Merlin - Albion -Merlin/Arthur - Lancelot/Gwaine - G

J'écris Uther avec un peu de  Giles ( vu que c'est le même acteur qui joue les deux rôles).

Ah d'accord Je connais pas du tout la série, merci pour l'info

Heureusement qu'Arthur a réagi vite! Mais ce conseiller est-il seul ou juste un parmi d'autre?

Chapitre 14




Merlin sourit en voyant sa mère et Lady Morgana parler comme s’il n’y avait pas de frontière de classe entre elles.
 
- On dirait une mère avec sa fille. Murmura-t-il en touchant discrètement son ventre.
- Tout va bien Merlin ? Lui demanda Gaius.
- Oui.
 
Il avait entraîné Morgana, du moins, il avait essayé, mais la jeune femme avait peur de ce qu’elle pourrait faire. Il l’avait encouragé et lui avait dit qu’ils reprendraient plus tard. Ils avaient ensuite parlé de son futur enfant. Morgana avait demandé à sa mère comment il était enfant. Il était gêné par moment en écoutant ces souvenirs.
 
Des coups à la porte le sortirent de ce moment de honte.
 
- Merlin, tu… Milady vous êtes ici. Le roi m’a demandé de vous rappeler qu’il vous attend pour le repas de midi.
- Merci Leon.
- J’accompagnerai Merlin, sa mère et  Gaius. Dit Morgana.
- Bien Milady.
 
Leon sortit.
 
- Nous devrions y aller, Uther n’apprécie pas les retard. Dit la pupille du roi.
 
Ils acquiescèrent.
 
¤¤¤
 
Le repas se passait bien. Il était toujours gêné face à son ancien amant, mais il arrivait un peu mieux à le regarder en face. Il était très surpris, et il n’était pas le seul, en voyant le roi Uther sociable et souriant en parlant à sa mère.
 
¤¤¤
 
Ils finissaient le repas quand Leon entra dans la grande salle à manger.
 
- Pardonnez mon interruption, mais un druide demande à parler à notre enchanteur.
- T’a-t-il dit son nom ? Demanda le roi.
- Andras mon seigneur.
- Le connais-tu Merlin ?
- De nom. Il est l’un des plus sages des druides. Répondit-il.
- Bien, mais par pure précaution, Leon restera avec toi.
- Bien Majesté.
 
Il se leva et suivit Leon. Quand ils arrivèrent devant le druide, ce dernier fit une révérence face à lui.
 
- Emrys. Je me nomme Andras.
- C’est gênant, relevez-vous. Balbutia –t-il.
 
Il vit un léger sourire sur les lèvres du druide et entendit le gloussement de son ami chevalier.
 
- Que puis-je pour vous Andras ?
- Je suis venu vous remercier Emrys. J’ai assisté au discours du roi, et je l’ai fait partager à tous. Nous sommes tous heureux que tout s’arrange entre nous et le peuple de Camelot. Le monde magique pardonne au roi Uther.
- Je suis sûr qu’il serait honoré d’une telle preuve d’indulgence.
- Je voulais aussi vous parler de la réelle prophétie.
- Je vous écoute.
- L’enfant naîtra le jour le plus chaud après le solstice d’été.
- Comment va se passer la naissance ?
- N’ayez crainte Emrys, la magie pure qui est votre vous aidera au moment voulu ainsi que l’aide d’un simple médecin.
- Pourriez-vous en parler avec Gaius, notre médecin et mon mentor.
- Ce serait un honneur.
 
Ils allèrent tous les trois au laboratoire de Gaius. Il était un peu nerveux alors qu’ils venaient de parler de la naissance de son enfant. Il posa sa main droite sur son ventre.
 
- Merlin ? Tout va bien ? Lui demanda Leon à voix basse.
 
Il le regarda.
 
- Oui, mais…
- Tu as peur.
- Oui. Je suis heureux de porter cette vie en moi, mais j’avoue ne pas avoir pensé au déroulement. Enfin, si un peu, mais …
- Respire Merlin. Tu as entendu Andras, tout va bien se passer.
 
Il acquiesça d’un signe de tête.
 
- Si tu veux penser à autre chose, pour ne pas angoisser, ça te dirait de venir voir l’entraînement ? Aujourd’hui nous faisons des duels.
- Avec plaisir.
 
Après avoir accompagné Andras au laboratoire, ils allèrent sur le terrain.

Bien Les choses semblent se dérouler sans accro en ce qui concerne la grossesse de Merlin. Pour l'instant en tout cas ! Serait-ce le calme avant la tempête

De bonnes nouvelles!   En espérant que la prémonition du druide s'avèrera véridique.

Chapitre 15




En revenant de son tour de garde, Lancelot vit Gwaine et le prince Arthur dans le couloir. Il observait assez le chevalier pour savoir que ce dernier était contrarié contre le prince. Il devait intervenir avant que l’homme qu’il aimait en secret s’en prenne au prince héritier.
 
- Gwaine. Peux-tu venir ? Nous devons parler des tours de garde.
- J’arrive.
 
Sans un regard, ni une dernière parole pour Arthur, Gwaine vint vers lui.
 
- Qu’y-a-t-il ?
- Parlons plus loin.
 
Il vit le froncement de sourcils de celui qui avait volé son cœur. Il l’attira vers la porte à quelques pas d’eux, l’ouvrit et ils rentrèrent.
 
- Que t’arrive-t-il ? Que tu n’apprécies pas la façon de faire du prince, je peux le concevoir, mais jamais tu ne lui as répondu de cette façon.
- Il mériterait pire.
- Je lui en veux pour Merlin, c’est mon ami aussi, mais j’ai prêté allégeance, tout comme toi.
- Tu ne sais pas tout Lancelot.
- Alors dis-moi.
- Quand nous sommes revenus avec Léon, nous avons vu ce cher prince embrasser Guenièvre.
 
Un hoquet les fit tourner la tête.
 
- Merlin.
 
Il se maudit d’avoir choisi cette pièce. Il savait que leur ami sorcier devait préparer la pièce qui allait lui servir de laboratoire, mais il avait oublié laquelle c’était.
 
- Pourquoi tu ne m’as rien dit Gwaine ?
- Je ne voulais pas te voir malheureux, tu avais assez vécu d’épreuve. Je suis tellement désolé Merlin.
 
Ils prirent tous deux leur ami sorcier dans leurs bras.
 
- Alors, tu t’en sors pour arranger ta pièce ? Demanda-t-il.
- Oui. Percival est allé me chercher une chaise et m’a aidé à mettre les flacons en hauteur. J’avais interdiction de porter des choses lourdes.
- Il avait raison.
 
Leur ami leur sourit.
 
- Merci d’être là pour moi, de me protéger.
- Nous serons toujours là pour toi.
 
¤¤¤
 
Après avoir passé du temps avec Merlin, ils quittèrent la pièce. Il retint Gwaine en posant sa main droite sur son épaule gauche. Il voyait bien que ce dernier était mal.
 
- Je suis désolé.
- Je ne vois pas de quoi. Dit l’homme de son cœur.
- Si je ne t’avais pas demandé ce que tu avais contre Arthur, tu ne t’en voudrais pas autant par rapport à Merlin.
- Tu n’y es pour rien, puis je pense que Merlin avait le droit de savoir. J’aurai juste préféré qu’il l’apprenne autrement.
 
Il aimerait tellement le prendre contre lui, il s’en voulait tellement de le voir triste, lui qui souriait et était jovial la plupart du temps.
 
Alors qu’ils allaient vers l’armurerie, ils virent Guenièvre tenant par le cou Arthur et elle l’embrassait. Ils virent aussi que le prince essayait de défaire les bras de la jeune femme pour la repousser. Du moins, lui le vit car Gwaine s’avança vers eux et les sépara vivement.
 
- Vous n’êtes qu’un salop. Vous ne méritez pas Merlin, ni tout ce qu’il a fait pour vous. Ne vous approchez plus jamais de lui, sinon vous le regretterez.
 
Il le suivit sans un regard pour le prince et la servante. Dire qu’il avait cru avoir un faible pour elle avant de croiser le regard noisette de Gwaine. Il le rattrapa dans un couloir sombre, il le plaqua contre le mur.
 
- Calmes-toi.
- Me calmer ? Après avoir vu ce… Dire que c’est le prince pour qui je dois sacrifier ma vie !
 
Ces paroles le touchèrent en plein cœur. Il savait qu’il pouvait le perdre au combat, mais l’entendre de sa bouche, c’était atrocement douloureux. Sans réfléchir aux conséquences de son acte, il posa ses lèvres sur les siennes. Un chaste, mais tendre baiser dans lequel il y mit tout ses sentiments.
 
Il recula de deux pas en réalisant ce qu’il venait de faire. Il souffla un ‘’désolé’’ avant de s’enfuir. Il ne pouvait pas affronter le regard empli de dégoût de son ami, ni entendre ses paroles écœurées. Il partit vers sa chambre. Il eut à peine le temps d’ouvrir la porte, qu’il se fit pousser à l’intérieur. Il ne put dire quoique ce soit, ni faire un mouvement, qu’il sentit des mains sur ses joues et des lèvres sur les siennes. Surpris, il n’avait pas fermé les yeux, mais il les écarquilla en voyant qui était la personne contre lui. Le baiser prit fin.
 
- Gwaine.
- Tais-toi si c’est pour me dire que tu regrettes.
- Jamais je ne dirais cela, mais je suis étonné que tu répondes à mes sentiments. Enfin, tu le fais en m’embrassant à ton tour, non ?
- Oui, je le fais Lancelot.
- Mais, tu n’aimes que les femmes.
- Non, je t’oubliais en étant avec des femmes.
- Tu m’ou…
 
Il fut coupé par un nouveau baiser.

Ouh ! Enfin

Lancelot ose sauter le pas et dévoiler ses sentiments à Gwaine ! Belle évolution. Je les aime bien ces deux là En revanche, Gwaine ferait bien de se calmer Il ne faudrait pas qu'il oublie qui est le roi et qui est à son service. Parce-que là, c'est le cachot qu'il risque Tu me diras, ce serait romantique

Me tarde de lire la suite maintenant

Arthur n'est que prince donc pas trop de risques surtout qu'il a tort ^^

Ca y est! Ils se parlent tous les deux... et même plus....
Reste que ce nigaud de Gwaine vient de faire une sacrée gaffe!

Ni gwaine, ni lancelot n'avaient vu Merlin

Chapitre 16




Pendant l’entraînement des chevaliers, Merlin avait pu voir ses amis Lancelot, Gwaine et Perceval. Il avait été rassuré de ne pas voir Arthur, le repas avait suffit.
 
Quand cela avait été finit, son ami Lancelot partit faire son tour de garde, alors que Leon demanda de l’aide à Gwaine pour entraîner des nouveaux.
 
- Enchanteur, nous avons trouvé ceci, cela vous convient-il ? Demanda un serveur de la cours.
- C’est parfait, merci.
 
Le jeune homme lui sourit et s’en alla.
 
- C’est pourquoi ? Lui demanda Percival.
- Pour mon laboratoire, je suis entrain d’aménager la pièce. Le roi m’a accordé une pièce après avoir vu celle que je partageais avec Gaius.
- Tu veux de l’aide ? Je n’ai rien à faire pour le moment.
- Oui, merci.
 
¤¤¤
 
Il voyait que son ami lui prenait toujours les choses lourdes. Il ne lui avait pourtant rien dit, mais il savait.
 
- Qui te l’a dit ?
- Pardon ?
- Percival ?
 
Son ami se gratta la nuque.
 
- Leon. Il ne voulait pas, c’était un accident, je l’ai entendu parler avec Gaius.
- Cela ne te choque pas ? Ne te dégoûte pas ?
- J’avoue avoir été surpris, mais non, c’est… Magique.
 
Il sourit. Il posa sa main gauche sur son ventre en sentant une douce chaleur. Son bébé lui montrait sa joie d’être accepté par un ami à lui.
 
- Tu le sens ?
- Pas vraiment. Je ne peux pas t’expliquer, mais tu peux toucher si tu veux.
- Vraiment ?
 
Il vit et entendit la joie de Percival.
 
- Oui.
 
Il le vit hésiter à mettre sa main, il la prit donc dans sa main droite et la posa sur son ventre.
 
- Incroyable. C’est normal que ça me chatouille ?
- Oui, c’est sa façon de montrer sa présence.
- C’est vraiment magique.
 
Il sourit grandement, rit même doucement.
 
¤¤¤
 
Son ami était parti chercher les chaises quand il vit entrer Gwaine et Lancelot. Ces derniers ne l’avaient pas remarqué, il put donc entendre que son ancien amant l’avait déjà remplacé. Une légère pointe de douleur venant de son ventre le fit hoqueter, ce qui fit réaliser à ses deux amis sa présence. Il comprenait les raisons qui avait amené Gwaine de ne rien lui dire, il ne lui en voulait pas, il les remercia même d’être toujours là pour lui, de le protéger.  Percival arriva. Il annonça aux deux autres que ce dernier était au courant pour sa grossesse.  Les deux arrivants les aidèrent à finir de ranger la pièce.
 
*****
 
Arthur regardait au travers de la fenêtre de sa chambre. Il était perdu. Il entendit frapper à sa porte, il donna l’autorisation d’entrer.
 
- Désolée du retard, j’étais avec Hunith. Dit Morgana. Que t’arrive-t-il pour me demander de venir ?
- Je suis confus. J’ai besoin de ton aide pour comprendre.
- Dis-moi.
 
Ils s’assirent sur son lit.
 
- J’aime Merlin. Si je l’ai banni, c’était pour le protéger de père, pas que je ne voulais plus de lui en apprenant qu’il était sorcier. Alors pourquoi j’aurai embrassé quelqu’un d’autre ? Quand j’ai vu Gwen la dernière fois, je ne sais pas, c’était comme si elle était furieuse que je ne l’accepte pas, comme si…
- Son sort ne fonctionnait plus ?
- Suis-je fou de penser que quelque chose d’étrange s’est passé pour que j’agisse ainsi ?
- Je crois qu’il n’y a qu’un seul moyen de le savoir.
- Lequel ?
- Tu dois demander à Merlin si tu as été envoûté.
- Il va croire que je doute de nous.
- Commence par lui dire que tu penses que Gwen t’a jeté un sort.
- Il pensera que j’essaie de m’approcher de lui ou que je vois des mauvais sorciers de partout.
- Et si je venais avec toi ?
- Tu ferais ça ?
- Bien sûr.
- Pourquoi ?
- Car je doute de ma dame de compagnie depuis quelque temps et que j’ai besoin d’avoir des réponses.
- Merci Morgana.
 
Sur ce, ils se levèrent et quittèrent la chambre pour le laboratoire de l’enchanteur.

Chapitre sympa

Ainsi donc, Arthur aurait été envoûté et ne serait responsable de rien Il s'en sort bien XD Par contre, juste une petite précision. Qui a été l'ancien amant de Merlin ?

Orora a écrit:

Son ami était parti chercher les chaises quand il vit entrer Gwaine et Lancelot. Ces derniers ne l’avaient pas remarqué, il put donc entendre que son ancien amant l’avait déjà remplacé.

C'est Arthur mon chaton

Arf Je suis à l'ouest, pardon XD Merci^^

Chapitre 17




Arthur était mal à l’aise. Il était dans le laboratoire de Merlin, mais ce dernier l’ignorait. C’était sa sœur qui parlait à son ancien amant.
 
- Nous sommes désolés de te déranger, mais nous avons besoin de toi.
- Vous ne me dérangez jamais, Milady. En quoi puis-je vous aider ?
 
Morgana le regarda pour l’inciter à parler, mais il ne savait pas par quoi commencer. Elle soupira avant de faire de nouveau face à son ancien amant.
 
- Il y a quelques jours, au moment où nous sommes venus te chercher avec Sir Gwaine, Arthur a eu un, comment dire, un moment d’égarement avec Gwen.
- Vous appelez un baiser, un moment d’égarement.
- Tu sais. Dit-il.
- Oui, Sire.
- Ce n’est vraiment pas ce que tu crois. C’est pour cela qu’on est là. Je t’aime Merlin, jamais, tu m’entends jamais je ne t’aurais trompé. Je t’ai banni par peur des représailles de mon père, pas pour aller voir ailleurs. Je n’arrête pas de repousser Gwen depuis car elle insiste comme si je devais être à elle.
- Je doute de Gwen depuis quelques temps Merlin. Elle est étrange, cachant et murmurant des choses, mais fait comme si de rien n’était quand je l’appelle. Continua Morgana.
- Vous pensez que c’est une sorcière ?
- Qu’elle possède la magie et l’utilise de mauvaises façons. Corrigea-t-il. Je n’ai pas pu te le dire, mais que tu sois un sorcier, que tu possèdes la magie ne me dérange pas. Je me suis toujours douté que tu cachais quelque chose, du jour où je suis tombé le jour de notre seconde rencontre.
 
Il vit son brun sourire.
 
- Tu étais insolent et arrogant.
 
Il sourit à son tour, Merlin venait de le tutoyer à nouveau.
 
- Tu m’as changé. Merlin, mon aimé…
 
Il s’avança et le prit ses mains dans les siennes.
 
- Je te jure que je n’étais pas conscient de ce baiser. Je ne vois que toi, je n’aime que toi. J’ai cru mourir au moment que j’ai prononcé ton bannissement.
- Laisses-moi y réfléchir. Si tu m’aimes vraiment, laisses-moi du temps.
-Tant que tu te me reviennes.
 
Il posa un baiser sur les mains de son ancien amant.
 
- Et pour Gwen ? Demanda Morgana qu’il avait légèrement oublié.
- Je vais regarder dans mes potions pour voir s’il n’y en aurait pas une pour révéler la vérité et ses intentions.
- Nous te laissons.
 
Il ne pouvait pas lâcher du regard son brun. Il le vit rougir sous son regard insistant.
 
- Arthur.
 
Il entendit un soupir avant de se faire tirer en arrière par Morgana.
 
- A plus tard Merlin.
 
*****
 
Lancelot regardait son amant à ses côtés. Le baiser n’avait pas été suffisant pour montrer leurs sentiments, de plus, la vie d’un chevalier était trop courte pour attendre, ils avaient donc fait l’amour pour la première fois, se donnant l’un à l’autre.
 
Il caressait l’épaule gauche de Gwaine de sa main gauche, puis la glissa vers le médaillon pendant autour du cou de ce dernier. Ce bout de métal froid était la seule chose qui le tenait à la réalité pendant leurs ébats torrides par le contraste sur sa peau.
 
- Hey. Je me suis assoupi longtemps ? Lui demanda Gwaine en ouvrant les yeux.
- Quelques minutes ou plus, je ne sais pas.
 
Il vit son amant sourire avant de fermer les yeux en sentant les lèvres de son homme sur les siennes.
 
- Même si j’aimerais rester la nuit à tes côtés, je vais devoir y aller, je suis de garde. Je vais passer à la cuisine avant de rejoindre Percival. Lui dit Gwaine avant de l’embrasser de nouveau.
 
Son homme se leva et s’habilla.
 
- Passeras-tu la nuit de demain à mes côtés ?
- Tant que je serais en vie, je veux passer le plus de nuits et de jours à tes côtés.
 
Il était touché par ces mots. Il ne pensait pas que Gwaine pouvait être romantique. Après un dernier baiser, son amant quitta la chambre.

Les voilà réconciliés!!! En espérant que Gwen ne va pas tenter de les séparer!

Réconciliés ou et non, Merlin lui demande du temps pour réfléchir, ce n'est pas encore gagné pour Arthur.

J'adore Gwaine et Lancelot ! C'est dommage qu'on ait pas eu plus de détails

Quant à Arthur, la magie serait donc réellement à l'origine de son baiser avec Gwen. La belle affaire Les hommes je te jure. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que le dialogue est de nouveau ouvert avec Merlin Me tarde de voir si les choses vont positivement évoluer entre-eux maintenant.

Un très bon chapitre !

Chapitre 18




Merlin lisait le troisième livre pour trouver un sort pour voir si Gwen était mauvaise quand on frappa à la porte de son laboratoire.
 
- Entrez.
- Merlin, le Roi te demande. Lui dit Leon en entrant.
 
Il pâlit.
 
- Calmes-toi. Le Roi est avec ta mère depuis ce matin pour parler du futur héritier. D’ailleurs, je crois que c’est la première fois que je vois le Roi Uther sourire.
- Le Roi et ma mère ?
- Oui. Ils parlaient de l’âge adapté pour le maniement d’épée.
- Il n’est même pas complètement formé dans mon ventre. Dit-il avec un tendre sourire aux lèvres.
- Percival m’a dit que… Enfin, tu le ressentais.
 
Il prit la main droite de son ami et la posa sur son ventre. Le sourire et le regard émerveillé de Leon, agrandit son sourire.
 
- Incroyable.
 
Ils restèrent un moment ainsi quand on frappa à nouveau à la porte, Leon enleva sa main de sur son ventre.
 
- Entrez.
 
Un jeune écuyer venait lui demander de l’aide pour porter une lourde malle. Depuis que le peuple de Camelot savait pour sa magie, il aidait pour les lourdes tâches grâce à ses pouvoirs.
 
- J’arrive.
- Merlin, le Roi t’attend.
- Dis lui que j’arrive, je vais l’aider en premier, j’aurais vite fait.
- Bien. Dit Leon.
- Merci enchanteur. Dit le jeune écuyer.
 
¤¤¤
 
Il se dirigeait vers la salle du trône quand il vit Arthur venir à sa rencontre. Il n’avait pas eu le temps de réfléchir à leur relation depuis que son ancien amant avait quitté son laboratoire.
 
- Merlin.
 
Il ne put s’empêcher de rougir quand le prince prit une nouvelle fois ses mains pour poser un baiser dessus.
 
- Vous n’étiez pas partis avec Lady Morgana ? Demanda-t-il.
 
Il vit le froncement de sourcil du prince quand il le vouvoya, mais il ne pouvait le tutoyer dans les couloirs, si quelqu’un les entendait.
 
- Père l’a fait demander, j’en ai profité pour m’éclipser. Avant le repas, je voulais m’entraîner un peu.
- Votre nouveau valet et…
- Je n’ai personne. Je ne veux pas qu’un autre me touche pour enlever ma côte de maille.
- Mais vos repas ?
- Je mange avec père et Morgana, ainsi je peux te voir.
 
Il rougit une nouvelle fois.
 
- Alors c’est pour lui que vous m’avez repoussé ! Pour un homme, un sorcier !
 
Il sursauta en entendant cette voix empli de colère. Gwen arrivait  vers eux les traits déformés sous la rage.
 
- Comment pouvez-vous le choisir lui, plutôt que moi ? Il doit vous ensorceler, ce n’est pas possible autrement. Regardez le bien Arthur. Il est moche avec ses oreilles décollées, ses grands yeux et son sourire aux dents de cheval le rendent simplet, si maigre et si miteux, alors que moi, je suis une jolie femme aux teints de café avec de belles formes.
 
Quand il était arrivé à Camelot, il avait pensé qu’elle était son amie, elle l’avait même embrassé, lui le miteux, après qu’elle l’ait cru mort. Puis il avait un peu douté d’elle en la voyant flirter avec Lancelot, puis avec Gwaine, sans qu’ils y répondent vu qu’ils avaient des sentiments l’un pour l’autre. Et là, elle essayait de s’en prendre à son aimé ? Elle allait voir qui il était réellement.
 
Au moment de prendre la parole, il vit le Roi Uther, sa mère, Lady Morgana et Leon arrivaient.
 
- Que se passe-t-il ici ? Demanda le Roi.
- Ce sorcier, il ensorcèle votre fils. Sire, je vous en conjure, croyez en mes paroles. Merlin vous manipule. Il vous a jeté à tous un sort. Il veut Arthur, pour avoir la couronne et détruire Camelot.
- Jamais, tu m’entends, jamais je ne ferais cela. Gronda-t-il. Un réel amour ne se construit pas avec l’aide de la magie. Puis tu parles de sort comme si tu t’y connaissais, mais seul les sorciers savent ou non si un tel sort d’amour existe. Si c’était le cas, il ne se souviendrait pas de nos moments, comme quand tu l’as embrassé. Aurais-tu jeté un sort pour avoir le prince, Gwen ?
- Saleté de sorcier, tu….
- Suffit. Dit fortement le Roi. Léon, amenez cette demoiselle chez elle et donnez lui quelques pièces  pour subvenir pendant quelques jours.
- Mais Sire.
- Ne prononcez plus un mot, ou celle qui se fera brûler ce sera vous. Votre jalousie vous égare. Ne croyez pas que je suis aveugle pour ne pas avoir vu vos regards envers le futur héritier au trône. J’ai donné ma confiance en Merlin. S’il avait voulu détruire Camelot, il n’avait pas besoin de devenir l’amant de mon fils, il le pouvait avec ses pouvoirs. Maintenant, partez et ne revenez plus nous faire face. Quittez Camelot.
 
Il vit la métisse partir le pas rapide, après lui avoir jeté un regard mauvais, suivit de Leon.
 
La colère, les émotions qu’il venait de ressentir, agita sa magie et celle de son enfant. Machinalement, il posa ses mains sur son ventre. Sa mère vint à ses côtés.
 
- Mon aimé, tu…
- Arthur, peux-tu aller chercher Gaius, il est bientôt l’heure du repas.
- Nous pouvons envoyer quelqu’un.
- Je te le demande. Insista le Roi.
- Arthur, s’il te plaît, vas-y. Dit-il.
- Bien.
 
Dès qu’il fut assez loin pour ne pas entendre, Morgana prit la parole.
 
- Tu vas bien ?
- Oui. Juste un peu trop d’émotion pour nous deux.
- Je suis désolé pour cela Merlin.
- Vous n’avez pas à vous excuser Sire.
- Viens, tu dois t’assoir. Dit Morgana.
 
Ils allèrent dans la grande salle.
 
- On dirait que je n’ai plus besoin de faire des recherches pour un sort concernant Gwen. Murmura-t-il à Morgana.
- Non. Que vas-tu faire avec Arthur ?
- Réfléchir. Même s’il n’était pas conscient, s’il m’a banni pour me protéger, je dois réfléchir à la suite des évènements, savoir s’il est capable de m’accepter dans ma condition.
 
Elle acquiesça.
 
- Merlin.
- Oui, sire.
- Ta mère et moi voulions te parler du futur enfant.
- Oui, désolé, je…
- Tu as aidé des gens du peuple, je comprends. Après le repas, pendant qu’Arthur ira à l’entraînement, nous aurons cette discussion.
- Bien sire.

Il ne put dire quoique ce soit d’autre que la porte s’ouvrit sur Gaius et Arthur.

Je les trouves bien optimistes: ce n'est pas parce que le roi l'a chassée que Gwen va se tenir à carreau! Il n'est pire furie que femme rejetée, et si elle a des notions de sorcellerie ça peut devenir plus que dangereux...