bras autour de ses épaules et le colla contre son torse. Il s'y blottit sans rechigner et libéra finalement son chagrin.
 
¤¤¤
 
Après un moment, il se sépara de cette étreinte amicale.
 
- Désolé et merci.
 
*****
 
Troublé par la vision perdue et émouvante que lui donnait le médecin, Evan Lorne déposa ses lèvres sur celles de ce dernier pour un chaste baiser.
 
- Je serai toujours là pour vous doc. Murmura-t-il avant un second baiser tout aussi léger.
 
Gêné de son acte, il se leva puis il quitta les quartiers de l'écossais.
 
*****
 
Lorne n'avait pas passé sa porte que Carson posa quelques doigts sur ses lèvres. Depuis Rodney aucun autre homme ne l'avait embrassé. Malgré la grande douleur qu'il ressentait face à l'absence de son ancien amant, un léger sourire fleurit sur ses lèvres.
 
*****
 
Jainie venait de quitter Atlantis à bord du dédale. Chaque minute du voyage, elle repensait à ce que lui avait avoué le docteur Beckett. Maintenant la lettre de son frère avait un sens. Chaque nuit au milieu de son sommeil, elle murmurait inlassablement des « je suis désolé ».
 
*****¤¤¤
 
Une semaine passa depuis la lecture de la lettre d'adieu de Rodney.
 
SGA 1 effectuait sa première mission avec Rod.
 
Sheppard n'arrêtait pas de dire que c'était plus relaxant de ''travailler'' avec Rod qu'avec l'autre McKay. D'ailleurs, il n'arrêtait pas de critiquer ce dernier et Rod essayait vainement de ''défendre'' son double, mais le colonel le contrait sans arrêt.
 
¤¤¤*****
 
La mission s'était bien passée bien, à part que Teyla avait dû retenir plusieurs fois Ronon pour qu'il n'égorge pas Sheppard. L'athosienne et le satédien avaient beaucoup discuté après la lecture de la lettre de leur scientifique. Ils s'en voulaient car ils n'avaient jamais cherché à mieux le connaître. Ils ne voyaient que le petit bonhomme rondouillard, râleur, trouillard et hypocondriaque qui n'arrêtait pas de manger. Mais après son départ, ils avaient découvert un autre McKay. Ils auraient aimé mieux le connaître, alors entendre Sheppard le dénigrer ainsi rendait fou de colère Ronon.
 
*****
 
A leur retour sur la base, pour leur passage obligatoire à l'infirmerie, Carson demanda à un de ses assistants de s'occuper du colonel Sheppard pendant qu'il s'occuperait des autres.
 
*****
 
John voulait s'excuser auprès du docteur Beckett car il l'appréciait énormément, mais au vu de l'accueil froid de ce dernier, il sut que ce n'était pas pour aujourd'hui.

Est-ce que Lorne aurait des sentiments pour Carson

Merci pour ton com .  Voilà la suite.

Chapitre 4

Carson souriait sous les caresses de son amant. Il était si tendre. Personne pouvait penser cela de lui en le voyant. Mais lui, il avait su voir au-delà de l'apparence.
 
- Rodney.
- Oui.
- Je t'aime.
 
Son amant se pencha puis il l'embrassa.
 
- Moi aussi je t'aime.
 
Il l'embrassa à son tour puis ils firent une nouvelle fois l'amour.
 
¤¤¤
 
Il massait les épaules de son amant.
 
- Calmes-toi. Détends-toi. Ce n'est pas en étant aussi tendu que tu arriveras à trouver la solution.
- Je sais. Il n'y a que tes massages qui peuvent me calmer.
 
Il sourit puis il se pencha pour poser un baiser sur sa nuque.
 
- Ne commences pas comme ça Carson, sinon je n'arriverai pas à me concentrer après.
 
Il sourit puis il posa un autre baiser sur sa nuque. En moins de deux, il se retrouva allonger sur le lit, Rodney au-dessus de lui.
 
- Tu l'auras voulu.
 
Un baiser suivit d'un moment sensuel.
 
¤¤¤
 
Il serrait son amant dans ses bras. Il posa un baiser sur ses cheveux.
 
- Si j'avais su, je serai venu avec toi.
- Non, Carson. Je ne veux pas qu'il s'en prenne à toi aussi. Je ne supporterai pas que mon père te frappe.
- Mais regarde ce qu'il t'a fait.
- C'était la dernière fois. Maintenant, je suis avec toi. Je n'irai plus jamais là-bas.
- Viens que je te soigne.
- Carson
- Oui.
- Merci. Merci d'être là pour moi. Merci de me soigner. Merci de m'aimer.
- Tu n'as pas à me remercier pour cela Rodney.
 
Il lui caressa sa joue droite qui n'était pas blessée puis il l'embrassa chastement.
 
¤¤¤
 
- Joyeux anniversaire Carson.
- Merci.
 
Il ouvrit le cadeau de son amant. Il sourit en voyant que c'était une photo de eux deux dans un cadre qu'une peluche de nounours tenait.
 
- C'est adorable. Merci.
 
Il l'embrassa tendrement.
 
- J'adore cette photo de nous.
- J'ai cette photo dans mon porte feuille et même juste une de toi. Tu es le plus beau cadeau que la vie m'ait donné. Je t'aime tellement Carson.
- Moi aussi je t'aime Rodney.
 
Ils s'embrassèrent tendrement.
 
¤¤¤
 
Carson se réveilla les joues pleines de larmes. Il avait rêvé de ses souvenirs avec son amant. Il se leva de son lit puis il alla dans son armoire. Il prit une boîte puis il alla s'asseoir sur son lit. Il ouvrit la boîte et en sortit la peluche. Il caressa tendrement la photo puis il serra dans ses bras la peluche. Rodney lui manquait terriblement.
 
*****
 
John n'en pouvait plus. Il voulait s'écrouler sur son lit. Il n'avait pas arrêté d'appeler Rod, Rodney, ce qui énervait ce dernier et faisait grogner Ronon. Il ne se rendait pas compte du nombre de fois qu'il appelait le scientifique jusqu'à ce que Rod craque en lui disant qu'il n'était qu'à deux pas, qu'il n'avait pas à l'appeler sans arrêt. Qu'il n'était pas le docteur Rodney Mckay, qu'il savait se protéger tout seul.
 
Est-ce que c'était cela qui lui manquait, une personne à protéger ?
 
Il était vrai qu'il était souvent le bouclier de Rodney, mais qu'à présent il ne faisait que marcher sans raison pendant les missions. Devrait-il demander à Elisabeth un autre scientifique ? Radeck par exemple.
 
Il soupira. Il ne savait pas s'il le supporterait avec son accent. Il y a avait d'autre scientifique, il verra bien.
 
Il arrivait enfin à ses quartiers. Il alla se doucher. Cela lui faisait du bien. Il était épuisé. Il se dépêcha pour aller se coucher.
 
¤¤¤
 
Enfin, il était dans son lit. Il bailla puis il ferma les yeux.
 
« Colonel »
 
Il ouvrit les yeux. Il regarda autour de lui, puis il vérifia son oreillette. Rien. Il avait pourtant eu l'impression qu'on l'appelait. Il referma les yeux.
 
« Colonel »
 
Il ouvrit à nouveau les yeux. Il reconnut la voix. Il eut un petit rire. La fatigue le faisait entendre la voix de Rodney. Sa culpabilité se manifestait ainsi. Il soupira puis il ferma de nouveau les yeux. Il s'endormit, cette fois-ci, tranquillement.

Pauvre Carson L'absence de Rodney lui pèse de plus en plus. J'espère que Lorne pourra l'aider à tourner la page d'une relation qui semble terminée depuis longtemps déjà. Après, c'est normal aussi que l'inquiétude le ronge face à l'absence de son ancien amant et ami. John quant à lui, semble souffrir de maux assez révélateurs. La violence de ses mots, la culpabilité... à sa place, je me poserais les bonnes questions !!

Merci pour ton com  

Oui, Rodney manque terriblement à Carson. Ils étaient heureux et s'aimaient terriblement. Il n'a jamais vécu une telle relation depuis même s'ils n'étaient plus qu'amis.


Chapitre 5

Un mois venait de passer depuis le départ du docteur Rodney Mckay.
 
Carson essayait d'avancer malgré la douleur. Il tenait grâce au soutien du major Lorne. Ce dernier lui avait volé un autre baiser, ce qui l'avait une nouvelle fois troublé, mais il ne se sentait pas prêt à avoir une nouvelle relation.
 
¤¤¤
 
- Je suis désolé Carson. J'aurai dû être là.
- Tu ne pouvais pas savoir Rodney.
- Tu as toujours été là pour moi et moi, je ne peux pas être présent le jour le plus important pour toi. Je n'aurai pas dû aller à ce rendez-vous d'embauche et faire ces tests.
- Ne dis pas ça. C'est un travail important. Tu as été le seul à réussir.
- Je n'étais pas là quand ton père est mort, ni quand tu l'as enterré en Écosse, Carson. J'aurai dû être là pour te soutenir. Tu es mon compagnon. Je t'aime. J'aurai dû....
 
Il le serra contre lui. Ils pleurèrent l'un contre l'autre.
 
¤¤¤
 
Carson se réveilla des larmes sur ses joues. Une pensée lui traversa l'esprit. C'était peu après cette histoire que Rodney avait rompu. Et si son ancien compagnon s'en voulait de ne pas avoir été là et qu'il avait voulu rompre à cause de cela ?
 
Il soupira. Il ne pourrait jamais le savoir.
 
*****
 
C'était 5 heures du matin. L'alarme d'urgence se mit en route. Des vaisseaux ennemis s'approchaient. Tout le monde se mettait en position pour le combat. Le dédale fut appelé en renfort, mais il ne pouvait être là avant plusieurs heures.
 
¤¤¤
 
Plus d'une heure était passée et les vaisseaux n'avaient pas bougé. Ils restaient en orbite. Alors que la température était normale sur la cité, d'un coup, une vague de chaleur envahit la cité.
 
*****
 
L'équipe scientifique cherchait un moyen de contourner cette attaque. Zélenka, perdu, ne savait pas comment s'y prendre à part de protéger la cité grâce au bouclier. Ce dernier diminuait la température, mais ils ne tiendraient pas longtemps.
 
*****
 
- Mckay faîtes quelque chose ! Vous n'avez pas une idée de génie comme d'habitude ! Râla Sheppard.
- Pour la énième fois, je ne suis pas votre Rodney Mckay ! S'écria Rod. Dans mon monde, je suis plus guerrier que scientifique ! Et si vous arrêtiez de gueuler après moi, en me prenant pour votre Mckay pendant les missions, vous l'auriez remarqué ! D'ailleurs je ne m'adresse pas qu'au colonel. Rien qu'aujourd'hui, vous, Elisabeth, vous m'avez appelez pas moins d'une trentaine de fois. Teyla une vingtaine. Zélenka une trentaine. Mais le pire c'est vous Sheppard, je me suis arrêté de compter à la 52 ième fois et il est à peine 7 heures du matin ! Vous réalisez combien vous comptiez sur le docteur Mckay ? Combien de fois vous a-t-il sauvé la vie ? Sans rien attendre en retour à part peut-être votre amitié ? Et que lui avez-vous donné ? Des reproches ! Je comprend pourquoi il est partit. Et je vous garantis que dès que cette attaque sera terminée, j'en ferais de même !
 
Après avoir fini sa tirade en gueulant de long et en large, Rod s'équipa militairement.
 
*****


Il était neuf heures du matin, le bouclier venait de céder et la chaleur en-voisiné les 45 degrés. Zélenka et son équipe ne savaient plus quoi faire. Ils allaient griller.
 
Le dédale venait d'arriver. Les vaisseaux ennemis n'avaient rien fait en le voyant. Caldwell prévint Weir qu'ils avaient la solution à leur problème de chaleur à bord et qu'il l'envoyait sur la cité.
 
*****
 
Elisabeth, SGA1, Zélenka, Lorne et Beckett se rendirent devant la porte des étoiles où le transporteur asgard devait amener la fameuse solution. La surprise et la joie envahirent le petit monde présent car devant eux se trouvait leur docteur Rodney Mckay.

Chapitre 6

Carson s'avança vers Rodney puis il le prit dans ses bras.
 
- Je suis si heureux de te voir Rodney.
- Moi aussi Carson.
 
Il avait envie de pleurer de le retrouver enfin. Mais il savait qu'ils n'avaient pas le temps de parler d'eux pour le moment.
 
Lorsqu'il mit fin à cette tendre étreinte, son ancien amant se tourna vers les autres.
 
*****
 
Rodney fit face aux personnels d'Atlantis.
 
- Rodney nous sommes heureux de vous revoir. Dit joyeusement Elisabeth.
- Docteur Weir. La salua-t-il poliment.
 
Il salua brièvement les autres d'un signe de tête tout en s'approcha de Zélenka.
 
- Il paraît que vous avez des problèmes de chauffage.
- Je suis désolé Rodney, je ne sais plus quoi faire.
 
Il lui serra affectueusement l'épaule gauche.
 
- Vous avez fait, j'en suis certain, tout ce que vous avez pu. Ajouta-t-il en voyant que le tchèque avait baissé la tête.
- Quelle est votre idée Rodney ?
- Elle est si stupide qu'un génie comme vous n'avez pas pu y penser. Dit-il sans moquerie.
- Comment ça ?
- Avec l'aide d'Hermiod , le transporteur asgard va prendre les générateurs qui envoie leur onde de chaleur pour les envoyer loin de la cité. Un tour de passe-passe. Puis pour rafraîchir la cité, il suffira de diriger la porte des étoiles vers l'océan en utilisant le vortex comme propulseur. Il tombera ensuite une pluie fine sur la cité. Quand la température sera descendue, nous arrêterons le vortex et remettrons en place la porte des étoiles. D'après mes calculs, une vingtaine de minutes suffiront pour trouver une température normale. Il faut aussi que des jumpers en mode furtifs se placent près des vaisseaux. Personne ne sait comment va réagir l'ennemi en voyant leur joujou disparaître.
 
Il n'avait regardé que Beckett, Radeck et un peu Lorne pendant ses explications.
 
- C'est complètement dingue, mais ça peut marcher. Dit Zélenka en le fixant.
- Bien. Rodney et Radeck vous vous chargez de la porte avec l'aide d'Hermiod. Colonel. Vous et le major, choisissez le nombre d'hommes qu'il vous faut et allez prendre les jumpers. Messieurs, bonne chance à tous. Dit Elisabeth.
¤¤¤*****
La solution de Rodney fonctionna. Les vaisseaux ennemis purent être abattus.
La cité retrouva une température normale pour le plus grand plaisir des habitants.
 
*****
 
Dans les quartiers de Rod. Rodney était assis sur le lit pendant que Rod faisait son sac.
 
- Je pensais que vous prendriez mes anciens quartiers. Dit-il.
- Je ne suis pas vous, je ne me sentais pas à l'aise de le faire.
- Vous partez alors ?
- J'ai essayé de tenir cette promesse que vous m'avez demandé dans votre lettre, mais vous aviez tort, je ne suis pas le Rodney Mckay qu'il leur faut.
- C'est dommage. Dès demain, il n'y aura plus de Mckay sur cette cité.
- Vous partez ? S'étonna Rod.
- Oui. J'ai été un peu forcé de venir, mais je n'ai plus ma place ici.
 
¤¤¤*****
 
Une heure plus tard, Rod quitta cette Atlantis.
 
¤¤¤*****
 
Rodney était sur l'un des balcons. Il jetait un dernier regard sur la vue qu'il n'avait pas pu voir la dernière fois. Le lendemain, il repartait comme il l'avait fait la première fois, avec l'aide d'Hermiod, sans passer par la case Dédale et en atterrissant dans les quartiers du docteur Jackson sur la base du SGC.
 
Un sourire étira ses lèvres en se rappelant de la tête de Daniel quand il l'avait vu apparaître. Ce qui était encore plus surprenant, c'était qu'en quelques mois, tous les deux s'étaient rapprochés, et il étaient devenus très amis.
 
Le switch de la porte se fit entendre, quelqu'un venait sur le balcon.
 
Il ferma les yeux pour se préparer mentalement à ce qui allait suivre, mais il sourit en reconnaissant l'odeur d'after-shave de son ancien amant.
 
- Je ne t'ai jamais vu aussi silencieux. Le taquina Carson.


Il ouvrit les yeux puis il le regarda.
 
- Je m'assagis.
 
Son sourire se fana en entendant les paroles de son ex.
 
- Je suis désolé Rodney. J'aurai dû me rendre compte que tu n'allais pas bien. Je ...
 
Il le prit dans ses bras en le voyant au bord des larmes.
 
- Calmes-toi. J'ai tout fait pour t'éloigner de moi. Tu ne pouvais pas savoir.
- Je te connais mieux que quiconque, j'aurai du savoir.
- Carson...
 
Il releva son visage vers lui.
 
- Tu n'aurais pas pu savoir car j'ignorais moi-même à quel point j'allais mal.
 
Il l'enlaça de nouveau dans ses bras.
- J'ai lu la lettre que tu as laissé à Rod. Je pensais que tu avais tout oublié sur nous. Mais si tu tiens encore à moi, pourquoi tu m'as repoussé ?
- Comment j'aurai pu oublier nos années ensembles ? Tu as été ma force, mon courage et tant d'autres choses pour moi Carson. Je t'ai repoussé car j'avais peur de retomber amoureux de toi. Je ne voulais pas que tu souffres par mon attitude une nouvelle fois. Je ne sais même pas comment tu as pu rester à mes côtés en ami. Je suis tellement désolé. Mais comme je l'ai écrit, je t'aime et je t'aimerai toujours.
 
Carson lui prit son visage dans ses mains puis il l'embrassa tendrement.
 
- Moi aussi.
 
*****
 
Ils s'étreignirent une nouvelle fois sans savoir qu'une personne avait tout entendu.

Finalement Rodney revient sur la Citée pour la sauver, mais il refuse de rester. Il semble tellement persuadé de ne plus avoir sa place parmi les siens. Alors que c'est probablement tout le contraire. Il y a Carson, et John... parce-que je suppose que celui qui a tout entendu, c'est Sheppard !! *Va faire ses propres pronostics* En tout cas, encore deux très bons chapitres

Fort possible que ce soit lui ^^ Mais tu verras





Chapitre 7

En quittant les lèvres de son ancien amant, Carson repensa à une chose.
 
- Rodney, est-ce que tu as rompu à l'époque car tu t'en voulais de n'avoir pas été présent à la mort de mon père ?
 
Il le vit détourner le regard.
 
- Rodney. Je ne t'en voulais pas. Je te l'avais dit.
- Je ne supportais pas de t'avoir trahi ainsi.
- Ce n'était pas une trahison. Tu n'étais pas là car tu passer un entretien pour rentrer au SGC. Je ne t'ai pas appelé car je savais que c'était important pour toi.
- Et moi j'aurai aimé être là dans un moment aussi important que celui-ci. Tu m'as toujours fait passer en premier Carson. Et soyons honnêtes, j'y prenais goût. Mais le jour où je suis rentré à la maison et que je t'ai trouvé en larmes, j'ai senti mon coeur se briser. Cette vision m'est restée un long moment, d'ailleurs, je la vois encore. C'est à ce moment-là que j'ai compris combien j'avais été égoïste. Je n'avais pensé qu'à moi. Je me suis senti mal. Horriblement mal. Notre relation n'allait pas dans les deux sens.
- Pourquoi n'avoir rien dit ? On aurait pu arranger les choses.
- Cela n'aurait pas tenu. Tu m'aurais de nouveau fait passer en premier et on se serait déchiré.
 
Il ferma les yeux pour apprécier la caresse que Rodney lui donna sur sa joue gauche.
 
- Je repars demain, Carson.
 
Il ouvrit les yeux.
 
- Non, Rodney. Je t'en prie. Restes. Je ne veux plus te perdre.
 
Il sentit son ancien amant l'enlacer fortement.
 
- Tu ne me perdras jamais. Mais je n'ai plus ma place ici. Je n'ai jamais été à ma place.
- C'est faux. Tu es essentiel pour Atlantis.
- Seul toi le pense.
- Non. Lorne le pense aussi. Ainsi que Radeck et Teyla. Nous parlons souvent ensembles.
- Cela me touche, mais j'ai démissionné.
- Quoi ? Je vais aller voir Elisabeth et...
 
Il se fit taire par les lèvres de Rodney. Son ancien amant lui manquait. S'il n'avait plus qu'une nuit à ses côtés, il voulait tout avoir. Il répondit au baiser en posant ses mains sur la nuque du canadien.
 
*****
 
John faisait les cent pas dans ses quartiers. Il était perturbé par ce qu'il ressentait. Il avait été heureux de voir Rodney McKay, le leur. Il avait voulu le saluer, lui tapait l'épaule comme le font des amis, mais il n'a pas pu. Il n'était rien pour le canadien et cela par sa faute. Rodney ne l'avait pas regardé un seul instant depuis son arrivée.
 
Il venait d'apprendre par Rod, que Rodney repartait lui aussi après avoir donné sa lettre de démission.
 
Il ne voulait pas que le canadien s'en aille. Il voulait essayer d'être son ami. Il voulait avoir quelqu'un à protéger.
 
À quoi pensait-il ? Même si le canadien restait sur Atlantis, il ne viendrait peut-être pas à nouveau dans son équipe.
 
Il soupira en s'allongeant sur son lit.
 
La seule chose sûre pour lui, il devait empêcher le canadien de partir.
 
*****
 
Carson caressait le torse de Rodney alors que ce dernier lui caressait le dos.
 
- Tu regrettes ? Lui demanda-t-il. Tu ne parles pas.
- Je profite du moment Carson.
 
Il lui sourit. Son amant se pencha puis il l'embrassa chastement, mais avec beaucoup de tendresse.
 
Tellement d'années qu'ils n'avaient pas fait l'amour, pourtant ils se rappelaient de chaque endroit sur le corps de l'autre pour lui donner du plaisir.
 
- Je ne veux pas que tu partes Rodney. Même si nous restons juste des amis, je te veux à mes côtés.
 
Pour toute réponse, il eut un baiser.
 
¤¤¤
 
Le lendemain, en se réveillant, il fut soulagé que Rodney était toujours dans le lit avec lui. Il prit son oreillette puis il se leva doucement. Il appela Elisabeth pour qu'elle refuse la démission. Il fut étonné en apprenant que Sheppard était en train de lui demander la même chose. Il ne manquait plus qu'à convaincre Rodney.

Un excellent chapitre !! Carson et Rodney ravivent la flamme pendant que John se questionne. J'aime

 

Chapitre 8

Carson regardait Rodney dormir. Il devait l'amener au mess et il espérait que ce dernier resterait. Il s'avouait qu'il aimerait reprendre leur relation, mais il ne savait pas si son ancien amant le désirait aussi malgré la nuit qu'ils venaient de passer ensemble.
 
Il ne voulait pas aller se doucher de peur que Rodney s'en aille pendant ce temps là.
 
Il le vit bouger. Il se réveillait.
 
- Bonjour.
- Bonjour. Tu es réveillé depuis longtemps ?
- Non.
- Tout va bien Carson ?
- Restes. Je t'en prie. Ne me laisses pas.
 
Son amant d'une nuit le prit dans ses bras.
 
- Je ne veux pas te laisser, mais je ne peux pas rester. Je ne suis pas digne d'Atlantis.
- Tu as tort. Tu es le seul qui peut la comprendre et l'arranger.
- Carson...
 
Il le fit taire en posant ses lèvres sur les siennes.
 
- Allons nous doucher puis allons déjeuner. Nous parlerons après.
- D'accord.
 
Ils allèrent ensemble dans la salle de bain.
 
¤¤¤
 
Ils arrivaient au mess. Il sentit son cœur battre plus vite tellement il était nerveux.
 
Ils étaient là. Ils les attendaient. Elisabeth, SGA1, Radeck et Lorne.
 
- Rodney, nous sommes désolés de vous avoir repoussé comme nous l'avons fait. Nous nous en rendions même pas compte. Vous êtes quelqu'un d'important pour nous et pour Atlantis. Dit Elisabeth.
- Je ne réalisais pas combien il était difficile de gérer la section scientifique. Reprendre votre rôle a été très difficile et je ne suis pas à la hauteur. Dit Radeck.
- Je suis désolé. Terriblement désolé de mon comportement envers vous Rodney. Je regrette chaque mot désobligeant que j'ai pu vous dire. Si vous ne voulez plus faire partie de mon équipe, je le comprendrai, mais au nom de tous, restez. Dit Sheppard.
 
Il n'avait pas lâché du regard son ancien amant. Il avait remarqué chaque expression, même si discrète. Il avait donc compris qu'il était touché.
 
- Rodney. Je te l'ai dit. Tu as ta place ici. Restes.
 
*****
 
Rodney regardait Carson. Il avait déjà commencé à fléchir sur sa volonté de partir après sa nuit avec ce dernier. Et là, après avoir entendu les personnes qui l'avaient plus ou moins poussé à partir, lui demander pardon et de rester. Il était confus.
 
- Rodney ?
 
Il voulait une seconde chance avec Carson. Il devait donner une seconde chance à ses collègues.
 
- Je reste.
 
Daniel lui avait dit qu'il se disait au revoir et non à plus tard. Son ami avait compris qu'il resterait, alors que lui l'ignorait.
 
Il regarda Carson qui venait de lui prendre la main. Il lui sourit en enlaçant leurs doigts. Il se moquaient que les autres les voient. Il était heureux de retrouver son amant et il ne voulait plus se cacher.
 
*****
 
John était soulagé que Mckay reste. Mais il ne savait pas pourquoi, cela lui fit mal de voir que le scientifique et le docteur Beckett se prennent la main. Il savait qu'ils avaient eu une relation dans le passé, mais voir leur lien le troublait.
 
Il vit Teyla parler au canadien après l'avoir prit dans ses bras. Puis Radeck et Elisabeth parlaient avec lui. Mais lui, il n'arrivait pas à s'approcher de son ancien scientifique.
 
¤¤¤
 
Ils étaient à une table pour le petit-déjeuner. Il n'était pas loin du canadien, il le regardait, le fixait presque. Il voulait lui parler, mais rien ne sortait. Il avait pourtant su lui demander de rester.
 
Il soupira en regardant son bol. Que lui arrivait-il ?
 
*****
 
Rodney avait sa main droite sur la joue gauche de Carson alors que ce dernier avait sa main droite sur sa hanche gauche. Il l'embrassait langoureusement. Après le petit-déjeuner et avoir parlé avec ses collègues, Carson l'avait accompagné à ses quartiers. Ils étaient bien vides, alors le temps que ses affaires soient ramenées, son ancien amant lui avait proposé de rester dans les siens. Comme Carson n'allait pas travailler avant deux heures, ils s'étaient assis sur le lit et ils avaient parlé de sa décision de rester. Il lui avait demandé s'il pouvait y avoir un nouveau ''eux''. Comme réponse, il avait eu droit aux lèvres de Carson sur les siennes.
 
Il glissa ses lèvres sur le cou de son amant. Mais ils durent s'arrêter car Elisabeth les appelait dans son bureau.
 
Après un chaste baiser, ils partirent voir la dirigeante de la cité.

Les choses sont donc officielles sur tous les plans ! Rodney reste sur la Citée et sa relation avec Carson est de nouveau à l'ordre du jour. Je les aime beaucoup ces deux là

Je me demande juste comment les choses vont se passer maintenant avec John

Chapitre 9

Rodney et Carson étaient dans le bureau d'Elisabeth. Il y avait aussi le colonel Sheppard et Radeck.
 
- Rodney. Nous en avons parlé avec Radeck, nous aimerions que vous redeveniez le chef du service scientifique. Lui dit Elisabeth.
 
Il regarda le tchèque.
 
- Vous êtes sûr Radeck ?
- Oui, Rodney. Vous êtes le seul à pouvoir faire ce travail.
- Bien.
- En ce qui concerne votre rôle dans l'équipe SGA...
 
Il coupa la dirigeante.
 
- Je refuse de retourner sur le terrain. Je suis un scientifique, je n'ai pas ma place sur le terrain, je ne l'ai jamais eu.
 
*****
 
John sentit son cœur se serrer en entendant le canadien.
 
- Rodney, vous êtes important pour l'équipe. Je ne veux pas d'un autre scientifique.
- Alors vous n'aurez pas de scientifique dans votre équipe, colonel.
 
Il ne l'avait même pas regardé pour lui répondre.
 
*****
 
- Docteur Beckett, vous ferez de nouvelles analyses au Docteur Mckay pour renouveler ses accréditations.
- Bien, Elisabeth.
- En ce qui concerne notre relation, cela vous dérange-t-il ?
 
Il regarda son amant, surpris qu'il demande cela.
 
- Du tout, Rodney. Répondit Radeck.
- Je pense la même chose. Puis vous n'êtes pas concerné par le DADT comme vous n'êtes pas militaire.
- Êtes vous sûre qu'ici le DADT devrait compter pour vos militaires ? Demanda à nouveau son amant.
- Je devrais en parler avec le Général.
- Elisabeth, je vais devoir y aller,c'est bientôt l'heure que je prend mon tour à l'infirmerie.
- Allez-y docteur Beckett.
- Je viens avec toi Carson. Comme ça tu feras tes analyses. Radeck, je viendrai après.
- D'accord Rodney.
 
Ils saluèrent les trois personnes dans le bureau, puis ils sortirent.
 
¤¤¤
 
Il faisait une prise de sang à son amant.
 
- C'est rare que tu dises rien.
- Je te regarde faire. J'ai toujours râler pour éviter de te regarder car j'ai toujours été impressionné quand tu agissais en médecin. Et surtout, c'est en te voyant agir ainsi que je suis tombé amoureux de toi.
 
Il rougit aux mots de son homme. Rougissement qui s'accentua quand son amant se pencha pour l'embrasser.
 
*****¤¤¤
 
Rodney vérifiait les recherches de l'équipe. Il était fier de ce qu'avait fait Radeck et les autres. Il leur avait d'ailleurs dit.
 
- Docteur Mckay, puis-je vous voir un instant ?
- Bien sûr Teyla. Entrez.
- Le colonel vient de vous annoncer que vous ne revenez pas dans l'équipe. Ronon et moi, nous en sommes désolés. Pouvez-vous y réfléchir ?
- Je suis honoré que vous veniez me dire cela Teyla, mais pendant mon absence, j'ai pensé à bien des choses. Comme mon rôle dans SGA 1. Un scientifique n'est pas tout le temps nécessaire, juste quand nous voyons au travers du MALP des traces de certaines sources. Ce n'est qu'à ce moment-là, qu'un scientifique devrait faire parti de l'équipe, pas avant. D'ailleurs dans SGA3, le scientifique est un botaniste.
- Accepteriez-vous quand même de manger avec nous ?
- Ce sera avec plaisir.
- Bien, alors à tout à l'heure au mess. Le docteur Beckett est aussi invité.
- C'est gentil. Merci.
 
La jeune femme sortie.
 
¤¤¤
 
Il passa par l'infirmerie pour aller chercher son homme pour aller manger. Il le vit pencher sur des dossiers. Il s'avança vers lui et l'enlaça.
 
- Bonsoir Carson.
- Bonsoir.
- Tu as fini ? Nous sommes invités par Teyla et Ronon pour aller souper.
- Je fini ce dossier puis ce sera bon.
- Bien. Je t'attend.
 
Quelques minutes plus tard, ils partaient rejoindre les deux autres.
 
¤¤¤
 
Le repas s'était bien passé. Radeck et Lorne les avaient rejoint, ainsi que le colonel Sheppard, mais lui, il n'arrivait pas à lui parler. Il se sentait mal face à lui.
 
Là, il était contre son amant, dans leur lit où il le caressait sensuellement tout en l'embrassant langoureusement. Il profitait pleinement de leur seconde chance. Il l'aimait, il le et lui montrait.

Un excellent chapitre

Mais tout ceci m'intrigue ! Rodney et Carson semblent de nouveau très amoureux, peut-être même qu'ils n'ont jamais cessé de l'être. Mais du coup, pourquoi ce malaise face à John ? Est-ce que c'est à cause des propos qu'il a tenu en apprenant la relation des deux hommes, ou bien est-ce que c'est autre chose... je veux savoir Ronon et Teyla fidèles à eux-mêmes

Tu vas en apprendre un peu plus





Chapitre 10

Cela faisait un mois que Rodney était de retour sur Atlantis. Même s'il passait des heures dans son laboratoire, il n'était plus l'homme râleur d'avant et surtout, il savait partir pas trop tard pour rejoindre son amant. Il était heureux avec Carson. Toutes ces années qu'il s'était retenu de l'aimer, il le regrettait. Il s'était excusé plusieurs fois de l'avoir blessé.
 
- Rodney, l'équipe SGA5 a rapporté un objet. J'aimerai votre avis.
- J'arrive Radeck. J'enregistre juste ma conclusion avant... Et voilà. Je vous suis.
 
Dans la pièce centrale du laboratoire, il regardait ce qu'avait apportait l'équipe.
 
- Qu'en pensez-vous Rodney ?
- Déjà, dîtes-moi ce que vous, vous en pensez Radeck.
 
Il écouta le tchèque.
 
- C'est parfait. Vous savez quoi faire. Ne doutez pas de vous à présent que je suis de retour. Vous avez tenu mon rôle et vous vous en êtes toujours sorti.
- Merci Rodney.
 
Il posa sa main droite sur la gauche de son collègue puis il la serra avant de retourner dans son bureau. Mais il s'arrêta en route.
 
- Halina.
- Oui, docteur Mckay ?
- Vous avez fait un bon travail sur l'évaluation de l'objet que l'équipe SGA7 a amené.
- Merci docteur.
 
Il continua sa route jusqu'à son bureau, mais dû faire demi-tour.
 
- Je dois aller voir Elisabeth. Dit-il à Radeck.
- D'accord.
 
¤¤¤
 
En entrant dans le bureau de la dirigeante, il se tendit. Sheppard était là.
 
- Rodney, entrez. Asseyez-vous. Lui dit Elisabeth.
- Rodney.
- Colonel.
 
Il ne l'avait pas regardé et il allait continuer ainsi.
 
- Rodney, si je vous ai demandé de venir, c'est par ce que l'équipe SGA1 a besoin d'un scientifique pour une mission.
- Vous voulez que j'envoie un de mes collègues ?
- Je vous veux vous, Rodney. Lui dit Sheppard.
- Je vous ai déjà dit que je n'irai plus sur le terrain. Radeck vous accompagnera. Lui répondit-il toujours sans un regard. Je vous laisse Elisabeth.
 
Sur ce, il se leva puis il quitta la pièce.
 
*****
 
John se sentait mal après cette rencontre avec son ancien scientifique. Il ne l'avait pas regardé une seule fois. Et sa voix quand il lui avait répondu était piquante. Il avait dû énormément le blesser sans s'en rendre compte. Il s'en voulait, mais il ne pouvait pas s'excuser pour quelque chose où il ne voyait pas le mal.
 
¤¤¤
 
Il était de nouveau sur cette planète, mais avec Radeck. Il ne marchait pas à ses côtés comme il l'aurait fait avec Rodney. Il ne parlait pas non plus. Il languissait de rentrer à la base.
 
Le tchèque faillit tomber, il le rattrapa. Mais son bras n'était pas moelleux pas celui du canadien. Il soupira. Rodney lui manquait dans l'équipe. C'est ce dernier qu'il voulait protéger et voir travailler. Il devait lui faire changer d'avis et revenir dans l'équipe.
 
*****
 
Carson était fatigué. Il languissait de dormir. Mais au moment qu'il franchit le sas de la chambre de son amant, il regretta. Il allait le réveiller, il ne voulait pas ça. Mais d'un autre côté, il aimait dormir avec lui.
 
Il s'approcha doucement du lit, puis il s'assit. Il leva le drap puis il se glissa dessous. À peine avait-il était allongé que Rodney le serra contre lui.
 
- Je t'ai réveillé ?
- Non, je t'attendais.
- Tu aurais pu attendre, j'ai failli dormir dans mes quartiers.
- Tu n'as pas intérêt à y dormir sans moi.
 
Il sourit. Sourire qui fut caché par les lèvres de son amant.
 
- Bonne nuit nounours.
 
Il sourit un peu plus à ce surnom. Bien des années qu'il ne l'avait pas appelé ainsi jusqu'à ce qu'ils se donnent une seconde chance.
 
- Bonne nuit mon hérisson.
 
Il ferma les yeux après s'être blotti un peu plus contre lui. Il se sentait bien là, dans ses bras.

Chapitre 11

Ayant effectué une garde de nuit, Carson n'avait pas pu dormir avec son amant, mais ce dernier l'avait attendu pour lui voler quelques baisers avant d'aller dans son laboratoire.
 
¤¤¤
 
Après avoir pris une douche et s'être changé, il décida d'aller déjeuner avant de se reposer un peu.
 
En arrivant au mess, il vit le major Lorne. Il s'aperçut qu'il n'avait presque pas vu ce dernier depuis le retour de Rodney. Il rougit en se souvenant des petits baisers volés. Était-ce pour cela que Lorne ne venait plus lui parler ? Même pendant les visites post-mission, ils ne parlaient plus comme avant. Il ne voulait pas perdre un ami, alors il alla à la table du jeune homme.
 
- Bonjour Major.
- Docteur. Comment allez-vous ?
- Bien. Je pense que vous aussi vu que je ne vous vois pas dans mon infirmerie.
 
Le brun sourit.
 
- Oui. Sans vous vexer, je préfère éviter de m'y retrouver.
- Je comprend. Rassurez-vous.... Lorne...
 
Il s'assit face à lui.
 
- Vous avez été le seul à me croire et à m'aider lorsque Rodney a disparu. Je n'ai pas pu vous remercier de ce que vous avez fait. Vous êtes un homme bien. Vous êtes un ami précieux. Je ne veux pas perdre ce lien.
- Je ne le veux pas non plus. Je ne savais pas comment venir vers vous maintenant que le docteur Mckay est de retour.
- Commençons par déjeuner ensemble, qu'en dites vous ?
- C'est d'accord.
- Bien. Je vais chercher mon plateau.
 
Il se leva puis alla vers le self.
 
*****
 
Rodney vérifiait une analyse faite par une de ses collègues sur un objet récupéré par SGA3 quand il entendit son prénom.
 
- Rodney.
- Je pensais avoir fermé la porte.
- J'ai utilisé mon gêne pour l'ouvrir.
- Que voulez-vous Colonel ?
- Rodney, vous m'appeliez par mon prénom avant.
- Rarement. Et vous, vous m'appeliez plus souvent par mon nom, pas par mon prénom. De toute façon, ce n'est pas important. Je me répète, mais que voulez-vous ?
- Vous.
- Pardon ? Vous pouvez répéter ?
- Je vous veux dans mon équipe, comme avant.
- Le passé est le passé Colonel. Je ne suis plus le même qu'avant, je ne peux donc pas reprendre une place qui d'ailleurs m'avait été imposé.
- Je vous en prie Rodney. Je ne peux pas avoir un autre scientifique que vous.
 
Il fut surpris quand le militaire l'agrippa par les bras pour lui faire face.
 
- Vous me manquez. J'aimais quand vous étiez avec moi. J'aimais sentir votre présence à mes côtés. Votre après rasage emplissait toujours mes narines. Comme maintenant. J'aimais aussi sentir la douceur de vos bras quand je vous attrapais, aussi comme maintenant.
 
Il se figea en se retrouvant contre le brun qui venait de le prendre dans ses bras.
 
- Vous me manquez terriblement.
- John.
- Réfléchissez-y. Même si ce n'est que lorsque nous avons besoin d'un scientifique, mais venez. N'envoyez pas quelqu'un d'autre.
- Je...
- Je vous laisse. Pensez-y.
 
Le militaire le lâcha puis après un sourire, il partit.
 
¤¤¤
 
Il était dans son lit. Les mains croisées sur son ventre.
 
- Tu as un souci ?
 
Il sourit à son amant qui venait de sortir de la salle de bain.
 
- Non. Juste une conversation qui tourne dans ma tête.
- Tu veux m'en parler ?
 
Avant, il aurait répondu que ce n'était rien, qu'il ne voulait pas l'embêter avec ça. Mais à présent, il devait impliquer son homme s'il ne voulait pas le repousser. Il lui raconta donc sa rencontre avec le colonel.
 
- Tu ne sais pas quoi faire, c'est ça ?
- Oui. Je ne veux pas retourner sur le terrain, mais John avait l'air si mal, que je sens que la décision que j'ai prise entrain de flancher.
- Tu peux tenter d'y aller une fois, après tu verras si tu restes sur ta décision ou non.
 
Il embrassa tendrement son amant.
 
- Merci. Tu as raison. Je vais faire ça.
 
Il l'embrassa une nouvelle fois avant de le prendre contre lui et de s'allonger. Carson était sa raison, sa conscience, sa sagesse. Il ne comprenait pas pourquoi il ne l'avait pas remarqué avant.

Je savais bien que la violence des réactions de John cachait quelque chose de beaucoup plus important ! En repoussant Rodney dans un premier temps, c'est contre ce qu'il ressent qu'il se battait. Carson ne semble pas s'en inquiéter plus que ça, il est serein. C'est tout à son honneur. Il fait confiance à son amant, et il le conseille Lorne est quant à lui ouvert et compréhensif. Bref, tout ça devient de plus en plus intéressant !!

Chapitre 12

Rodney était nerveux. C'était sa première mission depuis des mois.
 
- Tout va bien se passer, ne vous en faîtes pas Rodney. Lui dit Sheppard en lui faisant face, les mains sur ses épaules. Je suis heureux que vous veniez.
- Ce n'est que pour une mission.
- Même, je suis heureux que vous soyez là.
 
Après lui avoir sourit, le brun se plaça à ses côtés. Teyla lui souriait ainsi que Ronon. Ces deux derniers lui avaient aussi dit qu'ils étaient heureux qu'il vienne avec eux.
 
Il regarda derrière, juste comme ça. Il sourit en voyant que Carson était venu le voir. Il alla auprès de son amant.
 
- Tu es venu.
- Je n'allais pas rater ton premier voyage depuis ton retour. Puis je voulais savoir comment tu te sentais à moins d'une minute du moment crucial.
- Mieux, maintenant que je te vois.
 
Il l'embrassa tendrement. Il se foutait qu'on les voit. Toute la cité savait qu'ils étaient ensemble.
 
- Mackay ! L'appela Sheppard.
- J'arrive.
- Bonne chance Rodney.
 
Il l'embrassa une nouvelle fois avant de rejoindre les autres.
 
*****
 
Carson était surpris, mais touché que son amant l'embrasse à la vue de tous. Leur relation était comme celle de leur début. Peut-être même mieux. Il adorait cela.
 
Après avoir vu son homme traverser la porte des étoiles, il retourna à l'infirmerie.
 
*****
 
Rodney marchait à un bon rythme aux côtés de Sheppard. Il regardait de temps en temps sa tablette pour être sûr qu'ils étaient sur le bon chemin, mais il faisait surtout attention là où il marchait. Il ne voulait pas avoir besoin de l'aide du militaire et surtout, il ne voulait pas que Carson s'inquiète s'il se blessait. Il voulait pouvoir le prendre normalement dans ses bras en rentrant.
 
- Tout va bien, Rodney ?
- Très bien, Colonel.
- Vous êtes sûr ? Vous ne parlez pas.
- Je n'ai rien à dire. Je ne suis plus le même qu'avant, Colonel.
 
Sa montre sonna. Il rangea sa tablette dans son sac puis il en sortit une bouteille et une barre énergétique.
 
- Nous pouvons faire une pause, Rodney.
- Pas la peine. Je peux boire et manger en marchant. Puis, plus vite on trouve cet EPPZ, plus vite on rentrera.
- Vous n'aimez vraiment pas être dans cette équipe.
- Que ce soit SGA1 ou une autre équipe, ce serait pareil. Je n'aime pas les voyages stellaires. Je suis un scientifique. Je suis dans mon milieu dans un laboratoire, pas sur le terrain. Je devais voir si c'était toujours le cas aujourd'hui, et ça l'est.
 
*****
 
John était mal. Rodney était très différend d'avant. Lui qui adorait l'entendre parler, voir ses mains bougeaient à tout va, là, rien. Puis, il ne pouvait pas le retenir de peur qu'il tombe, le canadien faisait attention à ses pas.
 
¤¤¤
 
Ils étaient devant une grotte. Le signal venait de dedans.
 
- Ronon, Teyla, vous restez ici.
- Bien, Colonel. Répondit la jeune femme.
 
Ils entrèrent dans la grotte avec Rodney. Il était passé devant lui. C'était magnifique.
 
- D'où vient cette lumière ? Demanda-t-il.
- Des roches. Certains minéraux peuvent être fluorescents ou phosphorescents. Les couleurs peuvent être inattendus si elles ne sont pas exposées à la lumière.
- C'est vraiment beau.
- Oui. C'est assez romantique.
 
Il sentit son cœur battre vite en entendant cela.
 
- Carson adorerait.
 
Puis il eut mal en entendant cela. Pourquoi ?
 
- Sérieusement ?
 
Il sortit de ses pensées en entendant le canadien. Il y avait plusieurs tunnels face à eux.
 
- Vous ne pouvez pas...
 
Comme s'il avait comprit, Rodney lui tendit sa tablette. On voyait le signal, mais mais le chemin qu'ils devaient prendre.
 
- Espérons que nous aurons de la chance. Dit-il.
 
Il eut pendant un bref moment, la pensée qu'il pourrait peut-être secourir le scientifique et ainsi le prendre dans ses bras, avant de se reprendre. Pourquoi penser à cela ?