Merlin - Albion -Merlin/Arthur - Lancelot/Gwaine - G

 

Chapitre 19




Le repas s’était bien passé. Ils n’avaient pas parlé de l’incident avec Gwen. Merlin avait été un peu gêné sous les regards tendres d’Arthur, mais il avait apprécié cela.
 
¤¤¤
 
Comme prévu, après le repas, il était resté avec le Roi et sa mère pour parler de son futur enfant. Ils avaient parlé de son alimentation, de son éducation, de ses jouets et de ses vêtements, mais il y avait une chose dont ils n’avaient pas parlé.
 
- Excusez-moi.
- Oui, Merlin.
- Où allons-nous loger ? Je veux dire vous parler d’Albion quand il sera un peu grand, mais pas de son enfance, comme si vous ne comptiez pas le voir avant qu’il ne soit grand.
- Ce n’est pas ça mon chéri. Dit sa mère. Mais il y a des sujets auxquels nous n’avons pas droit à la parole, quoique, même ceux dont on a parlé ne nous concerne pas réellement, c’est à Arthur et toi d’en parler.
- Par ma faute, par rapport à mes attitudes, mon fils a fait une erreur en t’éloignant, mais il ne fait aucun doute que tu es dans son cœur. J’espère que tu pourras lui laisser une chance de te prouver ses sentiments, pour vous deux, mais aussi pour votre futur enfant.
- Je suis touché par vos mots, mais Sire, un sorcier à la cours c’est une chose, mais l’enchanteur de Camelot étant le prétendant du Prince et enceint de ce dernier, comment allez-vous proclamer la nouvelle ?
- Ne te fais pas de souci pour cela. Tu dois juste passer une bonne grossesse.
 
Il sourit tout en posant ses mains sur son ventre. Il allait tout dire à Arthur après le repas de ce soir. Il l’aimait et le baiser que ce dernier avait eu avec Gwen n’était pas volontaire de sa part.
 
¤¤¤
 
Après avoir quitté la salle du trône, il alla voir lady Morgana pour savoir si elle voulait pratiquer sa magie, cette dernière accepta.
 
- Vous vous débrouillez bien.
- Merci. Mais je ne pensais pas que c’était aussi difficile. Par contre, cette nuit, je n’ai pas fait de cauchemars.
- Comme vous acceptez qui vous êtes et la magie en vous, vous en aurez de moins en moins.
- Merci.
 
Il était heureux de pouvoir aider Morgana à contrôler ses pouvoirs.
 
¤¤¤
 
Il était tendu. Il appréhendait la suite du repas ce qui lui serrait l’estomac, l’empêchant de manger.
 
- Respire Merlin, sinon tu vas tourner de l’œil. Lui dit Lancelot qui avait été convié au repas ainsi que Gwaine, Leon et Percival.
 
Comme ils étaient ses amis, le Roi lui avait fait la surprise en les invitant à sa table.
 
- Désolé.
- Pourquoi es-tu si nerveux ?
- Je vais tout dire à Arthur.
 
Son ami lui sourit tendrement en lui prenant discrètement sa main gauche et lui serra.
 
- Tout va bien se passait, j’en suis certain.
- Merci Lancelot.
 
Il put avaler quelques bouchées quand un violent courant d’air avait fait claquer les fenêtres. Il se leva et demanda à tous de se reculer, ce vent n’était pas normal. Il évita une boule de feu quand un homme apparu face à lui, le visage marqué de symbole.
 
- Tu es aussi doué que ce qu’on dit Emrys.
- Qui es-tu et que veux-tu ?
- Je suis un druide noir, je…
- Darach.
- Exactement. Ce que je veux ? Régner sur Camelot, maintenant que nous pouvons utiliser la magie, nous…
- Nous rien du tout. Ce sont les personnes comme toi qui ont amené le Roi Uther à mal juger la magie. Je suis fidèle à ce royaume ainsi qu’à sa famille royale. Je les protègerais jusqu’à mon dernier souffle.
- Tu n’es pas digne de tes pouvoirs Emrys.
- C’est plutôt le contraire.
- Qu’il en soit ainsi, je vais te tuer et absorber tes pouvoirs.
- Même si je meurs, tu ne pourras pas me prendre mes pouvoirs.
- C’est ce qu’on va voir.
 
Il bloqua la première attaque magique du darach. Ce dernier créa des chevaliers de l’ombre. Arthur, Lancelot, Gwaine, Léon et Percival s’occupèrent d’eux.
 
Il renvoya les contre-attaques un moment, ne laissant pas le druide noir prendre le dessus, bien au contraire, il le toucha en plusieurs fois et réussit même à le mettre à terre. Mais quand ce dernier jeta une attaque contre Arthur, il ne fit attention à rien d’autre qu’à son ancien amant. Il cria en se tenant le ventre, mais il réussit à jeter une dernière attaque contre le darach et le tua avant de s’écrouler au sol.
 
Il eut à peine le temps d’entendre son prénom crier qu’il sombra dans l’inconscience.

Bon sang, tout est allé très vite dans ce chapitre Mais tout le monde s'en sort indemne, c'est le principal

euh non mon Emma tout le monde n'est pas sauf Merlin reçoit un coup de couteau dans le ventre.

Merde...

Orora a écrit:

Il bloqua la première attaque magique du darach. Ce dernier créa des chevaliers de l’ombre. Arthur, Lancelot, Gwaine, Léon et Percival s’occupèrent d’eux.

Il renvoya les contre-attaques un moment, ne laissant pas le druide noir prendre le dessus, bien au contraire, il le toucha en plusieurs fois et réussit même à le mettre à terre. Mais quand ce dernier jeta une attaque contre Arthur, il ne fit attention à rien d’autre qu’à son ancien amant. Il cria en se tenant le ventre, mais il réussit à jeter une dernière attaque contre le darach et le tua avant de s’écrouler au sol.

Il eut à peine le temps d’entendre son prénom crier qu’il sombra dans l’inconscience.

Je le vois écrit nulle part en fait, c'est pour ça. J'ai bien vu qu'il se tient le ventre, mais je pensais que c'était lié au bébé Ou alors, j'ai pas les yeux en face des trous aujourd'hui, ce qui est encore possible

Il met au sol le darach, mais quand ce dernier attaque Arthur il ne voit que ce dernier et après il cri de douleur en se tenant le ventre. Il est blessé.

D'accord^^

Mais pourquoi tant de haine?   Fallait-il que Merlin soit blessé au risque de perdre son enfant?

Car je suis sadique 

Bon bah Dame Cissy a bien saisi la subtilité de la blessure, je me sens comme un boulet

Mais je veux quand même

Rassures-toi mon Emma, ce n'est pas grave, puis tu auras bientôt la suite.

Chapitre 20



Le roi Uther, Morgana, Gaius, Lancelot, Gwaine, Leon et Perceval courraient auprès de Merlin. Arthur lui, choqué par la vision de son ancien amant au sol et entendant encore son cri de douleur, était figé.
 
Gaius posa ses mains sur le ventre de Merlin, mais les recula vivement.
 
- Magie noire. Je ne peux rien faire. Il faut l’amener dans mon laboratoire. S’exclama Gaius.
 
Lancelot et Gwaine le portèrent. Les autres les suivirent.
 
- Arthur.
 
La voix de son père le sortit de son état de fixation.  Il les suivit dans la pièce du médecin.
 
¤¤¤*****
 
Dans le laboratoire de Gaius, ce dernier alla dans l’ancienne chambre de Merlin, où il dormait à présent, il y avait gardé quelques livres de magie. Il revint auprès de son ancien apprenti et chercha dans le livre un moyen d’éliminer la magie noire.
 
Au bout d’un certain temps, ils entendirent Merlin gémir. Il vérifia ses constantes.
 
- Ils s’affaiblissent. Merlin puise dans sa magie pour le protéger. Il ne tiendra pas longtemps à cause de la magie noire.
- Qui ? Merlin ou l’enfant ? Demanda le Roi. Enfin peu importe, vous devez les sauver tous les deux.
- Quel enfant ? Demanda Arthur.
- Le tien. Merlin est enceint. Dit Uther à son fils.
 
*****
 
Un enfant. Merlin portait la vie, le fruit de leur amour ? Non, impossible.
 
- C’est un homme.
- Et le plus grand sorcier qui existe. Il t’a conté son histoire, son destin, tu sais qu’il ne vit que pour toi. Albion est bien le travail de vos destins liés, ce n’est pas la réunification des royaumes, mais le nom de votre enfant. Lui expliqua Morgana.
 
Les larmes se mirent à couler sur ses joues sans qu’il ne puisse les arrêter. Il avait banni l’homme qu’il aimait alors qu’il portait la vie. Il se haïssait. Et là, il risquait de les perdre tous les deux. Il s’avança auprès de son ancien amant et lui caressa les cheveux de sa main gauche.
 
- Pardon mon aimé. Je suis tellement désolé de ce que je t’ai fait subir.
 
Il posa un baiser sur le front bien trop froid de son amour. Il posa sa main droite sur le ventre de son aimé. A ce contact, il sentit comme une brulure contre la paume de sa main. Il la retira, mais elle n’avait aucune marque.
 
- Qu’y-a-t-il Arthur ? Demanda son père.
- Ma main me brûlait.
- Maintenez le contact Arthur. Vous êtes le seul à pouvoir les sauver. Dit Gaius.
- Pourquoi ? Demanda son père.
- La raison de votre haine pour la magie Sire.
- Vous pouvez être plus clair et me dire pourquoi je suis le seul à pouvoir sauver mon aimé et notre fils ?
- Vous êtes né grâce à la magie, elle coule dans vos veines.
- Je n’ai pas de pouvoirs.
- Si, mais ils sont endormis. Enfin, ils l’étaient. Ce que vous avez ressenti, c’est votre magie. Elle veut sortir pour aider.
 
Il regarda son père.
 
- Fais-le. Je t’aimerai toujours.
 
Il reporta son regard sur son aimé et tout en l’embrassant chastement, il remit sa main sur le ventre de ce dernier et laissa agir sa magie.
 
Il ne sut le temps qui était passé quand il ne sentit plus de sensation de brûlure sur sa main et les lèvres de son ancien amant trembler contre les siennes.
 
Il recula son visage et le regarda tendrement, continuant ses caresses dans ses cheveux bruns.
 
- Mon amour, ne me fais plus de peur pareil, je n’y survivrais pas.
- Arthur.
- Pardonnes-moi mon amour, par tous les dieux anciens pardonnes-moi. Je t’aime tellement. Je vous aime.
 
En voyant les larmes de son aimé, il le prit contre lui.
 
- Je suis tellement désolé Merlin, je t’aime.
- Je t’aime aussi Arthur.

Arthur aurait donc aussi un don de magicien? Et bien entre lui et Merlin le petit risque d'être un sacré phénomène!

Et bien j'avais raison de ne pas m'affoler dans le chapitre précédant, tout est bien qui finit bien Arthur est aussi capable de magie, tout ça est prometteur

J'adore trop c'est super bien a quand la suite

Chapitre 21




Merlin n’avait plus mal, mais il se sentait fatigué. Il regarda Arthur.
 
- Merci de nous avoir soignés.
- Comment sais-tu que c’était moi ?
- Je ne peux pas l’expliquer, c’est comme si je l’avais ressenti.
- On peut te prendre dans nos bras, ou c’est réservé à la princesse ? Demanda Gwaine.
- Peux-tu arrêter de m’appeler comme ça ? C’est Morgana la princesse.
- Elle porte mieux le pantalon que vous.
 
Tous rirent, même le roi.
 
Il sourit à son ami et lui tendit les bras. Gwaine le serra pas trop fort, mais assez pour lui montrer son attachement et sa peur de le perdre. Ce fut ensuite le tour de Lancelot, de Gaius, de Morgana, de Perceval puis de Leon.
 
- Heureux de voir que vous allez bien. Lui dit le Roi.
- Merci sire.
- Tu devrais le raccompagner dans ses quartiers Arthur, il serait plus à l’aise pour se reposer qu’ici. Sans vous vexer Gaius.
- Vous avez raison Sire.
- Et prends soins de lui. Continua le Roi.
- Oui père.
- Reposes toi bien  Merlin. Dit Morgana.
- Oui Milady.
- Il peut le porter sans souci ? Demanda Perceval.
- Oui, ils sont sauvés tous les deux. Expliqua Gaius.
 
Arthur le prit dans ses bras, comme il le ferait avec une mariée.
 
- Arthur, je peux marcher.
- Non.
- Mais…
 
Il le fit taire par un baiser.
 
- Tu dois de te reposer.
- Que va dire les gens en nous voyant.
- Peu importe.
- Je pense que vous devriez officialiser votre union. Dit le roi.
- Père.
- Nous en reparlerons, raccompagnes-le.
 
Lancelot leur ouvrit la porte.
 
Dans les couloirs, les murmures se firent en les voyants, mais Arthur marchait la tête haute.
 
- J’aurais dû marcher. Murmura-t-il.
- Tu es trop affaibli. Ne dis pas le contraire, je le vois bien que tu es épuisé. Gaius a dit que tu as utilisé énormément de magie pour protéger notre enfant. Dire que j’ai failli vous perdre. Souffla Arthur en posant son front contre le sien.
- Tu nous acceptes ?
- Je t’aime Merlin.
 
Il lui sourit tendrement. Il fronça les sourcils en voyant dans quelle chambre ils entraient.
 
- Ce n’est pas ma chambre.
- Elle l’est à présent. C’est notre chambre.
- Arthur, nous n’avons pas pu….
 
Après qu’il l’ait déposé sur le lit, son aimé avait posé ses lèvres sur les siennes.
 
- Tu m’aimes Merlin, comme je t’aime. Nous allons avoir un enfant. Même si ce n’était que deux jours, j’ai cru devenir fou sans toi. Nous sommes libres de nous aimer à présent, mon père accepte la magie et notre amour. Je veux vivre ta grossesse, être là pour toi, pour vous, je….
 
Il le fit taire en l’embrassant. C’était tout ce qu’il souhaitait.
 
Ils s’allongèrent tous deux, lui dans les bras de son aimé. Comme lui avait dit ce dernier, ils n’avaient pas été séparés longtemps, mais c’était déjà beaucoup trop.
 
Il sourit en voyant la main droite de son aimé hésiter à se poser sur son ventre. Il la lui prit et la posa dessus, entremêlant leurs doigts. Une douce chaleur se propagea dans son ventre.
 
- C’est…
- L’union de nos magies.
- C’est incroyable.
 
Il ferma les yeux sous le baiser que lui posa Arthur sur son front. Il ne mit pas longtemps à rejoindre les bras de Morphée.
 
*****
 
Arthur sourit en voyant Merlin endormi dans ses bras. Il allait être père, il avait du mal à le réaliser, même en sentant cette douce chaleur sous ses doigts. Il avait des pouvoirs car il était né de magie. Il devrait avoir plus de détails, mais pour le moment, ce qui comptait pour lui était son brun et leur futur enfant, Albion. Il posa un second baiser sur le front de son aimé en le rapprochant de lui, puis il ferma à son tour les yeux.

J'adoreeee !

Très joli moment! Mais comme je n'ai pas vu le mot "fin", je présume qu'ils ne sont pas encore au bout de leurs peines...

joli chapitre et jolis  moments

Chapitre 22




Merlin se réveilla après une bonne nuit de sommeil. Il avait fait un rêve étrange, le roi Uther le faisait revenir acceptant sa condition, faisant annuler la loi contre la magie et le déclarait enchanteur de la cour. Arthur lui avouait l’aimer malgré quelques mésaventures et il acceptait leur enfant.
 
En s’étirant, il remarqua qu’il n’était pas sur le sol de la maisonnée. Lancelot l’avait-il porté jusqu’au lit ? Il ouvrit les yeux et eut un hoquet de surprise en reconnaissant la chambre de son amant et en voyant ce dernier le regarder tendrement.
 
- Ce n’était pas un rêve. Souffla-t-il.
 
Arthur lui caressait la joue gauche.
 
- J’ai cru que tout ceci n’était qu’un rêve. Je pensais me réveiller auprès de Lancelot dans cette vieille maison.
- Comment ça te réveiller auprès de Lancelot ? Il s’est passé quelque chose entre vous ?
- Serais-tu jaloux mon tendre amour ?
- Bien sûr que oui ! Tu es l’homme que j’ai choisi, que j’aime et tu portes notre enfant.
 
Il sourit et s’avançant vers son prince pour l’embrasser tendrement en caressant sa joue droite.
 
- Il n’y a que de l’amitié entre Lancelot et moi, son cœur est prit. Cela n’a jamais changé, même pendant mon…
- Bannissement.
- Oui.
 
Il releva le visage de son aimé.
 
- Je suis tellement désolé Merlin.
- Je sais.
 
Des coups à la porte se firent entendre. Le Roi entra.
 
- Désolé de vous déranger, je voulais juste vous prévenir que vous n’avez pas à venir déjeuner à la salle à manger, une servante vous l’amènera ici. Tu dois te reposer Merlin.
- Merci Sire.
- As-tu bien dormi ?
- Oui, merci de le demander.
- Arthur, je pense qu’il serait bien d’officialiser votre union et annoncer l’arrivée du futur héritier.
- Je le pense aussi père.
- Non. Enfin, pour notre union, je suis d’accord, mais pas pour l’enfant. Dit-il.
- Pourquoi ?
- Je suis un homme, un sorcier, qui va donner la vie. C’est assez déroutant. Laissons le peuple de Camelot s’habituer à avoir un couple sodomite, nous verrons plus tard pour l’héritier.
- Je comprends ce que tu veux dire Merlin, mais ils vont se demander comment avoir cet héritier si mon fils aime un homme.
- Je ne veux pas devenir un monstre pour les gens.
- Tu n’es pas un monstre ! S’exclama Arthur en le prenant dans ses bras.
- Dans deux jours, nous annoncerons vos fiançailles. Nous verrons la réaction du peuple, nous aviserons après pour l’enfant. Cela ne se voit pas encore, nous avons donc du temps pour l’expliquer.
- Merci Sire.
 
Le Roi quitta la chambre. Il se blottit dans les bras de son amant.
 
- Tout se passera bien mon amour.
- J’aimerai te croire, mais je ne peux m’empêcher d’avoir peur.
 
Il serra le haut de son aimé, alors que ce dernier lui caressait le dos.
Au bout d’un moment, Arthur posa sa main libre sur son ventre.
 
- Tu le ressens ?
- Pas lui, mais sa magie. Elle se lie à la mienne.
- Et ma magie ? Tu la ressens ?
- Que depuis que tu nous as sauvés. Mais je dois t’avouer que je savais que tu étais né grâce à la magie. Tu m’en veux ?
- Non.
 
Comme pour confirmer ses dires, son aimé l’embrassa tendrement.
 
De nouveaux des coups à la porte se firent entendre, la servante apportait les petits-déjeuners.
 
¤¤¤
Après le petit-déjeuner, alors qu’Arthur allait à l’entraînement, il alla à la ville basse avec Lancelot.
 
- Alors, comment ça se passe avec Gwaine ?
- Comment tu…
- Vos regards, vos sourires…
- Bien, ça se passe bien. Je ne pensais pas que mes sentiments pouvaient être réciproques.
- Je suis heureux pour vous.
 
Son sourire disparut quand il reçut quelque chose sur le front. Il porta sa main dessus et vit qu’il saignait. Lancelot s’était placé devant lui puis il l’entendit crier « Gwen ! »
 
- Ce sorcier a ensorcelé notre Roi et notre Prince. C’est un sale sodomite qui pervertit le Prince.
- Tais-toi ! Le Roi t’a demandé de partir, que fais-tu encore ici ?
- Je devais prévenir le peuple que Merlin n’était pas celui qu’on pensait ! Il est mauvais, il…
 
Une vieille dame venait de frapper l’ancienne servante de Lady Morgana.
 
- Tu devrais surveiller tes paroles petites sottes. Le jeune Merlin a peut-être caché sa magie, mais il avait ses raisons. De plus, depuis que nous savons la vérité, il n’a pas changé. Il est toujours gentil et serviable. Alors que toi, du moment que tu es rentré à la cours comme servante, tu as changé, demandé bien plus de pièce pour le peu que tu faisais ici. Le chevalier vient de dire que le Roi t’avait demandé de partir, personne ne te retient.
- Il vous à tous ensorcelé !
- Ce n’est pas lui qui a jeté un sort au Prince, mais toi ! S’écria Lancelot.
 
Ce qui surprit les villageois présent. Il se sentit étourdi, il agrippa son ami.
 
- Merlin ?
- Pas bien.
- Je te ramène.
- Rassurez-vous, nous allons la chasser. Entendit-il d’un villageois.
 
 
 
 
¤¤¤*****
 
Arthur bouillait.
 
- Comment a-t-elle osé !
- Arthur calmes-toi. Lui dit Morgana.
- Je suis désolé vos majestés. Dit Lancelot.
- Vous n’y êtes pour rien. Dit à son tour son père. Je suis quand même ravi de voir que le peuple accepte Merlin, il doit être rassuré.
- Tout s’est passé assez vite, je ne sais pas si les villageois ont tout compris. Dit Lancelot.
- Retournez au village avec Leon et vérifier.
- Oui Sire.
 
Lancelot quitta la salle du trône.
 
- Père, je vais voir Merlin.
- Je viens avec toi. Lui dit Morgana.
- Bien, je dois voir les conseillers, mais tenez moi au courant.
- Oui père.

J'ai bien l'impression que la seule manière d'empêcher Gwen de nuire aux amoureux ça va être de l'étriper!!! En attendant son geste a permis à Arthur et Merlin de se rendre compte que le peuple était avec eux! 

Un premier chapitre tout en douceur.

Arhtur et Merlin se retrouvent enfin. Le roi de son côté est bref, concis et efficace. Dommage que dans la deuxième partie, Merlin se soit mangé une pierre dans le front. Le pauvre

Hâte de lire la suite !

Chapitre 23




Lancelot faisait les cent pas dans sa chambre. Il s’en voulait de ne pas avoir réagit plus vite, de n’avoir pas vu Gwen pour l’empêcher de blesser son meilleur ami.
 
- Lancelot, calmes-toi. Lui dit son amant qui était dans la chambre avec lui.
- Me calmer ? Et si cela avait blessé son enfant ? Si au lieu d’une pierre cela avait été un poignard ?
- Il l’aurait dévié avec sa magie.
- Il n’a même pas vu la pierre venir ! Alors ne sors pas d’ineptie Gwaine.
 
Il vit son amant serrer les poings et baisser le visage.
 
- Gwaine, je …
- Tu as raison. Comme je ne peux t’aider, je vais te laisser.
 
Il ne put faire un pas que son amant fut au pas de la porte.
 
- Tu oublies une chose Lancelot, Merlin est aussi mon ami, un frère même.
 
Sur cette phrase son homme partit. Il soupira. Il ne voulait pas blesser son aimé. Il était juste pensif et en colère contre lui-même.
 
*****
 
Merlin se retenait de rire, il entendait aussi le pouffement de Morgana.
 
- Je n’y arrive pas ! S’exclama Arthur.
- Cela viendra mon aimé.
- Je n’ai peut-être pas assez de magie en moi.
- Si, mais tu es trop nerveux.
- Je…
 
Son blond soupira.
 
-Tu as raison.
 
Il prit la main droite de son homme et lui embrassa. Il savait que son prince avait peur pour eux, son enfant et lui. Tout comme le roi qui lui avait proposé de d’entraîner Morgana pour penser à autre chose que l’incident. Il avait par contre était surpris en voyant son aimé, mais il l’avait été bien plus quand ce dernier lui avait demandé de l’entraîner lui aussi étant donné qu’il possédait la magie.
 
- Merlin ?
 
Il sortit de ses pensées en entendant la voix de son amie.
 
- Tout va bien ?
 
Il regarda son amie puis son aimé.
 
- Oui, ne vous en faites pas. Je pensais juste à combien tu étais adorable en apprenti sorcier mon cher et tendre aimé.
 
Il embrassa son prince sous le rire de Morgana.
 
¤¤¤
 
Après le cours de magie, Arthur dû aller voir son père avec Morgana. Il décida d’aller dans son atelier quand il croisa la route de son frère de cœur Gwaine.
 
*****
 
Gwaine faisait comme d’habitude, disant des bêtises pour un sourire de Merlin, mais cela devait sonner un peu faux car son ami lui demanda ce qu’il avait.
 
- Rien, vraiment.
- Gwaine, je te connais.
 
Il soupira et lui raconta son idylle avec Lancelot et leur légère friction d’un peu plus tôt.
 
- C’est de ma faute.
- Mais non Merlin. Je le comprends tu sais. Je m’en veux de ne pas t’avoir suivi et protéger moi aussi.
- J’ai vraiment de la chance de vous avoir tous les deux. Vous êtes mes meilleurs amis, je ne sais pas ce que je deviendrais sans vous.
- Nous ressentons la même chose.
- Cela va donc s’arranger entre vous ?
- Oui, ne te fais aucun souci.
 
Il passa une main dans les cheveux du sorcier en lui souriant.
 
¤¤¤
 
Quand le prince les rejoint, il laissa le couple dans leur intimité.  
 
Il passa par les cuisines prendre de quoi grignoter, mais en sortant de la pièce, il vit Lancelot arriver face à lui. Il essaya de passer en l’ignorant, mais le brun le retint.
 
- Nous devons parler. 
- Plus tard.
- Gwaine.
 
Il soupira.
 
- Bien.
 
Ils allèrent dans sa chambre. Il le fit entrer puis ferma la porte. Il resta contre celle-ci alors que son amant s’était assis sur le lit.
 
- Je suis désolé de t’avoir parlé ainsi ce matin. J’étais énervé et c’est retombé sur toi. Je sais que tu te fais autant de souci que moi pour Merlin.
- Lancelot.
- J’ai passé ces derniers temps à cacher mes sentiments à ton égard, maintenant que je sais qu’ils sont réciproques, je ne veux pas gâcher ce que nous avons. Gwaine, je…
 
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il s’était avancé pendant les dernières paroles de son amant, à présent devant lui, il lui prit son visage entre ses mains et lui releva. Il se pencha vers lui, posa ses lèvres sur les siennes et lui donna un langoureux baiser.
 
- Tu es pardonné.
 
Il l’embrassa de nouveau et sentit le sourire de son brun contre ses lèvres. Sourire qui s’agrandit quand il s’allongea sur lui après l’avoir poussé à s’allonger…