NCIS - L'amour explore - Tony/Gibbs - G

Reclassement du cadeau d'anniversaire de Fanncis...   

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Donald P. Bellisario & Don McGill. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.



Ce soir ce serait le bon moment, il le fallait. Ce soir enfin il allait se dévoiler, comme il ne l’avait jamais fait. Ce soir il allait oser les mots qu’il retenait depuis trop longtemps.

Et tant pis s’il tentait le diable, tant pis si sa démarche allait à l’encontre de leurs règles tacites, tant pis s’il obtenait la réaction inverse de celle qu’il espérait.

Au moins il serait fixé.


- Viens. Assieds-toi.

Il ne manqua pas le regard mi-étonné, mi-narquois de son amant et il hésita de nouveau. Il savait combien celui-ci détestait tout ce qui s’apparentait, de près ou de loin à la « sensiblerie » au « blabla guimauve et inutile » au « déballage sentimental nauséabond ».

Mais ce soir il ne le laisserait pas le museler d’un baiser, comme il l’avait si souvent fait chaque fois qu’il avait essayé de parler, de lui expliquer.

Il posa sa main sur sa poitrine, l’empêchant de se relever, lui interdisant de fuir ce moment, comme il fuyait chaque fois qu’il essayait de lui parler à cœur ouvert.


- Ecoute…

- Non ! Toi tu écoutes ! Toi ! Je t’ai trop souvent écouté… Ce soir c’est mon tour. Ce soir c’est à moi de parler. Ce soir je veux que tu comprennes que je ne suis pas juste une agréable occupation les soirs où tu t’ennuies. Je ne suis pas quelqu’un que l’on prend et que l’on jette. Je ne suis pas un amant occasionnel. Je veux que tu comprennes ce que je ressens pour toi, ce que tu représentes à mes yeux. Et tant pis si mes sentiments ne sont pas partagés, tant pis si ensuite tu me jettes, tant pis si je dois souffrir ! Au moins j’aurais enfin dit tout ce que j’ai sur le cœur. Au moins tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas, que tu ne te doutais pas.


- Je sais que tu as peur de t’attacher plus encore que du qu’en dira-t-on sans doute. Je sais que toute ton éducation te pousse à refuser cet amour qui  nous unit. Je sais que rien n’est simple pour toi. Pourtant, lorsque nous sommes tous les deux tu te montres sous un autre jour et tu as l’air heureux, apaisé. Ou alors je n’ai rien compris à nous, à toi… et dans ce cas je me suis trompé sur toute la ligne. Si je ne suis pour toi qu’un passe-temps nous n’avons rien à faire ensemble, parce que je ne veux pas être de ces couples qui n’existent pas vraiment.


- Toi et moi ça ne s’est pas fait en un jour. Ca n’a pas été facile pour moi non plus d’accepter de me voir autrement que je me pensais, d’accepter que cette amitié que j’avais pour toi devienne plus forte, plus ardente. Tu te souviens comme j’avais peur notre première fois ? Parce que pour moi c’était vraiment une première : jamais un homme n’avait posé les mains sur moi avant. Jamais de cette façon là. Mais tu as su me rassurer, et j’ai choisi de te faire confiance. Alors aujourd’hui, fais-moi confiance à ton tour.


- Je sais que tu penses que parler ne sert à rien. Je sais que sans doute tu aimerais sortir d’ici, que tu as l’impression que je t’ai attiré dans un traquenard. Je sais que, peut-être, tu vas partir et que plus jamais nous n’aurons ces moments qui n’appartenaient qu’à nous. Mais cela va faire dix mois maintenant : dix mois de bonheur et de tourments, dix mois à nous cacher, dix mois à mentir aux autres. Je pensais que ça me suffirait : toi et moi, dans la même pièce, dans le même lit. Je pensais que je pourrai me passer de grands serments, de mots d’amour, de ces petits gestes que partagent les couples. Je me trompai. J’ai besoin de plus que tes mains sur moi, plus que de nos étreintes, plus que ces mots que j’arrive parfois à t’arracher. J’ai besoin de savoir où nous en sommes, où nous allons.


Il s’était tu, regardant son amant tout aussi silencieux que lui. Et soudain les larmes lui montèrent aux yeux devant cette absence de réaction. Il aurait presque préféré qu’il se lève et qu’il sorte : ainsi au moins les choses auraient été claires. Il aurait perdu dix mois de sa vie, et encore, les aurait-il vraiment perdus ? Ne vaut-il pas mieux souffrir d’avoir aimé que de n’avoir jamais aimé ? Perdus ou pas, dix mois de sa vie auraient été consacrés à cet homme, dix mois à jeter aux orties, à ranger au rayon souvenirs douloureux à chérir. Mais si l’homme qu’il aimait se levait sans un mot, sans un regard, il saurait qu’il devait tourner la page, aussi difficile cela puisse-t-il être.

En avait-il dit assez ? En avait-il trop dit ? Son amant avait-il compris qu’il voulait pouvoir l’appeler son compagnon ? Avait-il saisi combien sa présence lui était nécessaire, combien il brûlait de dévoiler leur liaison à ceux qui comptaient pour eux ? Avait-il simplement pris la mesure de l’amour qu’il lui portait ?


Et puis soudain son amant se releva et l’attira contre lui. Il crut qu’il allait l’embrasser, comme il le faisait toujours lorsqu’il n’avait pas envie de répondre aux questions : un baiser qui le plus souvent les conduisait droit au grand lit, lui faisant oublier très vite ce qu’il avait tenté d’obtenir. Mais cette fois-ci ça ne se passerait pas comme ça… Cette fois-ci il voulait des réponses et aucun baiser ne suffirait à le détourner de ce besoin viscéral de savoir.

Pourtant il ne vit pas les lèvres si tentantes s’approcher des siennes. Il plongea son regard dans celui de son vis-à-vis et ce qu’il lut dans ses yeux fit battre son regard plus vite. Et puis soudain les lèvres s’écartèrent :

- Je suis désolé. J’aurais dû te dire cela bien avant. Tu as raison : je suis trop secret, trop prudent peut-être. Je ne suis pas un homme qui fait de grandes déclarations, alors ce que je vais te dire écoute-le bien parce que je ne sais pas si je te le dirai de nouveau un jour. Tu es ce que j’ai de plus précieux au monde. Je ne te mérite sans doute pas et je ne te mériterai jamais, mais je tiens à toi comme je n’ai jamais tenu à personne avant. Tu m’es plus nécessaire que l’air que je respire ou que l’eau que je bois. Le secret me convenait parce que je t’avais ainsi pour moi seul, sans personne qui pouvait abîmer ce qui nous lie, sans personne pour juger, pour condamner ou pour se moquer. Tu n’étais qu’à moi et j’aimais ça. Mais je comprends qu’il soit temps pour nous de passer à autre chose et je suis prêt. Je suis prêt à tout pour toi. Vraiment à tout. Parce que je t’aime de toute mon âme, de tout mon cœur et de tout mon corps. Je t’aime Leroy Jethro Gibbs, plus que je n’ai jamais aimé.

Et tout fut dit tandis que le plus âgé lui offrait enfin sa bouche. Désormais ils savaient où ils allaient et ils y allaient ensemble.


Chanson de Chimène Badi

qu'est-ce que c'est beau , qu'est-ce que c'est mignon , qu'est-ce que c'est romantique

    Jolie song fic

C'est magnifique     

   Cissy

Merci à vous trois!  

Magnifique 🤩

Merci beaucoup!

Tony toujours il fait le con mais tout le monde adore