Merlin - Albion -Merlin/Arthur - Lancelot/Gwaine - G

La série ne m'appartient pas et je ne tire aucun bénéfice de mes écrits.

PS : J'avais déjà posté ma fic ici, ceci est ma nouvelle version.

hum.... pas fan du M-preg moi... D'un autre côté, on est dans le fantastique donc...  
En tout cas Arthur s'est conduit comme un sale type en chassant celui qui l'a toujours protégé, qui plus est son amant, parce que je présume que si Merlin est enceint de lui, ce n'est pas l'immaculée conception? Si?

Chapitre 1


Merlin était enceint. Il était banni et enceint. Lancelot regarda son ami sorcier.


- Il le sait ? Que tu portes son enfant ?
- Non. Je voulais lui apprendre que je possède la magie avant.
- Mais votre enfant fait partie de cette prophétie, tu devrais lui dire. Dit Gwaine.
- La prophétie est-elle plus importante que ton ami. Le gronda-t-il.
- Bien sûr que non ! S'offusqua Gwaine. Je dis juste que même s'il voudrait le cacher, à un moment ou un autre, Arthur l'apprendra. Cet enfant, d'après ce que je comprends, va apporter la paix entre humains et sorciers, en ces terres.
- Merlin a supporté bien plus qu'un homme ne devrait le faire aux côtés d'Arthur. Il lui confit son secret, celui qui l'étouffait depuis qu'il travaillait avec lui et se fait rejeter en découvrant la vérité. Un homme comme Arthur ne mérite pas Merlin.
- Et qui le mérite ? Toi ?
- Mon cœur est déjà pris, et ce n'est pas la question.
- Messieurs, je suis là. Lancelot, je te remercie pour tes paroles de soutient. N'en veux pas à Gwaine, il a raison. Arthur doit apprendre la vérité, même si je suis blessé par son attitude. Comme tu l'as dit, j'ai tout donné et beaucoup perdu depuis que je suis à son service. Mais telle était et restera ma destinée.
- Destinée que tu dois accomplir en dehors de ses terres à présent. Je te le répète, il ne te mérite pas. Tout comme cet enfant, il n'a pas besoin d'avoir un père pareil. Gwaine et moi pouvons t'aider, te soutenir.
- Lancelot a raison. Nous sommes là pour toi.
- Merci.
 

*****
Merlin sourit à ses deux amis tout en touchant son ventre. Il n'était plus seul. Il surmonterait cette épreuve avec ses deux amis.
 
¤¤¤
 
Après avoir mangé, il se coucha éreinté par ce qu'il s'était passé et le voyage.
 
*****
 
Gwaine s'assit à côté de Lancelot quand il fut sûr que son ami sorcier dormait.
 
- Qu'allons-nous faire ?
- Nous allons trouver un endroit où il pourra vivre sa grossesse.
- Comment fais-tu pour être aussi calme ?
- Je ne le suis pas. J'ai peur pour Merlin. J'ai envie de retourner sur le champ à Camelot pour frapper Arthur.
- Pourtant, quand je te vois...
 
Ils étaient si proches. Leurs regards se rencontrèrent. Le sien descendit vers les lèvres de Lancelot. Leurs visages se rapprochèrent quand un bruit se fit entendre. Ils se levèrent épées en mains vers le lieu d'où venait le son.
 
- Léon ? Gaius ?
- Bonsoir. Où est... Merlin. Soupira le vieux médecin en voyant son protégé dormir.
- Que faites-vous là ? Demanda-t-il.
- Gaius est venu me demander de l'accompagner à la recherche de Merlin. J'ai accepté car je ne comprends pas la décision du prince de le bannir.
- Connais-tu la raison? Demanda Lancelot.
- Oui, Gaius me l'a dit.
- Et tu acceptes Merlin comme il l'est ?
- Bien sûr que oui. Il a prouvé sa fidélité.
- Merci. Dit Merlin d'une voix ensommeillée tout en se levant.
- Merlin, mon petit comment vas-tu ? Demanda le vieux médecin en s'approchant de son apprenti.
- Assez bien vu les évènements.
- Nous allons parler à Arthur, tu reviendras vite, ne te fais pas de soucis.
- Merci Léon. Mais même si Arthur accepte mon retour malgré mes capacités, il sera en mauvaise posture en apprenant mon autre secret.
- Quel autre secret ? Demanda Gaius surprit.
 
Le sorcier les regarda Lancelot et lui comme ils étaient déjà au courant. Ils lui sourirent. Il raconta la vraie prophétie à son mentor et au chevalier.
 
- Et tu comptes rester dans la forêt dans ton état ? S'énerva Léon. Hors de question.
- Je dois suivre ta grossesse mon garçon, comme je le ferais pour une femme.
- Lancelot, Gwaine, choisissez celui qui reste avec Merlin, et l'autre vient avec nous. Arthur doit annuler ce bannissement.
- Si c'est pour la prophétie...
- Non Merlin, c'est pour toi et cet enfant. Prophétie ou pas, tu dois pouvoir avoir une grossesse normale. Quoique pour un homme, normal ne soit pas le bon mot.
 
Un sourire étira toutes les lèvres.
 
- Nous ne pouvons pas partir maintenant, nous réfléchirons demain qui partira avec vous, pour le moment nous devons dormir. Dit lancelot.
- Je prends le premier tour de garde. Dit Léon.
- Bien.
 
Il se coucha aux côtés de Lancelot qui était à côté de Merlin. Gaius s'était placé de l'autre côté de son protégé.
 
¤¤¤*****
 
Au lever du soleil, Léon, Gwaine et Gaius quittèrent Lancelot et Merlin avec la promesse de revenir les chercher pour rentrer au château. Le chevalier leur dit qu'ils allaient continuer un peu leur route jusqu'au prochain village pour que Merlin soit au mieux.

Espérons qu'ils réussiront à faire entendre raison à Arthur...

Chapitre 2


Lancelot et Merlin n'avaient pas eu à galoper une heure, qu'ils tombèrent sur une maison abandonnée. Même si elle n'était pas des plus accueillantes, elle était habitable, du moins pour le peu qu'ils devaient y rester.

 

*****

 

Le soir, Lancelot regardait son ami dormir sur l'un des deux lits, qui était dans un coin, de la seule et unique pièce de la maison. Ce dernier avait traversé tant d'épreuves à son jeune âge et le voilà enceint d'un homme qui lui avait causé plus de malheur que de bonheur. Malgré tout, cet homme avait aimé son ami du plus profond de son cœur étant donné qu'il était tombé enceint.

 

L'amour. Il aimait aussi, un homme, mais ce n'était pas réciproque. Celui qui avait prit possession de son cœur ne voyait que les femmes et la boisson. Il aimait passionnément Gwaine. Comment avait-il pu être épris de cet homme à ce point ? Il se le demandait encore. Merlin était au courant de ses sentiments. Il ne lui avait rien dit, il avait deviné. Aujourd'hui il comprenait comment.

 

Après une dernière ronde, il s'assit sur le second lit près de Merlin et ferma les yeux tout en restant sur le qui vive.

 

*****

 

Gwaine, Léon et Gaius arrivèrent à Camelot en début d'après-midi.

 

Les deux chevaliers, après avoir raccompagnés le médecin à son atelier,  cherchèrent le prince. Ils le trouvèrent avec Guenièvre. Cela aurait pu être normal, une servante avec son prince, mais la jeune femme avait ses bras autour de la nuque du blond et ceux de ce dernier lui entouraient la taille. Si cela ne suffisait pas à attiser leurs colères, le ''couple'' s'embrassaient tendrement.

 

Léon dut ceinturer Gwaine par la taille et le bâillonner d'une main pour qu'il ne fasse pas d'esclandre. Il l'amena un peu plus loin avant de le lâcher.

 

- Pourquoi tu m'as retenu ?

- Tu dois te calmer avant de parler à Arthur.

- Lui parler ? Je vais aller le frapper ! Il dit aimer Merlin, il le bannit et là, il batifole avec Guenièvre ! Tu penses à Merlin ? Il porte son enfant pour l'amour du ciel.

- Je sais. Ne penses pas que je n'en veux pas au Prince, mais nous devons nous calmer pour pouvoir tout lui dire et faire revenir Merlin.

- Tu es déjà calmes.

- Détrompes toi, mais je sais cacher mes ressentiments.

- Lancelot avait raison, Arthur ne mérite ni l'amour de Merlin, ni leur enfant.

- Leur enfant ?

 

Les deux chevaliers frissonnèrent de peur. Ils se retournèrent pour faire face au Roi Uther.

 

*****

 

Le lendemain matin, Merlin réveilla Lancelot. Alors qu'ils déjeunaient, Lancelot lui donna une de ses galettes.

 

- Tu manges pour deux.

- Pas encore.

- Comment ça ? Tu n'es pas enceint ?

- Si, mais de très peu, à peine une journée. Je sais que je suis enceint grâce à la vision du druide et au fait que je ressens une magie différente de la mienne au niveau de mon ventre.

- Une autre magie ?

- La création de mon enfant.

 

Il sourit en touchant son ventre.

 

¤¤¤

 

Ils passèrent la journée en parlant de tout et de rien. De magie, de Camelot, d'amour.

 

En fin de soirée, alors qu'il allait préparer le repas du soir, des bruits de sabots se firent entendre. Lancelot lui demanda de se mettre dans le coin, se mettant devant lui cachant ainsi sa vue et le protégeant.

 

Des pas se firent entendre venant vers la maisonnette. Son ami extirpa son épée de son fourreau puis quand la porte s'ouvrit il la mit sous la gorge de la personne qui venait d'entrer.

 

- Cela fait plaisir, à peine parti que tu m'oublies.

- Gwaine ? Je ne t'oublierais jamais.

 

Cette déclaration fut suivi par un léger silence qu'il brisa.



- Qui est venu avec toi ?

- Moi.

- Lady Morgana ? S'étonna-t-il.

- Nous avons des choses à vous dire.

- Qu'y-a-t-il ? Demanda Lancelot.

- Le roi et milady nous ont entendu Léon et moi quand nous parlions de ton enfant. Nous avons eu peur de ce qui allait se passer, mais à notre grand étonnement, après lui avoir tout expliqué, même si savoir qu'il avait eu un sorcier proche de lui et de son fils, que ce même sorcier avait eu une relation avec son fils n'avait pas été facile à accepter, le fait de savoir qu'il allait avoir un héritier l'avait radouci, du moins autant que le roi pouvait l'être.

- Merlin, tu es quelqu'un de bien. Le roi a annulé ton bannissement. Il accepte que tu rentres à Camelot, mais tu seras sous la surveillance de chevaliers.

- Il sera un prisonnier ? Gronda Lancelot.

- Non. Il vivra dans une chambre, pourra sortir dans le château et la ville basse, aider Gaius, mais Merlin devra être toujours accompagné que ce soit de vous, de Gwaine, ou de Léon, le temps que le roi voit quel genre de sorcier il est.

- Le roi voudra aussi te parler à ton arrivée. D'ailleurs nous devons partir.

- Maintenant ? Nous arriverons dans la nuit.

- Je sais Lancelot, mais c'est un ordre du Roi.

 

 

Sur ce, après avoir emballé leurs affaires, ils quittèrent la maisonnette pour le château.

Uther va-t-il se montrer clément envers Merlin? Ne s'agit-il pas d'un piège? Difficile pour les chevaliers d'outrepasser les ordres de leur roi...

Voilà quelque chose que personne n'attendait on dirait... Merlin va-t-il pouvoir vivre en paix sa grossesse et se rapprocher d'ARthur?

Je ne dirais rien



Chapitre 4



Uther entra dans la salle de trône pour annoncer sa décision. Il vit son fils pâlir au fur et à mesure de son avancée. Il surprit son regard derrière lui. Il comprit le souci.

 

- J'ai demandé à Leon de raccompagner Merlin dans sa chambre, il avait besoin de se reposer. Il n'y aura aucune sanction contre lui. Il vivra au château, sera l'apprenti de Gaius et pourra utiliser la magie pour notre défense. Je vais d'ailleurs faire part de mon désir d'annuler la loi contre la magie à mes conseillers. Bien, laissez-moi à présent.

- Oui Sire.

- Arthur.

- Oui père ?

- Laisse-le se reposer. Attend avant d'aller lui parler.

- Oui père.

 

Son fils sortit la tête basse. Il espérait avoir eu raison concernant sa décision.

 

*****

 

Arthur regardait, sans le voir, le royaume par la fenêtre de sa chambre. Il ne cessait de penser à Merlin. Il l'aimait, il ne doutait pas de ses sentiments. Il ne l'avait banni que pour le protéger de son père. Et pour quel final ? Que son père le surprenne en ramenant son amant, qu'il accepte la magie. Que son amant ne le regarde même plus dans les yeux. Et le pire de tout, il avait flirté et embrassé Guenièvre. Mais qu'avait-il fait ?

 

- Merlin. Souffla-t-il en posant son front contre la vitre.

 

En voyant la petite buée qui apparut contre la fenêtre, il se rappela du jour où sa relation avec le brun avait changé. C'était un jour des plus froids de l'hiver, il commençait à neiger.  Il était face à cette fenêtre regardant le paysage devenir peu à peu blanc quand il avait remarqué son valet. Le brun souriait, le regard vers le ciel. Il l'avait trouvé adorable, une étrange constatation, mais il n'avait pas cherché plus loin.

 

Quand son valet était venu lui apporter son repas, il avait encore des flocons dans ses cheveux bruns. Sans réaliser son geste, il avait enlevé les flocons. Au lieu de retirer ensuite sa main, il l'avait laissé dans la chevelure de Merlin. Ce dernier avait soufflé son prénom et c'était à ce moment-là qu'il avait remarqué le peu d'espace qu'il y avait entre eux. D'un mouvement lent, perdu dans le regard bleu de son vis-à-vis, il s'était approché et avait posé ses lèvres sur les siennes.

 

Il s'était écarté un instant croisant le regard confus, mais désireux du brun, avant de reprendre  possession de ses lèvres. Le baiser avait été tendre et langoureux. Ils n'avaient pas réellement parlé, ils avaient envie de ce moment, c'était tout. Mais dès ce jour-là, à chaque fois qu'ils se voyaient seuls, ils s'embrassaient.

 

Petit à petit, les mains étaient devenues baladeuses, apprenant le plaisir des caresses. Le besoin de l'autre devenant de plus en plus présent, ils découvraient les sentiments les unissant en dehors de la chambre royale. Que ce soit pendant la cueillette des herbes pour Gaius, à l'armurerie, dans un recoin sombre du château, pendant une excursion...

 

Ce n'était qu'il y a deux jours, le soir du bal d'hiver qu'ils avaient eu leur première relation charnelle. Ils avaient pris leur temps, pour se découvrir, se désirer, s'unir.

 

Il soupira ayant peur de ne plus pouvoir étreindre son tendre amant. Il devait le reconquérir et se faire pardonner car il était l'homme de sa vie.

Et bien voilà... Arthur se rend compte qu'il est amoureux! C'est déjà un début!

Chapitre 5




Leon et Merlin étaient dans le couloir, ils allaient vers la chambre de ce dernier. Merlin faillit tomber, Leon le rattrapa.
 
- Fais attention, penses à ton futur enfant. Commença en souriant le chevalier. Sourire qu’il perdit rapidement. Mais tu trembles.
- J’ai eu si peur de la réaction du roi, que ma magie s’agitait en moi. J’ai dû la contenir. La clémence du roi, mon soulagement l’a calmé, mais…
- Tes émotions sont à fleur de peau.
- Oui.
- Tiens-toi à moi, nous sommes presque arrivés.
 
Il prit le bras du chevalier, puis ils continuèrent leur avancée.
 
- Merci.
- Pas de problèmes.
 
Arrivés à la chambre, il s’assit sur le lit.
 
- Tu as besoin de quelque chose ?
- Non merci. Je vais juste m’allonger.
- Bien je vais prévenir les autres de te laisser te reposer.
- Merci beaucoup Leon.
- Je t’en prie.
 
Le chevalier quitta la chambre. Il retira ses chausses puis s’allongea. Il posa ses mains sur son ventre.
 
- Tout ira bien. Tout va bien se passer.
 
*****
A peine était-il sortit de la chambre, que Leon vit Lancelot, Gwaine accourir vers lui, suivit de Gaius qui avait du mal à tenir la cadence. Il se plaça devant la porte.
 
- Il faut le laisser se reposer.
- Juste une minute. Dit Gwaine.
- Non, désolé. Il…
- Il quoi ?
- Sa magie l’a tourmenté, il est épuisé.
- Vous avez raison sir Leon. Dit Gaius. Si sa magie s’est agité, ce n’est pas bon pour lui et peut-être même le bébé, nous devons le laisser seul un moment.
 
Ils acquiescèrent tous avant de s’en aller chacun à leurs occupations.
 
*****
 
Le roi regardait le globe dans ses mains, il avait oublié de le rendre, mais cela aller l’aider à prendre une nouvelle décision. Il devait parler de certaines choses qu’il avait vue avec Merlin, concernant Morgana, mais surtout il devait rendre visite à un long prisonnier.
 
Il descendit à la grotte voir Kilgharrah. 
 
- Je ne pensais pas vous revoir un jour Uther.
- Je ne le pensais pas non plus, mais un jeune sorcier m’a fait changer d’avis.
 
Il vit l’étonnement du dragon.
 
- Un sorcier vous dîtes ? Vous êtes vraiment Uther Pendragon ?
 
Un rictus étira le coin de sa bouche du côté gauche.
 
- Ce n’est pas un simple sorcier, vous l’appelez Emrys il me semble.
 
Le dragon secoua la tête avec comme un sourire sur sa gueule.
 
- Il n’est pas comme les autres c’est vrai.
- Vous l’avez guidé et aidé, même quand nous étions touchés alors que vous n’étiez pas obligé.
- C’était sa destinée.
- Vous connaissez la prophétie, mais connaissez-vous la vraie ?
- Les deux faces d’une même pièce. J’ai toujours vu leur lien bien plus important que celui d’un prince et d’un valet. La magie d’Emrys est pure, blanche, faites pour le bien. La magie d’Arthur, même si presque insignifiante est tout autant pure.
- Vous ne répondez pas à ma question.
- Le jeune sorcier me dit souvent la même chose.
 
Un nouveau rictus étira un coin de sa bouche.
 
- Si je vous relâche, comprenant que vous avez tous les droits de le faire, attaqueriez-vous Camelot ?
- Comme vous venez de le dire, j’ai toutes les raisons de le faire, mais…
- Mais ?
- Vous accordez clémence à un sorcier, vous êtes venus ici bas me voir et un nouvel héritier né de magie va naître. Un nouveau monde que je veux connaitre.
- Demain, après une annonce officielle, vous serez libre.
 
Le dragon s’inclina, il fit de même avant de quitter la grotte située dans les bas fonds du château.

Uther a vraiment complètement changé de mentalité en bien peu de temps. Espérons que cela va continuer.

Chapitre 6




Arthur avait voulu voir Merlin après être sorti de la salle du trône, mais alors qu’il était dans le couloir adjacent, il avait entendu Leon dire que Merlin avait besoin de repos. Il avait vu sa pâleur pendant l’entretien avec le Roi, il avait donc fait demi-tour avec l’idée de revenir plus tard.
 
Il avait croisé Guenièvre, évitait son étreinte et lui avait demandé de ne plus être familière avec lui. Il regrettait tellement leur baiser et ce ridicule moment de flirt.
 
A présent que Merlin était de retour et gracié par son père, il ne voulait plus faire d’erreur et retrouver son amant. Il n’aimait que lui. Il ne savait pas comment lui demander pardon, car les mots ne suffiront pas. Devrait-il demander de l’aide à Lancelot ou Gwaine ? Ils étaient les amis de son amant. Non, Gwaine l’injurierait, alors que Lancelot le défierait à l’épée par rapport à son affront. Mais à qui demander ? L’évidence le frappa, Morgana. C’était sa sœur, elle appréciait Merlin et elle n’avait pas l’air de lui tenir rigueur de son bannissement vu qu’elle lui avait serré la main et sourit en quittant la salle du trône. Décidé à retrouver son amant au plus vite, il quitta sa chambre pour celle de la jeune femme.
 
¤¤¤
 
Il lui avait tout confié, elle l’avait écouté patiemment, apportant son soutien ou lui souriant.
 
- Je me suis toujours dit qu’il y avait plus qu’un lien valet prince entre vous, plus que de l’amitié. Je t’ai vu changé grâce à lui. Je vais t’aider.
- Merci.
 
*****
 
Morgana s’en voulait de n’avoir pas par de la grosse de Merlin à Arthur, mais il l’avait promis au Roi. C’était à Merlin de le faire, pas à elle.
 
Elle avait été touchée que son frère vienne se confier à elle. Elle allait tenir parole et l’aider à reconquérir son amant. Elle voulait qu’ils se remettent ensemble pour qu’ils puissent former une famille quand l’enfant sera naît. Par contre, elle devra faire attention à sa dame de compagnie, Arthur ne lui avait pas caché son léger flirt. Elle avait vu combien ce moment était un malheureux souvenir, qu’il aimait réellement Merlin.
 
- Morgana ? Pouvons-nous parler ?
- Bien sûr Majesté.
- J’ai vu une chose dans le globe dont j’aimerais te parler. Je t’ai vu posséder la magie.
- Non, Sire, je ne…
- Tu n’as pas à avoir peur. Je ne vais rien te faire. Je veux que tu demandes à Merlin de t’aider. C’est un sorcier, même s’il est naît avec, il pourra certainement t’aider.
- M’aider à quoi ?
- A l’utiliser.
- Vous voulez dire… ?
- Je vais abolir la loi contre la magie.
- Sire…
 
Elle n’en revenait pas. Merlin était vraiment incroyable, car elle en était sûre que c’était par rapport à lui que le roi avait prit cette décision.
 
*****
 
Merlin se réveilla en entendant des coups à sa porte. Il n’avait pas mis longtemps à s’endormir après le départ de Leon. Il fit entrer la personne derrière la porte. Il sourit en voyant ses amis Lancelot et Gwaine.
 
- Vous n’êtes plus chevaliers ?
Ses amis froncèrent les sourcils.
 
- Si pourquoi ? Répondit Gwaine.
- C’est la seconde fois que vous m’apportez le repas.
- Oseras-tu demander un peu plus à manger aux dames de cuisines ? Demanda Lancelot.
 
Le regard de son ami était clair, même s’il avait formulé cela comme une question, cela n’en était pas une, il le connaissait que trop bien.
 
- Je vous ai déjà dit que je ne mange pas encore pour deux.
- Mais comme je t’ai déjà répondu, tu dois te remplumer un peu. Répondit Gwaine.
- Puis quand tu seras officiellement le sorcier de la cours, tu auras ton valet. Habitues-toi. Continua Lancelot.
 
Il ne savait pas ce qu’il aurait fait sans eux. Sans hésitation, sans question, ils l’avaient suivi dans la forêt après son bannissement. Ils acceptaient tout de lui, ils n’étaient pas dégoûtés par le fait qu’il portait un enfant, lui un homme, bien au contraire, ils étaient à ses petits soins. Les larmes lui vinrent aux yeux.
 
- Merci pour tout.
 
Assis à ses côtés sur le lit, ses amis le prirent dans leurs bras. Il passa ses bras autour de leurs tailles, les serrant autant fort qu’il le put. Une douce chaleur s’influa dans son corps, puis il sentit sa magie s’éveillait.
 
- C’était quoi ça ? Demanda Gwaine.
- Vous l’avez ressentit ? Demanda-t-il confus.
- Oui, c’était…
- Doux, chaud. Continua Lancelot.
- C’était ma magie, enfin, pas complètement, c’était aussi…
 
Il sourit, il rit presque.
 
- Mon bébé.

Très sympa tout ça

merci pour ton histoire sur la série merlin, j'adore la série :)
en as tu d'autre dans ton chaudron magique

J'ai déjà celle là qui n'est pas finit et quelques une en brouillon et os sur mon blog

Le bébé se manifeste déjà? Et bien, il promet!

Chapitre 7




Merlin toucha son ventre.
 
- Nous pouvons aussi ? Demanda Gwaine.
- Oui.
 
Ses amis posèrent avec prudence leurs mains sur son ventre.
 
- C’est vos magies mélangées qui créent cette chaleur, ces picotements ? Demanda Gwaine.
- Oui.
- Incroyable. S’émerveilla Lancelot. Je connaissais déjà tes capacités, mais je pense, sans te vexer, qu’il sera bien plus puissant que toi, oh grand enchanteur.
 
Gwaine rit, il frappa le bras gauche de Lancelot.
 
- Pas la peine de me dire que mon fils sera exceptionnel, je le sais déjà.
- Manges autant que tu peux, nous allons à l’entraînement. Dit Gwaine.
- D’accord, merci pour tout.
- Nous saurons toujours là pour toi. Répondit Lancelot.
 
Ses amis quittèrent sa chambre.
 
¤¤¤
 
Après s’être rafraîchi, il quitta la chambre pour aller voir Gaius.
 
Il avait à peine posé un pied dans le laboratoire que son mentor le prit dans ses bras.
 
- Mon garçon, comment vas-tu ? Leon nous as dit que tu avais besoin de repos.
- Je vais bien mieux. Ma magie s’est calmée et …
 
Il sourit grandement.
 
- Et quoi ?
- Je commence à sentir mon bébé. Sa magie.
- Tu vas pouvoir suivre le développement de ton enfant grâce à la magie ?
- Je crois, oui.
- C’est vraiment incroyable.
 
¤¤¤
 
Il avait aidé Gaius à faire des remèdes une bonne partie de l’après-midi. Sa magie était légèrement différente, mais il prenait autant de plaisir à s’en servir, surtout qu’à présent, il n’avait plu à la cacher.
 
¤¤¤
 
Ayant besoin de prendre l’air, son mentor lui demanda d’aller chercher quelques herbes. Dans le couloir, il croisa Lady Morgana.
 
- Milady.
- Merlin. Tu te sens mieux ?
- Oui, je vous remercie.
- Puis-je te parler ?
- Bien sûr, mais j’allais chercher des herbes pour Gaius.
- Je t’accompagne.
 
En arrivant dans la cours, ils croisèrent Gwaine.
 
- Hors de question que vous sortiez seuls.
- J’ai mes pouvoirs. Lui murmura-t-il.
- Peut-être, mais tu es enceint. Répondit son ami en murmurant lui aussi.
- Sir Gwaine a raison, ce serait plus sûr s’il nous accompagnait.
 
Vaincu, il soupira et accepta. Ils partirent donc tous les trois à l’orée de la forêt.
 
¤¤¤
 
- De quoi vouliez-vous me parler ? Demanda-t-il à Morgana, alors qu’il ramassait les herbes.
 
Gwaine était un peu plus loin entrain de regarder aux alentours.
 
- De magie. Je pense que…
- Vous êtes une sorcière ?
 
Elle acquiesça d’un signe de tête.
 
- Pour être honnête, je le savais, mais j’ignorais comment vous en faire part. Vos cauchemars sont en réalités des visions ou des avertissements.
- Puis-je les contrôler ?
- Peut-être.
- Apprends-moi. Le Roi est au courant, c’est d’ailleurs lui qui m’a conseillé de venir te voir.
 
Il était surpris d’entendre cela, mais heureux.
 
- Je chercherais un moyen et vous apprendrez comment vous servir de votre magie.
- Merci.
 
¤¤¤
 
Alors qu’il passait l’un des couloirs, il se rendit compte qu’il y avait une personne qu’il devait à tout prix voir.
 
- Jeune sorcier, j’ai appris la nouvelle.
- Kilgharrah. Vous le saviez déjà n’est-ce pas ? Ce lien entre Arthur et moi, notre destinée. Vous saviez pour Albion.
- Oui, mais tu devais le réaliser toi-même. M’aurais-tu écouté si je t’avais dit que tu devais devenir l’amant du prince ?
- Non.
 
Le dragon lui sourit.
 
- Tu vois. Puis tu n’écoutes rarement mes paroles, sauf celles que tu désires.
 
Le dragon avait raison, il sourit en se massant la nuque.
 
- Tu rends fier le monde magique, la terre chante la future venue de ton enfant. Tout ira bien à présent.
- Merci.
 
¤¤¤
 
Il n’avait vraiment pas l’habitude de porter de beaux vêtements, mais il les porta avec plaisir, vu la chaleur qu’il lui procurait face à ce temps froid. Le Roi lui avait fait apporter à son retour.
 
Il sourit en entendant frapper à sa porte, cela devait être ses amis qui lui apportaient le repas.
 
- Entrez. Vous allez conti…
 
Il perdit son sourire et ne finit pas sa phrase en voyant que ce n’était pas ses amis, mais Arthur.

Bon, alors j'avoue que ne suivant pas du tout la série, je suis un peu perdue face à tous ces personnages. Les choses vont super vite en plus. Après, j'ai bien aimé ce chapitre et j'ai hâte de lire la suite. Histoire de savoir comment les retrouvailles d'Arthur et de Merlin vont se passer. Bref :