Les experts Manhattan - J'attends - Lindsay/Danny - G

Reclassement d'une songfic offerte à Jennifer222 l'an passé.

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Ann Donahue & Anthony E. Zuiker. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
 
Lindsay était fatiguée, de mauvaise humeur, vaguement nostalgique d’elle ne savait quoi ni pourquoi…
Il y avait près de trois jours que Danny et elle n’avaient pas eu une vraie conversation, un véritable échange… C’était tout juste s’ils s’étaient croisés, elle partant aux aurores quand lui revenait à pas d’heure, tous les deux englués dans des analyses qui n’en finissaient pas…

Son homme lui manquait, son sourire, sa voix, ses mains sur sa peau… Elle en rêvait depuis des heures ! Pourtant, ce soir comme les précédents, elle savait qu’elle allait rentrer dans l’appartement désert puisque Lucy était en vacances chez ses grands-parents, qu’elle allait s’installer devant la télé avec un plat tout préparé insipide et qu’elle s’endormirait seul dans le grand lit en soupirant après des bras qui ne l’entoureraient pas.

Elle en avait marre de ce boulot ! Marre de passer des heures au labo ! Marre de ne voir son homme qu’en coup de vent ! Marre de…

Et soudain elle se figea : la porte s’était ouverte devant elle et un Danny resplendissant dans un smoking qu’elle reconnut pour celui qu’il avait porté le jour de leur mariage, la conduisit cérémonieusement au centre de la pièce à vivre.
 
 
Elle regardait autour de lui, presqu’intimidée de cette pièce familière qu’elle ne reconnaissait pas. Une petite table ronde était posée en son centre et deux chaises à haut dossier étaient disposées de part en part. Un longue nappe blanche descendait jusqu’à terre, des bougies fichées un chandelier de cristal  éclairaient de la vaisselle fine d’un halot mystérieux et une douce odeur de nourriture flottait dans l’air.

- Mais…, murmura-t-elle.

D’un geste impérieux il lui coupa la parole, tira l’une des chaises vers lui, s’inclina pour qu’elle s’assoit et, lorsqu’elle fut installée, il prit sa main et la porta à ses lèvres, doucement, sans la quitter des yeux.
 
Il s’assit en face d’elle et elle lui sourit, ces longs cils retenant des perles de pluie :

- Comment as-tu pu ?...

- Je suis un peu magicien, tu ne le savais pas, sourit-il.

- Mais pourquoi ?

- Pourquoi ? Juste pour toi… Pour me rappeler de ce que tu es, de ce que tu représentes pour moi, du bonheur de t’avoir à mes côtés, de cette chance de partager tes jours…
Il n’avait jamais été très prolixe : son créneau, pendant longtemps, ça avait plutôt été son côté bel italo-américain, hâbleur et faussement sûr de lui, rigolard et insouciant… Il en avait fait tomber des filles dans son piège à sentiments ! Il en avait brisé des cœurs depuis son adolescence !

Qui aurait cru qu’un jour il aurait pu se livrer ainsi, totalement, corps et âme, à un petit bout de femme que d’aucuns auraient qualifié de quelconque ? Mais ceux-là ne savaient pas ! Ils n’imaginaient pas ce que Lindsay lui apportait, jour après jour, ce qu’il avait découvert de lui à la lumière de son amour, ce qu’il savait maintenant d’un sentiment qu’il avait trop longtemps galvaudé.

Désormais, ces jours étaient dévolu à cette femme et à l’enfant dont elle lui avait fait cadeau.
 
 
Il avait ressenti la frustration qui grandissait en elle lorsqu’elle était partie le matin. Elle n’avait pas eu besoin de parler : il avait su… Parce qu’il la connaissait mieux qu’elle-même peut-être, parce qu’il savait aussi combien étaient difficiles ces jours où ils ne faisaient que se croiser et qui, depuis quelques mois, semblaient se multiplier.

Alors, puisqu’il avait eu la chance de mettre la dernière main à sa propre enquête en début d’après-midi, il avait demandé à Mac la permission de disposer du reste de sa journée. Le chef du laboratoire de la police scientifique le lui avait accordé sans réticence : son subordonné le méritait bien et étant donné le nombre d’heures supplémentaires qu’il avait emmagasinées au cours de la semaine, ça éviterait que le shérif ne pousse des cris d’orfraie en voyant les rémunérations à verser.

Alors il avait tout préparé : le petit guéridon qu’elle avait admiré dans une boutique d’antiquité, la belle nappe damassée, cadeau de sa grand-mère, qui passait dans la famille depuis des générations, le dîner chez le meilleur traiteur du quartier, celui qu’elle adorait, la vaisselle offerte lors de leurs noces…
Il voulait qu’elle sache que, aussi impliqué qu’il soit dans son travail, elle avait toujours la première place dans son esprit et dans son cœur.
 
- Comment as-tu pu réussir à faire ça ? balbutiait-elle, émue et heureuse.

- Je peux tout lorsqu’il s’agit de toi… Tu es ma lumière Lindsay… Je veux passer le reste de mes jours auprès de toi… Je veux que nous vieillissions ensemble, entourés de nos enfants… Je veux m’endormir dans tes bras soir après soir, jusqu’à ce que la vie nous sépare…


 
Il s’approcha et leurs lèvres se joignirent…

C’était juste un soir d’été, un soir comme un autre… Mais ce soir-là, Lindsay Monroe Messer s’en souviendrait comme de l’un des plus beaux soirs qu’il lui ait jamais été donné de connaître.
Ce soir-là, son époux lui avait rappelé pourquoi elle l’aimait, pourquoi elle l’avait choisi…

Ce soir-là, elle lui avait dit oui pour la seconde fois… Oui pour toujours…

Oui pour l’amour.
 
 
Chanson de Yves Duteil

une belle surprise que Danny lui a réservée  le travail c'est bien, mais il ne faut pas prendre de vu l'essentiel   l'amour qui les unit . Belle histoire dame Cissy

Décidément tu fais un marathon de Cissystories...   Je suis flattée. Merci beaucoup!

J'avais besoin de me changer les idées et quoi de mieux que de se plonger dans la lecture

j'ai toujours adoré ce couple alors ta fic