Numb3rs - Rien - Charlie/Thomas - G

Pour l'anniv' de Dobby, j'ai recyclé l'un des personnages d'une de ses fictions....

Préambule : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Cheryl Heuton & Nicolas Falacci. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
Le personnage de Thomas est la création exclusive de Dobbyjunior.

Personnages : Charles Eppes

Genre : P.O.V. – Songfic – Drame

Résumé : Petit détour dans les pensées de Charlie lorsqu’il apprend, durant la fiction de Dobby : « Perigo Escola » que Thomas, son amant, a été retrouvé poignardé.



Il y a des gens qui prennent dans votre vie une place immense, des gens que vous ne connaissiez pas mais qui bousculent tout sur leur passage et s’imposent dans votre existence sans que vous puissiez rien faire pour les en empêcher.

Il y a des gens dont vous savez, en un instant, qu’ils vont compter autant, sinon plus, que ceux que vous côtoyez depuis l’enfance.

Il y a des gens, qui, en partant, laissent derrière eux un gouffre immense.


Thomas… Si peu de jours, si peu d’heures, de minutes, de secondes.

Une porte refermée à peine ouverte.

Un clin d’œil du bonheur un peu comme une affreuse moquerie : voilà ce que tu aurais pu avoir et que tu n’auras jamais


Lui qu’on accusait trop souvent de tout calculer, de tout préméditer, il s’était laissé aller, sans l’ombre d’une hésitation, sans chercher à comprendre, à savoir, sans demander à ses nombres de lui prouver qu’il empruntait le bon chemin.

Etait-ce ainsi que devait s’achever cette folie ? Le naufrage était-il inéluctable ? Y avait-il quelque chose qu’il aurait pu faire, qu’il aurait pu dire, pour empêcher cela ?


Quelques jours, quelques heures… et tellement, tellement de bonheur, de jouissance, de désir assouvi, tellement de confiance : cette impression d’avoir enfin trouvé la personne qu’il lui fallait, celle auprès de laquelle il pourrait exister entièrement, sans masque, sans pudeur, sans faux-semblants.

Aujourd’hui il était seul et il repassait dans sa tête chaque moment béni, chaque seconde accordée : histoire achevée avant même que de commencer… histoire à l’imparfait…

Pourquoi ?


Ils pensaient avoir toute la vie devant eux… Ils pensaient que ce cadeau que le destin leur offrait, ils avaient tout le temps de le déballer, de l’admirer, d’en profiter.

Ce n’était pas de la naïveté, non… Chacun des deux était bien conscient que ce que le sort nous donne il peut nous le reprendre très vite : ils étaient trop adultes, trop raisonnables pour croire encore aux contes de fées et à l’amour éternel. Mais lui, au moins lui, restait assez crédule, assez confiant, pour penser qu’on ne vous reprend pas un présent à peine offert, qu’on ne vous permet pas une vision sur votre plus beau rêve juste le temps de mesurer la profondeur de votre désarroi quand ce rêve tourne au cauchemar.

Quelques jours, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes…
Une poignée de temps qui s’était écoulée comme le sable entre les doigts, emportant les prémices de cette belle histoire…

Histoire éternelle, d’aujourd’hui et de demain…

Histoire du fond des âges…

Histoire trop éphémère.


Rien qu’un corps ensanglanté qu’on avait retrouvé dans une chambre d’hôtel et que des souvenirs qu’il égrenait encore et encore parce que c’était tout ce qui lui restait.

Rien que la suspicion de ces gens qu’il ne connaissait pas et qui ne le connaissaient pas : il est si facile d’être soupçonné, tellement simple d’accuser.

Rien que la confiance et l’amour renouvelé de son frère qui ne se posait même pas la question de savoir s’il était ou non impliqué parce qu’il savait, du plus profond de son être que ce n’était pas le cas, ce frère qui ne le jugeait pas pour ses choix.

Rien que la douleur et le vide immense au fond de lui.

Rien que l’envie de comprendre et le désir de vengeance qui le firent se dresser soudain face à ceux qui le regardaient l’air inquiet :

- Je vais vous aider à trouver ceux qui ont tué Thomas.

Et pour qui connaissait le docteur Charles Edouard Eppes, cette proposition sonnait comme un serment.

Plus tard viendrait le temps des larmes, des regrets, des remords peut-être. A ce moment précis, c’était l’heure de la bataille.


Chanson de Michel Sardou

Belle songfic Dame Cissy et je ne vois toujours pas Charlies Eppes avec un homme

Cissy a écrit:

Il y a des gens qui prennent dans votre vie une place immense, des gens que vous ne connaissiez pas mais qui bousculent tout sur leur passage et s’imposent dans votre existence sans que vous puissiez rien faire pour les en empêcher.

Il y a des gens dont vous savez, en un instant, qu’ils vont compter autant, sinon plus, que ceux que vous côtoyez depuis l’enfance.

Il y a des gens, qui, en partant, laissent derrière eux un gouffre immense.

Alors ça, ça m'a mis les poils... C'est magnifique... Une songfic dramatique mais vraiment belle. Une chanson intense (J'adore l'instrumental sur cette chanson)... Bref, une vraie réussite encore une fois...

c'est très beau Cissy. Je te tire mon chapeau tu as su rendre l'état d'esprits dans lequel j’espérais avoir plonger Charlie

Aragone, tout comme toi je ne vois pas Charlie avec un homme... ni avec une femme d'ailleurs...
Catouchka, merci de tes compliments et tout comme toi j'aime cette chanson (bon, Sardou, j'aime presque tout il faut dire)
Dobby, je suis ravie d'avoir été fidèle à ta vision des choses...

Un grand merci à vous trois...

Cissy a écrit:

bon, Sardou, j'aime presque tout il faut dire

moi aussi j'adore Sardou, mais beaucoup moins les prix des places de ses concerts quoi que ça me console de, de toutes façons pas pouvoir y aller

C'est sûr qu'acheter une place pour Sardou et ne pas y aller c'est un vrai gaspillage...
Bien que m'y étant prise dix mois à l'avance j'ai pas eu de place pour son passage au zénith de Caen... suis dégoûtée...

Tu as vraiment réussi à trouver les mots pour décrire les sentiments de Charlie face à la perte tragique de son compagnon et la chanson une découverte pour moi.

Super songfics :j\'aime:

Un grand merci à vous deux...

Magnifique et poignante de tristesse! Bravo pour cette belle songfic!

:j\'aime:

Merci à toi Duneline, je suis ravie que tu aies aimé.

Malgré le temps qui passe, je retrouve toujours les émotions que j'avais tenté de faire passer lors de cette fic. 
Merci encore pour cette songfics

De rien, je suis contente qu'elle te plaise toujours d'une part et de la redécouvrir d'autre part (je l'avais oubliée à dire vrai).

J'espère être dans le groupe y