Merlin - Notre destin -Merlin/Arthur - PG 13

euh... OK.....

Je vous poste les deux chapitres en retard ici ^^



Chapitre 8


Arthur était assis sur son lit. Il passa ses mains dans ses cheveux. Il ne savait pas comment faire. Il voulait dire à Morgana qu'ils étaient liés fraternellement, mais il ne savait pas comment lui en parler. Elle se remettait doucement de son mal. Encore une preuve pour son père que la magie était mauvaise. Il avait démenti, disant que ce n'était pas la magie, mais les gens la pratiquant de mauvaises manières, risquant le cachot au vu du regard de son père, mais Morgana avait détendue les choses.
 
Il soupira. Il avait entendu que sa sœur souffrait de cauchemars, il se demandait si ce n'était pas lié avec ses pouvoirs dormant, mais comment aborder le sujet ? Il devait d'abord en parler à Merlin, mais là aussi, pas facile de sous entendre que sa sœur pouvait être une sorcière et qu'il avait besoin de son aide, sans lui faire comprendre qu'il savait qui il était.
 
Un flash lui traversa la tête le faisant grimacer de douleur.
 
- Mordred. Souffla-t-il.
 
Ils allaient bientôt rencontrer le traitre de chevalier. Enfin, le jeune druide. S'il réussissait à être uni avec sa sœur, Mordred resterait un garçon bien.
 
- Arthur, tout va bien ?
 
Il leva la tête et vit le regard inquiet de Merlin.
 
- Pas vraiment, non.
 
Tout était si compliqué. Comment faisait son Merlin pour tout gérer avant ? En plus il était si crétin, qu'il amenait le brun de partout.
 
- Arthur, vous pouvez tout me dire. Même si je ne suis que votre valet.
- Tu es plus que cela.
 
Devant son regard surpris, il se reprit.
 
- Je te l'ai déjà dit, mais depuis que tu es à mes côtés, j'ai l'impression d'avoir un ange gardien.
 
Il le vit sourire les joues rougies. Il devait lui en parler, sans sous entendu, clairement. Merlin était son meilleur conseiller.
 
- Je pense que les cauchemars de Morgana n'en sont pas.
- Comment ça ?
 
Il se rendit compte de la tenue légèrement raide et de la voix fausse du brun. Ce dernier devait penser la même chose. Il pouvait donc dire les choses simplement.
 
- Je pense que ce sont des visions, ou quelque chose dans ce genre.
- Si vous dites vrai, cela voudrait dire que Lady Morgana...
- Est une sorcière, oui. Elle est ma sœur avant tout et j'ai peur que ces visions, lui fassent mal à force. Si seulement un sorcier pouvait l'aider à contrôler ses pouvoirs.
 
Merlin avait l'air de ne pas savoir sur quel pied se mettre et triturait ses doigts. Si seulement il avait fait autant attention à son ami avant, il aurait comprit qui était réellement le brun. Il était un livre ouvert quand on arrivait à déchiffrer ses manies.
 
- Vous le pensez vraiment ?
- Bien sûr. Je te l'ai déjà dit, quand je serai Roi, j'abolirai la loi contre la magie et j'aurai un sorcier comme conseiller.
 
Il tint du regard celui du brun. Il vit celui de ce dernier briller, puis des rougeurs colorer ses joues. Il détourna le regard en entendant frapper à sa porte, c'était Gwen. Morgana voulait le voir.
 
¤¤¤
 
Quelques jours étaient passés, il s'était rendu compte que Merlin et Morgana passaient du temps ensembles. Même s'il se sentait un peu jaloux du fait que sa sœur soit la première personne à qui le brun parlait de ses pouvoirs, il savait que c'était pour un meilleur futur pour la jeune femme.
 
 En allant sur le terrain d'entraînement, il se rendit compte combien cela lui manquait de ne plus faire de combat avec ses chevaliers. Il vit Leon en retrait, il alla à ses côtés.
 
- Leon, un duel d'entraînement vous tenterez ?
- Avec vous mon Prince ?
- Oui. Enfin, vous pouvez refuser, ne vous sentez pas obligé.
- J'en serai honoré.
 
Ils se sourirent puis ils se mirent en position.

Chapitre 9


Arthur s'écroula dans son lit. Ils venaient avec Morgana et Merlin de mettre en sécurité Mordred. Il ne savait pas pourquoi, mais il n'avait pas voulu que Gwen soit mise au courant.
 
« Arthur »
 
Non, pas maintenant. Pensa-t-il. Mais il se leva et alla à la rencontre du grand dragon.
 
- Excalibur va naître, mais votre père en prenant votre place va l'utiliser avant vous. Cela ne doit pas se produire.
- Comment l'évitez ?
- La magie. Morgana va avoir une vision, mais même si elle parle au jeune sorcier, elle a peur de ce qu'elle voit.
- Je dois lui en faire parler et faire que Merlin s'en occupe avant le combat, c'est cela ?
- Oui, futur Roi.
 
Il soupira. Il espérait qu'il y arriverait.
 
¤¤¤
 
Si au départ, il avait peur d'effrayer Morgana étant donné qu'il sache pour ses pouvoirs, le fait que des gens vont mourir par al faute de son père le poussa à la confronter de front, Merlin à ses côtés.
 
En plus de faire comprendre à la jeune femme qu'il savait pour elle, il lui annonça en vouloir la rassurer, qu'ils étaient frère et sœur.
 
- Je ne voulais pas te le dire ainsi, je....
- Nous sommes vraiment...
- Oui. Nous avons le même père. Ce dernier ne m'a rien dit, je l'ai entendu.
 
Il mentit à ce sujet, mais il préféra cacher son voyage dans le temps.
 
- Je ne dis pas cela pour que tu taises le sujet, mais je pense que le plus important ce sont des capacités et ce qui va arriver.
- Tu as raison... Petit frère.
 
Il sourit à sa sœur.
 
¤¤¤
 
Il avait laissé Morgana et Merlin se doutant qu'ils allaient s'occuper de ce chevalier noir. Il ne voulait pas gêner son ami.
 
¤¤¤
 
Il commençait à s'y faire d'être appelé de jour comme de nuit par le dragon, il ne sursautait même plus en entendant sa voix grave résonner dans sa tête.
 
- Que me vaut l'honneur de cet appel ?
- Vous avez réussi futur Roi. L'épée a été crée, mais elle a été placé dans un endroit sûr jusqu'au moment où vous monterez sur le trône.
- Un endroit sûr ? Ce caillou est réellement un endroit sûr ?
- Avalon n'est pas qu'un lac, mais un lieu sacré.
- Je pense que cela veut dire oui.
 
Il vit le dragon sourire. C'était assez effrayant.
 
¤¤¤
 
Alors qu'il entrait pour la seconde fois dans sa chambre, il y trouva cette fois-ci Merlin qui préparait son bain.
 
- Merci, j'en avais bien besoin.
- C'est mon travail.
- Ne suis-je que cela ? Soupira-t-il.
- Non, oui, enfin...
- Respire Merlin.
 
Ce dernier rougissait.
 
- Et si tu allais vérifier que Gaius mange à sa faim puis que tu apportais nos repas ?
- D'accord.
 
Il commença à se déshabiller, le brun sortait ses affaires de nuit quand il se tint la tête. Un nouveau flash. Ealdor était attaqué, son père qui ne veut pas aider le village, Merlin qui s'en va, lui qui le suit avec Morgana et Gwen, la mort de William le meilleur ami de Merlin.
 
- Arthur ? Arthur ?  Qu'avez-vous ? Je vais faire quérir Gaius.
 
Il le retint par le poignet gauche.
 
- Non, je vais bien.
- Vous n'allez pas bien. Vous aviez mal.
- Un migraine, mais c'est passé.
 
Devant l'air du brun, il reprit.
 
- Je te le promets.
- Vois n'avez rien à me promettre, je ne suis que....
 
Il posa sa main sur sa bouche.
 
- Plus un mot, tu vas dire une ânerie. Sors d'ici et reviens avec juste notre repas, compris ?
- Compris.
 
¤¤¤
 
Pendant son bain, il avait prit une décision, alors quand Merlin lui fit face, il en fit part au brun.
 
- Dis-moi Merlin, cela fait un moment que tu es à Camelot, ta mère ne te manque pas ?
- Un peu, mais j'ai un devoir ici.
- Et si nous allions la voir ? Je suis sûr que Gaius serait lui aussi heureux de la revoir. Qu'en dis-tu ?
- Vous êtes sérieux ?
- Oui. Par contre en tant que Prince, un chevalier devra venir avec nous pour être ma garde et je pensais faire venir ma sœur. Un moyen pour tisser des liens.
 
Oui, il voulait que Morgana vienne, mais pas Gwen. Il avait du mal avec elle depuis son retour.
 
- Merlin ?
- Merci Arthur. J'en serai très heureux.
- Bien, dès demain je vais faire par de mon désir de partir en campagne et je pense que nous pourrons partir le lendemain.
- C'est parfait, merci.

Merci de cette suite.

Chapitre 10


Arthur, Merlin, Morgana, Gaius et Leon venaient d'arriver à Ealdor. Ils purent parer à la première attaque contre le village et montrer qu'ils ne se laisseront pas faire.
 
- Merci Prince Arthur.
- Je vous en prie. C'est normal.
 
 Revoir Hunith attendrit Arthur car malgré son rang, la femme avait toujours eu une façon un peu maternelle de lui parler.
 
- Arthur, Morgana, Leon, je vous présente ma mère, Hunith.
- Enchanté.
 
Etre de nouveau dans cette maisonnette lui rappela les premiers moments qu'il avait passé ici dans son ancienne vie.
 
Quand il se retrouva face à William, il vit le même regard que la première fois. Sa haine contre les gens de la royauté et surtout ses sentiments envers Merlin. Il comprit enfin le lien entre eux.
 
¤¤¤
 
Ils étaient couchés avec Merlin, tête à pieds.
 
- Arthur ?
- Oui.
- Merci de m'avoir proposé de faire ce voyage, ainsi nous avons pu être là pour protéger ma mère et les villageois.
 
Il se sentit mal, s'il lui avait proposé cela c'était qu'il l'avait déjà vécu ce moment.
 
- Tu sais, même si on a pu les repousser, ils vont revenir, nous devons être prêt.
 
Il devait pousser un peu plus les choses, William ne devait pas mourir.
 
- Tu crois que la magie de Morgana peut nous aider ?
- Je ne sais pas, pourquoi ?
- Si elle pouvait s'en servir, au moins nous serions sûrs qu'il n'y aurait pas de perte.
 
Il n'attendit pas de réponses, il se mit sur le côté et ferma les yeux.
 
- Bonne nuit Merlin.
- Bonne nuit Arthur.
 
¤¤¤
 
Ils avaient réussi. Ils avaient réussi à faire comprendre à ces brigands qu'il ne fallait pas venir à Ealdor et le meilleur ami de Merlin était vivant. Il s'était mis de dos et loin du brun pour ne pas le voir agir.
 
- Tu n'as pas trop mal ?
 
Il regarda sa sœur qui venait d'entrer dans la maisonnette. Il toucha son bras puis sa joue droite.
 
- Ça va. Gaius m'a bien soigné. Et toi ?
- Je vais bien merci.
- Tu as très bien combattu et merci de m'avoir protégé avec ta magie.
- Non, je ne...
- Calme-toi, je ne dirai rien à père si c'est ce qui t'effraie.
- Je le sais Arthur. Tu es celui qui est venu vers moi pour m'apprendre ce que j'étais, mais je ne peux pas m'attribuer quelque chose que je n'ai pas fait.
 
Il lui sourit.
 
- Tu sais. Lui dit-elle.
- Oui, et je crois que lui aussi. Nous nous le dirons ouvertement le jour où je serai sur le trône.
- A cause de père ?
- Oui.
 
Sa sœur acquiesça d'un signe de tête.
 
- Le dîner est prêt. Leur dit Hunith.
- Merci.
 
¤¤¤
 
Il avait parlé en privé avec William et ils avaient réglé les choses entre eux.
 
Là, ils allaient repartir à Camelot.
 
- Tu peux rester un peu plus Merlin, tu n'as pas pu passer le temps que tu voulais avec ta mère.
- Je vous remercie Arthur, mais elle sait que je dois rentrer.
- Bien.
 
¤¤¤
 
Depuis son séjour à Ealdor, il s'était rapproché de sa sœur. Il apprenait à mieux la connaitre. A installer la confiance entre eux. Il espérait pouvoir éviter qu'elle aille sous la coupe de Morgueuse.
 
¤¤¤
 
Il était avec Merlin à la chasse. Il savait que le brun n'aimait pas cela, mais Gaius avait demandé au brun de ramasser des plantes, alors ils étaient partis tous les deux.
 
Il était à l'aguets d'un bruit quand un étrange sentiment le prit. Il eut le flash d'un souvenir passé. La licorne.
 
- Arthur ?
 
Il regarda le sorcier et posa son arbalète.
 
- Vous avez une migraine ?
- Oui.
 
Il la vit sortir des buissons.
 
- Merlin, regarde. Souffla-t-il.
- C'est... Elle est si belle.
- Il parait que c'est un animal magique qui se laisse approcher des êtres innocents.
- Innocents ?
 
Il sourit.
 
- Pur Merlin.
- Pu...
 
Il le vit rougir.  Il était adorable.
 
- Je pense que nous pourrions la toucher, si elle n'est pas trop effrayée.
- Nous ? Lui demanda le brun.
- Oui, nous.
 
Il rougit légèrement à cet aveu et un peu plus en voyant le doux sourire de son sorcier.
 
Il sursauta légèrement en sentant quelque chose toucher son avant bras. Il sourit en voyant que la licorne était venue à eux. Elle était douce au toucher.
 
- C'est un honneur quelle nous fait. Lui dit le brun.
 
Il n'en doutait pas vu ce qu'il avait du faire par le passé après son erreur. Mais c'était à ce moment-là qu'il avait commencé à créer un lien avec son Merlin. Il regarda celui face à lui, il était adorable avec ses yeux brillants et ses joues rougies, comme un enfant devant des sucreries alors qu'il caressait la licorne. Il devait tout faire pour arriver à unifier Albion comme la prophétie de l'ancienne religion  l'avait annoncé. Pour Merlin, pour Morgana, mais surtout pour un meilleur futur.

Chapitre 11


Avoir des flashs de son passé aider énormément Arthur pour éviter les pires catastrophes et l'empêcher de commettre ses anciennes erreurs. Comme de croire en ce Cédric et virer Merlin.
 
Il avait prit l'habitude d'entendre le dragon l'appeler dans sa tête. Il lui avait promis de le libérer, mais vu ce qu'il s'était passé avant, il lui fit la promesse de le libérer quand il sera Roi et qu'il abolira la loi contre la magie. Le dragon avait accepté et il lui avait aussi promis de ne pas recommencer son erreur passé.
 
Avec Morgana, ils liaient un lien fraternel qui l'apaisait, au point de se taquiner. Elle, elle le faisait en ce qui concernait Merlin, et lui, en ce qui concernait Leon. S'il avait cru que sa sœur était séduite par Lancelot, ce fut une erreur, il avait remarqué les rougeurs sur les joues de la jeune femme quand le chevalier aux cheveux roux clair entrait dans une pièce.
 
Puis ils parlaient aussi de magie, de ses progrès avec l'aide de Merlin. Sa sœur lui disait que c'était dommage qu'il n'avouait pas au brun qu'il savait, mais elle comprenait qu'elle attende qu'il soit sur le trône. Leur père était cruel, il tuerait Merlin sur le champ, et même si c'était sa fille, il ferait de même avec elle.
 
Il était d'ailleurs avec Morgana dans les jardins.
 
- Qu'y-a-t-il ? Tu as l'air soucieuse.
- C'est Gwen, elle est étrange. Je pensais que nous étions amies, malgré nos rangs, mais j'avais tort. J'ai remarqué qu'elle faisait semblant quand elle était à mes côtés. Je l'ai entendu parler de façon peu gentille et...
- Et quoi ?
- Je crois qu'elle veut un titre.
- Un titre ? De quoi parles-tu ?
- Je l'ai vu et entendu être désagréable avec Merlin. Il passe du temps avec moi et toi. Certes il est ton valet, mais il est très proche de toi. Elle lui rappelle sans cesse qu'il n'est rien, qu'il devrait savoir où est sa place. Que ce n'est pas un homme qui arriverait à être à la tête du royaume, mais une femme, comme elle. Alors Arthur, fais attention, ne tombe pas dans ses bras.
 
Il se rappela que sa femme l'avait trahi avec Lancelot, il comprit pourquoi à présent. Il avait bien fait de ne pas s'approcher d'elle dans cette nouvelle chance donnée par l'ancienne religion. En tout cas il allait surveiller la métisse, ou plutôt la faire surveiller pas un homme de confiance.
 
- Je vais demander à Leon de faire attention à elle, en cas qu'elle préparer quelque chose.
- D'accord.
 
Il continua avec un petit sourire en coin.
 
- Ainsi tu passeras un peu plus de temps avec lui.
- Arthur !
 
Elle le frappa au bras gauche alors qu'il rit.
 
¤¤¤
 
Il se massa la tête après un nouveau flash. Les douleurs qu'il avait à ce moment-là, il ne s'y habituait pas. Le prochain tournoi, le fait qu'il l'avait fait incognito et l'homme voulant le tuer.
 
Il soupira, il ne savait pas comment gérer cette histoire. Il n'était plus l'homme arrogant d'avant, il n'avait pas à prouver sa valeur, il n'avait donc pas à combattre incognito, mais pour l'homme voulant le tuer ? Merlin était là, il avait confiance en lui, il le sauverait. Mais devait-il lui en parler ?
 
- Tout va bien Arthur ?
 
Il sursauta, il n'avait pas fait attention que son ami était là. Se rappelant de sa question, il sauta sur l'occasion pour lui parler.
 
- J'ai un mauvais pressentiment en ce qui concerne le tournoi.
- Comment ça ?
- Je sais que mon ange gardien sera là pour me protéger si besoin, et j'ai l'impression qu'il devra agir en secret, une fois encore.
 
Les rougeurs sur les joues du brun le firent sourire.
 
- Vous pensez que vous allez être en danger ?
- Oui.
- Votre protecteur sera donc présent.
- Je n'en ai jamais douté.
 
En voyant les plateaux, il s'assit à sa table.
 
- Mangeons avant que cela ne soit...
 
Il ne finit pas la phrase car jamais il n'avait mangé un plat froid. Il secoua la tête en souriant. Merlin avait toujours veillé à son bien être.
 
- Mangeons.

Oui? Et bien espérons qu'il n'aura plus besoin de protection!

Pourquoi ce oui?

C'est une interjection de réaction négative (bizarrement).
exemple :
- Je vais acheter ce pull.
- Oui? Et bien tu ferais mieux de l'oublier!

Ah d'accord

Chapitre 12



Le tournoi s’était passé sans incident grâce à Merlin. Il était avec ce dernier en train de souper dans sa chambre.
 
- Je dois encore la vie à mon ange gardien.
- Il a juste écouté votre pressentiment.
 
Il adorait voir les joues de son ami rougir ainsi. Il méritait tellement plus qu’un simple merci. Il pensa aux foulards. Il se leva et alla les chercher là où il les avait mis puis il revint s’assoir.
 
- Tiens.
 
Il lui donna le papier où se trouvaient les foulards.
 
- Pourrais-tu donner ce maigre présent à mon ange gardien ?
- Il ne mérite pas de présent de votre part. Il ne veut pas être récompensé pour vous sauver la vie.
- Mais je désire le remercier.
 
Il vit les joues de Merlin rougirent un peu plus.
 
- Je lui donnerai, merci.
- Ce n’est vraiment pas grand-chose comparé à ce qu’il fait pour moi.
 
Ils finirent le repas en parlant des progrès de Morgana et des doutes de cette dernière sur Gwen. Sa sœur avait tenu au courant Merlin.
 
¤¤¤
 
Il faisait les cent pas dans sa chambre tout en regardant par la fenêtre dès qu’il y passait devant. Leon avait empêché que Gwen soit enlevée par erreur à la place de Morgana, vu qu’il suivait la métisse sous ses ordres. Sur le trajet de retour, ils avaient rencontré Lancelot. Dès leur retour, Leon leur avait raconté et Merlin lui avait demandé la permission pour aller voir son ami. Il avait accepté, mais plus les heures passées, plus il se demandait si le brun allait revenir à ses côtés.
 
- Tu vas user le sol à force.
 
Il sursauta, il n’avait pas fait attention que sa sœur était là.
 
- Morgana ? Tu n’as pas appris à frapper ?
- Si, mais toi tu n’as pas appris à répondre.
 
Il soupira.
 
- Désolé, je…
- Tu languis que Merlin rentre.
- Non, je…
 
Il soupira une nouvelle fois.
 
- Oui. Souffla-t-il.
- Il n’a pas vu son ami depuis un certain temps. Il a des choses à lui dire, puis il rentrera.
- Je l’espère.
- Arthur, il y a quelque chose que j’aimerai te demander, mais tu n’es pas obligé de me répondre.
- Morgana, demande.
- Tu es sûr que tu ne considères Merlin que comme un ami ?
- Comment ça ?
- Ta façon de parler de lui, ta réaction de maintenant… Mon frère, tu ressembles plus à un homme amoureux, qu’un ami inquiet.
 
Les dires de sa sœur furent comme une claque, mais il comprit enfin pourquoi les larmes de Merlin lui avait fait plus de mal que sa propre mort. Pourquoi il ne voulait pas le quitter. Pourquoi il n’avait pas cherché la présence de Gwen dans cette nouvelle chance. Pourquoi il voulait être tout le temps avec Merlin. Il l’aimait. Son cœur lui appartenait.
 
- Arthur ?
- Je ne m’en étais pas rendu compte. Je ne comprenais pas ce que je ressentais. Tu as mis les mots dessus.
- Que vas-tu faire à présent ?
 
Devait-il courtiser son sorcier ? Sorcier. Merlin était un sorcier. Non, il ne pouvait pas pour le moment. Si son père apprenait qu’il aimait le brun, même sans savoir pour ses pouvoirs, il le ferait exécuter.
 
- Rien. Comme pour le reste, j’attendrai d’être Roi.
- Tu risques de le perdre.
- Je resterai attentionné, enfin je le deviendrai un peu plus, mais sans trop pour que personne s’en rende compte et que notre père l’apprenne. Sinon…
 
Il ne pouvait pas finir sa phrase. Sa sœur posa sa main droite sur son avant bras gauche.
 
- Je comprends.
 
Il la vit sourire.
 
- Regarde, il est de retour.
 
Il regarda par la fenêtre et vit son brun revenir le sourire aux lèvres. Ce sourire, il l’aimait déjà avant, mais à présent, il se rendit compte qu’il rendait encore plus beau Merlin. Il secoua la tête. Comment n’avait-il pas compris avant qu’il était amoureux ? Merci à cette seconde chance et à sa sœur pour lui avoir ouvert les yeux.

Morgana a su trouver les mots pour permettre à Arthur de prendre conscience de ses sentiments. Mais celui-ci osera-t-il cependant les dévoiler au grand jour compte-tenu notamment de la nature du jeune homme?

J'ai répondu à cette question dans le chapitre, il le fera quand il sera Roi donc quand il aura abolie la loi contre la magie.

Oui, c'est ce qu'il pense, mais le fera-t-il c'est une autre question.

Je reprends cette histoire depuis le début et je suis heureuse de voir l'avancée de cette histoire. 

J'ai hâte de lire la suite !!! 

Merci d'avoir pris le temps de relire cette histoire. Je suis en train de travailler sur la suite. Donc bientôt ce sera en ligne

De rien  J'ai vraiment hâte de lire la suite !!

Chapitre 13


Arthur soupira. Même s'il savait que Lady Catrina était un troll, il n'avait pas pu empêcher son père de tomber sous son charme.
 
Il avait parlé avec Gaius en présence de Merlin du fait qu'il doutait que cette femme soit réellement Lady Catrina, car il avait bien vu dès son arrivée que le médecin doutait aussi, mais ils n'avaient rien pu empêcher.
 
Un flash lui était revenu, il avait accusé Merlin de vouloir espionner Lady Catrina en pleine nuit à partir de sa chambre. Il avait rit quand la douleur passa. Qu'il avait été idiot. Merlin espionner une troll. Il devait vérifier ses doutes à l'époque. Puis il lui avait avoué qui elle était, il avait ri, mais surtout, il ne l'avait pas cru. Comment le brun était resté à ses côtés alors qu'il ne l'écoutait jamais ? Comment avaient-ils pu être amis ? Il ne devait plus faire ces erreurs.
 
A présent, il était dans la salle du trône et son père annonçait son mariage avec Lady Catrina. Il vit Merlin se mettre hors de vue de tous, mais rien ne se passa. Il se demanda ce qui n'allait pas, mais un nouveau flash de son passé lui vint, ce n'était pas encore que le changement devait se produire.
 
- Arthur, tout va bien ? Lui demanda Morgana.
- Oui. Juste un mal de tête.
- Tu es sûr ?
- Oui, par contre, pouvons-nous aller parler ?
- Bien sûr.
 
¤¤¤
 
Ils étaient dans sa chambre. Morgana se retenait de rire après qu'il lui ait parlé de ses doutes.
 
- Une troll ? Si c'est vrai, Uther va faire une de ces têtes !
 
Puis elle éclata de rire.
 
- J'en ai parlé à Gaius, et il ne pense pas qu'elle est la vraie Lady Catrina car il l'a connu enfant et qu'elle était malade.
 
Le rire de sa sœur se tut.
 
- Il en est sûr ?
- Oui.
- Mais une troll ? Pourquoi venir ici ?
- Pour le trône. Père est le Roi, il a le pouvoir et la richesse.
- Que faire ? La magie peut-elle aider ?
- Quand j'ai parlé à Gaius, Merlin était là, je pense donc qu'il s'en occupe.
- Bien. J'irai le voir et lui demanderai s'il a besoin d 'aide.
- D'accord.
 
¤¤¤
 
Il ne comprenait pas. Même en sachant qu'elle était un troll, et avec l'aide de Morgana, Merlin n'avait rien pu faire avant le mariage de son père et Lady Catrina.
 
Cette dernière l'avait de nouveau accusé de vol. Cette fois-ci, il le croyait quand il lui dit qu'il n'avait rien volé, mais il lui demanda quand même de partir et de se mettre à l'abri.
 
¤¤¤
 
Il avait contrait son père sur les nouvelles taxes et il fut donc appelé à la salle du trône. Il savait que son père était sous l'emprise de la troll, mais ses paroles sur le peuple étaient les siennes. Il comprenait comment il avait pu être si odieux avant, heureusement que Merlin était entré dans sa vie.
 
¤¤¤
 
Il était de retour dans sa chambre, à regarder par la vitre alors qu'il était assis sur sa chaise. Ses paroles de plus tôt, il avait eu les mêmes dans son autre vie et il se rendit compte qu'il avait aussi pensé à Merlin à l'époque en les disant.
 
On frappa à sa porte, il donna l'accès avant de se rappeler qui c'était. Il soupira intérieurement en voyant Gwen entrer. Il répondit de façon neutre à ses dires. Il voulait qu'elle parte au plus vite. En la regardant bien, il se demandait ce qui lui avait trouvé. Ses paroles, Merlin les lui disaient aussi, de façon bien plus convaincante en plus et surtout le brun ne l'avait jamais trahi comparé à la femme métisse.
 
Il fut sauvé par l'arrivée de Leon. Il se rappela de ce qui allait suivre. Il était prêt à l'entendre cette fois-ci surtout en sachant que son père était sous l'enchantement de la fausse Dame Catrina. Il accepta donc la sentence la tête haute.
 
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Il ne savait pas où était Merlin, Morgana non plus. Ils espéraient juste qu'il revienne à temps, mais de nouveau après un flash du passé, il se sentit rassuré. S'ils avaient vu le vrai visage de Catrina, c'était grâce au brun, donc il n'y avait pas de soucis à se faire.
 
¤¤¤
 
Le jour du couronnement de la nouvelle Reine était là. Le moment où tout basculé allait arriver. Il se retint de sourire quand il la vit partir en courant. Ils la suivirent avec Morgana et leur père.
 
 Son père ne voyait toujours rien malgré leurs dires, il soupira. Il était frustré car il savait qu'il allait devoir boire une nouvelle fois cette potion qui allait le faire passer pour mort.
 
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Merlin apparut cette nuit-là, même s'il le savait, il sursauta quand même en entendant sa voix l'appeler.
 
¤¤¤
 
Le lendemain, à la première heure, il rappela à Merlin de ne pas être en retard pour lui donner l'antidote et confirma à Gaius qu'il était prêt à faire cela pour sauver Camelot, puis il prit le poison.
 
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A son réveil, comme la dernière fois, il tua Jonas le valet de la fausse Catrina et cette dernière.
 
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A table, il se retint de rire devant son père, mais c'était très difficile.
 
En quittant la table, il croisa Merlin, cette fois-ci, il lui donna l'étreinte amicale que désirait le brun et lui souffla un « Merci mon ange gardien » à son oreille droite.

Vivement la suite !!!

C'est quand même dommage qu'ils n'aient pas réussi à empêcher lady Catrina d'épouse Uther! Celui-ci va forcément souffrir et ça va envenimer les choses!

Non Cissy pas plus que dans la série, donc il se sent juste ridicule.

Je viens d'aller revoir le double épisode pour rigoler à nouveau et me moquer d'Uther 

Celui là je l'ai regardé aussi pour bien l'écrire

Chapitre 14



Arthur espérait que cette histoire ne se reproduirait pas, mais il avait eu tort. Un fait magique avait été aperçu et son père avait fait appeler Aredian. Le chasseur de sorcier.
 
Il sursauta quand la porte de sa chambre se ferma brutalement.
 
- Morgana ? Que t’arrive-t-il ?
- C’est moi. C’est ma faute.
- De quoi parles-tu ?
- De l’arrivée d’Aredian.
 
Il comprenait un peu mieux comment ce fait se produisait à nouveau.
 
- Que s’est-il passé ?
- Je suis allée avec Merlin dans les bois chercher des plantes. J’ai voulu tenter un sort que je maitrisais, mais en voulant l’agrandir…
- Tu as perdu le contrôle.
- Oui.
- Ne t’en fais pas, tout va bien se passer.
- Mais…
 
Il lui prit ses mains dans les siennes.
 
- Fais-moi confiance.
 
Elle acquiesça d’un signe de tête.
 
Il avait une petite idée, mais il devait parler à Merlin. Il ne souhaitait pas que Gaius soit de nouveau mit aux arrêts.
 
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Il essayait de rassurer Merlin qui redoutait l’arrivée du chasseur. Il posa ses mains sur les épaules du brun et le fixa droit dans les yeux.
 
- Tu n’as pas de soucis à te faire, j’ai un plan. Par contre je vais avoir besoin de mon ange gardien.
- Que devra-t-il faire ?
- Je vais tout te dire.
 
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Aredian était face à son père. Il amenait les soupçons envers Gaius. C’était le moment.
 
- Je suis désolé de vous interrompre, mais vous insultez notre Roi en cet instant.
- Comment le fait de dire que Gaius est un sorcier est une insulte pour le Roi ?
- Car mon père a eu confiance en Gaius quand ce dernier lui a promis de ne plus user de magie et qu’il l’a nommé médecin. Si vous accusez ce dernier de sorcellerie, vous bafouez le jugement de mon père.
- Je ne…
- Puis pour quelqu’un qui voyage à travers le pays pour chasser les sorciers, je trouve que vous êtes vite venu à Camelot alors que d’après les dernières vous n’étiez pas à côté. Je pense que le réel sorcier, c’est vous et que vous accusez d’autres personnes de l’être pour cacher votre réelle identité.
- Comment osez-vo….
 
Il fit semblant d’être surpris quand Aredian croassa, alors qu’il voulait sourire. Son plan se déroulait à merveille.
 
- Je quoi ?
- Vous…kroa…
- Sorcier ! Arrêtez-le ! Cria son père.
 
Même s’il n’aimait pas tué des gens, il n’avait pas eu le choix. Merlin, Morgana et pleins d’autres sorciers seront enfin libres sans chasseur à leurs trousses.
 
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- Tout va bien Arthur ? Lui demanda Merlin alors qu’ils étaient dans sa chambre pour souper.
- J’ai fait ce que je devais faire, mais je me sens mal d’avoir fait tué un homme. D’un autre côté, cet homme avait fait brûler tellement d’innocentes personnes car elles possédaient la magie. Je suis confus dans ce que je ressens.
- Cela prouve que vous êtes une bonne personne.
- Tu ne me trouves pas cruel ? Je ne suis pas un horrible Prince ?
- Non.
 
Le doux sourire de son meilleur ami le rassura.
 
- Mangez maintenant. C’est étrange de voir que vous ne le faites pas alors qu’il y a un plateau copieusement rempli.
- Comment oses-tu te moquer de moi ?
 
Ils se sourirent. C’était un peu comme avant, à part qu’il ne lui lançait pas un gobelet sur la tête.
 
- Au fait Merlin…
- Oui ?
- Merci.
- De quoi ?
- D’avoir prévenu mon ange gardien. Remercie le aussi. Je ne sis pas ce que je ferai s’il n’était pas là. Je me doute même que je sois encore en vie.
 
Il sourit tendrement en voyant les rougeurs sur les joues du brun.
 
- Il ferait n’importe quoi pour vous. Sa vie est votre.
 
Il fut touché, mais aussi assez troublée par ce qu’il ressentait en entendant cela.
 
- Je ne pourrais pas supporter sa mort, qu’il fasse attention à lui.
 
Merlin acquiesça d’un signe de tête.

Le chasseur est mort... les voilà en paix!