Merlin - Notre destin -Merlin/Arthur - PG 13

J'aime beaucoup ce chapitre !!

Beau chapitre

Désolée du retard, mais ce chapitre a été difficile pour moi car c'est un passage important que je devais travailler. Le chapitre suivant ne devrais pas tarder car c'est la suite de celui-ci.

J'ai aussi du retard car je travaille sur mon second roman et des traductions de dramas.




Chapitre 22




Arthur se réveilla après un horrible cauchemar. Ou plutôt après avoir revécu en songe un terrible moment. L’attaque du dragon sur Camelot. Il se leva et s’habilla sommairement pour aller voir le dragon. Ils devaient parler. Ce souvenir ne devait pas se reproduire.


Il sortit de sa chambre puis il descendit dans les bas fond du château.


- Futur Roi. Je connais votre inquiétude. Mais soyez rassuré. Si dans l’autre vie, j’ai agi ainsi, c’était parce ce que le jeune sorcier ne me disait jamais quand je serai libre et que je lui ai forcé la main. Vous, Futur Roi, vous m’avez dit que je serai libre dès votre montée sur le trône. Je crois en vous alors croyez en moi. Je vous ai déjà dit que je ne recommencerai pas.
- Vous ne vous en prendrez pas à mon peuple ? Vous en êtes sûr ?
- Oui.
- Je vous remercie et je crois en votre parole. Par contre, Merlin doit rencontrer son père. Comment peut-on les amener à se voir ?
- Je parlerai au jeune sorcier. Je lui parlerai des seigneurs des dragons. Cela le conduira à Balinor. Mais futur Roi, il devra y aller le voir seul.
- Je comprend. Merci.


Il le salua puis il remonta à sa chambre.


¤¤¤


Alors qu’il déjeunait, Merlin rangeait son linge. Mais il vit qu’il n’avait pas la tête à ça. Il pensa que le dragon devait lui avoir parlé.


- Merlin.
- Oui, Arthur.
- Tu viens de mettre du linge sale dans l’armoire.
- Oh, pardon. Je…
- Merlin. Qu’est-ce que tu as ?
- Je…
- Tu peux tout me dire.


Il le vit baisser la tête.


- Puis-je prendre quelques jours de repos ? Je…
- D’accord.


Il le vit relever vivement la tête.


- Vous ne voulez pas savoir pourquoi ?
- Non. Si tu as besoin de ces jours, je suis sûr que c’est pour quelque chose d’important.
- Merci Arthur.
- Quand veux-tu partir ?


Il le vit réfléchir. Mais il était sûr qu’il n’osait pas lui dire la date. Il décida pour lui.


- Et si tu partais maintenant ?
- Je dois encore faire votre lessive et…
- Merlin. Même si cela va être difficile de ne plus me réveiller en retard, ou de manger seul, il y a d’autres valets qui pourront s’occuper de mon linge. Tu mérites de te reposer quelques jours. Alors vas-y.
- Je vous remercie, mais Arthur, je ne vous réveille pas tout le temps en retard.
- C’est vrai. Seulement six jours sur sept.
- Arthur !


Il sourit devant la moue coléreuse que faisait le brun. Il se leva puis il alla poser ses mains sur ses épaules.


- Je plaisante. Ce n’est seulement cinq jours sur sept.


Il rit un peu plus quand Merlin lui donna un coup sur le ventre.


- Aller. Vas. Profites de ces quelques jours.
- Merci Arthur.


En le voyant sortir de sa chambre avant un sourire aux lèvres, il eut un flash du moment où son ami avait quitté sa chambre après qu’il lui ait dit qu’aucun homme ne mérite de pleurer. Il secoua sa tête. Cela ne se reproduira pas. Déjà, Balinor allait vivre, puis jamais il ne dirait une phrase aussi cruelle. Car chaque personne sur terre mérite des larmes.


¤¤¤


Il regardait Merlin s’en aller. Ce dernier était venu le voir avant de partir pour le remercier une nouvelle fois.


- Pourquoi j’ai l’impression que tu n’as rien demandé à Merlin car tu sais où il va. Lui dit sa sœur qui était à ses côtés.
- Peut-être parce que c’est le cas.
- Comment ?


Il la regarda en prenant sa main gauche dans sa main droite.


- Un jour, je te dirai tout.


Le jour où il sera Roi, il avouera la vérité à Merlin et Morgana sur son retour dans le passé grâce à l’ancienne religion.

Arthur toujours dans la bonne voie pour faire les chose biens

Jolie chapitre

J'aime beaucoup ce chapitre !! 

Chapitre 23


Merlin était parti pour voir le seigneur des dragons.
 
Le grand dragon lui avait dit qu'il allait en devenir un, qu'il devait donc savoir à quoi s'attendre. Gaius, avant son départ, lui avait avoué que le seigneur des dragons était son père. Il n'en revenait pas que son père était un dragonnier et il était en colère que sa mère lui avait caché cela.
 
Lui qu'il n'avait jamais eu d'image paternelle jusqu'à son arrivée à Camelot, en la présence de Gaius, il allait rencontrer son vrai père. Il ne savait pas comment il allait lui faire face. Quoi lui dire. Devrait-il lui avouer qui il était pour lui ?
 
Un hennissement le sortit de ses pensées.
 
Son cheval commençait à fatiguer. Lui aussi. Il était déjà dans le royaume de Cendred, il pouvait donc s'arrêter un peu. Il était près d'une rivière, il pourrait donc remplir sa gourde. Il descendit de son cheval, puis il lui caressa l'encolure le sourire aux lèvres. Le prince lui avait dit de le prendre, qu'il n'allait pas partir à pieds. Il avait été conciliant quand il lui avait demandé quelques jours de repos. Arthur était très différent de sa vision des princes. Il ignorait comment Arthur savait ce qu'il était, mais il appréciait la façon détournée du blond d'en parler. Son ange gardien. C'était ainsi que le prince le nommait.
 
Il sortit une nouvelle fois de ses pensées en entendant du bruit derrière lui.
 
- Que fais-tu là, mon garçon ?
- Je me repose. Je recherche quelqu'un. Connaissez-vous un certain Balinor ?
- Que lui veux-tu ?
- Je veux apprendre de lui.
- Apprendre quoi ?
- Je ne vous répondrai seulement si vous me dîtes qui vous êtes.
 
Il vit l'homme le fixer. Il savait qui il était à son regard et surtout sa magie le poussait vers lui.
 
- Que voulez-vous de moi ?
- Êtes-vous Balinor ?
 
Aucune réponse.
 
- Le grand dragon m'a envoyé.
- Il s'appelle Kilgharrah. Pourquoi t'a-t-il envoyé ?
- Je serai un jour dragonnier. Je dois apprendre les bases.
- Quel est ton nom ?
- Merlin. Je viens de Camelot, mais je suis né à Ealdor. Je suis le fils d'Hunith et d'après Gaius, je suis le fils de Balinor.
 
Il avait les larmes aux yeux en disant cela et la voix tremblante. Il vit le trouble dans le regard de l'autre homme.
 
- Je ne sais pas ce que c'est d'avoir un fils.
- Et moi d'avoir un père.
 
Son père s'approcha de lui en lui souriant puis il le prit dans ses bras.
 
¤¤¤
 
Ils étaient dans la grotte de Balinor. Ils mangeaient. Il voyait des couvertures au sol, un feu, des provisions. Son père vivait ici.
 
- Pourquoi n'êtes vous jamais revenu à Ealdor ?
- J'avais peur qu'Uther blesse ta mère. Il veut ma mort. Elle est en sécurité tant que je ne suis pas avec elle.
- Nous aurions pu venir avec vous.
- Et quel genre de vie aurais-tu eu ici ?
- Nous aurions été ensembles.
 
Ils eurent un sourire triste.
 
- Quand Arthur sera Roi, vous serez libre. Vous pourrez retourner à Ealdor auprès de ma mère.
- Je ne suis pas sûr que je serai libre un jour.
- Arthur n'est pas son père. Il sait pour moi, mais il ne dit rien. Il aime son peuple. Il n'a rien contre la magie. Vous serez libre un jour, je vous le promet.
- Même si c'est le cas, Hunith ne me voudra sûrement pas.
- Vous ne pourrez le savoir qu'en allant la voir.
 
Ils se sourirent à nouveau.
 
- Comment êtes-vous devenu dragonnier ?
- On ne le devient pas. Cela ne s'apprend pas. C'est un don sacré. Il est transmis de père en fils. Tu sauras que tu as ce pouvoir quand tu affronteras ton premier dragon. Il est tard. Tu devrais te reposer.
 
Balinor se leva.
 
- Bonne nuit, fils. Lui dit-il avec un doux sourire.
- Dormez bien, père. Lui répondit-il de la même manière.

J'aime beaucoup ce chapitre !! 

Vivement la suite !!

Chapitre 24


Merlin était avec son père. Ils apprenaient à se connaître.
 
- Tu crois en lui, en ce Prince ?
- Oui. Comme je vous l'ai déjà dit, Arthur est différent des autres. Il est aimable, proche du peuple. Large aussi avec le peuple. Il paie toujours au moins le double de ce que coûte la marchandise. Il joue avec les enfants. Puis il sait pour ma magie, mais il fait semblant du contraire. Il me demande mon avis sur des sujets dont je ne devrais même pas être au courant. Nous mangeons même ensembles quand il ne doit pas rejoindre le Roi.
- Il doit tenir de sa défunte mère pour être ainsi. En tout cas, il n'a rien de son père, tant mieux pour le peuple de Camelot et pour toi, mon fils. Qu'aurait été ta vie si tu avais eu à servir un Prince ressemblant à Uther qui déteste la magie ?
- Je préfère l'ignorer.
- Il t'a laissé partir comme ça ?
- Il m'a dit de prendre son second cheval pour que je ne marche pas. Il m'a laissé prendre quelques jours car il a dû comprendre que c'était important pour moi de partir. Il doit même penser que c'est par rapport à la magie.
- Ne lui dis pas pour moi.
- Mais...
- Même si c'est un jeune homme bon, il garde déjà ton secret, je ne veux pas qu'il porte aussi le mien.
- Je comprend.
 
¤¤¤
 
Il ne voulait pas, mais il salua son père. Il devait rentrer à Camelot.
 
- Merlin, tiens.
 
Son père lui donna un dragon qu'il avait sculpté pendant les jours qu'ils avaient passé ensemble.
 
- Merci père. Je reviendrai vous voir, d'ici là, prenez soin de vous.
- Toi aussi mon fils.
 
Après une accolade, il partit.
 
*****
 
Arthur se promenait dans le village avec Morgana.
 
- Comment ça se passe avec George ? Lui demanda sa sœur avec un petit sourire aux lèvres.
 
Il soupira.
 
- Ne me parles pas de lui. J'ai dû raser les murs, me cacher, pour qu'il évite de me suivre. Je n'en peux plus. Vivement que Merlin rentre.
- Il te manque ?
- Oui. Pas seulement en tant que valet, mais aussi en tant qu'ami.
- Vous me considérez comme un ami, moi, un homme du peuple ?
 
Il se tourna vivement en entendant cette voix.
 
- Merlin.
 
Sans réfléchir, il le prit dans ses bras, comme il l'avait fait dans son autre vie.
 
- Oui, Merlin, tu es mon ami en plus d'être mon ange gardien.
- Merci Arthur.
 
Il lâcha le brun. Sa sœur prit ce dernier à son tour dans ses bras.
 
¤¤¤
 
Après être rentré au château, il avait laissé Merlin allait saluer Gaius. Depuis le premier jour où il lui avait proposé de dormir dans la chambre adjacente à la sienne, le brun, sous ses demandes incessantes, avait accepté d'y resté. Il se rappelait combien le jeune homme avait peu de commodité là-bas, puis Gaius avait besoin d'un vrai lit. D'ailleurs, il lui avait fait apporter un meilleur.
 
En entendant frapper à sa porte, il sourit pensant que c'était son ami, mais il perdit son sourire en voyant que c'était George. Il l'avait oublié après avoir vu Merlin.
 
- Prince. Voulez-vous que je vous fasse couler un bain ? Ou que ...
 
Il n'en pouvait plus de sa voix lente. Il le coupa.
 
- George, tu n'es plus à mon service. Mon valet est rentré. Je vais te donner ta paie et un dédommagement.
- Bien. J'ai été honoré d'être à votre service Prince Arthur.
 
George n'était pas un mauvais garçon, il était au contraire un très bon valet, mais il ne le supportait pas. Autant dans cette vie que dans l'autre. Le valet sortit après avoir prit sa bourse et l'avoir salué.
 
Il soupira.
 
- Un souci, Arthur ?
 
Il regarda son sorcier.
 
- Non. Maintenant que tu es là, tout va bien.
 
Il vit des rougeurs colorer les joues du brun. Il était vraiment amoureux de lui.

Magnifique chapitre !!! 

Très beau chapitre

Chapitre 25



Arthur voyait que sa sœur n’allait pas très bien ces derniers temps, mais dès qu’il lui en parlait, elle changeait de sujet. Il en avait parlé avec Merlin, même avec ce dernier Morgana ne disait rien. Il ne pensait donc qu’à une personne pour lui répondre. Enfin plutôt, un animal. Il descendit le soir venu dans les bas fond pour aller parler au grand dragon.


- Ce qui trouble Lady Morgana, c’est votre ancienne vie. L’ancienne religion lui montre dans ses songes.
- Pourquoi ?
- Pour éviter qu’elle fasse les mêmes erreurs.


Il comprenait à présent. Il se rappelait très bien les anciens évènements. Il ne voulait pas les vivre à nouveau.


Il passa sa main droite sur son visage.


- Ancien et futur Roi, vous faîtes les bonnes choses depuis le début de votre seconde vie. Continuez à croire en vous.
- Merci. Mais je crois plus aux gens m’entourant qu’en moi même.
- C’est ce qui fait de vous un bon futur Roi.


Il eut un petit sourire.


Il remercia le dragon puis il remonta dans sa chambre. Le lendemain, il irait parler avec sa sœur.


¤¤¤


Il était réveillé et habillé. Il regardait par la fenêtre de sa chambre. Il avait peu dormi se rappelant sans arrêt de sa vie passée. Il avait changé plusieurs évènements, ce qui troublait ses souvenirs, mais il savait que l’ancienne religion et deux sorciers étaient là pour l’aider.


En parlant de sorcier, son ancien meilleur ami, et il espérait aussi futur, car amant cela l’étonnait, entrait.


- Arthur, vous êtes déjà debout ?
- J’ai peu dormi.
- Un souci.


Il sourit tendrement en voyant l’inquiétude du brun.


- Juste que je vais devoir parler à ma sœur d’un sujet important et…
- Et vous ne savez pas comment aborder les choses.
- Oui.


Merlin avait toujours su compléter ses phrases, le comprendre, l’aider. Pourquoi ne lui avait-il pas donné plus d’importance avant ?


- Arthur, vous trouverez en lui faisant face. Vous avez un lien spécial avec Lady Morgana. Ayez confiance en vous deux.
- Merci de toujours m’écouter et de me conseiller.
- C’est normal. Je suis votre valet.
- Tu es plus que cela Merlin.


Il ne retint pas une envie qui l’envahissait. Il lui caressa ses cheveux ce qui fit rougir le brun.


Il ne doutait pas de ses sentiments. Il l’aimait. Mais il savait qu’il n’y aurait pas plus de contact entre eux.


Il se força à détourner le regard. Il fronça les sourcils.


- Merlin, pourquoi y-a-t-il si peu de nourriture ?
- Vous n’en avez pas assez ?
- Tu as oublié que je t’ai proposé de déjeuner avec moi ?
- Désolé. J’ai déjeuné avec Gaius. Il avait déjà tout préparé.
- D’accord. Mais demain, ne l’oublies pas.
- Oui, Arthur.


¤¤¤


Il était devant la chambre de Morgana. Il était nerveux. Il allait devoir lui faire parler de moments difficiles. Il ne fallait surtout pas qu’elle apprenne qu’elle avait réellement fait cela. La nouvelle femme qu’elle était devenue ne le supporterait pas.


Il prit une grande inspiration, puis il frappa à la porte.


- Arthur.
- Puis-je te parler ?
- Bien sûr. Entres. Tout va bien ?
- Je pense savoir ce qui te contrarie.
- Arthur…
- Tu n’as pas à me cacher ce genre de choses. Je sais pour tes pouvoirs. Je sais que tu as des visions. Tu peux me parler de tout.
- Tu ne sais pas ce que j’ai vu. Tu ne sais pas la douleur que j’ai ressenti, mais aussi le plaisir. Je ne me comprend pas.


Il lui prit ses mains dans les siennes.


- Morgana. Je ne te jugerai pas. Je veux juste t’écouter.


Sa sœur soupira puis elle les conduit à s’asseoir sur le lit.


- Bien. Dans mes songes, je me suis liée à cette femme, Morgause car je cachais qui j’étais. Tu n’étais pas le frère que tu es en vrai. Merlin qui a découvert ma supercherie, m’avait empoisonné pour sauver Camelot car Morgause m’avait prit comme réceptacle d’un sort. Il y a aussi la fois où j’ai torturé Merlin ou que j’ai failli te tuer ou même la fois où j’ai tué à petit feu Uther. Je ne dors presque plus Arthur. J’ai peur.


Il serra un peu plus ses mains.


- Morgana, jamais, tu m’entends, jamais tu ne deviendras cette femme. Tu es douce, attentionnée, et tu assumes tes pouvoirs. Certes pas devant tout le monde, mais tu ne les caches pas à tout le monde. Des gens t’aiment pour qui tu es. Morgana fille d’Uther, sœur d’Arthur et de Morgause, ainsi que sorcière. La femme que tu es, qui se trouve devant moi, n’est pas celle de tes songes.


Il a tout fait pour qu’elle ne le devienne pas et il continuera à la protéger.


- Merci Arthur.


Sa sœur vint se blottir dans ses bras, il l’enlaça puis il la serra tendrement.

Joli moment entre Arthur et Morgane

Merci. Pas facile de remodeler une histoire

Bonjour bonjour ^^. Je sais, j'ai été absente pendant un moment, car plus mon accès. Grâce à Emmaangel et Lilie, je suis de retour. Pour cela je vous poste un chapitre ^^


Chapitre 26

Arthur se réveilla après avoir rêvé de son passé. Ils allaient rencontrer Gwaine à la taverne aujourd'hui alors qu'ils y allaient pour connaître l'humeur du peuple.
 
Il se demandait si Merlin s'était servi de sa magie ou non lors de la bagarre à la taverne.
 
Il se rappela aussi la blessure de Gwaine. Il aimerait l'empêcher, mais s'il le faisait, le lien qui les unissait ne se créerait pas.
 
- Déjà réveillé ?
 
Il regarda Merlin qui était dans sa chambre avec le plateau du petit-déjeuner.
 
- Oui. Juste à l'instant.
- Dommage. J'aurai aimé vous réveiller avec une phrase accrocheuse.
- Du genre, debout les morts ?
- Oui.
- Tu me la sors presque chaque jour.
 
Ils se sourirent. Malgré lui, il était tenté d'éloigner Gwaine de Merlin car il avait l'impression qu'il y avait plus qu'un lien fraternel entre deux. Mais il ne devait pas laisser sa jalousie prendre le dessus.
 
- Vous allez bien, Arthur ?
- Oui.
- Vous avez peur que l'avis du peuple soit mauvais ?
- Un peu. Mentit-il.
- Je suis sûr que même si c'est mauvais maintenant, quand vous serez Roi, les choses changeront.
- Merci de croire en moi.
 
¤¤¤
 
Ils étaient dans la taverne. Quand la patronne dit à Merlin qu'il était un beau garçon, il sauta sur l'occasion pour confirmer les dires de la bonne femme. Il ne rata pas les rougeurs sur les joues du brun.
 
¤¤¤
 
C'était le moment. La bagarre allait commencer.
 
Tout se déroula comme la première fois. Gwaine prit le couteau à sa jambe pour le sauver.
 
¤¤¤
 
La mêlée. Il l'avait presque oubliée. Par contre, cette fois-ci, il ne mettrait pas Merlin au service de Sir Oswald et de Sir Ethan.
 
¤¤¤
 
Il ne se souvenait par contre très bien de la note dont l'aubergiste qui tenait une taverne dans le coin lui avait envoyé. Cette fois-ci, quand il la trouva sur son bureau, il paya de bonne grâce sans donner à Merlin et Gwaine une punition.
 
¤¤¤
 
Il ne savait pas comment faire. Devait-il parler à Merlin de l'imposture de Sir Oswald pour qu'il puisse éviter le bannissement de Gwaine ? Ou devait-il lui suggérer que son ange gardien confie son secret à Gwaine la même raison ? Ou devait-il laisser faire les choses comme dans le passé ?
 
Il passa ses mains dans ses cheveux blonds.
 
¤¤¤
 
Après de longues réflexions, il avait décidé de laisser les choses ainsi. Il défendit Gwaine face à son père pour lui éviter la mort. Mais cette fois-ci, il attendit son futur chevalier devant le laboratoire de Gaius pour lui parler.
 
- Prince Arthur ?
- Je suis désolé pour ton bannissement.
- Vous m'avez éviter la mort.
- Je veux que tu saches, que lorsque je serais Roi, tu pourras revenir à Camelot.
- Je vous remercie, Prince Arthur.
- Ne me remercies pas. C'est à moi de le faire. Tu m'as sauvé à la taverne et tu as sauvé Merlin cette nuit.
 
Il vit la surprise sur le visage de son futur ami.
 
- Oui. Je vous crois. Et je vais tout faire avec l'aide de mon ange gardien pour prouver que Sir Oswald était en tort. Malheureusement, père ne changera pas d'avis sur vous, mais...
- Ne vous inquiétez pas. De toute façon, un jour, je pourrai revenir, n'est-ce pas ?
- Oui.
 
Ils se serrèrent la main.
 
- Bonne route, Gwaine. Faîtes attention à vous.
- Vous aussi, Prince Arthur.
 
Il aurait tellement aimé que son ami reste, mais certaines choses ne devaient pas changer.
 
Alors qu'il retournait dans sa chambre, il croisa Morgana.
 
- Que fais-tu debout ?
- J'ai entendu du bruit. Un valet m'a expliqué. Tu as l'air ennuyé Arthur.
- Je crois en mon ami. Notre invité n'est pas qui il dit.
- Si tu penses ainsi ...
- Oui. Mon ange gardien va devoir entrer en action.

Chapitre 27

C'était le grand jour. Arthur était dans sa chambre avec Merlin. Il se préparait pour la mêlée. Son père vint le voir pour lui confier l'épée avec laquelle il avait gagné sa première mêlée.
 
¤¤¤
 
Il était prêt.
 
- Soyez prudent, Arthur.
- Ne t'inquiètes pas, Merlin. Puis, je sais que mon ange gardien est là pour me protéger. Par contre, qu'il fasse attention de ne pas se faire attraper.
- Il fait toujours attention.
- Bien.
 
¤¤¤
 
Il savait ce qui allait se passer, mais il était rassuré que Gwaine soit là pour le sauver.
 
¤¤¤
 
- Je suis désolé, Gwaine. Père est têtu et...
- Je sais que je pourrais venir le jour où vous serez Roi. C'est tout ce qui compte.
- Je ne sais comment te remercier.
- Vous l'avez fait en me défendant.
 
Une nouvelle fois, ils se firent leurs adieux. Il laissa ensuite Merlin accompagner Gwaine prendre ses affaires.
 
¤¤¤
 
Ils étaient là, à regarder leur ami partir.
 
- Il aurait fait un bon chevalier. Dit Merlin.
- Il le sera un jour. J'en suis persuadé. Je ferai tout pour. Il sera aussi, un très bon ami.
- Vous êtes vraiment un homme bon et juste, Arthur.
- J'espère que tu penseras toujours cela de moi.
- Mon avis compte autant pour pour vous ? Je ne suis pourtant...
 
Il le fit taire d'une main sur ses lèvres.
 
- Ne dis pas un mot de plus. Tu es plus que ce que tu penses à mes yeux.
 
Il apprécia de voir des rougeurs sur les joues du brun. Il ne put s'empêcher de glisser sa main dans ses cheveux et de les lui caresser affectueusement.
 
Ils rentrèrent ensuite dans le château, en se regardant de temps en temps. Il aimait tellement Merlin, qu'il se demandait comment il ne s'en était pas aperçu dans son ancienne vie.
 
¤¤¤
 
Tout mais pas ça. Il s'était réveillé en sursaut. Son mariage avec la Princesse Elena. Il ne voulait pas recommencer ce passage de son ancienne vie.
 
L'ancienne religion lui avait montré que la Princesse était possédé, mais quand même, il ne voulait pas faire plaisir à son père avec ce mariage, même s'il allait l'annuler.
 
- Vous m'épatez Arthur, vous êtes encore réveillé avant mon arrivée.
- Peut-être es-tu simplement en retard ?
- Possible. Mais non, c'est impossible.
 
Il sourit face à la tête que faisait le brun en lui disant cela.
 
- Tu as pensé à prendre une part pour toi ?
- Oui.
- Bien. Déjeunons.
 
¤¤¤
 
Il était dans les jardins avec sa sœur. Il sortait d'une réunion avec leur père.
 
- Que t'arrive-t-il Arthur ? Tu as l'air tendu.
- Père veut que j'épouse la Princesse Elena.
- Et tu ne le désires pas.
- Non. Mon cœur est prit, même si je n'ai aucune chance qu'un jour mes sentiments me soient retournés. Quoique, même s'ils l'étaient, je ne pense pas que nous pourrions vivre notre amour.
- Un jour, je suis sûre que Merlin et toi...
- Quoi ? Pourquoi dis-tu...
- Arthur. Je suis ta sœur. Je commence à te connaître. Tu lui as acheté des foulards. Tu manges avec lui dans ta chambre. Tu lui as aménagé la chambre adjacente à la tienne. Tu...
- C'est bon. J'ai compris. Mais si tu t'en es rendu compte, alors père...
- Rassures-toi. Uther ne sait rien. Sinon, Merlin ne serait plus à tes côtés.
 
Sa sœur n'avait pas tort. Cette dernière lui prit le bras droit dans ses mains.
 
- Nous allons tout faire pour annuler ce mariage. Puis un jour, tu avoueras ce que tu ressens à ton ange gardien.
- Peut-être.
- Pas peut-être. Tu le feras. Je t'y pousserais.
 
Il sourit devant son air déterminé. Il posa un baiser sur son front.
 
- D'accord. Je le ferais le moment venu.

Chapitre 28

Arthur était dans la salle attenante à la salle du trône. C'était le grand jour. Peu importe combien il ne voulait pas de ce mariage et qu'il savait qu'il allait l'annuler, il pensait à sa destinée d'être Roi et de donner descendance.
 
Il entendit Merlin entrer.
 
- J'ai votre épée de cérémonie.
- Merci.
- Qu'y-a-t-il Arthur ?
- Avoir un destin est vraiment pesant. On aimerait y échapper, mais on nous rappelle que l'on ne le peut pas.
 
Si un jour il était avec Merlin, il ne pourrait pas avoir d'enfant, donc pas de descendance.
 
- La destinée est quelque chose de particulier. Lui répondit le brun. Vous vous sentez piégé comme si votre vie avait été planifiée et que vous ne contrôlez rien. Parfois, vous ne savez même pas si ce que le destin a décidé est vraiment la meilleure chose pour vous.
- Que dois-je faire ? Dois-je l'épouser ?
 
Un signe. Il avait besoin d'un signe de la part de son sorcier. Il était décidé à annuler le mariage, mais il voulait avoir la bénédiction de Merlin.
 
- Je ne peux répondre. Je ne suis qu'un valet.
- Je t'en prie. Tu sais que tu es plus que cela. Réponds-moi.
- Pour moi, un mariage devrait se faire par amour et non par commodité.
 
Il s'approcha de lui puis il caressa ses cheveux bruns de sa main droite.
 
- Merci.
 
Peu importe s'il n'avait pas d'enfant, celui de Morgana pouvait monter sur le trône. Lui, il ne voulait que son sorcier à ses côtés sur le trône.
 
Il retira sa main en entendant la grande porte s'ouvrir. C'était l'heure.
 
¤¤¤
 
Il regarda Morgana. Elle l'avait aidé à parler à leur père, mais ce dernier n'avait rien voulu entendre. Le mariage devait avoir lieu. Il devait donc rejeter Elena, qui d'après sa sœur était possédée à son arrivée, devant tout le monde.
 
Il regarda Merlin.
 
- Attendez.
- Il y a quelque chose que vous aimerez dire, Prince Arthur ?
- Il y a quelque chose que j'aurai dû dire depuis longtemps. Quelque chose qui vient du cœur dont je n'osais pas parler. Elena, vous êtes une femme merveilleuse. Une mariée magnifique. Mais je ne peux enfouir mes sentiments.
- Vous ne m'aimez pas. Dit la jeune femme avec un petit sourire.
 
Il répondit non de la tête.
 
- Et je pense que si vous êtes honnête, vous ne m'aimez pas non plus.
- Non.
 
Il était rassuré de ne pas briser la jeune femme. Même s'il ne l'avait pas fit dans son ancienne vie, il ne pouvait être sûr de rien à présent.
 
Ils se séparèrent en admettant qu'ils n'étaient que par devoir et qu'ils méritaient mieux.
 
¤¤¤
 
Son père le suivit jusqu'à sa chambre en lui faisant la leçon.
 
- J'ai fait ce qu'il fallait.
- Pour Camelot ou pour toi ?
- Les deux.
- Tant que tu mettras tes sentiments en avant, tu ne seras pas prêt à être Roi.
- Vous n'aimiez donc pas mère.
- Comment oses-tu ?
- Vous me dîtes que mes sentiments m'empêche de devenir Roi. C'est donc que vous n'aviez aucun sentiment envers mère, puisque vous êtes devenu Roi.
 
Il le fit faiblir un instant.
 
- J'aimais Ygraine. Mais je savais faire la part des choses.
- Je saurais le faire, père, le moment venu. Je serai un bon Roi. Même meilleur que vous. Et j'aurai la force de la personne que j'aime à mes côtés.
 
Il valait mieux taire que la personne serait un homme.
 
Il vit un rictus sur les lèvres de son père. Était-ce un sourire ? Il n'en était pas vraiment sûr.
 
¤¤¤
 
Merlin le rejoint dans sa chambre après les adieux à Elena et son père.
 
- Comment vous sentez-vous, Arthur ?
- Bien. J'ai fait ce que je devais.
- Est-ce que mes mots...
 
Il le fit taire en posant sa main droite sur ses lèvres. Lèvres qu'il caressa de son pouce.
 
- Tu n'as fait que confirmer ce que désirait mon cœur. Je veux épouser la personne que j'aime et non celle qu'on m'impose. Peu importe si elle possède la magie.
- Arthur...
 
Il approcha son visage de celui du brun quand il dût reculer en entendant la porte s'ouvrir. C'était Gwen.
 
- Désolée de vous déranger, mais Lady Morgana vous demande.
- Tu ne sais pas frapper à la porte ? Dit-il froidement.
 
Il était frustré de ne pas avoir pu finir son geste. Il aurait tellement aimé goûter aux lèvres pulpeuses du brun.
 
- Désolée.
 
Il ne la regarda pas quand il passa à ses côtés. Par contre, il regarda son sorcier.
 
- Merlin. Tu peux retourner aux côtés de Gaius. Surveilles bien qu'il ne mélange pas les bocaux.
 
Son sorcier lui sourit les joues rougies.
 
- Je le ferai.
 
Il sortit rejoindre sa sœur.

Chapitre 29

Arthur regardait Merlin ranger ses vêtements le sourire aux lèvres.
 
- Dis-moi Merlin. Quelque chose te rend joyeux ce matin ?
- J'ai surpris Gaius avec une dame. Je pense qu'il est amoureux, enfin toujours amoureux, même s'il dit que c'est juste une amie.
- Juste une amie. C'est une façon de se protéger peut-être.
- Oui. Surtout qu'ils étaient fiancés.
- Vraiment ?
- Oui.
 
Il eut un flash. Alice. Le manticore. Quand il n'avait pas vécu les moments, les flashs étaient plus douloureux.
 
- Arthur.
 
Il ouvrit les yeux. Le brun était à ses côtés. Il voyait les traits de son visage tirés par l'inquiétude.
 
- Je vais bien.
- Vous avez souvent des maux de tête. Je devrai faire quérir Gaius.
- Je t'assure que ça va, Merlin. Par contre, s'il te plaît, demande à mon ange gardien de faire attention à cette femme tout en le cachant à Gaius. Peut-être que mon ange gardien pourrait demander l'aide d'une certaine lady.
- Que savez-vous, Arthur ?
- J'ai juste un mauvais pressentiment.
- Très bien. Je lui en parlerai. Mais, Prince ou non, si vous avez de nouveau mal à la tête, je passerai votre avis et ferai quérir le médecin.
- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que tu passeras souvent outre mon avis sur certains points.
- J'en ai aussi l'impression. Lui répondit le brun un petit sourire aux lèvres et en soulevant les épaules.
 
¤¤¤
 
Il était à l'entraînement des chevaliers. Il faisait des passes avec Leon, quand il vit Merlin arriver. Il s'excusa et alla voir son valet.
 
- Qu'y-a-t-il Merlin ? Tu ne devrais pas être avec Gaius ?
- Nous nous sommes disputés. Votre ange gardien n'a pas été assez prudent et Gaius a su ce qu'il surveillait Alice.
- Je suis désolé.
- Vous n'avez pas à l'être.
- C'est moi qui t'ai demandé de lui faire part de mon mauvais pressentiment.
- Sa curiosité l'aurait quand même fait surveiller la dame.
- Que pense une certaine lady ?
- Qu'il faut se méfier et qu'elle va m'aider.
- D'accord. Ça va aller ?
- Oui. Pardon de vous en avoir parlé.
- Nous sommes amis malgré nos rangs, non ?
 
Le brun rougit en faisant un petit signe positif de la tête. Il se retint de lui caresser la tête car ils n'étaient pas seuls.
 
- Je mange dans ma chambre ce midi. Prends de quoi manger pour deux.
- Merci. Je vais préparer vos affaires propres pour après votre entraînement.
- D'accord. Merci.
- C'est mon travail, sire.
 
Il sourit en secouant la tête de la façon dont il avait prononcé sire.
 
Il retourna auprès de Leon.
 
- Voulez-vous reprendre où nous en étions ?
- Avec plaisir, sire.
 
¤¤¤
 
La nuit était tombée. Il était avec Merlin dans sa chambre. Ce dernier préparait ses affaires pour le lendemain.
 
- Elle ne sera pas brûlée demain matin.
- Mais votre père...
- Mon ange gardien pourrait la faire partir et le jour où je serai Roi, il accepterait son retour pour qu'elle soit auprès de Gaius.
- Mais elle a utilisé la magie.
- Elle était forcée. Ce manticore avait le dessus sur elle. Si elle en revient à la médecine traditionnelle avec une magie bénéfique qu'on peut trouver dans des livres, je pense qu'elle serait une bonne seconde médecin. Puis l'amour est important. Gaius mérite d'aimer.
 
Il s'approcha du brun, puis il lui caressa les cheveux. Il descendit sa main vers sa joue.
 
- Tout le monde mérite l'amour.
- Arthur...
 
Il se pencha puis il posa ses lèvres sur celle de son sorcier. Un simple, chaste, mais tendre baiser.
 
- Tu peux me repousser, Merlin. Je ne t'en voudrai pas.
- Je ne le veux pas.
 
Il sourit tendrement devant ses rougeurs. Sourire qu'il posa sur les lèvres du brun.
 
- Arthur, tu ne dors... Désolée. Je te parlerai demain. Dit Morgana qui partit comme elle était entrée.
 
Il devait être aussi rouge que son sorcier, mais il savait que sa sœur ne dirait rien.
 
- Merlin...
- Je vais vous laisser. Dor...
 
Il le retint.
 
- Ne regrettes rien.
- Ce n'est pas le cas. Je suis juste gêné qu'elle nous ait vu.
- Morgana sait mes sentiments pour toi.
 
Le brun se tourna vers lui.
 
- Vos sentiments ?
 
Il lui caressa de nouveau sa joue gauche.
 
- Je ne t'ai pas embrassé juste comme ça, pour le plaisir. Mais par envie. Je suis épris de toi, Merlin. Mais comme pour le reste, cela doit rester caché jusqu'à ce que je sois sur le trône. Peut-être que...
 
Merlin venait de poser sa main droite sur ses lèvres.
 
- Peu importe le temps que cela prendra. Votre ange gardien est et restera à vos côtés. Son cœur vous appartient.
 
Ce fut son ange gardien qui l'embrassa cette fois.

Coucou toi  

Je viens enfin de terminer ma lecture ! J'aime vraiment beaucoup. On progresse pas à pas dans l'histoire. Les différents personnages qui la composent s'y installent tranquillement et surtout, l'amour qu'éprouve Arthur pour Merlin vient naturellement s'imposer à eux. J'aime beaucoup ton amorce aussi, ce retour en arrière qui permet à Arthur de changer le passé et de devenir quelqu'un de meilleur.

Bref, que du bonheur ! Hâte de lire la suite

Merci ma louloute. Pour ton courage d'avoir lu cette histoire, je te poste un autre chapitre.


Chapitre 30

Arthur raccompagna Merlin devant la porte communicante entre leurs deux chambres.
 
- Dors bien. Ne t'en fais pas pour ma sœur. Elle va peut-être te taquiner, mais pas te juger.
- Je sais. C'est une femme bien. Comme son frère.
 
Ils se sourirent. Il se pencha pour l'embrasser une nouvelle fois.
 
- Bonne nuit, mon ange gardien.
- Dormez bien, mon prince.
 
Après un dernier baiser, son sorcier entra dans sa chambre.
 
Il alla se coucher le sourire aux lèvres.
 
*****
 
Morgana retourna dans sa chambre en gloussant. Son frère et son ami étaient enfin ensemble.
 
¤¤¤
 
- Moi. Arthur Pendragon. Roi de Camelot. Couronne Gwen, Reine de Camelot.
 
Après avoir la couronne sur sa tête, la jeune métisse se leva puis elle embrassa le Roi.
 
Morgana se réveilla en sursaut.
 
Elle ignorait si c'était juste un cauchemar ou une vision du futur, mais il était hors de question que cela arrive.
 
Elle connaissait les sentiments de son frère pour Merlin. Mais elle savait aussi combien sa servante était éprise d'Arthur. Elle devait agir, mais comment ?
 
Elle se rappela ce qu'elle avait vu hier. Si elle, les voir s'embrasser, l'avait fait sourire. Mais si c'était Gwen, cela pourrait briser ses espoirs. Du moins, elle l'espérait. Mais pour que cela arrive, elle devait en parler aux deux hommes concernés.
 
¤¤¤
 
- Tu veux quoi ? Demanda Arthur.
- Je veux que vous vous embrassiez avec Merlin devant Gwen.
- Pourquoi vous voulez qu'on fasse cela ? Demanda Merlin.
- Ma servante est éprise d'Arthur. Cette nuit, je l'ai vu devenir Reine. Je ne veux pas que cela arrive. La seule personne qui doit être aux côtés de mon frère sur le trône, c'est toi, Merlin.
 
*****
 
Arthur compris la demande de sa sœur. L'ancienne religion lui avait montré le passé. Il était touché que Morgana tienne à son union avec Merlin.
 
- Tu as raison. Seul lui peut être à mes côtés.
 
Il prit la main de son sorcier.
 
- Mais tu auras toujours ta place sur le trône, Morgana. Je ferai en sorte qu'on sache qui tu es réellement. Fille d'Uther et sorcière.
- Merci.

Sa sœur l'étreignit.
 
- Tu as aussi raison sur le fait que Gwen doit savoir que mon cœur est prit.
 
Il tendit sa main vers Merlin. Ce dernier la prit.
 
- Merlin. Es-tu d'accord ?
- Oui. Je ne veux pas qu'elle essaie de vous prendre à moi.
- Vous êtes adorables. Dit sa sœur.
 
Ils rougirent.
 
- Bien. Préparons le plan.
 
¤¤¤
 
Le soleil venait de se coucher. Ils étaient avec Merlin dans les jardins sous la fenêtre de sa chambre, donc à l'opposé de celle de son père. Il savait que même si la métisse disait à son père qu'elle les avait vu avec Merlin, son père le rejetterait car elle n'est qu'une servante et qu'elle n'a pas le droit de le regarder.
 
- Arthur ? Tout va bien ? Vous doutez du plan ?
- Non.
 
Il lui caressa sa joue gauche.
 
- J'appréhende juste ce qu'elle pourrait te faire.
- N'ayez pas peur pour moi.
- Tu ne peux pas me demander cela. Car il m'est impossible de ne pas m'inquiéter pour toi.
 
Il se pencha pour l'embrasser tendrement.
 
- Que faîtes-vous ? Merlin, comment oses-tu.... S'exclama Gwen en venant vers eux les poings serrés.
- Ne fais pas un pas de plus et ne lèves pas la main sur lui, sinon tu le regretteras. Dit-il en se mettant devant son sorcier.
- Comment pouvez-vous préférer cet homme avec ses grandes oreilles et ses dents de cheval plutôt qu'une femme comme moi. Belle, avec de jolies formes.
- Belle ? Tu n'es pas belle Gwen. Morgana l'est.
 
Il avait l'impression qu'il venait de la gifler vu la tête qu'elle faisait.
 
- Comment vous...
- Je pense que tu devrais te retirer, Gwen. Dit sa sœur.
 
Fulminant, la métisse s'en alla.
 
- Je vous laisse. Espérons que cela à marcher. Dit Sa sœur.
- Oui. Espérons-le.
 
Il regarda Merlin.
 
- Nous devrions rentrer.
- Oui.
 
Il vola un baiser à son sorcier avant de rentrer dans le château et d'aller dans leurs chambres.

Je t'en prie  


Les choses s'accélèrent pour les deux hommes, la soeur d'Arthur les a surpris en train de s'embrasser et élabore un plan pour éloigner Gwen du trône. Espérons que cette dernière ne vienne pas leur créer trop de complications !

Je pense que tu mérites la suite.

Chapitre 31

Arthur attendait Merlin pour prendre le petit-déjeuner.
 
Il n'avait presque pas dormi tellement il avait été galvanisé par leur baiser.
 
- Arthur ? Vous êtes déjà levé ? Tout va bien ? Demanda le brun en entrant avec leur plateau.
- Oui. Merlin. Je vais bien. J'étais juste impatient de te voir.
 
Il s'approcha de lui. Il prit son visage entre ses mains puis il l'embrassa tendrement.
 
- J'étais aussi impatient de vous voir. Lui dit Merlin.
 
Il l'embrassa une nouvelle fois.
 
Les joues rougies, mais le sourire aux lèvres, ils s'installèrent à table pour manger.
 
- Merlin. Dans la cuisine, tu n'as pas eu de soucis avec Gwen ?
- Non. Elle ne m'a pas regardé gentiment, mais elle n'a rien dit.
- D'accord.
 
Ils déjeunèrent ensuite en parlant de leur journée.
 
¤¤¤
 
Le tournoi qui n'arrivait que tous les dix ans allait bientôt débuté.
 
Alors qu'il s'entraînait, il eut une vision de l'ancienne religion. Morgana avait encouragé leur père à participer au tournoi pour qu'il se fasse tuer. Et il y avait un sorcier parmi les participants. Sorcier qui voulait tuer son père, mais que Merlin avait réussi à atténuer sa haine.
 
¤¤¤
 
Le tournoi allait débuter.
 
Il était touché par l'inquiétude de son brun en ce qui concernait la violence qu'ils voyaient le long du trajet.
 
- Et pour le code des chevaliers ? Lui demanda Merlin.
 
Il s'arrêta puis il le regarda.
 
- Il ne compte pas. La seule règle c'est qu'il n'y a pas de règles.
- Vous avez raison. Je n'ai aucune raison de m'inquiéter.
 
Il lui fit un petit sourire en posant sa main droite sur son épaule gauche.
 
- Tout va bien se passer.
 
¤¤¤
 
Il était en train de s'équiper. Ils étaient seul avec Merlin dans sa chambre.
 
- Comment vous sentez-vous, Arthur ?
- Confiant.
- Vraiment ?
- Oui.
- Parce que la dernière fois que ce tournoi a eut lieu trois hommes sont morts.
- Vraiment ?
- C'était seulement le premier jour. Et le deuxième jour...
 
Il le fit taire en l'embrassa. Il mit ensuite son front contre celui du brun.
 
- Je sais que c'est un tournoi dangereux, mais je sais aussi que j'ai un ange gardien qui me protégera quoiqu'il arrive.
- Il ne laissera rien vous arrivez. Il ne le supporterait pas.
 
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois.
 
¤¤¤
 
Même si dans cette vie, Morgana avait demandé à leur père de ne pas combattre, ce dernier avait tenu à y participer.
 
¤¤¤
 
Il se rappelait du moment où il allait combattre son père.
 
Lors de sa première vie, il avait demandé à Merlin ce qu'il devait faire, car il ignorait s'il devait gagner ou perdre le combat. Son sorcier avait eu de bons conseils, comme d'habitude.
 
Mais dans cette vie, il n'avait pas besoin de Merlin pour savoir quoi faire. Il savait mettre son orgueil de côté à présent. Enfin, c'était quand même grâce à son sorcier qu'il savait le faire.
 
Il regardait par la fenêtre. Il sentit un corps contre son dos.
 
- Vous êtes sûr de pouvoir combattre votre père, Arthur ?
- Oui. Je vais le combattre, mais je vais perdre.
- Perdre ?
 
Il se tourna vers son brun.
 
- Mon père est le Roi. Il doit garder la tête haute.
- Mais vous ? Vous n'avez pas peur de ce que le peuple va penser ?
- Non. Je montrerai mes réelles compétences lorsque mon père ne fera pas parti des participants.
- Vous êtes vraiment un homme bien.
- C'est grâce à l'homme qui possède mon cœur.
 
Il l'embrassa tendrement. Il en avait besoin.
 
¤¤¤
 
Comme prévu, son père avait gagné le tournoi et le jeune sorcier dont s'occupait Merlin, avait quitté Camelot.
 
- Arthur. Comment tu te sens ? Lui demanda sa sœur.
- Bien. Ne t'en fais pas. Je suis Prince. Je devais perdre face au Roi.
- Tu as tellement changé, en bien, bien entendu. Mais depuis l'arrivée de Merlin, tu es un autre homme. Je suis fière de l'homme que tu es. Si j'avais su que tu étais mon frère alors que tu étais encore ce Prince arrogant, j'en aurai eu honte. Mais l'homme que j'ai face à moi, je suis fière de dire qu'il st mon frère.
 
Il posa un baiser sur son front avant de l'enlacer.
 
- Merci. Saches que je suis aussi très fier de dire que tu es ma sœur et une sorcière.
- Merci. Lui répondit-elle en l'enlaçant à son tour.

Oui   enfin leur relation à évoluer, ils sont trop mignons tout les deux   et Morgane protège leur relations.

Par contre je sens que Gwen ne va pas rester sans rien faire.

Un très joli chapitre dans lequel l'amour et les liens familiaux ressortent en grands vainqueurs

Chapitre 32

Arthur se réveilla en sursaut après avoir revécu des moments de son ancienne vie. La coupe de la vie. L'attaque de Cendred. Leur capture à Merlin et lui. Les retrouvailles avec Gwaine. La traîtrise de Morgana. Le retour de Lancelot et de Perceval.
 
Il passa ses mains dans ses cheveux. Il était perdu. Que devait-il faire ?
 
La porte de sa chambre s'ouvrit. C'était sa sœur.
 
- Morgana. Que...
 
Sa sœur vint se blottir contre lui. Il remarqua qu'elle tremblait, mais surtout, qu'elle pleurait.
 
- Morgana. Qu'est-ce que tu as ?
 
Il la couvrit sous ses couvertures.
 
- J'ai vu... Cette femme... Je te trahissais... Merlin avait dû...
- Calme-toi. Tu m'expliqueras après. Calme-toi.
 
Il lui caressa le dos en posant de petits baisers sur ses cheveux ou sa tempe droite.
 
- Je m'étais alliée avec cette femme, ma demi-sœur Morgause. Elle m'avait relié avec la magie à une coupe. On a prit d'assaut Camelot avec les troupes de Cendred. Uther était brisé. Merlin avait dû m'empoisonner pour arrêter l'attaque. Le pauvre. Il était malheureux de le faire, mais il n'avait pas le choix. Je ne veux pas être Reine. Alors pourquoi...
 
Il avait mal. Sa sœur souffrait de ses songes de sa vie passée. Il ne pouvait plus lui cacher la vérité sinon elle allait se briser.
 
- Morgana, je dois t'avouer quelque chose.
 
Sa sœur lui fit face. Il essuya ses yeux puis ses joues.
 
- Je t'aime grande-sœur. Je t'assure que je ne voulais pas le cacher, mais c'est assez difficile à avouer et surtout à croire. Mais je te jure que c'est la vérité.
- Arthur. Je sais que tu ne me mentirais pas. Dis-moi. Tu m'inquiètes.
 
Il prit une grande inspiration. Puis il se lança.
 
- Je viens du futur. L'ancienne religion m'a renvoyé dans le passé pour que je réunifie Albion et que je libère la magie sur ses terres. Ce que tu vois par moment, comme cette nuit, ce sont des moments de ta vie passée. Mais tu n'es plus cette femme. J'ai tenu à te parler de ta magie car c'est l'une des raisons qui t'a poussé dans le passé à aller vers Morgause. Merlin, je sais pour lui car il me l'a appris peu avant que je ... Enfin...
- Que tu meures.
- Oui. Cette nouvelle chance que j'ai eu, je m'en sers pour réparer les erreurs du passé. Du moins, autant que je le peux.
 
Il baissa la tête.
 
- C'est pour ça que tu as changé en une nuit ?
- Oui.
- Arthur. Si j'ai rêvé de ce moment du passé alors...
- Cela va bientôt recommencer. Morgause va s'allier avec Cendred pour nous attaquer. Mais cette fois-ci, tu n'es pas à ses côtés. Morgana, je te le re dis, tu n'es plus cette femme.
- Mais si...
 
Il la prit dans ses bras.
 
- Quand Morgause est venue la première fois à Camelot, tu m'as choisi. Je n'ai aucun doute sur le fait que tu ne me trahiras pas dans sa vie.
- Et si elle m'utilise à nouveau comme réceptacle ?
- Tu dois demander à Merlin s'il n'existe pas un sort pour te protéger. T'empêcher d'être un réceptacle. Il faut aussi que mes futurs chevaliers reviennent.
- Tes futurs chevaliers ?
- Gwaine, Lancelot et Perceval. Rassures-toi, Leon en fera partit.
 
Il sourit devant ses rougeurs.
 
- Tu crois qu'on arrivera à empêcher Morgause de prendre Camelot ?
- Oui. Si nous travaillons ensemble. Tu dois me faire confiance, comme je te fais confiance.
- Je te fais confiance, petit-frère.
 
Il posa un baiser sur son front avant de la reprendre dans ses bras.
 
- Arthur. Je peux rester avec toi ? Je n'ai pas envie de retourner dans ma chambre.
- Bien sûr.
 
Ils se couchèrent. Il caressa son dos et ses cheveux pour l'apaiser.
 
Il ne savait pas combien de temps était passé quand il se rendit compte qu'elle s'était endormie. Il posa un baiser sur son front. Il était heureux qu'elle ne lui en voulait pas.
 
Ne trouvant pas le sommeil, il pensa à l'épreuve qu'ils allaient devoir affronter et à comment il allait devoir faire pour ramener ses amis à Camelot.

Un moment de douceur entre frère et soeur, puis quelques confidences Maintenant, ils vont pouvoir affronter les épreuves ensemble.