Merlin - Notre destin -Merlin/Arthur - PG 13

Deux chapitres pour le prix d'un vu le retard que j'ai pour poster ^^

Chapitre 15


Arthur se réveilla en sursaut. Il venait de revivre une scène du passé. Morgause allait venir. Il devait
parler à sa sœur.
 
Il allait sortir de son lit quand on entra dans sa chambre. C'était justement la jeune femme brune.
 
- Morgana ? Qu'y-a-t-il ?
- J'ai fait un étrange rêve. Je n'en fais plus depuis que je pratique ma magie.
 
Il lui fit signe de venir à ses côtés.
 
- Dis-moi ce que tu as vu. Lui demanda-t-il en prenant ses mains dans les siennes.
- Une femme blonde pointait son épée vers toi tout en parlant à Uther. Puis elle m'a regardé et c'est à ce moment-là que je me suis réveillée.
 
L'ancienne religion avait montré une partie de l'histoire à sa sœur. Il en était sûr.
 
- Ce n'est pas qu'un rêve, n'est-ce pas ? Lui demanda-t-elle.
- Non. Tu te souviens que je t'ai dit avoir appris que tu étais ma sœur.
- Oui.
- Je ne t'ai pas tout dit. Je ne te l'ai déjà pas avoué comme il le fallait, j'étais perturbé, je devais aussi parler de ta magie et...
- Arthur, calmes-toi.
 
La jeune femme caressait tendrement ses mains de ses pouces. Il lui sourit légèrement pour la remercier.
 
- Il y a une chose dont je ne t'ai pas parlé. Lorsque j'ai appris que tu étais de mon sang, j'ai aussi appris que tu partageais ton sang avec une jeune femme. Morgause. Je ne l'ai jamais vu, mais je pense que la source de tes pouvoirs, te l'ont montré.
- Pourquoi voudrait-elle te faire du mal ?
 
Il ne devait pas lui mentir, mais il ne voulait pas qu'elle retourne avec l'autre femme. Que devait-il faire ? Que dirait Merlin ?
 
Il fronça les sourcils. Pourquoi pensait-il à Merlin ? À ses dires ?
 
Il sut en se souvenant de son sourire. Le brun était sage.
 
- Arthur ?
- Peut-être ne me veut-elle pas de mal, mais qu'elle veut attirer l'attention d'Uther.
 
La jeune femme lui sourit distraitement.
 
- Morgana, même si elle me veut du mal, tu sais que j'ai un ange gardien. Rien ne pourra m'arriver.
 
Le sourire de la jeune femme brune s'agrandit.
 
- C'est vrai.
- Tu n'as donc aucun souci à te faire, même si la scène de ton cauchemar se reproduit.
- Mais tu es mon frère, je m'inquiète pour toi.
- Elle est ta sœur.
- Peut-être, mais je n'accepterai pas qu'elle te fasse du mal.
 
Il fut soulagé d'entendre cela. Il avait peut-être réussi à éviter que la jeune femme brune s'unisse à la jeune femme blonde.
 
La porte de sa chambre s'ouvrit sur Merlin.
 
- Désolé, je dérange ? Je vous apporterai votre...
- Reste là Merlin et dépose ce plateau avant de le tomber.
- Je ne suis pas maladroit.
- À peine.
- Je vous laisse. Dit Morgana. Gwen doit m'avoir apporter mon plateau.
 
Sa sœur posa un baiser sur sa joue gauche. Puis après un signe de la main, elle sortit.
 
- Tout va bien Arthur ?
 
Il regarda le brun, il lui sourit.
 
- Oui, ne t'en fais. C'était juste un moment frère/sœur.
 
Même s'il connaissait la réponse, il se rendu compte qu'il n'avait jamais posé la question à son ami.
 
- D'ailleurs Merlin, je ne t'ai jamais demandé, tu n'as pas de frère, ni de sœur ?
- Non. Je suis fils unique. Mais je considère William comme mon frère.
 
Il se souvint du jeune homme qu'il avait réussi à sauver dans cette nouvelle vie.
 
- Tu sais que tu peux prendre quelques jour pour rentrer chez toi. Je pense que mon ange gardien a assez appris à Morgana pour qu'elle puisse me protéger pendant un temps.
 
Il vit le brun rougir.
 
- Je vous remercie, mais je n'ai pas encore le désir de rentrer.
- Bien.
 
Même s'il aurait compris le désir de son ami et qu'il aurait pu survivre sans lui quelques jours, il était heureux qu'il reste à ses côtés.

Chapitre 16


Même si Morgana lui avait dit qu'elle se souciait de lui, il avait appréhendé la confrontation entre sa sœur et Morgause. Mais en vivant de nouveau la scène, il sut qu'il avait gagné cette guerre.
 
Lorsque Maugause était venue le provoquer en duel, sa sœur s'était approchée de lui et lui avait serré sa main gauche. La brune tenait pour lui.
 
¤¤¤
 
Cette fois-ci, il avait réussi le duel, car il n'était plus le Prince arrogant et fier de ses capacités. Il s'était réellement entraîné toutes ces années. Mais la jeune femme lui demanda de lui accorder une faveur. Comme la fois d'avant c'était pour lui parler de la vérité sur sa mère. Il refusa car il savait déjà la vérité. Il fut ravi de l'air qu'elle avait prit en entendant la nouvelle.
 
- Arthur ? Puis-je te déranger un moment ?
- Tu ne me déranges jamais Morgana.
 
La jeune femme lui sourit en entrant dans sa chambre.
 
- Qu'y-a-t-il ?
- Cette femme, Morgause, elle m'a approché. Elle m'a donné ce bracelet alors qu'il appartenait à sa mère. Soit disant c'est un bracelet guérisseur, qu'il m'aidera à dormir. Je dors mieux depuis que j'exerce ma magie. C'est juste que depuis cette nuit où je t'ai rejoins, je revoyais cette femme dans mes songes. Je ne sais pas quoi en faire. Je ne pouvais pas refuser un présent, mais je ne me sens pas à l'aise de l'avoir. S'il avait une mauvaise magie en lui ?
- Et si tu demandais à mon ange gardien si c'était le cas ? Il doit bien avoir dans un livre ou je ne sais pas trop comment sa magie opère, des références, non ? Il pourrait t'aider.
- Tu as raison, je vais aller lui demander.
 
Il la vit observer le bracelet.
 
- Même s'il n'est pas maudit, je ne le garderai pas.
- Tu ne veux pas avoir quelque chose de ta famille ?
- Ma famille c'est toi Arthur.
 
Il la prit dans ses bras.
 
- Pour moi aussi Morgana.
 
Il le savait, il en était sûr, il avait sauvé sa sœur dans cette vie.
Même s'il était heureux de cette nouvelle, il était mal de savoir qu'il ne pouvait pas encore confronter son père au sujet des sorciers. Il désirait tellement que Morgana et Merlin soient libres d'être eux même.
 
- Un jour tu le pourras.
- Je pourrais quoi, Arthur ?
 
Mince, il avait parlé à voix haute.
 
- Utiliser la magie librement. Je te le promets.
- J'ai confiance en toi.
 
¤¤¤
 
Le départ de Morgause fut autant bruyant que son arrivée. Il était clair qu'elle n'avait pas eu ce qu'elle souhaitait.
 
¤¤¤
 
Un nouveau souvenir. Il se réveilla en sursaut, le souffle court et le cœur douloureux. Pourquoi avait-il si mal en apprenant que la druidesse était le premier amour de Merlin ? Était-ce par ce que c'était lui qui l'avait tué ?
 
Il essayait de respirer lentement pour calmer les battements de son coeur qui étaient effrénés, mais il avait du mal.
 
Il avait revécu ce moment du point de vue de Merlin. Pourquoi l'ancienne religion avait-elle décidé d'agir ainsi ? Était-ce pour lui faire comprendre qui était réellement la druidesse ? Ou bien pour lui donner une chance de sauver la jeune femme ? D'ailleurs pouvait-il la sauver ? Comment ?
 
¤¤¤
 
Il s'était repris quand Merlin entra dans sa chambre pour le petit-déjeuner. Ce dernier lui donna une idée en parlant du beau temps.
 
- Comme tu demandes à prendre plus l'air, nous allons partir pour quelques jours pour la chasse.
- Arthur, vous savez que je n'aime pas ça.
- Je le sais, mais ce sera qu'avec cette raison que mon père acceptera mon départ.
- Qu'elle est la vrai raison ?
 
Il sourit à son ami et lui répondit.
 
- Respirer.

Alors, en toute franchise, le problème des posts sporadiques c'est que l'on oublie totalement les tenants et aboutissants de l'histoire et le temps me manque pour tout reprendre à zéro. Ca n'enlève rien à la qualité des deux chapitres que je viens de lire mais en vérité je ne sais plus de quoi il s'agit ce qui par contre nuit à leur intérêt.

Très bien? J'arrêterai de poster.

J'ai dû reprendre l'histoire dès le début parce que je ne m'en souvenais pas très bien.

Ces deux chapitres sont vraiment superbes et j'ai hâte de continuer à lire l'évolution des personnages.   

Vivement la suite !!

Je te remercie @CptJackHarkness , mais je pense que pour la suite tu devras la lire soit sur mon blog, soit sur wattpad.

Orora, je trouve très dommage que tu te braques ainsi suite à mon seul commentaire. Désolée si je t'ai blessée mais je ne sais pas être hypocrite et je n'ai fait que te délivrer mon ressenti, à savoir que trop d'espacement entre les posts me font totalement perdre le fil de l'histoire, un peu comme un livre dont je ne lirai qu'un chapitre par mois. Je n'ai malheureusement pas le temps de reprendre les histoires au début et, comme je lis énormément, que ce soit les fics ici ou ailleurs ou des livres, je ne peux pas garder en mémoire une histoire  lue plusieurs semaines avant.

Captain a fait l'effort de tout relire, Aviva adore cette histoire, et, malgré mon commentaire et le fait que je ne connaisse pas cet univers, n'ayant jamais regardé la série, je continue à lire, ce que j'ai souvent cessé de faire avec les auteurs postant de manière sporadique, y compris sur des univers que j'adore.

Par correction en tout cas pour Aviva et Captain, je pense que tu devrais finir de poster ton histoire ici.

Il faut savoir qu'en général je ne lâche jamais mes histoires, même si j'en ai beaucoup en cours, comme actuellement, et mes romans, je ne laisse pas une histoire trop en pause. Mais l'année 2019 a été un enfer. Maladie, décès, opération. D'ailleurs je  rentre à nouveau à l'hosto demain.
Ce qui ne m'a pas plus dans ton commentaire c'est que tu ne fais que dire que tu n'as pas le temps de lire du début. Pour dire, ça, pas la peine. Ce que je désire en commentaire c'est par rapport au texte. Si c'est nul, mal écrit, pas de ressenti ou au contraire sympa. Pas qu'on me dise qu'on a pas le temps de le lire. Je le comprends. Tu ne peux pas tout lire. Je l'accepte, mais pas besoin de le dire. D'ailleurs en plusieurs fois tu m'as fait le coup. Soit je ne lis pas ce genre de chose, j'espère que d'autre oui etc. D'un côté je suis sûre que ça part d'un bon sentiment, mais je ne le ressens jamais de cette façon.

Voilà mon ressenti.

Pour les 2 lectrices, je posterai.

Merci à toi de continuer à poster cette histoire ici 

Merci beaucoup, j'attends la suite avec impatience

J'ai pris de quoi travailler à l'hopital, donc je pense que d'ici la fin de semaine ou début de l'autre, je l'aurai faite ^^

Désolée pour le retard.

Chapitre 17



Arthur venait de rendre visite au dragon. Ce dernier venait de lui apprendre que rien ne pourrait défaire la jeune druidesse de son sort. Elle allait mourir.


- Arthur, qu’y-a-t-il ?


Il regarda sa sœur. Il devait mentir.


- J’ai un mauvais pressentiment pour cette sortie à la chasse.
- N’y vas pas.
- Je le dois. J’ai besoin de m’éloigner un peu de Camelot.
- Je viens avec vous.
- Morgana.
- Tu as peut-être ton ange gardien, mais deux sorciers peuvent être utiles.


Il lui sourit.


- Merci.


Malgré les dires du dragon, il avait pu garder sa sœur de son côté, il pourra peut-être sauvé la druidesse.


¤¤¤


Ils étaient loin du château, mais toujours sur leur terre quand il la vit. La pauvre était dans une cage. Il lança son cheval pour parler à l’homme conduisant la carriole où se trouvait la cage.


- Qui êtes-vous et qu’a fait cette jeune femme ?
- En quoi cela vous regarde ?
- Je suis le Prince Arthur, vous êtes sur mes terres.
- Pardon, Prince Arthur. Je me nomme Halig. J’amène cette druidesse à votre père contre un peu d’argent.


Il prit la bourse qu’il avait et la lui donna. Il avait eu un autre flash dans la nuit, il avait bien fait de prendre de l’argent.


- Tenez. Je l’amènerai moi-même à mon père. Nous n’aimons pas trop les étrangers pas ici. Partez.
- Merci Prince Arthur.


Alors qu’il était hors de portée d’ouïe, il se tourna vers son valet.


- Merlin, peux-tu le suivre un peu pour vérifier qu’il quitte bien nos terres ?
- Bien sûr.


Il descendit de son cheval et s’approcha de la cage.


- N’ayez pas peur, nous allons vous délivrer. Il est hors de question que vous rencontrez mon père.
- Mais vous…
- J’ai menti. Le fait que vous soyez une druidesse ne fait pas de vous un mon…


Il ne pouvait pas dire un monstre. Car il se souvenait à quoi elle ressemblait la nuit.


- Un être mauvais. Morgana, peux-tu lui parler ?
- Bien sûr.


Il recula pour laisser sa sœur l’aider à faire descendre la jeune femme. Il vit Merlin revenir et s’approcher de lui avant de descendre de cheval.


- Il est partit.
- Bien. Merci.
- C’est mon devoir Arthur.


Il le vit regarder la jeune femme.


- Qu’allons-nous faire d’elle ?
- Nous ne pouvons pas l’amener à Camelot, mon père pourrait la trouver.
- Je ne peux pas être au milieu des gens. Dit la jeune femme.
- Pourquoi ? Demanda Merlin.
- Je ne suis pas une simple druidesse, je suis maudite.
- Maudite ? Par qui ? Demanda-t-il.
- Ma mère. C’était une sorcière.
- Ma pauvre. Dit Morgana en lui prenant ses mains dans les siennes. Mais que t’arrive-t-il quand tu es maudite ?
- Je me transforme en bête cherchant à tuer toutes les nuits à minuit.
- Si une sorcière t’a maudite, une autre sorcière ou un sorcier pourrait enlever le sort, non ? Demanda-t-il.
- Je l’ignore.


Il regarda sa sœur puis son valet.


- Qu’en pensez-vous ? Merlin, mon ange gardien peut faire quelque chose ?
- Il n’a pas ses livres.
- Il en a besoin ?
- Pour certain cas, oui. Je peux aller les chercher pour lui.
- Vas-y. Fais attention.
- Je vous le promet.


Quand il fut hors de vue, il sentit Morgana s’approcher de lui.


- Tu aurais pu lui demander normalement, Uther n’est pas là.
- J’ai peur de faire une erreur en rentrant au château si je commence à avouer la vérité ici.
- Quelle vérité ? Demanda la jeune femme.
- Merlin est un grand sorcier, mais nous le cachons pour que mon père ne s’en prenne pas à lui. Même si je sais qui il est, et qu’il sait que je sais, nous parlons de cela indirectement pour le protéger.
- Vous tenez à lui. Lui dit la jeune femme.
- Oui. C’est mon meilleur ami.
- Vous êtes un homme bon. J’ai bien fait de vous parler.
- Merci. Par contre, j’ai oublié de vous demander, comment vous appelez-vous ?
- Freya.

J'aime beaucoup ce chapitre, ils ont pu sauver Freya. Espérons que l'ange gardien d'Arthur arrive à lever le mauvais sort 

Vivement la suite !!

J'adore.

Avec cette seconde chance Arthur peut changer les choses et faire les bons choix. 

Hâte de lire la suite. 

Merci  


Chapitre 18



Quand Merlin revint, la nuit venait de tomber.


- Que faisais-tu ? Je m’inquiétais.
- Pour un simple valet ? Lui demanda Merlin en fronçant les sourcils.
- Tu sais bien que tu n’es pas un simple valet pour moi.


Il le vit rougir.


- Alors, que faisais-tu ?
- Votre gardien a essayé de trouver des sorts et a prit des plantes.
- Il a trouvé un sort ?
- Quelques-uns.
- Bien. Je vais faire un tour de ronde.
- Merci Arthur.


¤¤¤


Il avait attendu un moment avant de retourner là où ils étaient.


- Arthur.
- Avez-vous réussi ?
- Nous le serons à minuit.
- D’ici là, nous devrions manger.


¤¤¤


C’était bientôt l’heure. Il avait sa main sur le pommeau de son épée au cas où. La pauvre Freya tremblait de peur que quelque chose se passe.


- Arthur, tu es bien nerveux. Lui dit sa sœur.
- Je crois en toi et en mon ange gardien, mais si cela n’a pas fonctionné, je vais devoir la tuer et …
- Et tu ne le veux pas.
- Non. Elle a été maudite. Elle n’a jamais demandé à se transformer en bête tueuse.
- Tes mots montrent combien tu es différent de père.
- Tu ne le savais pas ?
- Si, mais tu me le prouves chaque jour.


Ils se sourirent.


- J’ai apporté un peu plus de bois pour le feu. Dit Merlin de derrière eux.
- Merci.


¤¤¤


Le soleil se levait, Freya était restée humaine. Il prit Morgana et Merlin contre lui.


- Vous avez réussi.
- Ce n’est pas moi, mais votre ange gardien. Lui dit Merlin.
- Je le remercie à travers cette étreinte.


Morgana alla voir la jeune fille. Il pensa au dragon, il avait eu tort.


¤¤¤


Comme ils avaient quelques jours devant eux avant de rentrer à Camelot, ils étaient restés avec Freya. Ils avaient fait un bout de chemin ensemble approchant de la frontière de leur terre.


¤¤¤


Ils étaient couchés. Il commençait à sommeiller quand il entendit un bruit rauque. Il se leva et vit avec horreur Freya se transformer. Il réveilla sa sœur et Merlin.


- Comment c’est possible ? Demanda-t-il.
- La pleine lune. Souffla Merlin. Elle a des effets sur beaucoup de choses, dont les sorts de transformation. Nous avons juste endormis le sort.
- Vous ne pouvez rien tenter ?


Il vit le regard de Merlin.


- Si tu peux, fais-le, je t’en prie.


Mais peu importe ce que le brun faisait rien n’y faisait. Morgana aussi.


- Tu dois la tuer.
- Je ne peux pas faire ça.
- Art…
- Morgana !


La bête avait poussé sa sœur contre un rocher.


- Freya, reprends-toi.


Il évita un coup de patte.


- Je ne veux pas faire ça.
- Nous allons le faire ensemble. Dit Merlin.


La magie de ce dernier entoura son épée. Ils évitèrent de se faire croquer. Il planta un premier coup d’épée. Il eut un flash sur son premier combat contre elle, il se souvint de là où il devait la blesser. Après avoir éviter un autre coup de patte, il planta fortement son épée puis il la retira. La bête tomba au sol puis Freya redevint humaine.


- Tu peux la soigner ? Demanda-t-il à Merlin.
- Non, laissez-moi mourir. Leur dit la jeune fille.
- Freya. Nous ne pouvons pas.
- Prince Arthur. Merlin. Morgana. Merci de m’avoir donné une nuit de paix. Mais je ne veux plus continuer à être ce que je suis, même une seule nuit par mois. Merci pour tout.


La jeune femme ferma les yeux pour l’éternité. Il avait cru que le dragon avait encore tort, mais pour une fois il avait raison.


- Nous allons l’amener à Avalon.


¤¤¤


Au lac, ils firent brûler son corps puis ils l’envoyèrent flotter sur l’eau. Ils pleurèrent tous, même lui. Il avait appris qu’il n’y avait aucune honte à pleurer.


- Merci.
- Je deviens foi ou Freya est face à nous ?
- Elle est là. Lui répondit Merlin.
- Comment ? Demanda Morgana.
- La malédiction m’a privé d’une vie normale, mais grâce à vous, j’ai une chance d’avoir une bonne mort. Je serai présente ici, dans ce lac, si vous avez besoin d’aide. Freya était mon nom de mortelle, à présent je suis la dame du lac. Arthur, je suis certaine que vous serez un grand Roi. Merlin, ne vous en voulez pas, personne ne pouvait briser cette malédiction, grand pouvoir ou non, ma mère s’en était assurée. Morgana, votre destin a changé en mieux. Restez auprès de votre frère et Merlin, vous deviendrez une grande dame aimait de tous. Ne me pleurez pas, je suis enfin libre. Au revoir mes amis, vous savez où venir me trouver.


La jeune femme disparu dans le lac.


Leurs larmes ne coulaient plus, mais ils rentrèrent quand même à Camelot avec le coeur lourd.

Pauvre Freya, mais c'est son destin de devenir la dame du lac.

J'aime beaucoup ce chapitre !! Vivement la suite !! 

 

Chapitre 19



Après leur retour à Camelot, il leur avait fallu du temps à Arthur, Merlin et Morgana pour se remettre de la perte de Freya, même si elle était heureuse dans sa mort.


¤¤¤


Arthur se réveilla en sursaut, le front moite après son flash. Il se souvint de son moment de folie le forçant à aimer Dame Viviane. Hors de question que cela recommence. Surrtout que cette fois-ci un baiser de Gwen ne le sortirait pas de l’enchantement. D’un coup, il pensa que s’il avait eu ce flash, son père ne devrait pas tarder à lui parler de la réunion des cinq Rois.


Il se leva puis après avoir passé quelques habits au hasard, il partit voir le dragon.


¤¤¤


- Avez-vous vu vous aussi ce qui allait se passer ? Lui demanda-t-il.


Quand il l’entendit rire, il eut sa réponse.


- Quand vous aurez fini, vous me direz quoi faire.
- Désolé futur Roi. Le bouffon est un sorcier. C’est lui qui vous a lancé un sortilège, ainsi qu’à Dame Viviane. Alined ne voulait pas la paix.
- Comment le prouver ? Je ne peux pas en parler à Merlin car je ne peux pas lui expliquer comment je le sais. Que faire ?
- Je peux juste vous dire de faire quelque chose que vous répugnez.
- Cela m’aide énormément. Dit-il en soupirant. Je ne sais pas comment Merlin arrivait à nous sauver avec vos réponses.
- Il me le dit souvent que je suis énigmatique.
- Mais oui, vous pouvez dire à Merlin que le bouffon est un sorcier !
- Désolé, je ne le peux pas tant que rien ne s’est passé.


Il soupira une nouvelle fois. Il était perdu.


¤¤¤


C’était le grand jour. Les cinq dirigeants des cinq Royaumes arrivaient et il n’avait toujours pas la solution.


Il aida Dame Viviane à descendre de son cheval, puis il l’accompagna à sa chambre. Il avait oublié combien elle était détestable avant le sort.


¤¤¤


Ce fut au dîner qu’il sut quoi faire. Il comprit ce que le dragon avait voulu dire en parlant de quelque chose qu’il répugnait.


Après le repas, il demanda un moment à son père alors que ce dernier était dans sa chambre.


- Qu’y-a-t-il Arthur ?
- Père, je crois que ce bouffon est un sorcier. Comment faire apparaître des papillons autrement  et cracher du feu ? Je l’ai même entendu prononcer de drôle de mots dans une langue inconnu.
- Tu en es sûr ?
- Douteriez-vous de moi Père ?
- Non. Mais pourquoi amener un sorcier ici ? Alined doit l’ignorer.
- Ou, Alined ne veut pas de cette paix. Pensez-y Père. Ce bouffon est au service d’Alined depuis des années. Comment pourrait-il ignorer qui il est ?


Il avait été idiot de ne pas voir pour Merlin. Même s’il avait eu des doutes, il le pensait trop naïf pour être un sorcier.


- C’est vrai. Tu as raison. Fais surveiller ce bouffon. Demain je convoquerai Alined.
- Bien Père.


¤¤¤


Il soupira en entrant dans sa chambre.


- Un souci Arthur ?


Merlin était là pour l’aider à se coucher.


- J’ai dû faire quelque chose que je n’aime pas pour protéger la réunion pour la paix.
- Si vous l’avez fait pour une bonne cause, vous n’avez pas à vous sentir mal.
- Cela peut amener à la mort d’un homme.
- Arthur, si vous l’avez fait c’est que vous y avez bien réfléchi avant ? Non ? Je suis sûr que si vous l’avez pu, vous aurez utilisé une autre méthode.
- Merci Merlin.


¤¤¤


Il n’avait presque pas dormi de peur que le bouffon échappe au garde. Merlin venait de lui apporter le petit-déjeuner. Il mangeait quand il entendit frapper à sa porte. Il accorda à la personne d’entrer. C’était Leon.


- Votre père vous demande dans la salle du trône.
- J’arrive.


Il regarda son ami.


- Merlin, que ce que j’ai laissé soit utilisé. Je ne veux pas que ce soit jeter.
- Bien Arthur.


Le sourire du brun l’encouragea à affronter ce qu’il avait mis en place.

Ce n'est pas facile de changer les choses cette fois-ci. En effet Arthur n'ayant plus de sentiments pour Gwen. 

J'ai hâte de lire la suite !!

Et oui même en sachant les passage clés de l'avenir, il n'est pas si facile de changer les choses. 

Chapitre 20



Arthur entra dans la salle du trône. Son père était là avec Alined et son bouffon qui était gardé par deux chevaliers.


- Bien, maintenant que mon fils est là, nous allons évoquer la raison de votre présence à tous les deux ici. Dit son père.
- Je voudrais surtout savoir pourquoi mon bouffon est gardé par vos chevaliers ?!
- Pour suspicion de magie.


Il vit les deux hommes tiquer. Il regarda son père et vu le froncement appuyé qu’il avait entre les deux yeux, il l’avait remarqué aussi.


- Vous dîtes que mon bouffon est un sorcier ? C’est une calomnie !
- Expliquez moi alors comment a-t-il pu cracher du feu hier soir sans magie ?
- J’utilise une poudre qui…
- N’essayez pas d’inventer un mensonge. Je vous ai entendu parler dans une autre langue. Dit-il.
- Impossible, j’étais seul.


Il l’avait eu sans le vouloir.


- Sorcier ! Comment avez-vous pu amener un sorcier à Camelot Alined ? !
- La paix ?! Rien ne vaut une guerre !
- Quitter Camelot sur le champ. Ou le fait que vous soyez un dirigeant d’un pays ne m’empêchera pas de vous faire brûler avec votre bouffon.
- Vous n’oseriez pas.
- Alors vous ne me connaissez pas.


Alined recula.


- Leon, vous et les autres gardes, escortez ces deux hommes hors de ma vue et de notre royaume.
- Oui Sire. Répondit Leon.


Quand les deux traîtres furent dehors, il soupira de intérieurement.


- Arthur, merci. Lui dit son père une main sur son épaule gauche. Sans toi, j’aurai eu une vipère dans mes amis et ce sorcier aurait pu nous lancer des sorts.
- De rien père.


Il devait dire merci à cette seconde vie.


- Que comptez-vous faire avec les autres dirigeants ?
- Leur dire la vérité et voir s’ils veulent réellement la paix. D’ailleurs, ils doivent m’attendre dans la salle du conseil. Veux-tu venir ?
- Désolé père, je dois entraîner les nouvelles recrues.
- C’est vrai. On se voit ce midi.


Il acquiesça. Son père sortit. Il soupira longuement, il était soulagé qu’aucun homme n’était mort par sa faute.


¤¤¤


En rentrant dans sa chambre après l’entraînement, il y trouva son bain prêt et chaud ainsi que des vêtements propres sur le côté. Merlin était passé il y a peu.


Il était nu, il allait entrer dans son bain quand le brun entra.


- Je… Je suis désolé, je…


Il sourit en le voyant bégayer ainsi.


- Tu m’habilles, mais tu joues les timides en me voyant dans mon plus simple appareil ?
- Quand je vous habille, vous avez au moins votre bas.


Il entra dans le bain.


- Comment s’est passé votre réunion avec votre père ?
- Bien. Le pire que j’imaginais en s’est pas passé, j’en suis rassuré.
- Vous aviez pris votre décision malgré le risque car vous n’aviez pas d’autres options, je suis heureux pour vous qu’il y en avait une autre que vous ignorez.
- Moi aussi Merlin. Moi aussi.


Il devait se laver sinon il serait en retard au repas, mais il était tellement bien.


- Dis-moi Merlin, sais-tu si l’apprentissage de Morgana se passe bien ? Elle fait toujours sa timide quand je lui demande.
- D’après mes sources…


Il sourit en l’entendant s’appeler ‘’mes sources’’.


- … elle est douée. Elle possède la magie de l’ancienne religion.


Il ouvrit ses yeux qu’il venait de fermer. C’était l’ancienne religion qui l’avait ramené et sa sœur possédait cette magie. Y avait-il un lien ? Était-ce un souhait de sa sœur ? Non, pourquoi aurait-elle eu envie de voir Albion naître ?


- Arthur ? Si vous vous endormez, votre père va râler car vous serez en retard.
- Tu as raison.


Il se dépêcha. Il valait mieux de pas énerver son père après le début de matinée qu’il avait eu.

J'aime baucoup ce chapitre !! 

Beau chapitre 

Encore une fois, désolée du retard, mais malgré le confinement, j'ai eu des choses à faire.



Chapitre 21



Morgana se fit réveiller par Mordred et un homme se nommant Alvarr, un sorcier. Si la première fois qu’elle avait vu le jeune druide, elle lui avait donné toute sa confiance, aujourd’hui, ce n’était plus le cas. Depuis qu’elle travaillait sa magie avec Merlin, elle arrivait à ressentir les choses grâce à l’ancienne religion. Mordred n’était pas le petit garçon gentil qu’il montrait. Ne sachant pas comment gérer les deux sorciers face à elle, elle appela par la pensée Merlin, comme il lui avait appris en cas de souci.


À l’arrivée de son mentor, elle avait jeté un sort bloquant les sons dans sa chambre.


- Que faîtes-vous Morgana ? Lui demanda Mordred.
- Je vous empêche de faire quelque en quoi je ne crois pas. Arthur sait pour la magie. Il n’est pas comme Uther. Il s’est déjà mis au travers de son chemin pour sauver des sorciers. Il abolira la loi contre l’utilisation de la magie quand il sera Roi.
- Combien de temps devons-nous attendre ? Lui demanda Alvarr. Combien de sorciers vont être tués d’ici là ?
- En quoi Le Cristal de Neahtid va-t-il vous aider ? Demanda-t-elle.
- Si vous n’êtes pas de notre côté… Commença Mordred.


Mais Merlin se mit entre eux.


- Emrys. Je ne te pardonnerai jamais.
- J’aurai dû écouter le grand dragon à ton sujet.
- Vous êtes Emrys ? Demanda Alvaar.
- Oui.
- Alors pourquoi êtes-vous du coté des Pendragon ?
- Lady Morgana vous l’a dit. Pour Arthur. Il sera un Roi juste. Il ne juge pas pour ce que les gens sont, mais pour ce qu’ils font. Je crois en lui. Même si je dois passer plus de la moitié de ma vie à attendre qu’ils soit Roi, je sais qu’il tiendra sa parole d’abolir la loi. C’est un homme bon.
- L’avenir nous dira qui a raison. Vous ou nous. Mais, j’aurai ce crystal ! Cria Mordred.
- Pardonnes-moi.


Elle ne comprit pas ce que voulait dire Merlin, quand elle le vit assommer le jeune druide.


- Partez Alvarr. Prenez-le et partez. Je vais éloigner les gardes.
- Pourquoi nous aider à fuir ?
- Car malgré tout, je ne veux pas vos morts. Mordred ne suit pas le bon chemin, mais ce n’est pas ce soir que je vais pouvoir arranger cela.
- Vous avez dit que vous auriez dû écouter le grand dragon, ne voulait-il pas que vous mettiez fin à sa vie ?
- Peut-être, mais je ne suis pas un meurtrier.


Elle vit Alvarr observer Merlin.


- Vous êtes quelqu’un de noble Emrys. Je vais croire en vos paroles et voir ce que ce prince fera. En ce qui concerne, Mordred, je ne peux rien promettre.
- C’est un début.
- Lady Morgana, désolé de vous avoir réveillé au beau milieu de la nuit.


Elle ne répondit rien, elle fit juste un signe de tête. Elle regarda Merlin.


- Fais attention.
- Ne vous en faîtes pas.


*****


Merlin avait réussi à faire sortir les deux sorciers sans que la garde les arrête. Il retournait au laboratoire de Gaius quand il se fit plaquer contre un mur. Il ne put faire ou dire quoique ce soit qu’Arthur lui fit signe de se taire. Il entendit des pas puis il vit des gardes passer.


Étant sûrs qu’ils étaient seuls, il vit le blond reculer.


- Arthur, que…
- Des brigands se sont infiltrés dans le château. J’ai confiance en toi Merlin, mais les gardes de mon père t’auraient demandé ce que tu faisais debout à cette heure-ci.
- Mais pas vous ?
- Je te l’ai dit, j’ai confiance en toi. Tu devais avoir une bonne raison. Par contre, tu ne vas pas réveiller Gaius en rentrant dans le laboratoire ?


Il n’y avait pas pensé. Il espérait qu’il ne l’avait pas réveillé en partant tout à l’heure.


- Suis-moi. Lui dit le Prince.
- Où ça ?
- Dans ma chambre, enfin à côté. Il y a une chambre adjacente. Elle est tenue au propre. Par contre, je te donnerai des draps.
- Arthur, vous n’avez pas…
- Ne dis pas un mot de plus.


Un regard. Il y avait tant de gratitude dans ce regard qu’il se sentit mal d’avoir laissé Alvarr partir, mais il le devait.


- Allons-y. Je suis fatigué. Dit le blond.


Il acquiesça d’un signe de tête.