Esprits Criminels - Si je t'avais pas - Derek/Pénélope G

La saison des reclassements est venue. Cadeau 2017 d'Yseult.

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Jeff Davis. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
 
Pénélope rentrait chez elle fatiguée et légèrement déprimée. Elle n’avait pas réussi à sauvegarder les données infectées par un virus et elle s’en voulait. Pourtant elle savait qu’il n’y avait rien qu’elle aurait pu faire, mais malgré tout elle ne pouvait s’empêcher de penser que, peut-être elle aurait dû trouver une solution. Après tout, n’était-elle pas censée être la meilleure informaticienne du bureau ?

Elle n’aimait pas ces journées où elle se sentait inutile… Et rentrer tard chez elle, elle n’aimait pas plus.

Pourtant, à peine eut-elle passé le seuil, que deux bras tendres l’accueillirent et elle se lova contre son amour, heureuse qu’il soit là, pour une fois, une rare fois, rentré avant elle, et visiblement, si elle en croyait ses sens, il avait même pris la peine de faire à manger.

- Tu es un amour, dit-elle lorsqu’il relâcha ses lèvres.

- Non ! Toi tu es un amour ! Mon amour !
 
 
Comme chaque fois qu’il la tenait dans ses bras, Derek Morgan s’émerveillait. Comment lui, l’ex petit loubard de banlieue qui aurait pu, qui aurait dû, mal tourner, avait-il fini par atteindre le cœur de cette femme ?

Du plus loin qu’il se souvenait d’elle, il retrouvait son sourire magnifique, sa moue adorable, ses yeux merveilleux… Cette amitié qui était née dès le premier instant entre eux, il n’avait pas tardé à comprendre qu’elle était bien plus que cela pour lui. Pourtant il s’était tu pendant longtemps, continuant à butiner de cœur en cœur, se confiant à cette amie qu’il aurait voulue amante mais qu’il aimait trop pour risquer de lui faire du mal.

Et puis il y avait eu cette épreuve traversée ensemble, cette sensation qu’il allait mourir et ce goût d’inachevé sur les lèvres qui lui avait fait comprendre qu’il devait parler, quitte à mettre en danger leur amitié.

Et le miracle avait opéré : elle était à lui, autant qu’il était à elle.
Aujourd’hui cela faisait exactement trois ans qu’ils étaient mariés. Trois ans de bonheur sans nuages, trois ans à se découvrir jour après jour, à s’aimer, à se désirer, à se compléter.

Deux ans plus tôt, Kervin et Alya, leurs jumeaux adorés étaient venus éclairer leur vie d’un jour nouveau, leur donner plus de force encore, plus de volonté…

Il  les aimait ces enfants à la peau d’ambre, aux yeux sombres pour l’un, clairs pour l’autre… Il les aimait de tout son cœur, de toute son âme, et pourtant l’amour qu’il leur portait n’était pas  ne serait-ce qu’un millième de fois aussi intense que celui qui le portait vers son épouse, celle pour qui il aurait donné sa vie et vendu son âme.
Jour après jour il lui semblait que leur amour avait grandi. Jour après jour il découvrait en elle de nouvelles choses, une autre façon de sourire, de le regarder, de le caresser.

Cet amour qu’il avait craint de voir s’amenuiser avec le temps, s’user comme s’usent même les monts les plus solides, il se renforçait au contraire à chaque minute passée ensemble. Je t’aime plus aujourd’hui qu’hier et bien moins que demain… Il avait appris à conjuguer le verbe aimer au futur.
Ce soir, il avait décidé que ce serait lui qui serait là pour l’accueillir. Trop souvent il partait loin d’elle pour leurs enquêtes : désormais c’était lui qui était en charge du bureau de Quantico, Hotch ayant remplacé Strauss et ne faisant plus que de rares apparitions sur le terrain, à la grande joie de Bess et de Jack ainsi que de Haley, la petite fille née quatre mois plus tôt et qui avait précipité sa décision d’accepter le poste qu’on lui proposait depuis de longs mois et dont il occupait déjà la plupart des fonctions.

Devenu chef d’équipe, Derek s’était encore plus immergé dans ce travail si exigeant et si exaltant, mais pour autant il n’oubliait pas que sa raison de vivre c’était Pénélope et leurs deux enfants.

Lorsqu’il rentrait fourbu, découragé parfois, elle était là qui l’attendait et il n’avait qu’à se réfugier dans ses bras pour que le monde lui apparaisse à nouveau plein d’espoir et d’amour.
 
Ce soir c’était lui qui était là pour elle… Et tandis qu’il la serrait contre lui, sentant son cœur battre contre le sien, Derek Morgan réalisa, une nouvelle fois, qu’il était l’homme le plus heureux de l’univers.
 
 
Chanson de Jean-Jacques Goldman

Comme c 'est romantique

Merci dame Christelle... un peu de romantisme dans ce monde de brutes....

Très romantique...j'aime j'adore...

Merci Nanouchka!