Stargate Atlantis - Simple adieu - Beckett/Mckay.Mckay/Sheppard PG13

Chapitre 13

Carson était au mess. Personne n'était à l'infirmerie, alors il pouvait venir prendre son repas tranquillement.
 
- Docteur, puis-je me joindre à vous ?
 
Il regarda l'homme face à lui en souriant. C'était Lorne.
 
- Bien sûr Major. Asseyez-vous.
- Merci. Comment allez-vous docteur ?
- Bien.
- Vous avez l'air un peu nerveux.
- Rodney fait sa première mission depuis son retour. J'espère que cela va bien se passer.
- Ne vous inquiétez pas. Le Colonel Sheppard est avec lui. Il fera attention à sa sécurité.
 
Il acquiesça d'un signe de tête.
 
- Et vous major, comment va votre épaule ?
- Bien mieux. Je continue les exercices que vous m'aviez dit.
- Si vous avez besoin, vous savez où me trouver.
- Oui. Merci.
- Vous languissez de retourner en mission ?
- Non, enfin, oui. Je ne sais pas. D'un côté, je suis un homme d'action, mais de l'autre depuis que nous sommes arrivés, je n'ai pas vraiment eu de vacances. Les seules fois que je suis resté sur Atlantis est quand j'étais à l'infirmerie ou en convalescence.
- Vous l'êtes à présent.
- Pas comme les autres fois. Je peux me promener, faire ce que je veux. Bon je fais attention à mon épaule, mais je peux m'occuper.
 
Il lui sourit.
 
- D'ailleurs, je vais sur le continent aujourd'hui. Vous voulez venir ?
- Désolé, je suis de garde à l'infirmerie. J'ai pu prendre ma pause repas car pour le moment, il n'y a pas de patients.
- D'accord... Attendez. Personne à l'infirmerie ? C'est un miracle.
- Oui. Espérons que ce miracle va...
 
Il entendit qu'on l'appelait dans son oreillette.
 
- C'était trop beau pour être vrai. À plus tard, major.
- Courage, docteur.
 
*****
 
Rodney soupira en rentrant dans un des tunnels. Il languissait de rentrer et d'aller rejoindre son amant. Il devrait filmer les cristaux en revenant pour les montrer à Carson.
 
- Attention.
 
Il se raidit en sentant les mains de Sheppard sur ses hanches. Il lui avait évité de rentrer dans un mur. Vu le frisson qu'il avait eu, il n'aimait pas qu'un autre homme que son amant ne le touche. Il repoussa les mains du colonel.
 
- Merci. Continuons.
 
Il reprit la route.
 
*****
 
John soupira quand Rodney le repoussa. Il avait eu enfin le plaisir de le toucher, mais cela n'avait pas duré. Il se frapperait. Pourquoi avait-il ce besoin de le toucher ?
 
Ils reprirent leur route. Il ne quittait pas du regard le dos du scientifique. Regard qui descendit sur les fesses du canadien. Une forte envie l'envahit. Non ! Il ne pouvait pas ressentir cela pour un homme. Il était un homme à femme !
 
- Colonel, je pense que nous ne sommes pas dans le bon tun... Colonel ?
 
Il venait de lui agripper les hanches pour le coller à lui. Il mit son nez dans son cou.
 
- Non, mais vous faites quoi ?!
 
Il sentait que Rodney le repousser, mais il le tenait fermement.
 
- Vous m'avez tellement manqué. Vous, vos formes, votre odeur.
- Colonel, que...
 
Il ne savait pas pourquoi il faisait et disait cela. Son envie devenait incontrôlable.
 
- Rodney.
 
Il posa un baiser dans son cou. Il le tourna dans ses bras. Il posa ses lèvres sur les siennes. Il avait tellement envie de... Il se retrouva sur les fesses. Le canadien venait de lui donner un coup de poing.
 
- Comment avez-vous osé ? ! Vous n'êtes qu'un...
- Je suis désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit.
- Vos yeux.
- Quoi ?
- Vos yeux étaient presque lumineux quand... enfin, vous savez. Je me demande si quelque chose ne vous a pas poussé à faire ça. Nous devrions revenir sur nos pas et changer de tunnel.
- Oui. Et encore désolé.
- Oublions.
 
Il acquiesça, mais lui, il ne pourrait pas oublier le plaisir qu'il avait ressenti pendant ce cours instant.

Nous y voilà Les choses se précisent enfin !! Même si les fameux cristaux ont bon dos. John et McKay vont mal finir Et Carson n'aura plus qu'à aller se consoler entre les bras de son beau militaire. J'adore

Il faut toujours se méfier de l'effet tunnel!

  Merci pour vos coms  

Chapitre 14


Rodney ne supportait plus d'être dans ce tunnel. En tout cas, il avait la confirmation qu'il ne voulait plus être sur le terrain.
 
Il avait filmé les cristaux pour Carson. Il n'y avait qu'en pensant à lui qu'il pouvait se détendre.
 
D'ailleurs l'autre tunnel, où ils trouvèrent l'E2PZ, les cristaux avaient des couleurs encore plus incroyable que ceux dans l'entrée.
 
¤¤¤
 
Ils sortaient enfin de la grotte.
 
- Je vais le porter à votre place. Dit Ronon en faisant signe à l'E2PZ.
- Merci.
 
Ils le portaient à deux avec Sheppard, mais il avait moins de force que le militaire. Il était reconnaissant au satédien.
 
Il regarda Sheppard. Depuis l'accident dans le premier tunnel, le militaire n'avait pas prononcé deux mots. À peine pour dire que les couleurs étaient belles. Il devrait lui dire une nouvelle fois qu'il ne lui en voulait pas pour ce qu'il s'était passé.
 
¤¤¤
 
Alors qu'ils faisaient une pause en rejoignant le jumper, il alla auprès du militaire.
 
- Colonel, puis-je vous parler un instant ?
- Bien sûr, Mckay.
 
Ils allèrent un peu plus loin pour ne pas être entendu.
 
- Qu'y-a-t-il ?
- Je ne vous en veux pas, vous savez, pour ce qu'il s'est passé dans la grotte. Ce n'était pas vous.
- Et si, il y avait une part de moi qui l'avait désiré ?
- Quoi ?
- Et si j'avais aimé vous toucher et vous embrasser ?
- Même si j'aime les hommes, je n'apprécie pas cette plaisanterie, Colonel.
 
Il allait partir vers les deux autres, mais il se fit retenir.
 
- Je ne plaisante pas, Rodney.
- Pourtant, d'après les dires de certains, après la lecture de ma lettre, vous avez été ignoble en apprenant notre relation avec Carson.
- Une terrible erreur. J'ai compris au fil du temps ma réaction. J'étais jaloux.
- Colonel...
- Je sais, vous êtes avec Beckett.
- Je ne vous comprend pas. Nous n'étions même pas amis avant mon départ. Vous me détestiez pour ce qu'il s'est passé sur Doranda. Vous...
- J'étais en colère, oui, mais je ne vous ai jamais détesté. Et même si je ne vous l'avais jamais dit, je vous considérais comme un ami.
- Vraiment ?
- Oui.
 
Il se sentit étrangement heureux en entendant cela.
 
- Et si, nous devenions réellement amis ? Je veux dire que je ne peux pas vous rendre vos sentiments, mais si vous l'acceptez, nous pourrions devenir amis. Une vraie relation amicale.
- J'en serai très heureux.
 
Ils se serrèrent la main en souriant.
 
¤¤¤
 
Ils rentraient sur Atlantis.
 
Zelenka était là avec deux autres scientifiques pour prendre l'E2PZ.
 
- Allez faire votre visite médicale puis vous viendrez faire votre compte rendu. Leur dit Elizabeth.
- Compris.
- Rodney, même si je suis sûre que vous serez heureux de retrouver Beckett, ne restez pas trop longtemps à ses côtés.
- Je vais essayer, Elisabeth, mais je ne peux rien promettre.
 
Il répondit à son sourire.
 
¤¤¤
 
Il sourit sous les lèvres de son amant. Il l'enlaça par la taille.
 
- Comment c'est passé ta mission ?
- Pas trop mal. Je te montrerai des vidéos que j'ai faite sur des cristaux magnifiques.
- Je finis ma garde tard.
- Peu importe, je t'attendrai. Je pense qu'après la réunion, j'irai au laboratoire.
- D'accord.
 
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois avant que son amant fasse ses prises de sang.
 
*****
 
John regardait l'océan sur le balcon proche de ses quartiers. Il avait avoué la vérité à Rodney sur un coup de tête. Il ne s'attendait pas à ce que ce dernier lui propose d'être son ami après le coup de poing qu'il s'était reçu après son baiser volé, mais il était quand même heureux de ce retournement de situation.
 
Bien sûr, il aurait préféré devenir l'amant de Rodney, mais il savait que cette place était prise et par un homme bien qu'il estimait énormément. Même quand il le torturait avec ses piqûres.
 
Il soupira. Il devait ranger ses sentiments de côté, sinon il ne pourrait jamais être complice avec le scientifique canadien sans avoir envie de l'embraser.
 
Il prit une nouvelle bouffée d'air avant d'aller dans ses quartiers.

Chapitre 15


Rodney était dans le laboratoire seul. Radek était allé se coucher il y a peu. Il étirait sa nuque puis son dos.
 
Il sentit des bras l'enlacer. Puis un baiser sur sa nuque.
 
- J'ai fini. On peut aller se coucher.
 
Il se tourna puis il embrassa son homme.
 
- Tu as l'air épuisé, Carson.
- Tout comme toi.
 
Ils se sourirent tendrement.
 
- Allons-y.
 
¤¤¤
 
Ils s'étaient mis en tenue pour la nuit. Ils étaient dans le lit de Carson. Il lui montra les vidéos des cristaux.
 
- C'est vraiment magnifique.
- Oui. J'aurai aimé que tu sois là. Dès que je les ai vu, j'ai pensé à toi. Cela donnait une ambiance romantique.
 
Il lui caressait sa nuque puis son dos.
 
- Mais tu y étais avec le colonel Sheppard.
 
Il grimaça. Son petit-ami le regardait. Il lui sourit puis l'embrassa tendrement.
 
- Ne te moques pas.
- Tu es tellement adorable mon Rodney.
 
Il apprécia la caresse de son compagnon sur sa joue droite.
 
Après un nouveau baiser, il posa sa tablette puis ils fermèrent leurs yeux.
 
- Dors bien, mon médecin vaudou.
- Toi aussi mon adorable scientifique.
 
¤¤¤
 
Ils se firent réveiller quelques heures plus tard par la radio de Carson. Le docteur qui avait prit la suite de sa garde était malade.
 
Après un rapide baiser, son petit-ami était parti à l'infirmerie.
 
*****
 
Sheppard venait de finir de s'habiller quand il entendit qu'on sonnait à la porte de ses quartiers. Il fut étonné d'avoir de la visite si tôt.
 
Son étonnement se transforma en surprise en trouvant Mckay devant sa porte.
 
- Rodney ? Qu'y-a-t-il ? Un souci ?
 
Il sentit son cœur rater un battement de cœur à la vue du petit sourire du scientifique.
 
- Eh bien. Je me suis dit qu'on pourrait aller déjeuner tous les deux, en amis. Carson est retourné travailler et je voulais partager mon petit-déjeuner avec un ami.
 
Il sourit tendrement.
 
- Ce sera avec plaisir.
 
Il vérifia qu'il n'avait rien oublié puis ils allèrent au mess.
 
- Alors notre bon docteur travaille encore ?
- Le docteur Penol est tombé malade. Il a dû aller le remplacer vers cinq heures, il me semble. Je lui apporterais de quoi déjeuner après.
- Ce n'est pas de chance. Il était déjà de garde hier, non ?
- Oui. Il a dû dormir quatre heures. En tout et pour tout.
- Ne vous inquiétez pas. Penol sera vite remis et Beckett pourra se reposer.
- J'espère que vous avez raison.
 
¤¤¤
 
Il essayait de ne pas trop le regarder pour le mettre mal à l'aise, mais il était si heureux que Rodney vienne le voir pour déjeuner, qu'il ne pouvait s'empêcher de l'observer le sourire aux lèvres.
 
- Colonel. Docteur.
- Major. Asseyez-vous.
- Comment va votre épaule, Lorne ? Demanda Rodney.
- Mieux. Je ne suis pas encore apte à reprendre, mais j'arrive à m'en servir.
- C'est déjà ça.
 
Ronon et Teyla vinrent avec eux. Ainsi que Radeck.
 
*****¤¤¤
 
Rodney venait d'arriver à l'infirmerie avec un plateau pour Carson. Ce dernier n'étant pas en salle, il alla vers le bureau.
 
Il frappa puis il fit glisser la pore grâce à son gêne modifié.
 
- Room service.
- Merci. Je commençais à avoir faim, mais je ne pouvais pas partir.
- Ton homme pense à tout.
- J'ai vraiment de la chance de l'avoir.
- Non. C'est moi qui en ai.
 
Il posa le plateau puis il alla embrasser son compagnon.
 
S'il y avait bien une chose qu'il aimait dans son retour sur Atlantis, c'était d'avoir laissé une seconde chance à son amour pour Carson. De plus, il se moquait des autres et vivait cette romance pleinement, à la vue des autres. D'ailleurs, il n'avait pas demandé à son homme ce qu'il en pensait.
 
Il quitta donc à regret ses lèvres pour le regarder en fronçant ses sourcils.
 
- Carson. Est-ce que tu m'en veux d'agir comme je fais, je parle de nous, devant les autres ? Je ne t'ai pas demandé si tu voulais qu'on nous voit et...
 
Il se fit taire par les lèvres de son médecin adoré.
 
- Non. Je ne t'en veux pas. Loin de là.J'ai été surpris que tu veuilles que les gens sachent pour nous au départ, mais j'en suis heureux.
 
Il fondit devant son sourire. Il l'embrassa une nouvelle fois avant d'aller dans son laboratoire. Il allait avoir une journée chargée.

Deux très bons chapitres !!

John se déclare enfin, il a pris conscience de ses sentiments envers Rodney. De leur côté, Carson et McKay filent le parfait amour. Ils assument leur relation aux yeux de tous. Maintenant, tout semble trop idyllique et trop simple... me tarde de savoir comment les choses vont tourner

Chapitre 16


Rodney sortait de l'infirmerie. Il regardait Ronon. Ce dernier souriait à Teyla puis la laissa partir. Il s'approcha de lui.
 
- Ronon.
- Docteur Mckay.
- Vous devriez faire un pas vers elle.
- Pourquoi je la suivrais ?
- Non. Je veux dire, que vous devriez lui dire ce que vous ressentez.
- Je ne...
- Il est passé où Conan ? Vous foncez dans les batailles, faîtes pareil avec votre cœur. Regardez moi. J'ai une seconde chance avec Carson. Mais il aurait pu trouver quelqu'un entre temps. Vous voulez que quelqu'un vous vole Teyla ?
- Elle peut...
- Elle tient à vous. Ça se voit. Mais je pense qu'elle a peur de vous brusquer, que vous ne soyez pas prêt, vu vos pertes.
- Comment avez-vous demandé une seconde chance au docteur Carson ?
- Je l'ai embrassé. Puis j'ai parlé.
 
Ronon acquiesça puis partit à la suite de Teyla. Il espérait que tout se passerait bien. Il sourit en allant vers son laboratoire.
 
¤¤¤
 
Il finissait une analyse quand il entendit des cris. Il se leva et alla voir.
 
- Que se passe-t-il ?
- Cette idiote a fait un mauvais calcul et cela aurait pu détruire l'artefact. Dit Kavanaugh en criant.
 
Il regarda la jeune scientifique. Elle avait la tête baissé.
 
- Corinna ? Que s'est -il passé ?
- Je viens de vous le dire !
- Radek.
- Oui, Rodney.
- Qui est en charge l'équipe scientifique ?
- Vous, Rodney.
- C'est bien ce qu'il me semblait. Donc si je veux avoir les deux version, j'ai le droit de le demander ?
- Bien sûr. Répondit Radek en souriant.
- Corinna, je vous écoute.
- Je n'ai pas fait d'erreur, le docteur Kavanaugh a modifié des chiffres car j'avais soit disant fait une erreur, puis il a fait l'expérience.
- Ce n'est pas...
- La ferme Kavanaugh. Vous pouvez arrêter de crier ? Nous allons savoir qui a tort ou raison. Radek, puis-je emprunter votre ordinateur ?
- Oui, bien sûr.
 
Il alla à l'ordinateur puis mit la video de surveillance.
 
- Voilà. Corinna avait raison.
- Depuis quand on est surveillé ? Demanda Kavanaugh.
- Depuis le début. D'ailleurs, j'ai pu voir ce qu'il s'est passé pendant mon absence. Et vous n'en êtes pas à votre première erreur.
- Je ne...
- La ferme ! Cette fois-ci, sera la dernière. Je ne peux pas garder un scientifique comme vous dans l'équipe. Vous êtes renvoyés. Je vais demander à Elisabeth que vous soyez dans le prochain voyage du Dédale.
- Mais...
- Je suis le chef, je décide.
- Vous le regretterez. Vous ne pouvez pas vous passez de moi.
- Je suis certain du contraire.
 
Kavanaugh s'en alla. Il soupira.
 
- Merci, docteur McKay. Lui dit Corinna.
- Ne me remerciez pas. Vous avez fait du bon travail et il n'aurait pas dû réagir ainsi. Prenez votre après-midi. Vous en avez besoin.
- Merci.
 
Corinna s'en alla.
 
- Je vais aller voir Elizabeth.
- D'accord. Répondit Radek.
 
¤¤¤
 
La dirigeante était plus que ravi de la nouvelle car bien des scientifiques et des militaires s'étaient plains de Kavanaugh. La cité allait faire la fête à son départ.
 
¤¤¤
 
Alors qu'il retournait au laboratoire, il croisa Sheppard. Il sourit en comprenant d'où il venait en le voyant se tenir l'épaule.
 
- Dur entraînement ?
 
Le brun le regarda.
 
- Oui. Ronon était en forme. Je pense faire un tour chez votre petit ami.
- Si vous allez de vous-même vous faire soigner, c'est que vous avez vraiment mal.
- Je pense qu'un massage me ferait du bien, mais comme je suis seul...
- Venez. Je ne suis pas Carson, mais je sais masser.
- Vous êtes sûr que...
- Oui. Je ne vais pas vous laisser comme ça. Et si après vous avez toujours mal, vous irez voir mon homme.
- D'accord. Merci Rodney.
 
Ils allèrent dans les quartiers du militaire.

Emma : Le moment attendu arrive.

Chapitre 17


Ronon avait décidé de suivre le conseil de Mckay. Il appréciait le docteur. Ils avaient bien parlé depuis son retour. Enfin, surtout le docteur. Mais il pouvait le considérer à présent comme un ami.
 
- Teyla.
- Oui, Ronon ?
 
Comment lui dire ? Il n'était pas doué pour parler. Il se souvint que le docteur Mckay lui avait dit que pour le docteur Beckett, il l'avait embrassé ensuite, ils avaient parlé. Alors il fit de même. Il prit le visage de la jeune femme entre ses mains puis il l'embrassa. Il sentit sa surprise puis ce fut lui qui le fut en la sentant répondre au baiser.
 
¤¤¤
 
Il se sentait en très grande forme. Teyla avait les mêmes sentiments que lui. Ils allaient commencer une relation. Il aurait aimé continuer à l'embrasser à l'abri des regards, mais il devait aller s'entraîner avec Sheppard.
 
*****
 
Sheppard était allongé sur son lit, Rodney était assis sur ses jambes et il le massait. Il lui avait dit que ce serait mieux ainsi puis il finirait en étant assis.
 
Il languissait la position assise, car il avait dû mal à garder sa respiration normale. Avoir l'homme qu'il aimait sur lui qui le massait assez sensuellement et sans pouvoir le retourner pour lui faire passionnément l'amour, c'était cruel.
 
Il commençait à se sentir un peu trop serrer dans son pantalon.
 
- Vous pouvez vous asseoir. Dit le canadien en se redressant.
- Non. C'est bon. Vous avez détendu mes muscles.
- John. Je n'ai pas pu atteindre certains muscles.
 
Il se racla la gorge. Il était gêné, mais il devait lui dire.
 
- Je ne suis pas en état de m'asseoir. Vous massez un peu trop bien.
- Qu'est-ce que...Oh !
- Oui, oh. Désolé.
- Non. C'est moi, je...
- Non, Rodney, vous, vous avez aidé un ami. Moi, j'ai réagi à vous, à votre corps.
- Je... Je vais y aller.
- Oui. Il vaudrait mieux. Et merci.
- De rien.
 
Il soupira quand le canadien fut dehors. Il se mit sur le dos et ouvrit la braguette. Il devait assouvir son désir.
 
*****
 
Rodney était parti dans ses quartiers se laver les mains et se gifler mentalement à l'abri des regards. Quelle idée avait-il eu de proposer un massage au militaire quelques jours après que ce dernier lui ait avoué avoir des sentiments pour lui.
 
- Rodney ? Que fais-tu ici à cette heure-ci ?
 
Il regarda son amant. Il se rendit compte qu'il était dans les quartiers de son homme et que ce dernier était couvert de sang et de matières étranges.
 
- Mon dieu Carson, que...
- Ce n'est pas mon sang. Je venais me doucher.
- Que s'est-il passé ? Demanda-t-il en le suivant dans la salle de bain.
- SGA2 est arrivé. Connors s'est fait piquer par une bestiole ressemblant à une abeille , mais cinq fois la taille. Même sans être allergique à la base, il a fait une crise, surtout que l'abeille géante l'a piqué dans une plaie qu'il n'a pas soigné. Plaie qu'il s'est fait après son dernier passage à l'infirmerie.
- Il avait peur de revenir se faire soigner ?
- Il aurait fallu le recoudre et il craint ça. Donc quand j'ai voulu l'ouvrir pour nettoyer, en ouvrant la plaie, le sang et le pue m'a éclaboussé.
 
Son amant était nu devant lui. Il l'enlaça puis il l'embrassa.
 
- Mon pauvre docteur.
 
Son homme soupira.
 
- Je suis fatigué des bêtises de cet homme.
- Tu en as parlé à Lorne ? Il est de son équipe.
- Non, mais je vais devoir le faire.
 
Il l'embrassa une nouvelle fois.
 
- Tu es pressé d'y retourner ?
- Non. J'ai fini ma garde. Mais et toi ? Tu ne vas pas à ton laboratoire ?
- J'ai beaucoup mieux à faire étant donné que tu es là.
 
Carson lui sourit puis il l'embrassa en le déshabillant.

Ouiiiii !! Le moment tant attendu est enfin arrivé. Ronon suit les conseils de Rodney et avoue ses sentiments à Teyla. Des sentiments qui sont partagés en plus Ils vont être bien ces deux là ensemble. Puis à côté de ça, McKay qui se montre un peu trop tactile avec John, et qui provoque certaines réactions incontrôlées chez ce dernier

Les complications ne sont pas loin  

J'ai l'impression que, bien qu'amoureux de Carson, Rodney n'est pas insensible aux charmes du beau colonel.... Où cela va-t-il mener?

Vous allez avoir des réponses.


Chapitre 18


Carson caressait le torse de Rodney. Son amant venait de lui faire l’amour dans la douche puis dans le lit. Il se sentait si bien avec lui, Rodney était comme avant, comme le jeune homme dont il était tombé amoureux. Il l’aimait encore plus de jour en jour.


Il soupira d’aise en sentant un effleurement sur sa nuque qui descendit au creux de son dos.


- Carson, que dirais-tu de demander à Elizabeth de nous attribuer qu’un seul quartier ?


Il se redressa pour le regarder.


- Tu voudrais vraiment qu’on vive ensemble ?
- Pas toi ? Enfin, si tu ne veux pas…


Il le fit taire en l’embrassant.


- Bien sûr que je le veux. Je ne veux plus être séparé de toi.
- Moi non plus.


Ils s’embrassèrent tendrement.


*****


Ronon regardait avec tendresse Teyla qui s’entraînait avec une militaire. Bien d’années étaient passées depuis qu’il avait ressenti un tel sentiment.


- Ronon ? Voudriez-vous vous entraîner avec moi ? Demanda la femme de son cœur.
- Avec joie.


¤¤¤


Ils étaient en route pour le réfectoire.


- Ronon, je voulais vous demander, notre relation, je ne sais pas comment vous cela se passé sur Satéda, mais j’avoue être un peu jalouse quand je vois le docteur Mckay et le docteur Beckett. Ils ont une si belle relation, que j’aimerais, si vous êtes d’accord, nous faisions comme eux. Avoir une relation terrestre.


Il pensa un instant à comment se comporter les deux hommes. Il se souvint d’un geste qu’il avait trouvé beau. Il prit la main droite de Teyla de sa main gauche et entrelaça leurs doigts. C’était étrange, mais agréable et vu les rougeurs de la jeune femme, elle devait penser pareil.


- Je suis d’accord. Répondit-il.


*****


Rodney et Carson étaient au réfectoire. À leur table, il y avait John, Lorne, Ronon et Teyla.


Il se sentait gêné quand il croisait le regard de Sheppard. Il faisait tout pour l’ignorer, mais il ne voulait pas le blesser, il lui avait dit qu’ils étaient amis.


En regardant Carson, il le vit triturer son assiette.


- Ça ne va pas mon cœur ? Lui demanda-t-il en serrant sa main gauche de sa main droite.


Son amant lui sourit tendrement.


- Un peu fatigué.
- Tu es sûr ?
- Oui.
- D’accord.


Il posa un baiser sur leurs mains liées. Son homme lui sourit une nouvelle fois.


- Tu devrais parler à Lorne de Connors. Lui dit-il dans son oreille.


Son compagnon acquiesça.


*****


Carson s’en voulait de mentir à Rodney, mais il ne pouvait pas parler de ce qui le pesait alors qu’ils étaient à table, il lui dirait quand ils ne seront que tous les deux. Par contre, son petit ami avait raison, il devait parler de la catastrophe qu’était Connors à Lorne. Il lui demanda s’il pouvait parler après le repas, le majors accepta.


¤¤¤


Il vit le major soupirer.


- Je n’arrive pas à y croire. Il n’est pas possible.


Le pauvre Lorne passa sa main droite sur son visage.


- Je demanderai à Tanner qui m’a remplacé comment était Connors puis j’irais parler à ce dernier. Merci de m’en avoir parlé.
- Je vous en prie.


Lorne partit voir Tanner, lui, il alla rejoindre son amant.


¤¤¤


Il sortait de la salle de bain des quartiers de son petit ami.


- Carson, ne me dis pas que tu n’as rien. Tu es étrange depuis le repas de ce soir.
- C’est juste que, enfin…
- Carson ?


Rodney prit ses mains dans les siennes puis les firent asseoir sur le lit.


- Sheppard n’a pas arrêté de te regarder en rougissant. Et...
- Et quoi ?
- Tu étais étrange.
- Tu crois que je t’ai trompé ? Dit son petit ami en lâchant ses mains.


Il les lui reprit.


- Non. Je sais que tu ne m’aurais pas fait ça. Mais tu peux le trouver charmant. Même plus. Il est connu comme le capitaine Kirk. D’ailleurs, c’est toi qui a commencé à l’appeler ainsi.


Son homme sourit.


- C’est vrai. Mais non, je ne le trouve pas charmant.


Rodney caressa ses mains avec ses pouces en les regardant.


- Lors de ma mission avec SGA1, où il y avait les cristaux, la seule mission de mon retour.
- Je me souviens.
- Je t’ai expliqué qu’on s’est trompé de tunnel.
- Oui.
- Dans le premier tunnel, Sheppard m’a embrassé. Je l’ai frappé et engueulé avant de me rendre compte que ses yeux n’étaient pas comme d’habitude. Il y avait quelque chose dans le tunnel qui l’avait comme possédé. Quand nous sommes revenus vers la porte, je lui ai parlé car il était en retrait et là, il m’a avoué avoir des sentiments pour moi. Il sait que je suis pris, que je t’aime, mais il voulait être au moins mon ami, alors j’ai accepté. Après avoir quitté l’infirmerie cette après-midi, je l’ai croisé, Ronon n’a pas été tendre pendant son entraînement, alors avoir qu’il ne vienne te voir, je lui ai proposé de le masser, mais disons, enfin…
- Tu masses très bien.
- Oui. Trop pour lui. Alors nous étions gênés. Mais c’est tout. Je te le promets.
- Je te crois.


Il embrassa tendrement son petit ami. Comme ce dernier avait été honnête, il le devait aussi.


- Rodney, il faut que tu saches que pendant ton absence, Lorne m’a embrassé quelques fois, mais qu’à ton retour, nous sommes devenus simplement amis.
- D’accord.


Leurs lèvres se retrouvèrent avec tendresse.


- Ne cache plus ce que tu ressens Carson. Nous sommes ensembles et je ne veux pas que tu souffres en étouffant tes sentiments.
- Promis.


Ils se sourirent puis ils s’embrassèrent une nouvelle fois avant de se coucher.

J'adore

Teyla a envie d'une relation terrestre, avec les us et coutumes des Tau'ri. Et Ronon semble éprouver le même désir. Une belle relation en perspective qui se dessine entre eux ! De leur côté, Carson et Rodney se montrent honnêtes et décident de ne plus rien se cacher. J'aime ça. La seule inconnue de l'équation reste donc John et Evan !! Deux hommes amoureux et éconduits ...

Chapitre 19




Rodney et Carson avec l’aide de Ronon, Sheppard, Lorne et Radek, avaient déménagé dans des quartiers plus grand.


Ils étaient à présent que tous les deux.


- Je pense qu’il manque quelque chose. Dit-il.


Il prit un de ses cartons. Il l’ouvrit puis il en sortit un cadre photo pliable. Il le déplia. Il y avait trois photos de Carson et lui.


- Rodney, tu les avais avec toi ? Mais nous…


Il fit taire son homme en l’embrassant tout en caressant ses joues. Il glissa ses mains sur la taille de Carson pour l’enlacer quand leurs lèvres se séparèrent.


- Je t’ai toujours aimé Carson. Je ne pouvais pas quitter la Terre sans prendre mon plus précieux trésor. La preuve de notre amour.


Son compagnon l’embrassa en posant ses mains sur ses joues, mais il avait bien vu les yeux larmoyants de ce dernier.


- Je t’aime Rodney. Je t’aime tellement.
- Je t’aime aussi Carson.
- Et si…
- Si quoi ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils en voyant les joues rougies de son homme.
- Et si on essayait notre nouveau lit ?


Il sourit.


- Très bonne idée.


Il l’embrassa une nouvelle fois en passant ses mains sous le haut de son amant.


*****


Carson venait de vérifier les points d’un scientifique de l’équipe de son homme quand il vit Lorne venir vers lui en soupirant, tenant par l’uniforme Connors.


- Il ne voulait pas venir pour son contrôle. Alors j’ai dû l’accompagner. Dit Lorne en roulant des yeux.


Il sourit.


- Installez-le sur la table.


Il prit de quoi changer le pansement de Connors avant d’aller à ses côtés. Il entendit Lorne râlait contre l’homme.


- Docteur, je vous le laisse, j’attends dehors.
- D’accord.


Le pauvre Lorne, il était à bout. Connors était comme un enfant.


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Connors venait de quitter l’infirmerie, Lorne était venu le voir.


- Je ne sais plus quoi faire de lui.
- Vous ne pouvez pas demander à Elizabeth à le changer d’équipe ?
- Si, bien sûr que si, mais…
- Vous l’appréciez malgré tout.
- Oui. C’est un bon gars.


Il acquiesça un doux sourire aux lèvres.


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Au moment de rentrer dans ses quartiers, il réalisa qu’il n’allait pas dans les bons. Il n’en revenait toujours pas de vivre avec l’homme qu’il avait toujours aimé. Il alla dans leur quartier.


Il se figea, le cœur battant à tout rompre devant la surprise romantique que Rodney lui avait fait. Des fleurs magnifiques se trouvaient aux quatre coins de la pièce. L’ambiance était tamisée et il y avait des bougies.


- Bonsoir mon amour.


Rodney sortit de la salle de bain habillé simplement d’un bas noir et d’un tee-shirt gris, mais il se sentit fondre car c’était lui qui lui avait offert avant leur départ pour Atlantis.


- Rodney…


Des larmes glissèrent le long de ses joues. Son homme vint vers lui. Il lui essuya ses joues avant de l’embrasser tendrement.


- Pourquoi tu… Mon cœur, c’est…
- Joyeux anniversaire mon amour.
- Anni…


Il n’en revenait pas, il avait oublié son anniversaire.


- Viens.


Il suivit son homme jusqu’à devant le lit où se trouvait un cadeau.


- Ouvre.
- Peu importe ce que c’est, mon plus beau cadeau, c’est toi mon cœur.


Il prit le visage de Rodney entre ses mains puis il l’embrassa tendrement.


Sous un sourire, il ouvrit le cadeau.


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Il était blotti dans les bras de son homme après des étreintes sensuelles. Rodney lui caressait son dos, lui, il caressait son torse.


- Merci mon cœur pour cette soirée.
- Ce n’était pas grand-chose.
- C’était beaucoup à mes yeux.


Il se redressa pour embrasser son homme.


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Rodney n’avait pas pu se défiler, il devait accompagner SGA1 sur le terrain. SGA2 et même Carson venait. C’était pour cela qu’il avait accepté, il se devait d’être avec son compagnon.


- C’est parti. Dit Sheppard.


Il suivit ce dernier en tenant la main gauche de son petit ami.

Trop bien