Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13

Invité

Quelle ambiance!!! en tout cas l'attitude de teal'c et james m'a fait vraiment rire! les pauvres.

ainsi le père d'alex a entendu la conversation. j'avais pas pensé à lui!
et le fait qu'il dise amen non pas au sénateur mais à sa femme mdr

j'adore!

L'Amiral est prêt à tout pour satisfaire sa femme :j:aime:

Quant à James et Teal'c, ils sont plutôt pragmatiques et calmes dans ce genre de situation... Vaut mieux en fait sadique

Merci pour ton message, à plus tard pour la suite arigatou

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CHAPITRE 23

”Papa !” dis-je alors.

”Quoi ? C’est Alexandra qui te gêne ? C’est pourtant ton prénom, chère enfant !”

”C’est vrai que nous avons tous pris l’habitude d’Alex mais Alexandra, c’est très joli.”

”Dit la femme qui s’appelle Samantha et qui se fait surnommer Sam” lui répondis-je avec un sourire.

”Touché” admit-elle.

J’imagine que Sam se sentait moins nerveuse en ayant découvert la femme sous la sénatrice grâce aux histoires de mon père mais elle n’en demeurait pas moins inquiète - mais je pensais que ça avait plus de rapport avec Jack qu’avec moi.

”Amiral, pourquoi aviez-vous peur pour votre fils ?” demanda Sam, intriguée.

”Meg buvait, plus que de raisons. Au début, ça n’avait rien d’alarmant mais avec les années et mes absences, c’était devenu ingérable. Et pour couronner le tout, elle avait l’alcool mauvais. Un soir, elle s’en est pris à James. Quand j’ai voulu intervenir, mon fils était terrorisé et se blottissait dans mes jambes. Dans l’empoignade qui a suivi, j’ignore comment, James est tombé. Il s’est ouvert le crâne. Rien de bien grave, il a récolté quelques points de suture mais je suis passé près des services sociaux.”

”J’imagine, oui” dit tristement Sam.

”Quoi qu’il en soit, j’ai informé mon supérieur de ma situation et nous avons réglé mon absence pour quelques semaines mais, je devais repartir ensuite et laisser James avec ma femme…”

”D’où l’offre de votre épouse actuelle ?”

”Oui. Elle avait essayé de me joindre à la base mais on lui a dit que j’avais pris un congé pour raisons personnelles. Elle a paniqué et a réussi à m’appeler à la maison. Meg était furieuse qu’une femme me téléphone. Elle m’a fait une scène alors que Mary était en ligne, elle a tout entendu. Bien évidemment, même en pleine procédure de divorce, je n’avais pas trompé Meg mais…”

”Les apparences sont parfois trompeuses.”

Je savais que la situation de mon père avec son ex-femme avait été compliquée, mais je vois, à chaque fois qu’il raconte son histoire, à quel point il a été blessé et marqué par cette femme.

Notre dîner toucha à sa fin et Sam suivit le Colonel quand il quitta le mess. Elle devait lui parler de son contre-temps. J’essayais de la suivre discrètement afin de tester la température.

”Mon Colonel, la Sénatrice Roslin a demandé à me voir.”

”Je sais, Carter.”

”Oh” fit-elle, surprise.

”Et on ne refuse rien à une Sénatrice.”

”Non, en effet” répondit Sam, en regardant le bout de ses rangers.

”Donc, on se revoit à la base ?”

”Oui, Monsieur.”

”Bien. Bonne nuit Carter.”

”Bonne nuit, Monsieur.”

Je fis celle qui n’avait rien vu, rien entendu et je me rendis compte que Sam connaissait très bien le chemin vers nos quartiers. Une main vint se poser sur mon épaule.

”Il y a du boulot avec ces deux-là… Je ne connais personne qui ait autant de problème de communication” soupira mon père.

Je serrais sa main, alors qu’elle reposait toujours sur moi.

”Parce que Maman et toi êtes toujours sur la même longueur d’onde ?”

”Certes non mais ta mère arrive toujours à désamorcer un conflit ou une crise. C’est une experte en communication.”

”J’imagine que la politique était vraiment sa voie.”

”Non, elle aimait enseigner mais un jour, elle s’est rendu compte que pour aider les plus jeunes et les plus en difficultés, il était trop tard quand ils arrivaient jusqu’à elle. Elle s’est dit que le seul moyen de faire changer les choses étaient de monter directement à la source du problème : le gouvernement et ses lois.”

Mon père m’embrassa ensuite sur le front et m’escorta jusqu’à ma cabine, puis il regagna la sienne.

”Je suis curieuse de rencontrer ta mère, Alex” me dit Sam quand j’entrais dans la pièce.

”Ah, et pourquoi ça ?” demandais-je, curieuse.

Je l’observais emballer ses affaires, avec sa rigueur toute militaire.

”J’avais l’image d’un amiral froid et distant quand nous sommes arrivés sur le porte-avions mais ta mère semble avoir percé assez vite ses défenses, je suis curieuse de rencontrer l’épouse d’un tel homme.”

”Sam, tu sais que même s’il est militaire depuis des années, il n’en reste pas moins un homme amoureux. Je pense qu’ils se sont bien trouvés finalement, ils ont eu de la chance, ça n’arrive pas tous les jours.”

Sam resta figée, sans doute à cause de la mention d’un Amiral fou de sa femme, comme si elle n’arrivait pas à faire cohabiter les deux images. Sa mère était morte quand elle était jeune et je pense qu’elle n’a pas gardé beaucoup de souvenir du couple qu’avaient formé ses parents.

”Tu sais, je reste persuadée, malgré les années, qu’il traverserait la Galaxie pour elle, si elle le lui demandait.”

”Alors, elle a de la chance, est-ce qu’elle le sait ?” me demanda Sam, un peu tristement.

”Oui elle le sait. Mais toi aussi tu as de la chance, seulement, tu ne veux pas ouvrir les yeux… et lui non plus.”

Là-dessus, je la plantais pour aller me doucher et me changer pour la nuit. Puis, je me suis couchée et je me suis presque instantanément endormie.

Sam m’a laissé dormir un peu le matin car le porte-avions avait entamé sa manoeuvre pour rentrer au port et finalement amarrer.

Ses affaires étaient fin prêtes quand je me suis réveillée. J’ai préparé les miennes également et je suis allée au mess. J’ai tout juste eu le temps d’avaler un café avant que le personnel ne me jette dehors.

De retour vers mes quartiers, je trouvais SG1 dans le couloir. Les hommes étaient prêts à lever le camp. Teal’c portait son sac sur le dos et tenait entre ses grandes mains une boite en fer, contenant l’artefact de Thor - cette machine infernale qui avait failli nous coûter la vie et dont on ignorait encore tout.

Daniel serra Sam dans ses bras et déposa une bise sur sa joue.

”Bye Sam, on se revoit bientôt.”

Elle hocha la tête, réprimant ses larmes. Avec Teal’c, ils se saluèrent en s’inclinant l’un face à l’autre. Je sentais le regard de Jack la caresser et définitivement, je ne comprenais rien à ces deux-là.

”Pas de bêtises Carter, et surtout, soyez polie avec la Dame !”

Comme toujours il cachait sa gêne avec un trait d’humour. Elle ne répondit pas mais essaya de sourire puis ils quittèrent, littéralement, le navire.

J’avais du mal à comprendre comment ces personnes, qui passaient presque 24h/24 ensembles pouvaient avoir du mal à se séparer, quoi ? Deux jours ?

Alors que j’avais l’impression que l’humeur de Jack s’était améliorée, il gronda Daniel qui ne marchait pas assez vite pour lui et il bouscula violemment James quand il les croisa dans la coursive. Une fois de plus, James eut la présence d’esprit de ne pas réagir et de laisser couler.

”Hey soeurette” me lança-t-il, une fois à ma hauteur. ”Tu vas voir Maman ?”

”Oui, pas toi ?”

”Non, elle m’a donné quelques jours à San Diego. Je dois la rejoindre plus tard à Washington.”

”Que vas-tu faire de ton temps libre ?”

Il jeta un regard un regard à Sam avant de répondre ”je ne sais pas encore.”

Sam et moi sommes passées voir mon père puis un véhicule genre gros SUV du gouvernement nous emmena vers ma Sénatrice de mère.

Invité

c'est définitivement compliqué entre jack et sam.

quelques jours loin de l'autre devraient leur faire du bien!
Pour james et sam, ce n'est bien sûr pas une bonne idée. sam est le maitre de stage d'alex, et james son frère. cela peut compliqué les choses. d'autant plus qu'on sait bien que sam finira avec jack hein?

la situation entre Sam et Jack est toujours "délicate" interogation

que faut-il faire pour qu'ils soient proches de nouveau? Ce foutu règlement militaire est un tue l'amour ça craint vraiment

James a-t-il des vues sur Sam? Va-t-elle se laisser charmer? sucette au caramel

Le silence est parfois plus éloquent que les mots

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Merci à vous deux pour vos messages $clin d\'oeil$
C'est vrai que la relation Sam/Jack est des plus compliquée et ce fichu règlement n'arrange pas les choses...

Invité

On sait d'où Alex tient sa forte personnalité. rire démoniaque

Elle a de qui tenir, telle mère telle fille. Autant j'aime la personnalité d'Alex, autant j'aime celle de sa mère. C'est sûr que l'Amiral ne doit pas s'ennuyer avec une telle femme. Ils sont fusionnels ces deux là, on sent qu'un véritable amour les lie.

Voilà bien un amour et une complicité que doit leur envier la pauvre Sam. Décidément l'écart se creuse entre Jack et Sam. A trop vouloir la protéger, de quoi d'ailleurs réellement on se le demande, il en oubli qu'elle est assez grande, assez mature pour prendre ses propres décisions quels que soient les dangers. Tout cela cache certainement une peur de s'engager de la part de Jack. Il va finir par la perdre définitivement, ce n'est pas les prétendants qui manquent pour le remplacer. A commencer par James qui trouve Sam très à son goût.

C'est vrai que pour un couple compliqué comme Sam & Jack, l'image du couple Roslin peut laisser envieux... :p
Ils ont eu des débuts difficiles mais depuis qu'ils sont ensemble, avec leurs enfants, ils sont fusionnels.

Faudrait être difficile pour ne pas trouver Sam à son goût mais c'est vrai que James a pris une option ^^Jack devrait se méfier :p

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite :j:aime:

CHAPITRE 24

* Exceptionnellement, ce chapitre sera raconté du point de vue de Sam. Il était plus simple de lui faire vous décrire Mary Roslin, puisqu’il s’agit de notre première rencontre physique avec le personnage ;)

Une fois sur le tarmac de la base aérienne de San Diego, le chauffeur sorti nos bagages du coffre. Je le remerciais d’un sourire et il hocha la tête puis il repartit. Un tapis rouge courait de l’endroit où s’était arrêté la voiture vers la passerelle et nous avons emprunté cette voie toute tracée.

Je ne réalisais qu’à ce moment précis à quel point un Sénateur - ou une Sénatrice - pouvait être un personnage important mais surtout, puissant.

Un steward nous accueillit à notre arrivée à bord du Boeing de Mme Roslin - un ancien ”Air Force One” offert par son ami Hayes à son investiture, comme me l’avait appris Alex en venant. L’homme ne sembla pas apprécier notre intrusion mais la mention du nom d’Alex le calma rapidement. Cependant, j’imaginais le travail que ça devait représenter d’empêcher le commun des mortels, ou même les journalistes, d’approcher une sénatrice pendant ses obligations.

Il nous demanda de déposer nos affaires dans une petite pièce, sur le chemin vers le bureau de la mère d’Alex. Il nous guida vers un petit salon, attenant au bureau privé de la Sénatrice, comme il en informa Alex. Sa mère était en réunion avec la Maison-Blanche et ne pouvait être dérangée.

Nous nous sommes installées pour patienter. On nous offrit des boissons et de la lecture, pour combler notre attente.

Après quelques minutes, la porte s’ouvrit et Billy, l’assistant personnel de la Sénatrice, nous invita à entrer. Il quitta la pièce et ferma la porte derrière lui.

Madame la Sénatrice Mary Roslin était au téléphone et nous tournait le dos. La conversation semblait animée et elle ne remarqua pas notre présence immédiatement. Je restais figée, comme si j’allais être prise en flagrant délit de vol à l’étalage.

J'observais son bureau, élégamment décoré. C'était simple, plutôt spartiate mais démontrait le goût de la Sénatrice pour les choses distinguées. Le portrait du Président était accroché dans son dos - élément obligatoire pour un membre du Gouvernement - et quelques cadres ornaient la console juste en dessous - et il s'agissait des seuls éléments personnels de la pièce.

Je reconnus Alex et James sur de nombreux clichés et un représentant l'Amiral, en tenue d'apparat.

La Sénatrice se tourna vers nous et fronça les sourcils puis, son expression s’adoucit et son visage s’illumina d’un sourire en nous reconnaissant.

Elle dégageait quelque chose, en plus d’être très belle. Elle était probablement une des femmes les plus élégantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. Je réalisais alors qu'elle avait peut-être dix ou quinze ans de moins que l'Amiral.

Elle portait un tailleur jupe noir, avec une chemise blanche, parfaitement amidonnée. Ses cheveux étaient juste assez en désordre pour que ça fasse chic mais pas trop sévère. Ils étaient d’une belle teinte rouge-chocolat, le mélange ne devait pas être naturel mais ça lui allait parfaitement. Ses yeux verts ressortaient mieux grâce à cette couleur.

Elle n’était pas très grande, et quand elle se déplaça un peu, j’aperçus ses chaussures avec des talons, somme toute, raisonnables. Pieds nus, elle ne devait pas mesurer plus d’un mètre soixante. Elle n’était pas mince mais elle n’était pas grosse, elle était parfaite.

Malgré sa taille et sa corpulence, on sentait que c’était une femme forte, déterminée et je préférais l’avoir comme amie plutôt que comme ennemie. J’imaginais bien qu’elle pouvait se montrer redoutable mais un observateur moins éclairé pourrait se laisser avoir par son apparente douceur et la tendresse qu’elle dégageait.

Elle nous fit signe d’approcher un peu puis elle mit fin à sa conversation.

”Alex, comme je suis heureuse !” s’exclama-t-elle, avec un timbre grave mais doux.

Sa fille fut près d’elle la seconde qui suivit et Mary Roslin se pencha pour embrasser tendrement sa joue. Alex semblait gênée et j’ignorais si ça avait un rapport avec ma présence dans la pièce. Elle ne semblait pas si démonstrative et je commençais à bien la connaitre.

”Vous devez être le Major Samantha Carter ?” me dit la Sénatrice, en me tendant une main ferme.

Notre poignée de main fut franche et chaleureuse.

”Oui, Madame, c’est un honneur de faire votre connaissance.”

”Appelez-moi Mary.”

”Alors, appelez-moi Sam.”

Elle nous invita à nous asseoir et elle commença l’entretien pour lequel j’avais été convoquée. Je n’aurais jamais dû être inquiète car elle agissait comme toute mère, elle veillait à la protection de ses enfants et suivait leur éducation de près. Ce qui, en repensant à ses premières fonctions n’avait rien d’étonnant.

Mary dû sentir que sa fille s’impatientait, car nous avions dévié de notre sujet principal, et discutions à présent de choses et d’autres. Elle prit une boite dans un placard derrière elle et la donna à Alex.

”Tiens, pour remplacer celui qui a péri en mer” dit-elle avec malice.

Alex se jeta à son cou pour la remercier et déballa son nouveau téléphone. Elle quitta le bureau et je savais très bien qui aurait l’honneur du premier appel, mais je me gardais bien de le dire à sa mère.

Alors que je fixais toujours la porte, un peu envieuse de la situation amoureuse de ma stagiaire - oui, je sais, c’est pathétique pour une femme de mon âge - je finis par sentir le regard pointu de Mary sur moi. Je repris contenance et lui sourit.

”Est-ce que tout va bien, Sam ?”

Ma défunte Maman disait toujours qu’une mère sentait quand ses enfants n’allaient pas bien - et ce, même s’ils soutenaient le contraire - mais je compris que ça englobait toutes les mères et les enfants des autres aussi.

”Oui, oui, Mary, merci. C’est juste que…”

Elle se leva, fit le tour de son bureau et prit le siège occupé par Alex précédemment.

”C’est compliqué ? C’est souvent le cas avec les hommes… surtout s’ils sont plus âgés.”

Comment savait-elle ? Comment était-ce possible ? Alex n’aurait quand même pas osé lui parler du Colonel ?

Alors que j’étais en pleine crise existentielle, son assistant frappa à la porte.

”Madame, un homme demande à vous voir.”

Vu la mine de Billy, Mary se leva pour aller à la rencontre de l’invité mystère.

Instinctivement, je la suivis mais à la porte de l’avion, je la laissais se débrouiller.

Elle descendit de la passerelle en courant presque et se jeta dans les bras de l’Amiral, qui l’attendait devant un véhicule militaire. La scène était digne d’une comédie à l’eau de rose. Ils restèrent un moment immobiles, comme figés, puis elle passa ses bras autour du cou de son époux et ils s’embrassèrent.

Leur amour était presque palpable et ça me donna des frissons tellement je les trouvais beaux. A mon tour de rester figée face à ce spectacle et mon coeur se serra dans ma poitrine, seule, face à ma propre solitude.

Quelqu’un se déplaça dans mon dos et vint se poster près de moi.

”Le spectacle est toujours aussi merveilleux, années après années” me dit Billy.

Le soleil se couchait derrière le couple Roslin et donnait une nouvelle définition du mot romantisme.

Invité

cela change d'avoir le point de vue de sam.
elle envie l'amour qu'il y a entre la sénatrice et l'amiral.
la sénatrice très perspicace pour le coup et qui a bien vu que sam n'est pas au mieux... stargate - Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 5 3543406167

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une rencontre fort bien racontée de la part de Sam, et l'arrivée avec l'amiral qui attend sa sénatrice de femme :j:aime:

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Le silence est parfois plus éloquent que les mots

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Merci pour vos messages arigatou

Je voulais changer un peu et c'est vrai que la description de la Sénatrice du point de vue de Sam me laissait plus de marge de manoeuvre ;)

A bientôt pour la suite :j:aime:

Invité

Une rencontre intéressante de deux femmes faites pour s'entendre. Sam ne peut qu'être séduite par cette femme forte et tendre à la fois. Et l'amour qu'elle porte à son mari, cet amour toujours intact malgré les années et la différence d'âge ne peut que lui donner envie. Mary peut être de bons conseils pour Sam, elles ont apparemment beaucoup à partager et l'expérience de l'une pourra peut-être servir l'autre.

C'est exactement ça !
Mary est en plus une figure maternelle qui manque à Sam, donc c'est vrai qu'elle peut être de bon conseil pour elle.

Merci pour ton message, ravie que ça te plaise toujours arigatou

CHAPITRE 25

J'avais rapidement appelé Fred depuis mon nouveau portable. Nous avons discuté rapidement car je ne voulais pas m'absenter trop longtemps, pour que ma mère ne se doute pas que j'avais quelqu'un dans ma vie.

Alors que je retournais vers le bureau de ma mère, je trouvais Sam à la porte de l'avion. Elle fixait un point sur le tarmac. Je m'approchais d'elle et trouvais mon père au pied de l'appareil, serrant sa femme dans ses bras. J'en oubliais parfois qu'ils ne se voyaient pas aussi souvent qu'ils le voudraient.

Sam se rendit compte de ma présence et me suivit dans le bureau de ma mère. Celle-ci nous rejoint un quart d'heure après et son attitude ne laissait pas transparaitre ses émotions. C'était une femme qui savait à merveille se contenir, en toute situation, comme ma blonde tutrice.

Elles reprirent leur conversation, tout en parlant de mon stage et de nos collègues de SG1. Assez étonnamment, Sam resta presque muette à propos du Colonel, parlant avec animation de Daniel et de Teal'c. Ma mère ne fut pas dupe, car elle l'observait en plissant les yeux régulièrement. Elle avait flairé quelque chose et Sam ne tiendrait sans doute pas face à l'examen minutieux auquel ma mère allait la soumettre.

C'était un des avantages d'être une femme dans la politique, selon Mary Roslin : personne ne vous voyait venir. On s'attendait toujours à ce qu'une femme soit gentille, tendre, douce et un peu idiote... sauf que ma mère était loin d'être bête mais qu'elle avait l'avantage d'être une belle femme - comme Sam. Ses interlocuteurs se faisaient souvent avoir à leur propre jeu, car la Sénatrice posait des questions, de manière innocente et se servait de vos réponses comme d'armes, en fonction de ce qu'elle avait besoin de faire de vous.

Nombreux étaient ceux qui étaient tombé dans le panneau et je pense que le Sénateur Kinsey était de ceux-là... Il avait eu la faiblesse de la croire stupide et faible. Il n'avait pas cherché les informations là où il fallait et avait découvert à ses dépens que Mary Adama Roslin venait d'une ancienne famille. Ses ancêtres avaient été parmi les premiers colons à venir s'installer en Amérique. Leurs descendants étaient des proches de George Washington, la politique coulait dans les veines de ma mère, au même titre que son sang - un peu comme le clan Kennedy. La famille Adama était riche - même si leur fortune n'avait pas toujours faite de manière noble... - et puissante, bien plus que celle de Kinsey, qui se voyait presque comme un noble européen, du fait de sa "lignée".

En se mariant, ma mère avait abandonné son nom de jeune fille, afin de prouver qu'elle pouvait réussir par elle-même et pas grâce à son nom. Elle avait démontré son talent et sa valeur, sa famille ne lui en avait jamais tenu rigueur. Je la comprenais car je suivais ses traces d'une certaine façon, je cherchais à m'affranchir du poids de la célébrité. Comment savoir si les gens autour de vous sont sincères quand votre nom de famille fait écho aux plus anciennes et plus puissantes familles des Etats-Unis ? Comment savoir si Fred m'aime pour moi ou pour les portes que je pourrais lui ouvrir ?

Tout autant de questions qui ne trouveraient sans doute pas de réponse sans un certain anonymat...

La conversation des deux femmes dévia vers Jacob Carter, dont ma mère se souvenait bien.

"J'avais été très peinée en apprenant la mort de votre mère, Sam" dit-elle, d'un ton doux et maternel.

Sam ravala sa tristesse et la remercia - je savais que le sujet était encore très pénible pour elle, malgré les années.

"Vous l'avez connue ?" demanda soudain Sam.

"Oui. Je l'avais rencontrée une fois ou deux à Washington. Elizabeth était une femme remarquable. Je l'avais trouvée très douce et gentille. Ils formaient un si beau couple avec votre père."

Sam acquiesça en silence.

"Bon, et si nous dinions ?" proposa ma mère.

Billy passa commande auprès d'un traiteur et fit préparer une pièce pour que nous dinions.

"Le programme est simple : nous passons la nuit ici et demain, nous nous envolons pour le Colorado" annonça ma mère pendant le dîner.

Sam suivait les directives à la lettre, puisque son Général avait approuvé la demande de la Sénatrice.

Nous avons parlé de choses et d'autres pendant notre repas et ma mère était calme et détendue, je pense que ça devait rassurer Sam. Le côté humain des politiciens était difficile à voir, surtout quand on ne les côtoyait pas de près. De plus, si j'avais bien compris, la dernière rencontre de SG1 avec un spécimen du genre ne s'était pas très bien passé. Sam confirma mes soupçons en posant des questions sur Kinsey.

"Mary, est-ce que le Sénateur Kinsey est si puissant qu'il le prétend ?"

"Il aimerait bien mais il passe son temps à faire jouer ses relations et à prétendre qu'il est ce qu'il n'est absolument pas !" s'exclama ma mère. "Il est tellement facile de faire croire aux électeurs qu'on vient d'une vieille famille protestante, installée depuis la Guerre de Sécession ! Or, quand on se renseigne un peu sur le personnage, on sait que la moitié des Kinsey ont fui pendant la Seconde Guerre Mondiale. Sans parler des rumeurs qui courent à propos de son père et de son éventuelle appartenance aux SS..."

"Mais d'où vient tout cet argent ? Il a toujours vécu comme un nanti et il dit à qui veut l'entendre qu'il a soutenu la campagne du Président Hayes" demanda Sam.

"Si certains membres de sa famille - principalement côté paternel - viennent d'Europe, les autres étaient installés aux Etats-Unis depuis plus longtemps. Ils auraient participé aux activités illégales d'Al Capone. C'est sur ça qu'ils ont bâti leur fortune. Mais avant ça, sa famille luttait pour survivre cependant, il essaie de faire croire à tout le monde qu'il vient d'une longue lignée de gens aisés. Il a honte de ses origines modestes et comme beaucoup de parvenus, il cherche à gommer ce passé. Comme si c'était une tare de venir d'une famille modeste !"

Ma mère prit une gorgée de vin avant de poursuivre : "alors certes, Hayes a pris l'argent qu'on voulait bien lui donner mais ne croyez pas que Kinsey a été si généreux ! Il s'est juste arrangé pour que Hayes lui soit redevable et lui offre un poste plus prestigieux au gouvernement, en cas d'élection."

"J'en conclus que vous avez financé en grande partie la campagne ?"

Sam se rendit compte que sa question était sans doute indiscrète car elle ajouta rapidement "hum, désolée, ça ne me regarde pas."

"Je n'ai rien à cacher, même si je ne le crie pas sur les toits, comme Kinsey. Mais oui, la majeure partie des fonds levés pour sa campagne viennent de ma famille."

J'ignorais jusqu'à quel point Kinsey était une épine dans le pied du SGC mais à la mine de Sam, je compris que les informations données par ma mère pourraient se révéler utiles.

"Quel est votre passé avec ce charmant Sénateur, Sam ?" demanda ma mère quand le dessert fut apporté.

"Environ un an après la mise en place du SGC, il a voulu nous faire fermer par tous les moyens. Nous avons réussi à prouver au précédent Président que le projet était trop important pour être remisé, ce qui n'a pas plu à Kinsey. Depuis, il cherche par tous les moyens à nous discréditer."

Invité

oui elle est vraiment perspicace là mère d'alex, y'a pas à dire!
très belle complicité néanmoins entre les 2 femmes qui parle de tout et de rien avant d'en venir à des sujets un peu plus sérieux!

Elle n'est ni aveugle ni sourde, ça aide sadique

C'est vrai que Sam et Mary ont tout pour être amies ;)

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite :j:aime:

Invité

Les deux femmes sont sur la même longueur d'onde, c'est une évidence. Tout cela reste encore très professionnel, presque protocolaire, mais elles feront d'excellentes amies quand toutes les barrières seront tombées. Malgré leur domaine professionnel respectif éloigné, elles ont beaucoup en commun et partagent a priori les mêmes valeurs.

Une probable rencontre importante pour Sam et son avenir, pour l'instant incertain, avec un militaire bourru qu'il faudra bousculer un peu et remettre sur les rails de leur destinée personnelle commune. $clin d\'oeil$

catouchka a écrit:: Une probable rencontre importante pour Sam et son avenir, pour l'instant incertain, avec un militaire bourru qu'il faudra bousculer un peu et remettre sur les rails de leur destinée personnelle commune. $clin d\'oeil$

Tu ne crois pas si bien dire, les chapitres à venir réservent des surprises à Jack :p

Merci pour ton message, ravie de voir que l'alchimie entre Mary et Sam te plait également :)

CHAPITRE 26

Sam rentra plus dans les détails des manoeuvres de Kinsey pour détruire puis prendre le contrôle du SGC, une fois le dîner terminé. Billy nous avait quittées pour rejoindre sa petite cabine et ma mère nous invita dans le salon attenant à sa propre chambre.

Les deux femmes discutèrent de Kinsey et je finis par m'assoupir dans un petit canapé. Sur le sofa, de l'autre côté de la table basse, Sam et ma mère discutaient. J'ignore tout de ce dont elles avaient parlé pendant mon sommeil bien entendu mais quand j'ai ouvert un oeil, au milieu de la nuit j'imagine, Sam pleurait dans les bras de ma mère. Quelqu’un - ma mère ?- avait eu la gentillesse de me couvrir d’un plaid.

J'essayais d'être aussi discrète que possible pour ne pas mettre Sam dans l'embarras mais la voir comme ça me faisait vraiment mal au coeur. Elle donnait toujours l'image d'une femme forte, déterminée, que rien n'arrêtait - sauf que, comme toutes les femmes, son coeur et ses émotions étaient sa faiblesse.

Elle voulait un homme, plus que tout, et cet homme la rejetait - et j'ignorais pourquoi. Elle était belle et intelligente, adorable et douce... et il cherchait à l'éloigner de lui... Peut-être avait-il peur d'elle ou justement de cette intimidante intelligence ? Ou encore, n'avait-il pas peur qu'une fois près de lui, il soit incapable de la laisser partir ? Que s'il s'engageait envers elle, elle ne devienne vraiment le centre de son univers et sans doute, avait-il peur de se laisser aller ?

Si je me posais toutes ces questions, Sam devaient aussi se les poser, et bien d'autres encore ! Je n'osais penser à ce que son cerveau en perpétuel questionnement imaginait... et ce que son coeur endurait : elle devait le voir tous les jours, le saluer parce qu'il était son supérieur, lui sourire parce qu'elle ne savait pas faire autrement tout en masquant sa peine, le frôler et même le toucher parfois en disciplinant son corps à ne pas réagir... le voir évoluer sous ses yeux en se demandant jour après jour ce qu'elle pourrait bien ressentir s'il l'embrassait... Se demander si elle pourrait un jour être heureuse dans les bras d'un autre - tout en pensant à lui ? Essayer de savoir ce qui serait pire : être toujours à ses côtés, comme une amie ou ne plus jamais le voir ?

Sam n'avait malheureusement pas d'amie ou de famille assez proche pour s'épancher. Bien sûr, il y avait Janet Fraiser mais le médecin travaillait au SGC, elle était aussi dans l'armée et elle connaissait le Colonel. Elle n'aurait jamais un avis objectif et surtout, elle ne réussirait jamais à tirer des confidences de son amie.

Le Major Carter ne s'ouvrait pas sur ses sentiments et en cela, elle ressemblait à son alter ego. S'il n'avait pas si mauvais caractère, il masquerait bien mieux ses sentiments pour elle.

La seule personne capable de la faire parler était, à l'heure actuelle, ma mère. Elle était fine observatrice de la nature humaine, elle cernait les gens aussi bien qu'un profiler et leur faisait avouer tout ce qu'elle voulait - elle ferait avouer à un trafiquant de drogue le moindre de ses secrets devant un Grand Jury s'il lui en prenait l'envie ! Si elle n'était pas ma mère, elle me ferait peur.

Bref, Sam était là, les jambes pliées sous elle, la tête sur l'épaule de ma mère, les larmes dévalant sur son magnifique visage. Elle triturait un mouchoir de ses doigts délicats pendant que ma mère lui caressait les cheveux. Elles murmuraient, si bien que je ne saisissais pas ce qu'elles se disaient. Mais, plusieurs fois, j’ai cru entendre ”Bill” et je pense que ma mère devait expliquer à Sam comment elle avait bataillé pour atteindre le coeur de l’homme de sa vie.

Même s’il avait raconté à Sam leur rencontre dans les grandes lignes, mon père n’avait pas tout dit : ma mère avait presque traversé l’Enfer et marché sur des charbons ardents pour arriver à ses fins.

J’espérais que l’expérience de ma mère aiderait Sam à trouver le bonheur, elle le méritait.

J’étais restée immobile pour ne pas trahir mon éveil si bien que je finis par me rendormir.

Ma mère, vêtue de son peignoir en soie, me secoua doucement au matin et les crampes me signalèrent que je n’avais effectivement pas bougé d’un pouce de toute la nuit.

Le petit-déjeuner avait été servi par Billy et nous mangions tous en silence. Sam paraissait fatiguée et ma mère la couvait du regard.

Le téléphone de Sam vibra dans la poche de sa veste d’uniforme - en bonne militaire, elle s’était présentée de manière officielle à la Sénatrice et sa tenue ne semblait pas froissée malgré sa courte nuit. Elle demanda silencieusement l’accord de ma mère avant de décrocher. Une ride de contrariété barrait son front.

”Daniel ? Que se passe-t-il ?”

Sam écouta son ami lui raconter quelque chose puis elle dit ”laisse-moi gérer ça, de toute façon, nous avons déjà décollé !”

Elle raccrocha et ma mère la dévisagea.

”Un problème, Major ?” demanda la Sénatrice, comprenant qu’il s’agissait d’affaires sérieuses.

”Oui, Madame. Le Sénateur Kinsey est au SGC. Il a demandé au Général Hammond de lui donner les derniers rapports de mission, concernant…” mais elle n’acheva pas sa phrase, à cause de la présence de Billy.

Celui-ci comprit et s’excusa. Il quitta la pièce et ferma la porte derrière lui.

”Concernant les extractions de Naquadah, sur diverses planètes alliées. Puisque le Général refuse de lui donner ces accès, il a fait venir un informaticien, chargé de craquer mes codes de sécurité. Par ailleurs, il menace de faire remplacer Hammond à la tête du SGC !”

Je savais, par les bruits de couloir, que SG1 avait déjà vécu, il y a quelques années, un changement à la tête de la base mais que ça ne s’était pas très bien passé… Hammond était revenu mais je comprenais la légère panique qui s’emparait de Sam.

”Il commence à me fatiguer celui-là !” dit ma mère en se levant. "Et de toute façon, seul le Président a le pouvoir de virer Hammond du SGC !"

Elle passa une main nerveuse dans ses cheveux mi-longs. ”Major, connectez-vous sur mon réseau wi-fi et faites ce que vous pouvez pour contrecarrer les plans de cet abruti et de sa bande.”

”Et que vas-tu faire, Maman ?”

”Faire ce que je fais le mieux : être Sénatrice !”

Elle nous quitta pour se rendre dans ses quartiers privés et s’habiller. Sam me regarda avec de grands yeux mais reprit place dans le canapé, avec son portable et commença à pianoter.

Elle réussit à bloquer le réseau informatique du SGC malgré notre vol - ma mère disposait d’un réseau internet sécurisé très fiable. La Sénatrice se présenta un peu plus tard, habillée comme si elle avait rendez-vous à la Maison-Blanche, maquillée avec goût et coiffée avec soin. Elle était magnifique !

”J’ai décidé de vous accompagner afin de visiter le SGC. Major Carter, me feriez-vous l’honneur d’être mon guide ?”

Sam se leva, rayonnante : ”Avec plaisir, Madame la Sénatrice !”

Invité

Sam craque complètement la pauvre et heureusement que la sénatrice est là. car c'est sur son épaule qu'elle s'épanche.
j'espère bien que tout va s'arranger pour jack et elle. ils méritent tous 2 d'être heureux!
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A mon avis, c'est surtout la Sénatrice qui a déclenché ça en parlant avec Sam mais je pense aussi que ça devait sortir ! C'est pas bon de tout garder pour soi mais Mary pourra être de bons conseils.

Merci pour ton message, à bientôt :j:aime:

CHAPITRE 27

L’avion de ma mère s’était posé et un véhicule officiel du SGC nous attendait sur le tarmac ainsi qu'un tapis rouge sur le sol. Le Colonel Reynolds - en uniforme - avait fait le déplacement et Sam, après l’avoir salué, fit les présentations. L’homme semblait impressionné et garda le silence jusqu’à la base. Avant de monter en voiture, il avait rapidement informé Sam que sa tactique, peu importait laquelle, avait bien fonctionné et que l’informaticien de Kinsey s’arrachait les cheveux depuis le matin. Sam sourit en hochant la tête.

A l’extérieur du SGC, devant le premier ascenseur, le Docteur Daniel Jackson nous attendait, il portait une chemise et un pantalon civil. Je me demandais encore comment ils avaient tous appris la venue de ma mère et seule Sam semblait capable d’avoir prévenu ses équipiers en un temps-record - et surtout, en toute discrétion.

”Madame la Sénatrice, c’est un plaisir de faire votre connaissance” dit Daniel, en lui offrant une main amicale.

Ma mère lui rendit les civilités d’usage et lui sourit. Sam entama la visite de la base, en expliquant à la Sénatrice que les premiers niveaux de la base étaient occupés par le NORAD - et que donc, ils n’avaient aucun intérêt pour elle.

Sam nous fit prendre le second ascenseur, devant lequel nous attendait Teal’c. Le Général Hammond lui avait confié un message pour la Sénatrice : ”Il regrette sincèrement ne pas avoir pu vous accueillir lui-même mais il est présentement retenu en salle de briefing” dit gravement le Jaffa après s’être incliné face à ma mère.

Celle-ci comprit le message et lui sourit. Elle sembla impressionnée par la stature de l’homme, ainsi que par son tatouage doré sur le front. Dans l’ascenseur, elle l’observait du coin de l’oeil et Teal’c faisait comme s’il n’avait rien remarqué.

”Les niveaux situés au-dessus du 16 ne sont pas les plus importants, les principaux atouts du SGC se situent plus bas” expliqua Sam et je confirmais d’un hochement de tête, c’était un constat que j’avais fait à mon arrivée.

Nous avons visité les salles de surveillance, puis de négociations. En nous rendant au labo de Daniel, j’ai aperçu Fred - et il me salua rapidement car notre escorte officielle retenait tout le monde de venir nous importuner, d’autant que Reynolds nous accompagnait toujours.

”On dirait un musée, Docteur Jackson, c’est remarquable !” s’exclama ma mère, face aux objets antiques que Daniel collectionnait.

L’intéressé rougit jusqu’aux oreilles car le compliment le touchait. Il prenait grand soin des antiquités qu’il trouvait et qu’il restaurait.

Sam se pencha vers Teal’c et lui murmura quelques mots à l’oreille et le Jaffa s’excusa. Il quitta la pièce et je me demandais bien pourquoi. Quand nous nous sommes dirigés vers le labo de Sam et que j’ai vu Teal’c garder une porte de placard, je compris. Il avait enfermé Felger et l’empêchait de sortir. Cet homme était une catastrophe ambulante et Sam voulait l’éloigner de ma mère. On entendit tambouriner à la porte mais Teal’c fit comme s’il n’avait rien entendu et s’inclina au passage de la Sénatrice.

Sam présenta son labo à ma mère, qui sembla impressionnée par les installations et tout ce que la scientifique avait mis en place. Teal’c nous avait rejoints entre-temps.

Le sergent Harriman arriva presque en courant dans le labo et sembla paniqué quand il tomba nez à nez avec une Sénatrice des Etats-Unis. Sam les présenta rapidement et Harriman tenta de faire comprendre à Sam que sa présence était requise en salle de briefing.

”Le Colonel ?” demanda-t-elle.

”Oui Madame, il perd un peu patience face à… enfin, vous savez bien comment il est” bafouilla Harriman.

Sur le chemin, nous avons croisé le Docteur Janet Fraiser. La petite brune salua chaleureusement ma mère puis elle se tourna vers moi ”j’ai reçu le dossier médical établi par le médecin de l’Amiral, je souhaiterais te voir dès que possible pour un check-up.”

Je hochais la tête, puis sentis le regard maternel sur moi. ”Tout va bien, Maman, c’est la procédure au SGC” soupirais-je. Elle se contenta de lever un sourcil - ce qui surprit Teal’c - et elle reprit son chemin, suivant Sam à travers les couloirs.

On entendit la voix du Colonel O’Neill alors que nous étions encore à quelques mètres de la salle de briefing : ”Mon Général, permission de composer les coordonnées de la planète-prison d’Hardante et d’y jeter cette pâle imitation de Sénateur ?”

”Colonel !” gronda Hammond, pour le rappeler à l’ordre même si j’imaginais aisément que la proposition de Jack pourrait lui plaire.

Nous sommes finalement arrivés devant la porte, Jack et Hammond nous tournaient le dos, face à Kinsey, assis en bout de table, comme s’il présidait la réunion.

Quand il vit notre groupe, il blêmit et blêmit encore plus en reconnaissant ma mère. Il se leva et boutonna sa veste.

”Mary, c’est un plaisir de vous voir !” dit-il, comme s’il parlait à une amie de longue date.

”C’est Madame la Sénatrice, pour vous, Monsieur Kinsey” répondit ma mère d’un ton froid et tranchant.

Je vis le visage de Jack s’illuminer d’un sourire. La Sénatrice se tourna vers le Général.

”Général Hammond, je suis désolée de débarquer ainsi dans votre base sans y avoir été invitée mais la tentation de visiter vos merveilleuses installations était trop forte” dit-elle, un sourire d’excuse sur les lèvres.

Hammond serra sa main et répondit ”Vous êtes toute excusée, Madame. C’est un plaisir de vous recevoir, même si j’aurais vraiment préféré vous accueillir en personne.”

”Vous étiez dans la région et vous avez décidé de vous arrêter pour dire bonjour ?” demanda Kinsey, peu convaincu.

Ma mère termina de saluer le Colonel O’Neill et les autres militaires présents dans la pièce avant de répondre : ”Non, Monsieur Kinsey, j’avais une réunion avec le Major Carter et comme j’ai rendez-vous avec le Président, je l’ai déposée, c’était sur ma route.”

Je sentis l’homme se renfrogner. Il devait réfléchir à un moyen de piéger ma mère mais elle avait réponse à tout mais surtout, elle ne le craignait pas ! Il faisait régner la terreur au SGC en les menaçant et même si Hammond voulait donner l’apparence du militaire confiant, il se savait dans une position précaire.

”Major Carter, justement, mon informaticien cherche à avoir accès à vos rapports de mission mais vous les avez bien protégés, donnez-nous les mots de passe !” ordonna Kinsey à Sam, comme s’il était son supérieur.

Alors que Sam ouvrait la bouche pour répondre, ma mère posa une main sur son avant-bras et prit la parole : ”Et en quel honneur, Sénateur ?”

Kinsey fut surprit et mit quelques secondes avant de se reprendre : ”En l’honneur que je suis en charge du budget du gouvernement et que j’ai un droit de regard sur ce qui se passe dans cette base !”

La scène ressemblait à Roland Garros : ma mère et Kinsey chacun d’un côté de la grande table massive et nous autres, les observant. La Sénatrice s’avança, presque menaçante.

”Vous avez en effet le droit de compter chaque dollar dépensé dans le cadre du projet Stargate, Sénateur, mais jusqu’à preuve du contraire, les extractions minières qui ont lieu sur d’autres planètes ne vous concernent en rien !”

Kinsey allait parler mais ma mère l’en empêcha, le défiant du regard de lui couper la parole : ”Je n’ai pas fini, Monsieur ! Vous parlerez quand je vous y aurais autorisé !” gronda-t-elle, elle ne semblait pas décidée à se laisser impressionner et Kinsey comprit qu’il avait perdu la bataille - peut-être même la guerre.

”Les extractions de Naquadah sur les planètes alliées sont supervisées par les équipes SG - qui font donc le travail pour lequel le gouvernement les paie. Les ouvriers qui travaillent dans les mines sont des locaux, ils ne tombent donc pas sous notre juridiction ! Nos militaires sont seulement chargés de la sécurité du minerai qu’ils doivent rapporter sur Terre. Le Major Carter récupère la plus grande partie pour mener à bien ses expériences - travail pour lequel le gouvernement la paie !”

”Oui, parlons-en, je trouve que son salaire est prohibitif !” tenta Kinsey.

”Et sur quoi vous basez-vous pour affirmer ceci, Sénateur ? Elle reçoit ce que son grade de Major prévoit, comme c’est écrit dans le code des armées, par ailleurs, du fait de ses doctorats et de ses compétences, elle reçoit des primes, toujours comme prévu par le code du travail. Souhaitez-vous revenir sur des dizaines d’années de combats sociaux ? Ou préférez-vous remettre en question les ordres que le Major reçoit directement du Président Hayes ?”

Kinsey ouvrit la bouche en grand et la Sénatrice Mary Roslin s’approcha de lui ”fermez la bouche, vous risquez de gober une mouche extraterrestre et personne ici ne sera en mesure de vous soigner !”

Kinsey quitta la pièce et le SGC, furieux et humilié.

Invité

ouh il y a de l'orage dans l'air entre kinsey et la sénatrice rire démoniaque

roland garros hein???
en tout cas tout le monde est ravie de l'avoir, tous sauf lui, bien sûr.
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Kinsey est un des personnages qu'on déteste dans la série, j'ai réglé mes comptes rire démoniaque

Mais c'est sûr qu'il n'est pas des plus ravi de croiser Mary, qui n'hésite jamais à le remettre en place :p

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite arigatou

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