Bon, j'ai presque fini mon reclassement des anciens anniversaires. Cette fois-ci c'était pour Pandi.
Préambule:
Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont
la propriété exclusive de: Ann Donahue & Anthony E. Zuiker pour deux d'entre eux et de Pandi pour le troisième. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
Personnages : Don - Danny - Mme Bidle
Genre : Humour - Songfic
Résumé : Don rentre chez lui harassé. Sous les yeux voyeurs de leur inénarrable voisine, Danny va entreprendre de lui remonter le moral (et autre chose peut-être... )
Les paroles en bleu sont les pensées de Mme Bidle.
JOUE PAS
- Danny, tu es là ?
Sortant de la cuisine, le scientifique se précipita vers son compagnon.
- Don ! enfin !!! Comment vas-tu ? Tu as l’air fatigué. Ca s’est bien passé ? Est-ce que…
Elevant sa main en signe de protestation, Don coupa court à la litanie de questions qui menaçait de s’écouler. Il était parti pour une enquête depuis trois jours et il savait bien qu’il n’y couperait pas de quelques explications, mais pas sur le champ.
- Danny, s’il te plaît… Je suis crevé, là, je n’ai qu’une envie : manger un peu, prendre une bonne douche et aller dormir au moins huit heures d’affilées…
- Mon pauvre chou… Attends, je t’apporte tout de suite ce qu’il faut…
« Oui, le pauvre chou… C’est vrai qu’il n’a pas l’air en forme. Inutile de compter sur des prouesses ce soir… Et si je lui envoyais un flacon des vitamines d’Armand ? »Tu peux me faire danser
Il faut bouger
Tourner autour de toi
Aux premières notes de musique, Don leva les yeux, étonné et, pour dire vrai, un peu ulcéré. Non… Danny n’avait donc rien compris ?
Et puis il vit arriver son homme, vêtu de la tenue de la parfaite soubrette et son mouvement d’humeur s’envola instantanément pour faire place à un sourire. En même temps il avait la réponse à sa question : pourquoi son partenaire mettait-il autant de temps à lui préparer le petit en-cas dont il lui avait parlé ?
Ce sourire soulagea Danny. Il n’était pas sûr du tout de la manière dont son homme allait réagir à son initiative. Mais, le connaissant comme il le connaissait, il sentait bien que derrière la fatigue se cachait aussi un vilain coup de déprime… Certainement quelque chose s’était mal passé durant son enquête. Mais il savait aussi que Don ne lui dirait rien, en tout cas pas ce soir-là.
Alors il avait décidé d’avancer un peu la surprise qu’il lui préparait pour sa fête, trois jours plus tard. Si ça pouvait lui permettre de se détendre, d’oublier un peu ses soucis…
Et visiblement le pari était le bon…
« Oh !!! Il est à croquer !!!! Note : acheter une tenue de soubrette pour mon Armand… Oui… sauf qu’il va refuser contrariant comme il est… Bah… je pourrai essayer pour mon anniversaire… ou… tiens, si je lui faisais croire que je suis à l’article de la mort ??? Pas très sympa quand même… Dois bien y avoir un moyen… Allez, réfléchis un peu… »Tu peux me faire chanter
Murmurer
Ecrire n’importe quoi
Danny avait commencé à se trémousser sur la musique, s’approchant de son compagnon, le frôlant de la main ou des lèvres et puis reculant rapidement avant qu’il ne puisse le saisir.
Soudain Don se sentait beaucoup moins fatigué…
En même temps, le scientifique chantait les paroles et Don ne put s’empêcher de sourire en entendant l’accent atroce de son amant dont, le moins qu’on puisse dire, était qu’en plus le chant ne faisait pas partie de ses nombreuses qualités.
« Euh… chanter… Ben évite mon mignon. Tu as un corps de rêve, tu fais l’amour… hmmmmmmm !!!! Mais la chanson, désolée, c’est franchement pas ton truc. »Tu peux me faire sentir
Il faut partir
Où le soleil sera
Tout en ondulant du bassin de manière fort suggestive, Danny commençait çà dénouer le joli petit tablier blanc qui lui ceignait la taille et qui tomba à terre. Don commença à sentir sa respiration s’accélérer.
« Pas question de partir… C’est quoi ces idées… Je fais quoi moi si vous allez au soleil… Remarque, Armand aimerait peut-être la Californie… Faut que je lui demande… Ou la Floride… Il paraît que c’est plein de retraités là-bas. »Tu peux me faire sourire
Eclater de rire
Rêver dans tes bras
Pour le moment songea le policier, les rôles étaient plutôt inversés et de voir Danny dans cette petite jupette froncée, lui arrivant à mi cuisse, et sous laquelle on voyait le bas de son boxer, engoncé dans un bustier qui bâillait piteusement là où il manquait des attributs typiquement féminin pour le remplir, le fit éclater de rire, chassant d’un seul coup et sa morosité et sa fatigue.
« Voilà qui est mieux… Mais avant de rêver, on fait un peu d’exercice messieurs !!! C’est mieux de s’endormir en ayant brûlé les calories absorbées lors du dîner… D’ailleurs il faut que je le rappelle à mon Armand tout à l’heure. »Mais joue pas, pas avec moi
Car l’amour ça n’plaisante pas
Joue pas, joue pas comme ça
Tu sais jamais jusqu’où ça ira
Jouer avec moi.
Le tempo s’accélérant, le mouvement de hanches de Danny se fit plus rapide aussi tandis qu’il cherchait maladroitement les attaches du bustier qu’il fit glisser le long de son torse avant de l’expédier dans un coin du salon.
« Ecoute pas ça mon mignon… Au contraire, joue avec lui… D’ailleurs tout dans son attitude te le demande et si tu n’en es pas conscient, c’est que tu n’as pas la moindre once de psychologie.»Tu peux me dessiner,
Me sculpter
En pâte à modeler
Tu peux me colorier
Me tatouer
Aux couleurs de l’été
Danny s’approchait, ondulant du bassin et Don tendit la main pour l’attirer à lui. Mais le scientifique eut une petite moue mutine et se recula.
Ses mains attaquèrent la ceinture de sa jupe et le policier retint son souffle tandis que, très doucement, son compagnon faisait glisser le vêtement le long de ses jambes musclées.
« Des cours de dessin et de sculpture… Oui… Je vais demander à Armand de me chercher ça sur internet… Mais est-ce qu’il acceptera de me servir de modèle ? Parce que, avec un torse comme ça !!! Remarque, le petit brun n’est pas mal non plus… Bah… Je pourrais peut-être faire les deux… Et mon Armand ??? Euh… Bon je lui dis de chercher aussi les salles de gym pour lui. »Mais joue pas, pas avec moi
Car l’amour ça n’plaisante pas
Joue pas, joue pas comme ça
Tu sais jamais jusqu’où ça ira
Jouer avec moi.
Il n’était désormais plus vêtu que de son boxer et Don sentit son désir s’accroître. Un désir, qui visiblement, ne s’était pas éveillé que chez lui.
Danny s’approcha de lui et initia un baiser tout en continuant à se trémousser. Don tenta de l’enlacer pour le serrer contre lui, mais à nouveau le scientifique se déroba avec un sourire moqueur et recula de quelques pas.
Ses mains se posèrent sur l’élastique de son sous-vêtement et le cœur de Don fit un bond dans sa poitrine tandis que le sourire béat qu’il affichait désormais s’étendait encore. Inconsciemment, il laissa sa langue passer sur ses lèvres tandis qu’il voyait le boxer glisser peu à peu et rejoindre la jupe.
« Ah oui… On dirait mon Armand au temps de sa splendeur ! Mais qu’est-ce qu’il attend le petit brun pour se mettre à l’aise aussi… Il doit crever de chaud dans son costume ! »On pourrait se fiancer,
Se marier,
Je ne dis pas n’importe quoi
On pourrait faire un bébé
Petit bébé
Mélanger toi et moi
Danny s’était rapproché de lui et s’installait sur ses genoux, frottant sa virilité contre la sienne. Don se mordit les lèvres pour tenter de retenir un gémissement. Sa main saisit la nuque de son amant et leurs bouches s’écrasèrent l’une sur l’autre dans un baiser frénétique.
Les mains de Danny firent glisser la veste du policier avant de s’attaquer aux boutons de la chemise.
« C’est moi qui organise le mariage mes agneaux ! J’ai toujours eu la réputation d’être une sacrée organisatrice de cérémonie. D’ailleurs dans la boîte c’est toujours moi qui me chargeais du pot de fin d’année. Et l’an dernier le club des « cheveux blancs » m’a demandé de m’occuper de la soirée dominos et crêpes Suzette dont je n’ai eu que des compliments !
Un bébé !!! Ca se serait une bonne idée… Dommage j’ai passé l’âge, autrement j’aurais tenté ma chance pour être leur mère porteuse… Ben oui, parce qu’ensemble mes poulets d’amour, ça va pas être possible et c’est dommage. Bon… avec leurs boulots de dingue… ils auront besoin d’une nourrice les mignons… Faut que je demande à Armand de me faire de jolis petits prospectus pour indiquer que je cherche des enfants à garder. En plus c’est pratique, juste en face de chez eux… et je pourrai en profiter pour poser quelques petits appareils dans les pièces qui ne donnent pas sur la terrasse !!! Rien à dire… je suis un génie… »Mais joue pas, pas avec moi
Car l’amour ça n’plaisante pas
Joue pas, joue pas comme ça
Tu sais jamais jusqu’où ça ira
Jouer avec moi.
Les mains de Danny s’attaquaient désormais au pantalon tandis que sa bouche allait et venait sur le torse dénudé.
« Oui bon, d’accord… c’est bien maintenant. On s’est bien amusés… la chanson est sympa… Il est temps de passer à d’autres jeux… Parce que comme ça, vous ne risquez pas d’en faire un de bébés mes sucres d’orge ! »
Mais joue pas, pas avec moi
Car l’amour ça n’plaisante pas
Joue pas, joue pas comme ça
Tu sais jamais jusqu’où ça ira
Jouer avec moi.
Comme s’ils avaient entendus l’ordre de leur indigne voisine, les deux hommes ne prêtaient désormais plus attention à la musique qui finit d’ailleurs par s’éteindre, trop occupés à d’autres activités qui firent totalement oublier à Don sa préoccupation, sa faim et sa fatigue.
« Ah il était temps…. Attends… Mais comment ils font ça ??? C’est… Quelle imagination il a ce petit !!! Oh bon sang !!! Mais oui… puisqu’il te le demande !!! Hé !! Tu vas pas flancher déjà non ? Ben quand même ! A ton âge… Voilà… c’est mieux… Ben comme ça, si tu préfères… Nan… un peu à droite !!! Oui… là c’est parfait… C’est… Oooooooooooohhhhhhhhhhh…. Aaaaaaaaaaaaahhhhh !
Ouuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!! Oh bon sang !!!!
Armand !!! Faut que tu me cherches de qui est cette chanson… Je veux la trouver absolument !!! »FIN
Chanson de François Feldman