Merlin - Albion -Merlin/Arthur - Lancelot/Gwaine - G

J'espère que tout va bien se passer et qu'ARthur a réfléchi et ne vient pas de nouveau bouleverser Merlin!

moi qui qui la série sur sy-fy je retrouve bien la complicité Arthur avec merlin je retrouve tout les personnages de la série  
vivement la suite

Merci pour vous coms^^

Chapitre 8




Merlin se reprit rapidement.
 
- Votre majesté. Que me vaut votre visite ?
- Nous devons parler.
- Sans vous manquez de respect, votre majesté, je n’ai rien à vous dire.
- Alors tu m’écouteras. Et arrête avec cette politesse, ce n’est pas toi.
 
Le prince s’assit sur le lit, il s’éloigna de lui.
 
- Merlin, je suis désolé. Je voulais te protéger, j’avais peur de la réaction de mon père s’il apprenait ton secret, je ne pensais pas qu’il réagirait ainsi. Je t’aime Merlin. Je savais que tu me cachais quelque chose depuis le début. Que tu sois un sorcier ne me dérange pas. Je veux bien avouer que le fait que tu me l’ais caché m’as blessé, mais j’arrive à le comprendre. J’étais fermé d’esprit sur bien des sujets. Même si tu avais confiance en moi, tu devais être sûr que je puisse accepter qui tu étais.
 
Arthur voulait prendre ses mains, il les ramena près de son corps. Il vit la peine qu’il faisait à son ancien amant, mais il souffrait lui aussi.
 
- Merlin, laisses-moi une seconde chance.
- Je ne peux pas majesté. Je comprends vos raisons en ce qui concerne mon bannissement, même votre douleur face à la révélation de mon secret. Mais je me suis donné à vous cœur, corps et âme pour être rejeté le lendemain. Je ne peux vous donner cette seconde chance.
- Je t’en prie, je suis tellement désolé.
 
Les larmes de son prince le touchèrent, faisant naitre les siennes. Il ne put lui répondre que la porte de sa chambre s’ouvrit sur ses amis lui apportant le repas.
 
*****
 
Arthur essuya ses larmes en restant dos à la porte. Il se leva ensuite faisant face à ses chevaliers.
 
- Majesté. Dirent Lancelot et Gwaine.
 
Il fronça les sourcils en voyant Gwaine si respectueux. En général ce dernier le taquinait en l’appelant princesse. Quelque chose n’allait pas avec son chevalier.
 
- Nous reparlerons Merlin. Sur ce je te laisse te restaurer.
Il sortit de la chambre croisant le regard noir de Gwaine. Il comprenait son attitude, il lui en voulait par rapport à Merlin.
 
Il voulait être un peu seul pour se reprendre après cette conversation qui sonnait la fin de sa relation, mais le destin était contre lui, étant donné qu’il croisa Gwen. Il la salua et continua sa route, mais elle le retint par le bras.
 
- Majesté.
- Je t’ai demandé de ne plus être si familière.
- Pourquoi ? Je pensais que vous acceptiez mes sentiments. Ce baiser…
- Etait une erreur.
- Ne dîtes pas cela. Vous ne le pensez pas. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Avez-vous peur que votre père soit contre notre relation ?  Si c’est le cas, nous nous cacherons et …
- Suffit !
 
Il rejeta violemment sa main qui était encore contre son avant-bras droit.
 
- Ecoute-moi bien, je ne me répèterais pas. Je ne t’aime pas. Ce baiser était une erreur, je regrette ce moment. J’aime déjà quelqu’un, je l’aime plus que ma vie. Tu n’es qu’une servante pour moi, rien de plus. N’oublie pas ta place.
 
Il s’éloigna d’elle.
 
*****
 
Merlin sourit à ses amis.
 
- J’apprécie que vous vous occupiez de moi ainsi, mais n’avez-vous pas d’autres choses à faire ?
- Non, nous sommes à ton service. Sourit Gwaine en faisant une révérence.
- Puis, il faut que tu saches que tu es encore sous garde sur ordre du Roi.
- Je m’en doutais.
- Mais nous avons demandé avec Leon, d’être ceux qui seront avec toi.
- Merci, je ne sais pas ce que je ferais sans vous.
- Nous serons toujours à tes côtés Merlin.
 
Il eut de nouveau les larmes aux yeux, il était touché par les mots de ses amis.

Ne connaissant pas la série, je ne visualise pas Gwen, mais j'ai bien peur qu'elle n'accepte que très mal d'être ainsi rejetée et ne veuille se venger sur celui qu'elle jugera la cause de ce rejet, autrement dit Merlin...

Chapitre 9




 Le roi Uther avait prévenu ses conseillers de sa décision d’abroger la loi interdisant la magie. Cela n’avait pas plu à certains, mais il avait haussé le son en clamant qu’il était le Roi, qu’il avait pris la décision de faire cette loi, alors il pouvait l’annuler et qu’il n’avait pas à donner de raisons.
 
Il avait demandé à Leon de faire venir Merlin. En le voyant entrer dans la salle du trône, la tête basse, il se demanda pour la énième fois comment un garçon pareil pouvait être un grand sorcier.
 
- Merlin, comme je te l’ai déjà dit, j’ai pris la décision d’abroger la loi contre la magie et je vais rendre public ce souhait aujourd’hui.
- Merci votre majesté.
- Ce n’est pas tout, je vais faire libérer le dragon, mais je vais avoir besoin de tes pouvoirs pour le détacher et peux-tu faire une ouverture dans le mur pour qu’il s’envole ?
- Oui votre majesté.
- Bien, je te ferais savoir quand tu devras le faire.
- Oui majesté.
 
Non, vraiment, Uther ne comprenait pas pourquoi il avait tant haït la magie en voyant un sorcier comme Merlin. Ce garçon avait les larmes aux yeux et un immense sourire.
 
- Bien va t’en occuper. Leon, accompagnez le et prévenez Arthur, Morgana, Gaius ainsi que le peuple, je vais faire une annonce.
- Oui votre majesté.
 
*****
 
Merlin était des plus heureux. Il ne pensait pas que cela se passerait ainsi, il pensait qu’il devrait attendre qu’Arthur devienne Roi pour arriver à faire revenir la magie à Camelot. Sa magie vibrait en lui. Il avait besoin de s’en servir, libérer Kilgharrah allait l’aider à le faire.
 
Il accompagna avant Leon prévenir Morgana et Gaius, mais il ne se sentait pas d’aller voir Arthur. Son ami chevalier l’amena sous le château puis partit s’occuper de prévenir le prince et le peuple.
 
- Jeune sorcier.
- Kilgharrah, je suis venu vous libérer sous demande du roi.
- Tu as réussi à atteindre Uther, tu es vraiment exceptionnel Emrys.
 
Il rougit sous le compliment.
 
- Dès que j’aurais le signal du Roi, vous serez libre.
 
*****
 
Arthur, Morgana et Gaius venait d’entrer dans la salle du trône.
 
- Vous nous avez appelé père ?
- Oui, d’ici quelques minutes, je vais faire une annonce importante, je voulais que vous soyez présents.
 
Leon entra dans la salle.
 
- Le peuple vous attend Sire.
- Bien. Restez à mes côtés, vous devrez rejoindre Merlin au moment venu.
- Oui Sire.
- Merlin ? Que se passe-t-il avec Merlin ? Demanda son fils.
 
Il s’avança vers le balcon sans répondre. La foule se tue en le voyant.
 
- Peuple de Camelot. Ces dernières années, je n’ai pas été à la hauteur du rôle qui est le mien. J’ai fait tuer les miens à cause de ma haine contre la magie, et j’en suis désolé. Je ne peux refaire vivre vos personnes disparues, mais je peux vous promettre qu’aucune autre personne considérait comme sorcier sera brûlé. Une personne m’a fait changer d’avis, car malgré la peur d’être tué, il nous a tous sauvé un nombre incalculable de fois, sans rien demander en retour, alors qu’il aurait pu devenir Roi à ma place. Cet homme, vous le connaissez tous, au moins de vu. C’est Merlin l’ancien valet de mon fils le prince Arthur, l’apprenti de notre médecin Gaius. Je mets ma foi en lui pour nous protéger comme il l’a toujours fait et de ce fait, moi Uther Pendragon, en ce jour, abolie la loi contre la magie. Je fais de Merlin, enchanteur officiel du royaume de Camelot. Toute personne possédant ou voulant pratiquer la magie peut le faire et notre enchanteur les aidera si besoin, mais si la magie noire est dangereuse, notre enchanteur à la charge de régler le problème.
 
Des ‘’vive le roi’’, se fit entendre. Il fit signe à Leon pour qu’il aille voir Merlin.
 
- De plus, au fin fond du château, vit le dernier des dragons. Je vais le faire libérer, mais rassurez-vous, il ne vous fera rien.
 
De nouveau des ‘’vive le roi’’ se firent entendre.
 
*****
 
Arthur n’en revenait pas. Même s’il en était ravi, son père venait d’abroger la loi contre la magie. Cet homme l’avait élevé dans la haine de la magie, lui disant qu’il fallait la craindre, qu’elle était mauvaise. Pourtant il avait changé d’avis et ce par rapport à son ancien amant ? Il ne savait pas pourquoi, mais il était certain que cela caché quelque chose.

On peut comprendre qu'Arthur doute de ce revirement radical: c'est effectivement louche. En espérant que la démarche du roi soit sincère.

Chapitre 10


Après avoir coupé la chaîne retenant Kilgharrah, Merlin parlait de la futur arrivée d'Albion, du changement de Camelot avec lui quand Leon vint lui dire que c'était l'heure de libérer le dragon. Il voyait que son ami chevalier était impressionné  par la créature, puis il se tourna vers le dragon.
 
- Mon ami, vous avez assez attendu.
- Même si la terre vibrera de magie à la naissance de ton enfant jeune Emrys, appelles-moi.
- Je le ferai.
 
Il s'approcha du mur qui donnait sur la prairie et posa sa main dessus. Il murmura une incantation, puis il recula et finit en criant. Le mur explosa.
 
- Impressionnant Merlin.
 
Il sourit à Leon.
 
- Merci. Vous êtes libre Kilgharrah.
 
Le dragon lui fit signe de la tête puis s'envola.
 
- Merlin. Nous devons monter.
- D'accord. Par contre Leon, que va devenir cet endroit ? Les ennemis peuvent entrer par là.
- Le roi va condamner ce lieu, la porte sera murée.
- D'accord. Bien allons-y.
- Oui, grand enchanteur.
- Grand enchanteur ?
- Tu ne le sais pas ? Le roi t'a nommé enchanteur du royaume pendant son annonce.
 
Il n'en revenait pas, il était reconnu pour sa magie.
 
- Tout va bien Merlin ?
- Oui, je suis juste surpris.
 
Son ami lui sourit.
 
Ils étaient dans le couloir, en direction de la salle du trône quand ils virent Perceval, Lancelot et Gwaine qui couraient vers eux en souriant. A deux pas d'eux, ils firent une révérence.
 
- Grand enchanteur.
- Ne vous moquez pas, puis c'est gênant.
 
Lancelot le prit dans ses bras.
 
- Tu es enfin libre d'être toi-même mon ami.
- Je ne pensais pas que ce jour arriverait si tôt.
 
Il avait tout juste quitté les bras de son ami, que Gwaine, son frère de cœur, le prit à son tour dans ses bras.
 
- Je pense que tes amis t'ont mis au courant Merlin. Dit Uther.
 
Il s'inclina, ainsi que les chevaliers, face au Roi.
 
- Oui sire. Je ne sais comment vous remercier.
- Tu n'as pas à le faire, continues de protéger Camelot comme tu l'as toujours fait.
- Oui sire.
- Par contre, tu vas devoir porter des vêtements à la hauteur de ton rang. Une servante viendra prendre tes mesures.
- Merci sire.
- Rendez-vous dans la salle à manger au repas de midi.
 
Il ne put répondre que le Roi s'en alla.
 
- Félicitation Merlin.
- Merci Milady.
- Merlin.
- Prince Arthur.
 
Il baissa le regard devant son ancien amant.
 
- Je peux te parler en privé ?
- Désolé messire, mais Gaius doit m'attendre. Lancelot, Gwaine, pouvez-vous m'accompagner ?
- Allons-y. Dit Gwaine en lui prenant son bras droit.
- Merlin, je t'en prie.
 
Il ferma les yeux sous la voix suppliante d'Arthur, il l'aimait, mais il avait encore mal de sa réaction. Il posa machinalement sa main droite sur son ventre. Il entendit Lancelot venir lui murmurer à l'oreille gauche, alors que Gwaine avait relâché son étreinte.
 
- Merlin, ça va ? Il se passe quelque chose avec le bébé.
 
Il ouvrit les yeux et regarda ses amis. Il leur répondit en murmurant.
 
- Tout va bien. Je dois juste m'éloigner d'Arthur.
- Alors allons-y. Dit Gwaine en l'entraînant vers l'atelier de son mentor.

Chapitre 11




Ayant besoin de s’éloigner du château, Merlin partit visiter les gens du village avec Gaius, Lancelot et Gwaine. Certains regards n’avaient pas changé, d’autres le regardaient avec méfiance, mais il ne pouvait pas leur en vouloir, il passait du nigaud apprenti du médecin de la cour à l’enchanteur officiel de Camelot.
 
- Merlin ça va ? Lui demanda Lancelot.
- Oui ne t’en fais pas.
 
Gaius s’absenta pour aller voir ses patients. Un petit garçon lui fit face.
 
- C’est vrai que tu es un sorcier ?
- Oui.
- Tu peux me faire un tour de magie ?
 
Il fit apparaitre un lapin en glace dans le creux de sa main gauche.
 
- Waw, encore !
 
Il sourit et fit d’autres petits tours ce qui attira d’autres enfants et des villageois. Les gens applaudissaient, ils étaient émerveillés et il se sentit très heureux.
 
Gauis revint vers eux.
 
- Nous devons rentrer. Dit Gwaine.
- Non ! C’est trop bien la magie. Dit l’un des enfants.
- Je reviendrais.
- Promis ?
- Promis.
 
Il serra la main du petit, puis salua les autres personnes avant de suivre ses deux amis et son mentor.
 
En arrivant dans la cours, ils virent Lady Morgana et Leon venir vers eux.
 
- Merlin, je te cherchais, une servante t’attend pour prendre tes mesures. Lui dit Morgana.
- Désolée, j’ai accompagné Gaius au village.
- Ce n’est pas grave, mais allons-y. Puis tu devras te changer pour le repas avec le roi.
- D’accord.
 
Il salua ses amis et suivit la jeune femme jusqu’à sa chambre.
 
¤¤¤
 
Après que la servante soit partie, Morgana resta avec lui. Il voyait qu’elle essayait de lui poser une question, il comprit le sujet.
 
- Il est possible de contrôler vos pouvoirs. Vos rêves sont des visions, grâce à certaine infusion et du travail, vous pourrez les maitrisez.
- Tu m’apprendras ?
- Oui.
- Merci Merlin.
- Vous n’avez pas à me remercier.
- Si, car Camelot change grâce à toi.
 
Il rougit et passa derrière le pare-à-vent pour se changer. Une tenue bleu nuit l’attendait sur son lit, ainsi qu’une veste noire et de nouvelles chaussures fourrées.
 
Ils allèrent tous les deux à la salle à manger. Il se sentit gêné, c’était le premier repas où il était assis à la table du roi, mais Morgana faisait tout pour qu’il soit à l’aise. Puis, Gaius fut lui aussi invité. On lui donna une copieuse assiette, pas de toute au regard du Roi qu’il pensait la même chose que ses amis, il devait grossir pour que son bébé soit au mieux.
 
Il croisa le regard d’Arthur, il avait l’impression que son ancien amant, le prince, avait pleuré, il en doutait, le blond n’était pas un homme à avoir la larme facile, contrairement à lui. Il baissa le regard sur son assiette et commença à manger.
 
¤¤¤
 
Après le repas, il partit ramasser des herbes pour Gaius avec l’aide de Lancelot et Gwaine. Ce dernier l’empêcha de trop se pencher.
 
- Tu sais que j’ai encore plusieurs mois devant moi avant que ramasser des herbes soit pénible pour moi ?
- Je sais, mais je ne veux pas que mon filleule risque quoi que ce soit.
- Lancelot, dis-lui que je ne risque rien. Supplia-t-il son ami.
- Gwaine a raison. Nous ne savons pas comment se déroule une grossesse masculine, il ne faut pas courir de risques.
- Si vous êtes deux contre moi, je me plis à vos souhaits.
 
Il sourit à ses amis. Sourire qui lui fut rendu.
 
*****
 
Gwaine avait vu le regard tendre de Lancelot envers Merlin. Personne ne le savait, mais l’une des raisons pour la quelle il allait souvent à la taverne pour se saouler, était pour oublier son amour pour Lancelot. Il l’aimait depuis le jour où il avait croisé son regard noir. Mais il avait vite vu l’attachement du chevalier pour le servant du prince, son petit frère de cœur. Il soupira, jamais il ne pourrait être aimé du chevalier au cœur pur.
 
- Gwaine ça va ? Demanda Lancelot.
- Oui. Merlin, nous avons toutes les herbes ?
- Oui, nous avons fini.
- Bien, alors rentrons.
 
Il ne pouvait plus rester avec eux, il ne supportait plus les regards de l’homme qu’il aimait pour un autre homme, il avait besoin de boire.

Ah mais non! Lancelot ne va pas faire avec Merlin ce qu'il a fait avec Guenièvre tout de même!   Merlin est pour Arthur et s'il a envie d'un compagnon, le gentil Gwaine pourrait très bien faire le bonheur du chevalier du Lac...

Pas de souci, dans le chapitre 2 je dis bien que Lancelot aime Gwaine.

orora a écrit:

Pas de souci, dans le chapitre 2 je dis bien que Lancelot aime Gwaine.

Ben oui... mais le chapitre 2 il est loin et ma pauvre petite tête ressemble de plus en plus à celle d'une linotte!

Je connais ça, en plus de ma moelle épinière, ma tête joue au gruyère.

 Quoi ?! Moi impatiente ?!

Chapitre 12




Alors que Merlin, Lancelot et Gwaine entraient dans la cours, Perceval vint chercher Lancelot pour leur tour de garde. Gwaine raccompagna Merlin au laboratoire. Son ami chevalier l’aida à ranger les herbes quand on frappa à la porte. C’était un des conseillers du roi.
 
- Pardonnez-moi de vous déranger, mais j’aimerais m’entretenir avec vous enchanteur.
- Oui bien sûr, entrez je vous en prie.
- Seul.
- Je me dois de garder notre enchanteur. Rétorqua son frère de cœur.
- Gwaine, tout ira bien.
 
Ce dernier sortit. Il sourit à l’homme en lui faisant signe de s’assoir, mais l’homme refusa poliment.
 
- Que puis-je pour vous ?
- J’aimerai savoir si vous connaissez un sort pour soigner la toux.
 
L’homme toussa.
 
- C’est plutôt Gaius que vous devriez voir. Il a du aller faire sa tourné, il ne devrait pas tarder à arriver.
- Je l’ai déjà vu, mais sa médecine n’a rien fait.
- Je vais regarder si je trouve quelque chose et…
- Je ne suis pas pressé. Enfin si ma présence ne vous gêne pas ?
- Du tout.
 
Il se mit dos à l’homme, prit un des livres de sorts puis le feuilleta quand il se tourna en entendant du raffut. Gwaine et Arthur étaient là, ils avaient mit au sol le conseiller. Il vit à ses pieds un poignard.
 
- Qu’est-ce que…
- Cet homme allait poignarder. Lui expliqua son frère de cœur.
- Un sorcier à la tête de Camelot ! Jamais ! Vous m’entendez ! Le roi Uther devient fou s’il n’est pas ensorcelé !
- Nous allons voir si tu tiens les même propos devant mon père. Gwaine, enferme-le dans un des cachots.
- Bien sire.
 
Il regarda le traître et son ami quitter le laboratoire.
 
- Je voulais te parler, mais je vais prévenir mon père de ce qu’il vient de se passer. Lui dit Arthur.
- Bien majesté.
 
Il croisa le regard triste de son ancien amant en relevant la tête. Il ne put ni reculer, ni repousser la main que le blond posa sur sa joue gauche. Le pouce de ce dernier lui effleura la peau puis avant qu’il ne puisse apprécier le geste ou frissonner, Arthur enleva sa main et sortit. Il ne put être perturbé par ce qu’il venait de se passer que Gauis entra avec une invitée.
 
- Mère.
- Mon enfant.
- Pas que la joie ne m’habite pas en vous voyant, mais que faites-vous ici mère ?
- Le roi Uther a invité Hunith. Répondit Gaius.
- J’ai été très étonné en voyant le chevalier au pas de ma porte, mais pas autant en entendant son annonce. Le roi Uther m’invitait pour fêter le sacre du nouvel enchanteur de Camelot. Je suis si fière de toi Merlin.
- Merci mère.
- Que sait-il passé pour que ce jour arrive ?
- Tu devrais t’assoir Hunith.
 
Il devait lui apprendre sa grossesse, mais il ne savait pas trop comment, alors il prit simplement les mains de sa mère et les posa sur son ventre.
 
- Je vous ai raconté la prophétie que le dragon m’a conté, mais il avait tu une partie, Albion naitra grâce à notre union avec le prince. Mère, je suis enceint.
 
Il vit la surprise, puis le sourire tendre de sa mère.
 
- Cela ne vous choque pas ?
- Quand vous êtes venus nous aider, j’avais pu remarquer le lien entre vous. Ta magie a toujours été pure, qu’elle te donne le bonheur de porter la vie, me rempli de joie. Je vais être grand-mère.
 
Il eut les larmes aux yeux de joie, mais il se souvint d’un détail.
 
- Arthur ne sait pas.
- Pardon ? Pourquoi ?
- Nous avons eu un différent et nous ne sommes plus ensemble.
- Mon enfant, tu peux lui cacher pour un temps, mais bientôt ton ventre va s’arrondir, il le verra.
- Je sais.
 
Il baissa le regard sur son ventre et le caressa.
 
- Je suis sûre que tu feras ce qu’il faut mon fils.
- Je l’espère.
 
*****
 
Arthur venait de raconter les faits à son père. Il le vit rougir de colère et serrer les poings.
 
- Qu’on m’amène ce traitre.
- Père, qu’allez-vous faire ?
- Le punir.

  Et bien Merlin l'a échappé belle! Heureusement que Gwaine se méfiait! Mais je ne suis pas sûre que d'autres n'essaieront pas à leur tour de supprimer le sorcier, surtout quand sa grossesse sera connue!

Chapitre 13




Uther bouillonnait de colère. Un de ses conseillers avait remis en question sa décision et s’en était pris à l’enchanteur de la cours. Enchanteur qui portait le futur de Camelot. Il entendit frapper à la porte, il était prêt à crier sur la personne qui venait d’entrer, mais se retint en voyant Merlin.
 
- Sire.
 
Il vit le regard du brun se détourner à la vue de son fils.
 
- Prince Arthur.
- Que puis-je pour toi Merlin ? Demanda-t-il.
- Je voulais vous remercier d’avoir invité ma mère à venir au château.
- C’est normal. Comment a-t-elle prit la nouvelle ?
 
Il espérait que le jeune homme comprendrait qu’il parlait de sa grossesse. Il le vit sourire.
 
- Elle en était très heureuse.
 
La porte s’ouvrit de nouveau sur un garde et le traitre. Il vit le regard de ce dernier envers Merlin, puis avec une force qu’il ne lui connaissait pas, il le vit frapper le garde et prendre son épée avant de se jeter sur le sorcier. Il s’était levé de son trône, mais il était trop loin. Heureusement Arthur fut devant Merlin et le protégea avant de désarmer le conseiller et le mettre au sol. Le garde se leva et vint aider son fils.
 
- Remettez-le aux cachots, mais mettez-lui les fers aux mains et aux pieds. Bâillonnez-le aussi.
- Oui sire.
- Vous n’auriez jamais dû faire cela conseiller Deranson.
 
Son fils et le garde sortir avec le traitre.
 
- Merlin, pourquoi ne t’es-tu pas servi de tes pouvoirs ?
 
Il ne comprenait pas, un seul geste de la main et il aurait pu s’occuper du conseiller.
 
- Car c’est un simple humain. Je me sers de mes pouvoirs que pour protéger Camelot contre les mauvais sorciers.
- Il aurait pu te tuer toi et l’enfant.
- J’avais confiance en Ar… au prince.
 
Il eut un petit sourire. Même si les choses n’étaient pas arrangées entre son fils et le sorcier, il voyait encore l’amour entre eux. Il était responsable de leur séparation, il en était conscient. S’il avait connu une personne comme Merlin à la mort de sa douce épouse, tout aurait été différent, tout comme la réaction de son fils en apprenant que son amant était un sorcier. Il devrait trouver un moyen pour que tout aille bien entre eux car leur futur enfant avait besoin de ses deux pères. Il avait élevé seul Arthur, il avait commis des fautes aveuglé par sa haine contre la magie, mais Merlin avait Arthur, et il demanderait de l’aide à Morgana car il savait s’occuper d’un royaume et non d’une relation amoureuse. En dehors de l’attrait entre son fils le prince et l’enchanteur, cet incident lui avait prouvé une nouvelle fois qu’il avait eu tort sur la magie et que le sorcier portant le futur de Camelot se servait de son pouvoir pour le bien et non le mal.
 
- Fais quand même attention à toi. Si je t’autorise à te protéger avec ta magie, même contre un simple humain, le ferais-tu ?
 
Il le vit sourire tristement.
 
- Non. Je sais que je ne suis plus seul dans ce corps et je ferais tout pour le protéger, mais je ne peux me servir de ma magie ainsi.
 
Il n’avait connu ce sentiment qu’envers Arthur et Morgana, mais à présent, il était aussi fier de Merlin.
 
- Tu devrais retrouver ta mère. Ce soir, amène-la au souper, j’aimerais lui parler.
- Oui majesté.
 
*****
 
Merlin sortit de la salle du trône. Il avait eu légèrement peur quand le conseiller avait brandi son épée face à lui, mais sa magie était restée calme, puis il avait vu son ancien amant se placer devant lui. Il aurait pu se servir à ce moment-là, mais la chaleur magique de son enfant lui avait confirmé qu’il ne risquait rien. Arthur était doué à l’épée, et s’il n’y avait pas de magie, il pouvait battre n’importe qui.
 
- Merlin, je te cherchais.
- Milady.
- J’aimerais savoir si ta proposition de m’apprendre la magie tient toujours ?
- Bien sûr que oui. Quand voulez-vous commencer ?
- Maintenant ?
 
Il lui sourit.
 
- Allons au laboratoire de Gaius et commençons.

Et voilà, j'ai enfin réussi à rattraper mon retard

De très bons chapitres ! Une histoire qui suit tranquillement son cours, mis-à-part quelques tentatives de meurtre Du coup, j'ai hâte de savoir comment ça va tourner maintenant. J'avoue qu'Arthur a intérêt de faire ses preuves avec Merlin. Pour l'heure, j'ai de gros doutes à son sujet. Tout comme au sujet de son père qui d'un seul coup est devenu le meilleur ami de la magie. C'est bizarre quand même non

Déjà merci   d'avoir lu et commenté. Tu sais Uther a pu simplement changé d'avis après avoir vu quelque chose dans le globe alors qu'il était seul, puis il va devenir grand-père.

C'est vrai, j'avoue. Je vais lui laisser le bénéfice du doute à ce bon vieux roi