Merlin - Albion -Merlin/Arthur - Lancelot/Gwaine - G

Aïe.... Je ne la sens vraiment pas cette séparation! Arthur ne va-t-il pas se jeter dans la gueule du loup? Merlin, sans son mari à ses côtés, ne va-t-il pas se trouver de nouveau en danger?

Un mariage et un départ. Décidément, c'est quand tout semble s'apaiser que la tempête se déchaîne à nouveau. Reste à savoir ce qui les attend à l'avenir

Chapitre 28



Déjà quatre jours qu’Arthur était parti. Merlin travaillait dans son atelier, il voulait poser des barrières autour de Camelot en cas d’attaque, il n’aurait qu’à utiliser un sort pour les activer.
 
- Tu devrais sortir un peu prendre l’air, le Roi et ta mère s’inquiètent pour toi. Lui dit Lancelot.
- J’ai mangé avec eux ce midi.
- Mais dès que tu les as quittés, tu t’es enfermé dans ton atelier.
- Je dois finir ces sorts, après je sortirai du château.
- Pas la peine que j’insiste, c’est ça.
- Tu me connais Lancelot.
- Bon, je vais rassurer le Roi et ta mère.
- Merci.
 
Ce qu’il ne disait pas, c’était que se concentrer sur son projet lui faisait oublier un instant que son époux n’était pas à ses côtés.
 
¤¤¤
 
Il avait fini son travail deux jours plus tard. Par contre le Roi n’avait pas voulu le laisser partir installer les cristaux, pas qu’il n’avait pas confiance, mais il avait peur de le laisser partir en cas de souci malgré qu’il avait sa magie pour le protéger. C’était donc Lancelot en qui il avait confiance qui allait le faire. Il lui avait bien expliqué où les mettre.
 
¤¤¤
 
Le soir, quand il se coucha, il posa ses mains sur son ventre et le caressa tout en pensant à Arthur.
 
- J’espère que ton deuxième papa va bien. J’aimerais tellement pouvoir être avec lui.
 
Il soupira, puis ferma les yeux.
 
Il était dans la forêt, il voyait la lumière d’un feu de camp. Il s’approcha et vit Leon faire une ronde et Arthur endormit. Le chevalier lui passa à ses côtés sans le voir. Etrange. Il avança vers son amant et lui caressa les cheveux. Il se doutait qu’il n’était pas réellement là, que c’était la magie de leur fils qui avait exaucé son souhait.
 
Il se pencha et posa un baiser sur le front de son prince même s’il ne pouvait pas le toucher.
 
- Fais bien attention à toi. Nous t’aimons.
 
Il se coucha à ses côtés et se rendormit.
 
Quand il ouvrit les yeux, il était dans sa chambre, le soleil était levé. Il sourit en posant ses mains sur son ventre.
 
- Merci mon chéri.
 
¤¤¤
 
Onze jours qu’Arthur était parti. Il lui manquait terriblement. La nuit, leur fils lui faisait voir son prince pour le rassurer. Dans son dernier voyage, il avait pu voir qu’ils étaient arrivés là où ils devaient.
 
Sa mère avait quitté un temps Camelot, mais devait être de retour en fin de sa grossesse.
 
¤¤¤
 
Il était à un conseil avec le Roi pour parler des traités. Uther lui demanda si c’était correct pour les gens du peuple, il acquiesça.
 
A la fin, au moment où les conseillés partaient, le Roi le retint. Il vit le visage de sa majesté changer des que la porte fut fermée.
 
- Tout va bien Merlin ? Tu es un peu pâle.
- Ce sont les nausées votre majesté. Je pensais que ma magie éviterait ce désagrément, mais ce n’est pas le cas. D’après Gaius, bientôt ce sera fini.
- D’accord. Comment va-t-il ?
 
Il sourit en touchant son ventre.
 
- Il va bien. Vous pouvez vérifier.
 
Le Roi posa une main tremblante sur son ventre. Il avait remarqué qu’Uther était toujours nerveux à ce contact, mais il avait comprit que c’était de l’émerveillement de ce qu’il ressentait. Gwaine lui avait avoué que c’était pareil pour lui. Comme à chaque fois, il vit un sourire étirer les lèvres du souverain. Ce dernier s’était excusé plusieurs fois pour ce qu’il avait fait aux sorciers alors qu’il avait sa main sur son ventre, et lui, il l’avait pardonné.
- J’ai remarqué que tu portais les habits d’Arthur. Dit Uther en le sortant de ses pensées alors qu’il enlevait sa main de son ventre.
 
Il rougit légèrement.
 
- Ils sont plus grand que les miens votre majesté.
- Je vais demander à la couturière de te faire des habits plus grands.
- Elle va savoir.
- Ne te souci pas de cela, mais bientôt nous devrons l’annoncer.
- Je sais, mais pouvons nous attendre le retour d’Arthur ?
- Bien sûr.
- Je suis désolé votre majesté, mais j’ai rendez-vous avec dame Morgana.
- Le cours de magie. Puis-je y assister ?
- Ce serait un honneur, puis je pense que cela rassurera Lady Morgana de voir votre intérêt.
- C’est vrai que même si j’ai annulé la loi anti-magie et que je t’ai mis au rang de sorcier de la cours, je ne me suis jamais impliqué pour ma fille.
 
Ils allèrent donc tout deux vers les quartiers de Morgana pour l’amener à son cours.
 
¤¤¤
 
Dans son atelier, son apprentie finissait une incantation pouvant créer de la pluie à l’intérieur et elle avait remplie son baquet.
 
- C’est parfait. Dit-il le sourire aux lèvres.
- Morgana, mon enfant, je suis fier de toi.
- Merci Majesté.
 
¤¤¤
 
Cela faisait maintenant vingt et un jours qu’Arthur était parti. Etouffant à l’intérieur, il se promenait avec Lancelot dans le jardin du château.  
 
Il inspira le doux parfum d’une rose quand il se fit étreindre. Il en aurait pleuré en reconnaissant la carrure et la magie douce de son amant. Il se tourna dans ses bras et l’embrassa passionnément.
 
- Tu m’as manqué mon aimé.
- Pas autant que vous m’avez manqué.
 
Ils s’embrassèrent une nouvelle fois. Il sentit l’une des mains de son amant venir caresser son ventre.
 
- Nous allons bien.
- Je n’aurai pas supporté que ce ne soit pas le cas.
 
Il vit son blond sourire.
 
- Je sens sa magie.
- Il est aussi heureux que moi de te revoir.
 
Arthur se mit à genoux devant lui et posa un baiser sur son ventre.
 
- Papa est revenu.
 
Il sourit et lui caressa les cheveux. La famille était réunie.

Contente qu'ARthur soit rentré! J'avais peur qu'il ne lui arrive quelque chose!   Sauf évidemment si quelqu'un est en train de refaire le coup d'Utherpendragon!

Le coup d'Uther Pendagron?

Uterpendragon (père d'ARthur) était amoureux d'Ygerne, épouse de Marc de Cornouailles contre lequel il était en guerre. Grâce à la magie de Merlin, alors qu'il est censé être sur le champ de bataille contre l'armée de Marc, il prend l'apparence de celui-ci et va retrouver Ygerne avec laquelle il passe la nuit (je te laisse imaginer quel genre de nuit). De cette ruse naîtra Arthur, c'est pourquoi celui-ci devra grandir loin de la cour, élevé par un chevalier ami de Pendragon. Ce n'est qu'à 15 ans, à la mort de son père (resté officiellement sans héritier) qu'il va révéler son identité en réussissant à extraire Excalibur du rocher (ou l'enclume selon les versions) dans lequel elle est fichée, la prophétie disant que règnera sur le Royaume de Logres (royaume de Pendragon) celui qui saura saisir cette épée. Inutile de dire que les prétendants son nombreux mais que seul Arthur y parvient, ce qui conduira à pas mal de guerres avant qu'il ne puisse récupérer son trône.
Fin du cours sur les légendes arthuriennes...  

Donc, connaissant ce détail, je me demandais si le Arthur qui se présente à Merlin est bien le vrai Arthur...

Oula, tu es allée loin. Je suis sadique, mais pas à ce point. Je suis pire

Chapitre 29



Merlin soupira pour la énième fois, il en avait marre d’être allongé dans ce lit. Beaucoup de valets ou comme lui anciens valets aimerait flemmarder au lit, et il avouait qu’il aimait cela en général surtout quand son mari était avec lui, mais là il n’en pouvait plus. Il avait eu un léger vertige après avoir eu de fortes nausées. Arthur l’ayant vu, l’avait aidé à s’allonger et lui avait interdit de se lever. Comme bien sûr tout le monde le pensait en sucre depuis l’annonce de sa grossesse, ils étaient tous d’accord pour qu’il reste au lit.
 
- Arrêtes de bouder mon aimé.
- Je n’en suis qu’à quatre mois de grossesse. Ces fortes nausées vont finir. Je ne vais pas rester alité pendant cinq mois.
- Non, mais juste quelques heures pour que tu ailles mieux.
- Je vais déjà mieux Arthur.
 
Son époux s’assit à ses côtés et lui prit sa main gauche où son anneau doré se trouvait.
 
- J’ai passé un long moment loin de toi, alors laisse-moi me faire du souci pour toi, pour vous maintenant que je suis là.
 
Il comprenait l’inquiétude de son époux, il comprenait qu’il s’en voulait de l’avoir laissé, puis comment lui refuser quoique ce soit quand il le regardait ainsi, avec tant d’amour ?
 
- D’accord, mais en début d’après-midi, je me lève.
- D’accord.
 
Arthur se pencha et l’embrassa tendrement.
 
- Je dois donner les instructions à Leon, puis je reviens.
- Tu peux assister à l’entraînement, puisque tu veux que je me repose juste.
 
Il rougit malgré lui à ses paroles. Rougissement qui s’accentua en entendant le rire de son blond.
 
- Rassures-toi mon aimé, je compte bien te prouver mon amour ce matin tout en restant sage.
 
Il gémit doucement contre les lèvres de son époux. Il allait aimer rester au lit ce matin.
 
*****
 
Lancelot rit doucement en voyant Gwaine râler dans sa barbe en mettant son pantalon.
 
- Même pas le temps de profiter de mon homme qu’il faut aller à l’entraînement.
- Nous avons pourtant passé ces deux derniers jours au lit. Nous sommes tout juste sortis depuis ton retour qu’en entendant parler du malaise de Merlin.
- Je vois, deux jours c’est suffisant pour toi. Tu ne peux supporter ma présence plus longtemps.
 
Il enlaça son homme de son bras gauche, puis attrapa son menton de sa main droite.
 
- Gwaine, regarde-moi bien dans les yeux et écoute-moi bien. Je t’aime. Si je pouvais passer ma vie entière dans un lit avec toi, je le ferais car je ne supporte pas l’idée de te voir loin de moi. Ces jours sans toi ont été une torture. Je pensais à notre dernière étreinte pour tenir. A tes yeux, la douceur de tes cheveux, à tes lèvres, à nos baisers, à tes mains parcourant ma peau. J’ai peur chaque jour de te perdre, pas seulement pour une femme, mais pendant un combat. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Alors ne dis plus jamais que….
- Epouses-moi.
- Quoi ?
 
Son amant lui avait coupé la parole et le surprit par sa demande. Il lâcha son menton. Gwaine posa sa main droite sur sa joue gauche et la caressa.
 
- Lancelot, je t’aime autant que tu m’aimes. J’ai aussi peur de te perdre. Notre vie peut être courte, c’est pour cela que je veux que pendant le temps qu’il nous reste, tu deviennes mon époux.
 
Il n’avait jamais songé au mariage, surtout qu’il aimait un homme. Mais si leur prince et leur meilleur ami avaient pu s’unir, ils le pouvaient aussi.
 
- J’en serais honoré.
 
Il vit la joie se fendre sur son visage et brillait dans son regard.
 
- Je vais demander l’accord du Roi et …
 
Il le fit taire en l’embrassant.
- Tu devais m’embrasser après ma réponse.
 
Il sourit en l’entendant rire.
 
- C’est vrai, pardon mon tendre amour.
 
Il soupira d’aise sous les lèvres de son amant, de son futur époux. Depuis qu’ils avaient commencé leur relation, il ressentait toujours cette douceur en lui, cette sensation de bonheur. A présent, il avait l’impression qu’il respirait simplement avec ce sentiment et que si on lui prenait, il s’écroulerait. Gwaine était tout pour lui. Il était sa vie.

Ils sont trop mignons tous les quatre!   En espérant qu'aucune auteure sadique n'aura l'idée de venir lancer de grosses pierres dans le lac de leur bonheur...

Oh ma chère Cissy, tu me fends le coeur de penser une chose pareille   mais tu as peut-être raison

Chapitre 30



Merlin commençait à sentir les regards sur lui et les messes basses se faire quand il marchait dans les couloirs où qu’il allait au village. Même s’il mettait des vêtements plus larges, son ventre rond commençait à se distinguer et il avait entendu qu’il prenait du poids depuis qu’il n’était plus un valet. De ce fait, il n’osait plus quitter la chambre.
 
Tous inquiets pour lui, il avait du expliquer ce qu’il ressentait à ses proches. Le Roi avait décidé d’annoncer la nouvelle de la future arrivée de l’héritier.  
 
¤¤¤
 
Entre dégoût et déroutement, l’annonce de sa grossesse avait quand même ravie les villageois, un futur héritier allait arriver malgré que le prince était uni avec un homme.
 
Il ne sortait quand même pas seul, toujours un de ses amis chevalier l’accompagnait, si ce n’était pas Arthur lui-même.
 
¤¤¤
 
Il ramassait des plantes et des fleurs avec Lancelot et Gwaine, enfin ses deux amis ramassaient car lui il n’avait pas le droit, du moins, il se servait de sa magie pour le faire vu que ses deux amis refusaient qu’il se penche alors qu’il n’était enceint que de cinq mois.
 
- Tu en as assez ?
- Oui, c’est parfait, merci.
 
Il sourit en sentant deux bras l’étreindre.
 
- Il a été sage ? Demanda son époux aux deux chevaliers.
- Il a bien essayé de se pencher alors qu’il pensait qu’on ne le voyait pas, mais il s’est vite servi de sa magie. Dit Gwaine.
 
Il rougit malgré lui d’avoir été vu par ses amis.
 
- Tu es incorrigible mon aimé. Dit Arthur après l’avoir embrassé dans le cou.
- Nous allons vous laisser. Dit Lancelot.
 
Il posa ses mains sur celle de son époux qui étaient sur son ventre. La magie de leur enfant était si douce, elle s’exprimait de plus en plus pour montrer sa présence.
 
Il rit en entendant le soupire de bien être que venait de pousser son blond.
 
- Tu vas t’endormir mon aimé.
- C’est possible, je suis si bien avec vous deux ainsi.
- Nous aussi.
- Mais il commence à faire frais, nous devrions rentrer.
- D’accord.
 
Ils rentrèrent à pieds, c’était mieux pour le bébé, main dans la main.
 
- Ils sont vraiment inséparables. Dit Arthur en montrant au loin ses deux amis chevaliers.
- Ils s’aiment, ils sont unis à présents, comme nous.
- Je n’aurais jamais pensé que ces deux là finiraient ensembles.
- Je n’aurais jamais pensé être ami, amant puis marié avec un garçon arrogant de calibre royal, pourtant…
 
Arthur rit, il sourit.
 
- Tu n’as pas tort.
 
Son blond se plaça face à lui, puis posa sa main libre sur l’une de ses joues avant de se pencher et de l’embrasser.
 
- Mais je n’aurais pas voulu que cela se passe autrement, même si…
 
Il le fit taire en l’embrassant à son tour.
 
- Le passé est le passé, ce qui compte c’est l’arrivée future de notre enfant.
- Je languis de le sentir autrement que par sa magie, même si j’aime cela.
- Bientôt mon aimé.
 
Ils reprirent ensuite la route vers le château.
 
¤¤¤
 
Il se promenait dans les jardins avec Morgana et Lancelot. Arthur avait dû assister à un conseil avec son père, il avait demandé au chevalier de rester avec lui. Puis ils avaient croisé Morgana alors qu’elle allait aussi dans les jardins.
 
- Merlin, ça va ? Tu as l’air ailleurs. Demanda Morgana.
- Oui, c’est juste…
 
Il savait qu’il pouvait leur en parler. Même s’ils le protégeaient et faisaient attention à lui, ils ne partaient pas dans les excès comme Arthur, Gwaine ou Gaius.
 
- J’ai un mauvais pressentiment. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je sens que quelque chose va se passer.

Ben bien sûr... tout va trop bien! L'auteure doit être en manque de sadisme...

Cissy : Moi en manque de sadisme? Non, mais   Tu vas voir la suite

Arthur est rentré sain et sauf ! Pendant que Gwaine et Lancelot prennent la décision de se marier eux aussi. Tout est calme et paisible. Mais pendant combien de temps encore

Du calme avant la tempête

Chapitre 31



Merlin était dans les jardins avec Lancelot et Morgana. Quand cette dernière lui avait demandé ce qu’il avait, il se confie.
 
- J’ai un mauvais pressentiment. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je sens que quelque chose va se passer. J’ignore si cela concerne Arthur, le royaume…
- Merlin, déjà calmes toi. Penses à ton bébé. Le coupa Lancelot en posant une main sur son ventre.
 
Il respira profondément.
 
- Maintenant, dis-nous ce que tu ressens. Tu fais des cauchemars ?
- Non. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, peut-être une appréhension du fait que tout est trop calme depuis quelques temps.
- Nous pouvons juste être en paix. Dit Morgana.
- J’aimerai, mais c’est utopique de penser cela.
- La prophétie dit que tu dois mener Arthur à devenir un grand roi, mais elle ne dit pas que ce se fera grâce à des victoires dans des batailles.
- Comment le deviendrait-il alors ?
 
La mort du Roi Uther était une possibilité, mais aucun d’eux ne l’énonça.
 
- Et si tu demandais aux druides ? Il y en a peut-être un qui a vu quelque chose ? Lui proposa Lancelot.
- Tu as raison, je vais demander à Andras, merci.
 
Ses amis lui sourirent avant de froncer les sourcils quand il posa ses mains sur son ventre.
 
- Tout va bien Merlin ? Demanda Morgana.
 
Il leur sourit en prenant une de leurs mains droite et les posa sur son ventre.
 
- C’est incroyable. Il donne de sacré coup. Dit Lancelot.
- Tu n’as pas mal quand il le fait ? Demanda Morgana.
- Non, c’est juste étrange.
- Il donne des coups ? Demanda Arthur qui arrivait.
 
Il sourit en lui répondant.
 
- Oui.
 
Mais comme à chaque fois qu’Arthur posait sa main sur son ventre, leur fils arrêta de donner des coups. Son mari soupira.
 
- Pourquoi il ne veut pas que je le sente ?
- C’est un jeu pour lui, je pense.
- Il torture son père oui.
 
Il l’embrassa pour effacer sa moue triste.
 
¤¤¤
 
Après le repas du soir, Arthur dû quitter la chambre pour aller voir son père, un document important à voir. Il en profita pour s’éclipser, comme il le pouvait avec son ventre bien rond, pour aller parler à Andras. Malheureusement, il n’avait pu atteindre la cour, qu’il fit face à Gwaine.
 
- Où comptes-tu aller à cette heure-ci ? Dois-je te rappeler que tu es enceint ? Que tu dois te reposer et non partir à l’aventure ?
- Je dois aller au repaire des druides.
- Tu iras demain.
- Demain Arthur voudras m’accompagner.
- Et alors ?
- Je préfèrerais y aller seul.
- Merlin, que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas. Je dois ….
 
Il ne put finir sa phrase qu’il vit une boule de feu entouré d’un éclair approchait de son ami. Il la contra. A ce moment-là, un bandit armé lui fit face, mais Gwaine se plaça devant lui pour le protéger.
 
- Sonne l’alerte Merlin. Lui cria son ami.
 
En cas qu’il se fasse de nouveau attaquer, il devait jeter un sort mélange de son et de lumière, c’était le signal qu’il avait besoin d’aide.  Même s’il pouvait se débrouiller seul, il ne l’était pas dans son corps, il ne voulait pas faire blesser son bébé.
 
- Merlin, maintenant !
 
Son ami contrait comme il pouvait la magie adverse grâce aux boucliers qu’il avait ensorcelé tout en se battant à l’épée avec l’autre homme.
 
- Sain tân. Hurla-t-il.
 
Il dut, comme son ami et les deux autres hommes, se boucher les oreilles. Malheureusement, cela n’empêcha pas l’un d’eux de profiter de cet arrêt pour donner un coup de couteau à Gwaine.
 
- Non !
 
Il s’approcha de son ami, posant ses mains sur la plaie puis se fut le trou noir.

Mais tu ne peux donc pas les laisser attendre ce bébé tranquillement non? Pourquoi faut-il que chaque fois que ls choses vont mieux tu trouve un nouveau piège à leur tendre hein?

@Cissy :  Car je suis sadique

Chapitre 32



Arthur devait retrouver son père pour finaliser un document. Il ne voulait pas quitter son mari et leur futur enfant, mais il savait que son père ne lui aurait pas demandé de venir le voir après le repas, si ce n’était pas important.
 
¤¤¤
 
Ils réglaient les derniers points quand le signal magique d’alerte de Merlin se fit entendre et voir. Sans attendre, il se dirigea vers la cours. Malheureusement, en arrivant, il ne trouva que Gwaine en sang.
 
- Gwaine !
- Merlin. Souffla ce dernier.
- Où est-il ?
- Deux hommes….mauvaise magie… prit Merlin….
- Gwaine regarde moi. Reste réveillé.
 
Dès qu’il s’était accroupi à ses côtés, il avait apposé ses mains sur la plaie. Il appuya plus fort dès qu’il le vit fermer les yeux.
 
- Je t’en prie reste…
- Gwaine ! Cri Lancelot.
 
Ce dernier s’approcha d’eux et tomba à genoux de l’autre côté de Gwaine, face à lui.
 
- Ne me laisse pas, je t’en supplie mon aimé.
- Appelez Gaius ! Cri son père.
 
Il n’avait pas fait attention que les autres l’avaient suivi.
 
- Arthur. Souffla son père en posant une main sur son épaule gauche.
 
Il le regarda.
 
- Merlin a été enlevé.
- Nous allons le retrouver.
 
Il se leva pour laisser la place à Gaius.
 
- Il a perdu beaucoup de sang. Je ne peux rien faire ici. Lancelot, appuyez fermement sur la plaie. Il faut le porter dans mon laboratoire. Dit le médecin.
 
Leon et Perceval portèrent Gwaine.
 
Son chevalier et ami était grièvement blessé, son mari enceint avait disparu, c’était un cauchemar.
 
¤¤¤
 
Il ne savait pas depuis quand il attendait devant la porte du laboratoire, il était à bout.
 
- Au lieu d’attendre sans rien faire, si on trouvait un moyen de retrouver mon époux ?
- Il fait nuit, nous ne pouvons rien faire. Dit son père.
- Et si c’était trop tard ?
- S’ils avaient voulu le tuer, ils l’auraient fait ici, ils ne l’auraient pas amené avec eux. Dit à son tour Leon.
 
Il avait si peur de les perdre. Il glissa contre le mur pour s’assoir au sol. Morgana l’enlaça par les épaules. Il sentit une douce chaleur l’envahir, il se sentit apaiser. Leurs magies se liaient. Depuis qu’ils savaient qu’ils étaient frère et sœur, ils pouvaient mélanger leurs magies.
 
- Notre magie ! S’écria-t-il.
- Pardon ? Demanda sa sœur.
 
Cette dernière défit son étreinte.
 
- En unissant notre magie, nous pouvons retrouver mon époux. Tu es une puissante sorcière, et je suis lié à Merlin.
- Cela peut marcher. Mais nous ne connaissons pas le sort de localisation.
- Nous pouvons chercher dans le grimoire. Enfin…
- Je vais chercher. Lui dit-elle en souriant.
- Merci grande sœur.
 
Il la vit sourire, il lui rendit, mais plus faiblement. Elle posa un baiser sur son front avant de se lever et de partir, certainement dans la pièce où ils s’entrainaient à la magie.
 
Il regarda sa main gauche où brillait l’anneau l’unissant à Merlin. Il posa un baiser dessus en fermant les yeux.
¤¤¤
 
La porte du laboratoire s’ouvrit après un temps interminable. Gaius s’essuyait les mains du sang du frère de cœur de son époux.
 
- Il est vivant. Il est très faible. Il a perdu beaucoup de sang, puis d’après ses dires, il a reçu un sort triplant ses douleurs.
- Il va survivre ? Demanda Perceval.
- Oui, mais il a besoin de repos.
 
Il soupira de soulagement.
 
- Qu’il se repose. Dès qu’il sera transportable, qu’il soit amené dans sa chambre pour qu’il puisse bien se reposer. Déclara son père.
- Bien Sire. Répondit Leon et Perceval.
- Tu devrais aller te reposer. Lui dit son père.
 
Il acquiesça, il ne pouvait rien faire tant que Morgana n’avait pas trouvé le sort.
 
¤¤¤
 
Malgré qu’il voulait se reposer, être seul dans son lit l’en empêcha. Il enfouit son visage dans l’oreiller de son mari et inspira profondément.
 
- Merlin, bébé.
 
Il ferma les yeux et sans s’en rendre compte, il s’assoupit.

Vivement la suite !!

orora a écrit:

La porte du laboratoire s’ouvrit après un temps interminable. Gaius s’essuyait les mains du sang du frère de cœur de son époux.

Gaius est marié aussi?

Sinon ça n'avance pas beaucoup dans ce chapitre, sinon que tout le monde est plus qu'inquiet pour ce pauvre Merlin! J'espère qu'ils vont arriver à le retrouver à temps...